- blackandwhiteNiveau 1
En tout cas dans mon lycée (professionnel), aucune sélection à l’entrée n’a lieu. Au contraire, la direction « ratisse large » et inscrit n’importe qui, car il faut de l’argent pour faire tourner la « boutique « . Et pas question de perdre un élève (pas de renvoi , même en cas de fait grave). Cela fait plusieurs dizaines d’années que j’enseigne et aucun conseil de discipline n’a jamais eu lieu. Les élèves qui fréquentent l’établissement sont les mêmes que ceux des lycées publics locaux et ils commettent les mêmes méfaits ou incivilités. Néanmoins ceux ci sont davantage « étouffés « ou minimisés, voire pire, impunis sous prétexte d’une « fausse » bienveillance qui a bon dos. Je parle de ce que connais, je ne généralise pas bien sûr. Honnêtement, pour ma part, si le privé offrait de meilleures chances aux élèves par le passé , ce n’est plus le cas. Les conditions se sont terriblement dégradées . J’ai pu le constater, au cours de mes 35 ans passés dans le privé sous contrat.
- marxNiveau 6
ovidiana a écrit:
Quand on est du public détaché dans le privé, on garde son statut intégral : salaire, MGEN (le bonheur !), etc... On reste même géré par son gestionnaire au rectorat (il me semble; à vérifier).
Pour les agrégés, le transfert est prévu puisqu'il n'y a pas d'agreg privée spécifique. On choisit juste "privé" ou "public" après l'obtention du concours. Mais normalement une fois qu'on a choisi, c'est plus ou moins définitif. Il est assez dur de trouver des infos, car peu de gens dans les rectorats (et dans les structures privées, type direction diocésaine c'est pire) sont vraiment informés des procédures. Un agrégé qui a opté pour le public peut passer dans le privé (compliqué, mais faisable). Je ne sais pas si c'est possible dans l'autre sens (théoriquement, cela doit l'être ; mais dans la pratique ?).
Un lauréat de l'agrégation externe peut demander un détachement (avec conservation du statut, donc) dans le privé. Si c'est un professeur déjà en poste dans un établissement privé, c'est-à-dire un certifié du CAFEP, équivalent privé du CAPES, qui obtient ensuite l'agrégation externe, il obtient le statut d'agrégé du public, mais peut demander son maintien (à titre de détachement) dans son établissement privé d'origine. - Par contre il y a bien une agrégation du privé, à l'interne (là encore c'est le même concours que l'agrégation interne du public, le même jury, etc. sauf que c'est sur une liste à part et le statut est différent).
Par rapport à la question générale, ayant enseigné dans plusieurs établissements du privé et du public, dans plusieurs régions, je trouve très hasardeux de formuler des règles du type "les élèves sont plus calmes dans le privé". C'est ce que s'imaginent les clients. En fait, les situations sont tellement disparates qu'il n'est pas possible d'énoncer des règles. Ce qui conduit à imaginer que tout se passe mieux dans le privé, c'est qu'il y a systématiquement des établissements publics dans les secteurs ultra-violents et pauvres du quart monde, d'un côté, et systématiquement des établissements privés dans les quartiers chics et huppés. Et on s'imagine que les fils de bourges sont calmes.
La réalité, c'est qu'il n'y a pas que des bourges dans le privé, et que les fils de bourges sont trop souvent insupportables.
- polie2046Niveau 6
Bonsoir,
Si j'ai bien compris, un(e) titulaire et même agrégé(e) peut passer du public au privé avec le même statut et le même salaire, n'est-ce pas ? J'ai cru comprendre que certaines retenues salariales étaient plus élevées.
Il me semble que le véritable avantage, très important, de la mutation dans l'enseignement privé, c'est l'obtention d'un poste fixe dans le département choisi et, en général, dans la zone demandée. Le confirmez-vous ? Et qu'en est-il de la prise en compte des diplômes ?
A plus tard par les posts...
Polie
Si j'ai bien compris, un(e) titulaire et même agrégé(e) peut passer du public au privé avec le même statut et le même salaire, n'est-ce pas ? J'ai cru comprendre que certaines retenues salariales étaient plus élevées.
Il me semble que le véritable avantage, très important, de la mutation dans l'enseignement privé, c'est l'obtention d'un poste fixe dans le département choisi et, en général, dans la zone demandée. Le confirmez-vous ? Et qu'en est-il de la prise en compte des diplômes ?
A plus tard par les posts...
Polie
_________________
POLIE
- Philomène87Grand sage
Dans le privé, tu obtiens beaucoup plus facilement un poste près de chez toi, car il n'y a pas le système de points du public. Mais s'il n'y a aucun poste, ou s'il y a d'autres prioritaires avant toi, on étend au département, à la région, et en dernier lieu au national (quoique, on te demande quand même de choisir des régions, sur lesquelles on te cherchera un poste en priorité).
- polie2046Niveau 6
Merci Philomène87.
Les contacts que j'ai eus étaient plus rassurants sur ce dernier point. Ce serait judicieux de recevoir des témoignages à ce sujet.
Les contacts que j'ai eus étaient plus rassurants sur ce dernier point. Ce serait judicieux de recevoir des témoignages à ce sujet.
_________________
POLIE
- Philomène87Grand sage
Moi je suis dans un région très très très demandée. A la fin de mon stage, je n'étais donc pas prioritaire... j'ai été prise sur mon 3e voeu (sur 20, tous en Bretagne), en tout le cas dans le département que j'avais choisi.
Donc tu as vraiment des chances de rester près de chez toi, même si ce n'est pas toujours acquis.
Donc tu as vraiment des chances de rester près de chez toi, même si ce n'est pas toujours acquis.
- polie2046Niveau 6
Bonsoir Philomène,
Merci pour ce retour positif. Pouvons-nous échanger en MP à ce sujet ?
Merci pour ce retour positif. Pouvons-nous échanger en MP à ce sujet ?
_________________
POLIE
- Philomène87Grand sage
Si tu veux
- gemshornNiveau 10
marx a écrit:
Un lauréat de l'agrégation externe peut demander un détachement (avec conservation du statut, donc) dans le privé.
Exact, tout comme un certifié du public peut demander lui aussi son détachement (plus exactement sa "nomination" dans un établissement privé (un détachement implique un changement de corps ou de ministère, ce qui n'est pas le cas ici). Mais sa nomination est liée au bon vouloir du chef d'établissement privé susceptible de l'accueillir (uniquement sur un service à temps complet et à condition qu'aucun maître sous contrat du privé ne postule car ce dernier est prioritaire - à l'exception de certains "postes à profil", classes préparatoires, enseignement en langue étrangère etc. -)
marx a écrit:
Si c'est un professeur déjà en poste dans un établissement privé, c'est-à-dire un certifié du CAFEP, équivalent privé du CAPES, qui obtient ensuite l'agrégation externe, il obtient le statut d'agrégé du public, mais peut demander son maintien (à titre de détachement) dans son établissement privé d'origine. - Par contre il y a bien une agrégation du privé, à l'interne (là encore c'est le même concours que l'agrégation interne du public, le même jury, etc. sauf que c'est sur une liste à part et le statut est différent).
Pas tout à fait. Un maître sous contrat définitif qui obtient l'agrégation externe peut soit effectuer son stage dans le public et devenir ensuite fonctionnaire titulaire dans le public soit demander son maintien dans l'Enseignement privé mais, dans ce cas, n'obtient pas le statut "d'agrégé du public", à l'issue de son stage, il demeure maître contractuel du privé payé sur une échelle de rémunération d'agrégés (je le sais, c'est mon cas) et, bien qu'ayant passé un concours de recrutement de fonctionnaires, ne devient pas fonctionnaire (sauf s'il demande par la suite et obtient son détachement comme PRAG dans l'enseignement supérieur). Il conserve le même statut de contractuel de droit public, agent NON titulaire de l'Etat, comme tous ses collègues des établissements sous contrat (à l'exception donc des "nommés du public").
Enfin, il existe bien une agrégation interne de l'enseignement privé (CAER-PA) qui est, comme le CAER-PC (= CAPES interne du privé) un "concours d'accès à une échelle de rémunération"). Le lauréat de ce concours conserve lui aussi son statut de maître sous contrat.
- DesquestionsNiveau 6
marx a écrit:
La réalité, c'est qu'il n'y a pas que des bourges dans le privé, et que les fils de bourges sont trop souvent insupportables.
C'est ce que je remarque dans un établissement privé que je connais.
A prendre avec précaution, car il ne s'agit que d'une école ! Je ne rapporte que ce qui la concerne.
Beaucoup d'enfants de "bourges" plutôt aisés - très aisés, à la mentalité très "libérale". Et, pfiou... parmi eux, un nombre conséquent de pénibles, mais systématiquement qualifiés de "gentils".
Je ne sais pas si c'est représentatif, mais dans cet établissement :
- les "bourges" option "cathos tradis" sont partis vers du privé hors contrat, qui applique des méthodes réactionnaires (méthodes qui ont toute ma sympathie, d'ailleurs).
- les "bourges" option "cathos mais point trop n'en faut" sont partis aussi (mais c'est une autre école, et je ne sais pas quelle pédagogie y est en vogue).
- les "bourges" option "croyants et alternatifs" commencent à partir (Steiner, Montessori).
Restent quelques "bourges" appartenant à ces catégories, mais qui restent dans cet établissement, je pense pour des questions financières (le hors contrat est très cher).
Honnêtement, les enfants de ces trois dernières catégories sont tellement suivis (voire vissés) qu'ils sont très supportables.
A côté de ça, des familles de la classe moyenne inférieure et des familles du quartier défavorisé voisin (de plus en plus nombreuses, les parents se serrent la ceinture pour rallier cet établissement plutôt que l'école publique voisine).
Cette école a longtemps eu la réputation d'être élitiste, ce n'est plus le cas.
Elle peine à se remplir, alors qu'elle avait le choix de ses élèves il y a dix ans.
Ce n'est pas encore du "publique bis", c'est à la fois plus feutré et plus violent.
Les enseignants ont plus de difficultés qu'avant avec les élèves, en revanche c'est pareil avec les parents, mais les difficultés portent sur des choses différentes (les exigences d'enseignement "élitiste" sont remplacées par "le bricolage de mon enfant est moche, trouvez une solution !").
- DODO62Niveau 5
J' ai enseigné plus de 15 ans comme enseignant du public détaché dans un lycée privé, et dans le public désormais, depuis quelques années. Mon cher et tendre a toujours enseigné dans le public.
Et donc? La question ne se résume pas à "privé versus public! Cela dépend de l'établissement: de la fermeté de la direction, de la mentalité des élèves (plus ou moins consommateurs), du contexte: le lycée perd des élèves ou pas etc.
Pour ma part, je travaille depuis quelques temps dans un lycée public (perte de mon poste du privé), et je n'avais jamais travaillé dans une aussi bonne ambiance! les élèves sont "normaux", contents d'être en classe même s'ils ne bossent pas beaucoup (comme partout); la direction nous fiche la paix (dans le privé pressions sur les notes mises par les profs aux élèves dont les parents sont "influents") mais intervient vite et fermement en cas de problème de discipline ou autre. Dans une de mes classes de Tale des gars 3 semaines après la rentrée ne faisaient rien dans toutes les matières et s'amusaient en classe (mais c'était pas le b....l), le PP en a parlé au PA, et ils ont été convoqués illico pour mise au point ferme! Dans mon lycée privé...des petits chéris toujours excusés pour tout! Mais c'est le seul grand lycée public du coin , qui a vu ses résultats s'améliorer au bac depuis 10 ans, qui "prend" maintenant des élèves au lycée privé concurrent!
Donc pas de généralisation.
Et donc? La question ne se résume pas à "privé versus public! Cela dépend de l'établissement: de la fermeté de la direction, de la mentalité des élèves (plus ou moins consommateurs), du contexte: le lycée perd des élèves ou pas etc.
Pour ma part, je travaille depuis quelques temps dans un lycée public (perte de mon poste du privé), et je n'avais jamais travaillé dans une aussi bonne ambiance! les élèves sont "normaux", contents d'être en classe même s'ils ne bossent pas beaucoup (comme partout); la direction nous fiche la paix (dans le privé pressions sur les notes mises par les profs aux élèves dont les parents sont "influents") mais intervient vite et fermement en cas de problème de discipline ou autre. Dans une de mes classes de Tale des gars 3 semaines après la rentrée ne faisaient rien dans toutes les matières et s'amusaient en classe (mais c'était pas le b....l), le PP en a parlé au PA, et ils ont été convoqués illico pour mise au point ferme! Dans mon lycée privé...des petits chéris toujours excusés pour tout! Mais c'est le seul grand lycée public du coin , qui a vu ses résultats s'améliorer au bac depuis 10 ans, qui "prend" maintenant des élèves au lycée privé concurrent!
Donc pas de généralisation.
- InvitéInvité
Ma fille est dans le privé, j'enseigne dans le public. Ma femme et moi avons effectué toute notre scolarité dans le privé.
Quand j'étais à l'iufm, la seule raison des collègues qui avaient choisi le privé, c'était de ne pas partir à l'autre bout de la France.
Beaucoup de fantasmes des deux côtés : le privé, en terme de population, pareil que mon lycée public. Pour "animer" comme c'est écrit sur les convocations les centres des oraux du bac de français, peu de véritables échanges entre profs du privé et du public campant sur des préjugés. Pour le travail des classes (qui apparait sur le descriptif), aucune différence privé-public, cela dépend uniquement de l'enseignant.
Quant à la pédagogie dans le collège privé de ma fille, aucune cohérence. Le prof nul d'anglais côtoie la prof de maths plutôt archaïque, le prof d'histoire-géo qui se croit super innovant en donnant un diaporama avec des consignes incompréhensibles à effectuer par groupe et à distance (que les parents réalisent eux-mêmes) ou la prof de français qui s'efforce de mêler intelligemment démarche traditionnelle et propositions plus originales.
Par contre, en communication, le privé au top du top ! Ainsi, le directeur ne sourcille pas quand il affirme que son établissement est le seul à proposer des activités sportives à tous les élèves le mercredi après-midi (obligatoire dans tous les établissements). Les parents sont contents.
Quand j'étais à l'iufm, la seule raison des collègues qui avaient choisi le privé, c'était de ne pas partir à l'autre bout de la France.
Beaucoup de fantasmes des deux côtés : le privé, en terme de population, pareil que mon lycée public. Pour "animer" comme c'est écrit sur les convocations les centres des oraux du bac de français, peu de véritables échanges entre profs du privé et du public campant sur des préjugés. Pour le travail des classes (qui apparait sur le descriptif), aucune différence privé-public, cela dépend uniquement de l'enseignant.
Quant à la pédagogie dans le collège privé de ma fille, aucune cohérence. Le prof nul d'anglais côtoie la prof de maths plutôt archaïque, le prof d'histoire-géo qui se croit super innovant en donnant un diaporama avec des consignes incompréhensibles à effectuer par groupe et à distance (que les parents réalisent eux-mêmes) ou la prof de français qui s'efforce de mêler intelligemment démarche traditionnelle et propositions plus originales.
Par contre, en communication, le privé au top du top ! Ainsi, le directeur ne sourcille pas quand il affirme que son établissement est le seul à proposer des activités sportives à tous les élèves le mercredi après-midi (obligatoire dans tous les établissements). Les parents sont contents.
- ar_angarNiveau 9
DODO62 a écrit:J' ai enseigné plus de 15 ans comme enseignant du public détaché dans un lycée privé, et dans le public désormais, depuis quelques années. Mon cher et tendre a toujours enseigné dans le public.
Et donc? La question ne se résume pas à "privé versus public! Cela dépend de l'établissement: de la fermeté de la direction, de la mentalité des élèves (plus ou moins consommateurs), du contexte: le lycée perd des élèves ou pas etc.
Pour ma part, je travaille depuis quelques temps dans un lycée public (perte de mon poste du privé), et je n'avais jamais travaillé dans une aussi bonne ambiance! les élèves sont "normaux", contents d'être en classe même s'ils ne bossent pas beaucoup (comme partout); la direction nous fiche la paix (dans le privé pressions sur les notes mises par les profs aux élèves dont les parents sont "influents") mais intervient vite et fermement en cas de problème de discipline ou autre. Dans une de mes classes de Tale des gars 3 semaines après la rentrée ne faisaient rien dans toutes les matières et s'amusaient en classe (mais c'était pas le b....l), le PP en a parlé au PA, et ils ont été convoqués illico pour mise au point ferme! Dans mon lycée privé...des petits chéris toujours excusés pour tout! Mais c'est le seul grand lycée public du coin , qui a vu ses résultats s'améliorer au bac depuis 10 ans, qui "prend" maintenant des élèves au lycée privé concurrent!
Donc pas de généralisation.
Je ne veux pas dire, mais cela existe aussi très largement en publique (il ne faut "dégouter les les élèvesé qui ne font rien par ailleurs, dont tout le monde le sait, mais comme ça on pourra peut-etre les refourguer à un autre établissement en fin de 3e...)
- DesquestionsNiveau 6
Anywhere a écrit:Ma fille est dans le privé, j'enseigne dans le public. Ma femme et moi avons effectué toute notre scolarité dans le privé.
Quand j'étais à l'iufm, la seule raison des collègues qui avaient choisi le privé, c'était de ne pas partir à l'autre bout de la France.
Beaucoup de fantasmes des deux côtés : le privé, en terme de population, pareil que mon lycée public. Pour "animer" comme c'est écrit sur les convocations les centres des oraux du bac de français, peu de véritables échanges entre profs du privé et du public campant sur des préjugés. Pour le travail des classes (qui apparait sur le descriptif), aucune différence privé-public, cela dépend uniquement de l'enseignant.
Quant à la pédagogie dans le collège privé de ma fille, aucune cohérence. Le prof nul d'anglais côtoie la prof de maths plutôt archaïque, le prof d'histoire-géo qui se croit super innovant en donnant un diaporama avec des consignes incompréhensibles à effectuer par groupe et à distance (que les parents réalisent eux-mêmes) ou la prof de français qui s'efforce de mêler intelligemment démarche traditionnelle et propositions plus originales.
Par contre, en communication, le privé au top du top ! Ainsi, le directeur ne sourcille pas quand il affirme que son établissement est le seul à proposer des activités sportives à tous les élèves le mercredi après-midi (obligatoire dans tous les établissements). Les parents sont contents.
C'est exactement ça !
J'ai des amis qui étaient certains que seul le collège privé de leur enfant propose une classe bilangue en 6ème, le sport le mercredi après-midi et des cours de maths en salle informatique !
Quand je leur ai montré que tout cela existait dans le collège voisin, ils étaient très surpris !
- kioupsPBTHabitué du forum
C'est clairement une histoire de communication. Le privé a besoin d'élèves. Le public aussi, hein, mais en faisant moins de promo. Je suis dans le public, ma femme dans le privé. Nous avons été longtemps "concurrents" dans deux collèges d'une petite commune. Dans le public, on savait qu'on aurait des élèves de telle ou telle école. Le collège est beau, ça suffit, les collègues ne sont pas toujours hyper chauds pour les portes ouvertes. Dans le privé, au contraire, il y a une vraie pression pour que ces portes ouvertes soient une réussite. Maintenant que je suis en lycée, je ressens plus cette pression.
Pour ce qui est de l'incohérence dans les cours, on a la même chose dans le public aussi...
Pour ce qui est de l'incohérence dans les cours, on a la même chose dans le public aussi...
_________________
- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- PrezboGrand Maître
kioupsPBT a écrit:Je suis dans le public, ma femme dans le privé. Nous avons été longtemps "concurrents" dans deux collèges d'une petite commune.
Ca ferait un bon sujet de comédie.
- [Privé] Appel à témoignages : quelles sont vos conditions de travail dans l'enseignement privé ?
- Jeunes professeurs d'histoire-géographie : l'E.N. vous offre un mois de formation en Allemagne.
- Conditions déligibilité au concours interne dans l'enseignement privé svp?
- Statut de l'enseignant dans le privé et conditions
- Passer du public au privé... sous conditions
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum