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- AndréCNiveau 9
Justement, ce qui fait la difficulté de rédaction de ce problème, c'est la méconnaissance du vocabulaire sur les engrenages.Franck059 a écrit:
Quand il ne s'agit que d'un simple problème arithmétique, qui plus est ne comportant que deux opérations élémentaires, il n'y a pas lieu de faire une montagne d'explications, sauf à vouloir éloigner définitivement des mathématiques les élèves fragiles en rédaction.
Je ne le connaissais pas et je n'avais pas pensé qu'un problème aussi simple puisse être aussi difficile à rédiger.
Avec les élèves nous avons simplement écrit la suite de calculs.
Franck059 a écrit:
Concernant le théorème de Pythagore (ou tout autre théorème), ce n'est pas la même chose ; il s'agit ici d'appliquer un théorème et il est normal de réclamer a minima de la part de l'élève qu'il vérifie que les conditions d'application de ce théorème sont bien requises, en l'occurrence ici la donnée d'un triangle rectangle en précisant le sommet de l'angle droit ou l'hypoténuse.
Ils ont tout vérifié puisque les calculs sont justes.
Vaste sujet...Franck059 a écrit:
Ta remarque soulève une question intéressante du niveau de la rédaction et de l'exigence dans l'application des propriétés que l'on est en droit d'attendre d'un élève...
- JPhMMDemi-dieu
Ce n'est de plus pas la même chose du fait du sens du signe égal. Dans le cas de l'application d'un théorème du type Pythagore, il s'agit de propositions logiques, qui peuvent donc être vraies ou fausses.Franck059 a écrit:Concernant le théorème de Pythagore (ou tout autre théorème), ce n'est pas la même chose ; il s'agit ici d'appliquer un théorème et il est normal de réclamer a minima de la part de l'élève qu'il vérifie que les conditions d'application de ce théorème sont bien requises, en l'occurrence ici la donnée d'un triangle rectangle en précisant le sommet de l'angle droit ou l'hypoténuse.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Oui, la question de l'implicite acceptable.AndréC a écrit:Vaste sujet...Franck059 a écrit:
Ta remarque soulève une question intéressante du niveau de la rédaction et de l'exigence dans l'application des propriétés que l'on est en droit d'attendre d'un élève...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AndréCNiveau 9
Ce qui montre en plus qu'il raisonnent juste sans avoir besoin de « tortiller le cul » en explications triviales.JPhMM a écrit:
Ce n'est de plus pas la même chose du fait du sens du signe égal. Dans le cas de l'application d'un théorème du type Pythagore, il s'agit de propositions logiques, qui peuvent donc être vraies ou fausses.
- JPhMMDemi-dieu
En effet.
Les raisonnements en mathématiques, au collège, ne sont plus que champs de ruines, selon le programme.
Les raisonnements en mathématiques, au collège, ne sont plus que champs de ruines, selon le programme.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AndréCNiveau 9
Dans l'esprit des nouveaux programmes et afin de ne pas pénaliser les élèves ayant des difficultés de rédaction, j'évalue Pythagore sans aucune rédaction. Une suite de calculs justes suffit. Sinon, la moyenne est trop basse.JPhMM a écrit:En effet.
Les raisonnements en mathématiques, au collège, ne sont plus que champs de ruines, selon le programme.
- InvitéInvité
AndréC a écrit:Dans l'esprit des nouveaux programmes et afin de ne pas pénaliser les élèves ayant des difficultés de rédaction, j'évalue Pythagore sans aucune rédaction. Une suite de calculs justes suffit. Sinon, la moyenne est trop basse.JPhMM a écrit:En effet.
Les raisonnements en mathématiques, au collège, ne sont plus que champs de ruines, selon le programme.
Voilà.
- ben2510Expert spécialisé
Mon fils, actuellement en MPSI, avait ramené un 8/20 sur Pythagore lorsqu'il était en quatrième : il avait systématiquement oublié, dans chaque exercice, de préciser "ABC est rectangle en C".
Par contre les calculs étaient parfaitement menés.
Par contre les calculs étaient parfaitement menés.
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- AndréCNiveau 9
Cela ne m'enchante pas. Je fais avec.Franck059 a écrit:AndréC a écrit:
Dans l'esprit des nouveaux programmes et afin de ne pas pénaliser les élèves ayant des difficultés de rédaction, j'évalue Pythagore sans aucune rédaction. Une suite de calculs justes suffit. Sinon, la moyenne est trop basse.
Voilà.
- tangenteNiveau 5
AndréC a écrit:Dans l'esprit des nouveaux programmes et afin de ne pas pénaliser les élèves ayant des difficultés de rédaction, j'évalue Pythagore sans aucune rédaction. Une suite de calculs justes suffit. Sinon, la moyenne est trop basse.JPhMM a écrit:En effet.
Les raisonnements en mathématiques, au collège, ne sont plus que champs de ruines, selon le programme.
D'après qui ? ou selon quels critères ?
Je n'aimerais pas qu'on donne à mes enfants l'illusion de savoir faire des math (et par suite d'être bons en math, capable d'aller en S, etc...) s'ils appliquaient Pythagore sans rédaction (entre autres), alors du coup je ne le fais pas pour mes élèves. Par contre j'évalue distinctement les deux choses (la rédaction/le calcul). Et tant pis si les résultats ne sont pas au top : au moins j'ai ma conscience pour moi, je ne leur aurai pas menti sur leur niveau réel en math.
- AndréCNiveau 9
tangente a écrit:AndréC a écrit:Dans l'esprit des nouveaux programmes et afin de ne pas pénaliser les élèves ayant des difficultés de rédaction, j'évalue Pythagore sans aucune rédaction. Une suite de calculs justes suffit. Sinon, la moyenne est trop basse.JPhMM a écrit:En effet.
Les raisonnements en mathématiques, au collège, ne sont plus que champs de ruines, selon le programme.
D'après qui ? ou selon quels critères ?
Je n'aimerais pas qu'on donne à mes enfants l'illusion de savoir faire des math (et par suite d'être bons en math, capable d'aller en S, etc...) s'ils appliquaient Pythagore sans rédaction (entre autres), alors du coup je ne le fais pas pour mes élèves. Par contre j'évalue distinctement les deux choses (la rédaction/le calcul). Et tant pis si les résultats ne sont pas au top : au moins j'ai ma conscience pour moi, je ne leur aurai pas menti sur leur niveau réel en math.
D'après la principale et l'adjointe qui n'ont eu de cesse de comparer les moyennes de mes quatrièmes avec celles des collègues : entre deux à 3 points d'écart en moyenne.
On me demande de faire remonter les moyennes, ce que je fais car je suis bienveillant conformément au nouveau programme et aux nouvelles directives.
- Pat BÉrudit
Et pourquoi ne pas motiver tes collègues à noter de façon un peu plus stricte ? Pourquoi la concertation devrait-elle fatalement aboutir à être laxistes ? Chez nous, après avoir vu nos différences l'an passé, on a choisi, cette année, de s'aligner, pour certains trucs (pas pour tout), sur le plus exigeant d'entre nous.
Pourquoi être bienveillant signifierait donner de bonnes notes et avoir de bonnes moyennes ? Et ainsi, leur donner l'illusion d'être bons sans avoir besoin de travailler ?
Le but de ta principale est juste d'améliorer les résultats au brevet, pas de les préparer au lycée...
J'ai des secondes, cette année, qui trouvaient que 12 de moyenne, à la première éval, avec 8 élèves en-dessous de 10, c'était très mauvais ; alors que pour moi c'était plutôt bon ! Ils m'ont expliqué qu'au collège, tout le monde avait la moyenne sauf 2 élèves... Ils n'ont pas du tout conscience de leur niveau !
Pourquoi être bienveillant signifierait donner de bonnes notes et avoir de bonnes moyennes ? Et ainsi, leur donner l'illusion d'être bons sans avoir besoin de travailler ?
Le but de ta principale est juste d'améliorer les résultats au brevet, pas de les préparer au lycée...
J'ai des secondes, cette année, qui trouvaient que 12 de moyenne, à la première éval, avec 8 élèves en-dessous de 10, c'était très mauvais ; alors que pour moi c'était plutôt bon ! Ils m'ont expliqué qu'au collège, tout le monde avait la moyenne sauf 2 élèves... Ils n'ont pas du tout conscience de leur niveau !
- ycombeMonarque
Faire remonter les moyennes, c'est le contraire exact de la bienveillance. Un précepte asiatique dit qu'à ceux de ses élèves que l'on apprécie particulièrement il ne faut pas ménager les critiques pour les forcer à progresser encore et encore.AndréC a écrit:tangente a écrit:AndréC a écrit:Dans l'esprit des nouveaux programmes et afin de ne pas pénaliser les élèves ayant des difficultés de rédaction, j'évalue Pythagore sans aucune rédaction. Une suite de calculs justes suffit. Sinon, la moyenne est trop basse.JPhMM a écrit:En effet.
Les raisonnements en mathématiques, au collège, ne sont plus que champs de ruines, selon le programme.
D'après qui ? ou selon quels critères ?
Je n'aimerais pas qu'on donne à mes enfants l'illusion de savoir faire des math (et par suite d'être bons en math, capable d'aller en S, etc...) s'ils appliquaient Pythagore sans rédaction (entre autres), alors du coup je ne le fais pas pour mes élèves. Par contre j'évalue distinctement les deux choses (la rédaction/le calcul). Et tant pis si les résultats ne sont pas au top : au moins j'ai ma conscience pour moi, je ne leur aurai pas menti sur leur niveau réel en math.
D'après la principale et l'adjointe qui n'ont eu de cesse de comparer les moyennes de mes quatrièmes avec celles des collègues : entre deux à 3 points d'écart en moyenne.
On me demande de faire remonter les moyennes, ce que je fais car je suis bienveillant conformément au nouveau programme et aux nouvelles directives.
On habitue les élèves à croire qu'ils réussissent à apprendre sans effort. Dangereuse illusion qui crée plus de frustration à long terme qu'autre chose. Le jour où il n'est plus possible de suivre, les moyennes s'effondrent et il est déjà trop tard pour rattraper les dégâts — la cause se trouve des années en arrière, pas au moment où les notes s'effondrent.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- AndréCNiveau 9
Mes collègues font des évaluations basiques rapides sur 5 ou 10 points de coefficient 1.Pat B a écrit:Et pourquoi ne pas motiver tes collègues à noter de façon un peu plus stricte ? Pourquoi la concertation devrait-elle fatalement aboutir à être laxistes ? Chez nous, après avoir vu nos différences l'an passé, on a choisi, cette année, de s'aligner, pour certains trucs (pas pour tout), sur le plus exigeant d'entre nous.
Et pour ne pas pénaliser les élèves cochent la case « Ramener sur 20 les notes du devoir lors du calcul de la moyenne ».
L'une d'elles fait aussi des évaluations orales : si l'élève a appris par coeur le cours, il a 20, sinon 0. Cela les motive à apprendre le cours par coeur.
Au final, elles ont entre 13 et 14 de moyenne, là où je peine à avoir 11.
Le discours officiel ne dit pas vraiment cela, il demande d'évaluer avec bienveillance. Les chefs estiment que des moyennes basses montrent que le prof est malveillant.Pat B a écrit:
Pourquoi être bienveillant signifierait donner de bonnes notes et avoir de bonnes moyennes ? Et ainsi, leur donner l'illusion d'être bons sans avoir besoin de travailler ?
Oui et comme le Brevet est donné au 2/3 par contrôle continu, de mauvaises moyennes font chuter les scores.Pat B a écrit:
Le but de ta principale est juste d'améliorer les résultats au brevet, pas de les préparer au lycée...
Ne vous ont-ils pas dit qu'ils avaient un professeur, un principal et un adjoint bienveillant ?Pat B a écrit:
J'ai des secondes, cette année, qui trouvaient que 12 de moyenne, à la première éval, avec 8 élèves en-dessous de 10, c'était très mauvais ; alors que pour moi c'était plutôt bon ! Ils m'ont expliqué qu'au collège, tout le monde avait la moyenne sauf 2 élèves...
Faites comme moi, devenez bienveillant !Pat B a écrit:
Ils n'ont pas du tout conscience de leur niveau !
- AndréCNiveau 9
ycombe a écrit:
Faire remonter les moyennes, c'est le contraire exact de la bienveillance.
Cela donne le BAC à 80 % d'une génération.
C'est un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.ycombe a écrit:
Un précepte asiatique dit qu'à ceux de ses élèves que l'on apprécie particulièrement il ne faut pas ménager les critiques pour les forcer à progresser encore et encore.
D'ici là, l'évaluation par compétence aura été généralisée.ycombe a écrit:
On habitue les élèves à croire qu'ils réussissent à apprendre sans effort. Dangereuse illusion qui crée plus de frustration à long terme qu'autre chose. Le jour où il n'est plus possible de suivre, les moyennes s'effondrent et il est déjà trop tard pour rattraper les dégâts — la cause se trouve des années en arrière, pas au moment où les notes s'effondrent.
- ycombeMonarque
L'évaluation par compétence ne change rien au problème. On valide des compétences sans qu'elles soient maîtrisées, cela revient au même que monter les moyennes.AndréC a écrit:ycombe a écrit:
Faire remonter les moyennes, c'est le contraire exact de la bienveillance.
Cela donne le BAC à 80 % d'une génération.C'est un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.ycombe a écrit:
Un précepte asiatique dit qu'à ceux de ses élèves que l'on apprécie particulièrement il ne faut pas ménager les critiques pour les forcer à progresser encore et encore.D'ici là, l'évaluation par compétence aura été généralisée.ycombe a écrit:
On habitue les élèves à croire qu'ils réussissent à apprendre sans effort. Dangereuse illusion qui crée plus de frustration à long terme qu'autre chose. Le jour où il n'est plus possible de suivre, les moyennes s'effondrent et il est déjà trop tard pour rattraper les dégâts — la cause se trouve des années en arrière, pas au moment où les notes s'effondrent.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- JPhMMDemi-dieu
Je suis presque certain que Léonard de Vinci devait considérer qu'il ne maîtrisait pas la peinture.
Du coup, c'est quoi une compétence maîtrisée ?
Du coup, c'est quoi une compétence maîtrisée ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ben2510Expert spécialisé
AndréC a écrit:Mes collègues font des évaluations basiques rapides sur 5 ou 10 points de coefficient 1.Pat B a écrit:Et pourquoi ne pas motiver tes collègues à noter de façon un peu plus stricte ? Pourquoi la concertation devrait-elle fatalement aboutir à être laxistes ? Chez nous, après avoir vu nos différences l'an passé, on a choisi, cette année, de s'aligner, pour certains trucs (pas pour tout), sur le plus exigeant d'entre nous.
Et pour ne pas pénaliser les élèves cochent la case « Ramener sur 20 les notes du devoir lors du calcul de la moyenne ».
L'une d'elles fait aussi des évaluations orales : si l'élève a appris par coeur le cours, il a 20, sinon 0. Cela les motive à apprendre le cours par coeur.
Au final, elles ont entre 13 et 14 de moyenne, là où je peine à avoir 11.Le discours officiel ne dit pas vraiment cela, il demande d'évaluer avec bienveillance. Les chefs estiment que des moyennes basses montrent que le prof est malveillant.Pat B a écrit:
Pourquoi être bienveillant signifierait donner de bonnes notes et avoir de bonnes moyennes ? Et ainsi, leur donner l'illusion d'être bons sans avoir besoin de travailler ?Oui et comme le Brevet est donné au 2/3 par contrôle continu, de mauvaises moyennes font chuter les scores.Pat B a écrit:
Le but de ta principale est juste d'améliorer les résultats au brevet, pas de les préparer au lycée...Ne vous ont-ils pas dit qu'ils avaient un professeur, un principal et un adjoint bienveillant ?Pat B a écrit:
J'ai des secondes, cette année, qui trouvaient que 12 de moyenne, à la première éval, avec 8 élèves en-dessous de 10, c'était très mauvais ; alors que pour moi c'était plutôt bon ! Ils m'ont expliqué qu'au collège, tout le monde avait la moyenne sauf 2 élèves...Faites comme moi, devenez bienveillant !Pat B a écrit:
Ils n'ont pas du tout conscience de leur niveau !
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par "ne pas pénaliser les élèves" ?
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- AndréCNiveau 9
C'est l'expression employée par mes collègues. cela signifie en clair faire en sorte que leur moyenne soit bonne.ben2510 a écrit:
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par "ne pas pénaliser les élèves" ?
- BrindIfFidèle du forum
Leur faire apprendre le cours par cœur est un premier pas pour améliorer le niveau et les moyennes.
Pour le reste, ça me parait plus de l'indifférence que de la bienveillance
Pour le reste, ça me parait plus de l'indifférence que de la bienveillance
- JPhMMDemi-dieu
Voire du mépris.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AndréCNiveau 9
Je n'en sais rien sauf que la terminologie a été modifiée :JPhMM a écrit:Je suis presque certain que Léonard de Vinci devait considérer qu'il ne maîtrisait pas la peinture.
Du coup, c'est quoi une compétence maîtrisée ?
L'an dernier les compétences étaient Acquises, En cours d'acquisition, Non acquises et il existait même Expert (comme dans le feuilleton américain).
Cette année, les compétences sont devenues sur Pronote
- Non acquis -> maîtrise insuffisante
- En cours d'acquisition -> Maîtrise fragile
- Acquis -> Maîtrise satisfaisante
- Expert -> Très bonne maîtrise
Cela me plonge dans un abyme de perplexité. Jusqu'alors je refusais de mettre Expert arguant qu'un expert n'existe pas en réalité et que les mathématiciens eux-mêmes ne se qualifient pas d'expert.
Mais désormais, ce vocable n'existant plus, je ne sais plus comment faire. Si je mets très bonne maîtrise (qui a la même couleur que Expert), je lèse les anciens élèves qui ont eu la compétence acquise et qui aujourd'hui seraient considérés comme ayant une très bonne maîtrise.
- JPhMMDemi-dieu
Je sais bien, c'est pareil ici.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ben2510Expert spécialisé
AndréC a écrit:C'est l'expression employée par mes collègues. cela signifie en clair faire en sorte que leur moyenne soit bonne.ben2510 a écrit:
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par "ne pas pénaliser les élèves" ?
Hé bien il suffit de faire en sorte qu'ils aient des bonnes notes en réussissant les devoirs.
Quel lien avec le bidonnage des notes ?
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- AndréCNiveau 9
ben2510 a écrit:AndréC a écrit:C'est l'expression employée par mes collègues. cela signifie en clair faire en sorte que leur moyenne soit bonne.ben2510 a écrit:
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par "ne pas pénaliser les élèves" ?
Hé bien il suffit de faire en sorte qu'ils aient des bonnes notes en réussissant les devoirs.
Je m'y emploie puisque je n'exige plus de rédaction.
Qui a dit ça ?ben2510 a écrit:Quel lien avec le bidonnage des notes ?
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