- Manu7Expert spécialisé
Je refuse haut et fort les heures gratuites, pour l'instant aucun cde ne m'a assignée au tribunal, donc je crois que je suis dans mon droit...
Oui je comprends le principe, mais au moment où on fait les heures on ne sait pas si elles seront payées ou pas. Mais nous avons aussi passé un contrat et si notre attitude s'oppose trop souvent au projet, à la fin on pourrait bien avoir des ennuis et si on perd son contrat le tribunal se jugera incompétent. C'est déjà arrivé...
- skindiverÉrudit
ovidiana a écrit:Manu7 a écrit:
Un établissement sous contrat serait incapable de payer 40 % de ses profs avec ses fonds la somme serait énorme mais de toute manière cela remettrait en cause le contrat car le rectorat doit aussi valider les recrutements c'est dans le contrat...
oui...je me trompe sûrement. Ce doit être des cas marginaux, peut-être les premiers mois, avant qu'ils n'obtiennent le pré-accord. Une amie a été contactée le vendredi pour prendre des classes le lundi matin. Elle a été payée au lance-pierre pendant presque un an. Elle a été réembauchée cette année avec un vrai contrat : elle doit être payée par l'Etat maintenant. Je vais vérifier tout ça... ça me perturbe...
J'ai été contractuel trois ans dans le privé dont 2 avant que je ne passe le pré-accord. J'étais payé par l'état.
Ceux qui ne sont pas payés par l'état sont ceux qui sont embauchés par l'OGEC (pastorale, surveillants etc...) mais ce ne sont pas les profs. Je n'ai jamais fait d'heure sans être payé et heureusement.
Nous ne remplacions pas les collègues quand ils étaient absents.
- Manu7Expert spécialisé
skindiver, tu avais bien le statut de Maitre Auxiliaire ?
- ovidianaNiveau 5
skindiver a écrit:ovidiana a écrit:Manu7 a écrit:
Un établissement sous contrat serait incapable de payer 40 % de ses profs avec ses fonds la somme serait énorme mais de toute manière cela remettrait en cause le contrat car le rectorat doit aussi valider les recrutements c'est dans le contrat...
oui...je me trompe sûrement. Ce doit être des cas marginaux, peut-être les premiers mois, avant qu'ils n'obtiennent le pré-accord. Une amie a été contactée le vendredi pour prendre des classes le lundi matin. Elle a été payée au lance-pierre pendant presque un an. Elle a été réembauchée cette année avec un vrai contrat : elle doit être payée par l'Etat maintenant. Je vais vérifier tout ça... ça me perturbe...
J'ai été contractuel trois ans dans le privé dont 2 avant que je ne passe le pré-accord. J'étais payé par l'état.
Ceux qui ne sont pas payés par l'état sont ceux qui sont embauchés par l'OGEC (pastorale, surveillants etc...) mais ce ne sont pas les profs. Je n'ai jamais fait d'heure sans être payé et heureusement.
Nous ne remplacions pas les collègues quand ils étaient absents.
Bon, alors j'ai dit n'importe quoi ! Au temps pour moi !
Nous remplaçons les collègues absents quand nous le pouvons, pour éviter des perm aux élèves. Je le fais souvent. Les heures ne sont pas payées (sauf si le collègue est malade avec un arrêt maladie), mais ainsi je cumule des "crédits" qui me permettent d'avoir bonne conscience quand je ne peux pas assurer mes cours pour une raison ou une autre (courte maladie, maladie des enfants, formation non financée...) et d'avancer avec les élèves. La direction est super souple pour ça. Elle autorise les absences, si on s'organise pour rattraper ses cours. Des tableaux d'absence circulent, et on se prévient entre collègues dès qu'on sait qu'on va être absent : les autres essaient de prendre nos heures, et ça tourne.
- Manu7Expert spécialisé
Mathador a écrit:Et les MA ne conservent pas toute leur ancienneté, il y a des coefficients caractéristique comme pour les certifiés devenant agrégés.
La dernière fois que je me suis renseigné il y a 2 ans, c'était 100% pour les MA. J'avais retrouvé les textes de lois je ne pense pas me tromper.
- MathadorEmpereur
J'ai trouvé ceci: http://www.cgteduc.fr/carrire-mainmenu-48/reclassement-mainmenu-150/67-reclassement/141-reclassement-principe-et-procdure.
Je ne sais pas à quoi correspondent les sigles MA1, MA2 et MA3, mais d'après le tableau des coefficients caractéristiques seuls les MA1 gardent toute leur ancienneté en devenant certifiés.
Je ne sais pas à quoi correspondent les sigles MA1, MA2 et MA3, mais d'après le tableau des coefficients caractéristiques seuls les MA1 gardent toute leur ancienneté en devenant certifiés.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CathEnchanteur
Dans le public ça correspondait au niveau de diplôme. MA1 c'était doctorat, MA2 licence/maîtrise, MA3 au dessous.
- Manu7Expert spécialisé
Mathador a écrit:Je ne sais pas à quoi correspondent les sigles MA1, MA2 et MA3, mais d'après le tableau des coefficients caractéristiques seuls les MA1 gardent toute leur ancienneté en devenant certifiés.
MA : "la totalité pour les établissements sous contrat, mais leur durée est affectée des coefficients caractéristiques correspondants"
Bien sûr qu'il y a un coefficient car le calcul de l'ancienneté retenue n'est pas la même si on devient certifié ou agregé, mais je parlais de l'ancienneté prise en compte pour les MA. Pour les contractuels dans le public qui ne sont plus MA, cela à changé dans les années 2000, on ne retient que 50% de leur service pour les calculs donc avant les coefficients !!! Et encore à condition de ne pas avoir eu une interruption de plus d'un an, sinon on retombe à zéro !!! Et j'ai un collègue qui a été prof remplaçant pendant 12 ans en Sc phy avant de réussir le concours interne qui avait été fermé pendant plusieurs années. Comme pendant ses 12 années, il a changé plusieurs fois de statut, en passant du privé au public et bien cela comptait comme des interruption donc il a perdu les 8 ans effectuées dans le public !!! Nous avons étudié très longuement cette situation donc je la connais très bien, c'est scandaleux. On reconnait mieux l'ancienneté du service militaire, des MI/SE, des AE qui n'ont jamais été prof que celle des profs remplaçants non MA.
- MathadorEmpereur
Dans la pratique, cela veut dire qu'un MA ayant travaillé 3 ans n'aura pas 3 ans d'ancienneté au reclassement, sauf s'il était MA1 et qu'il devient certifié ou assimilé. Ce qui n'empêche pas cette situation d'être plus favorable que celle des contractuels (même si leurs 50% ne sont pas coefficientés), et cette dernière d'être une arnaque scandaleuse.
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
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- Manu7Expert spécialisé
En fait les contractuels ne sont pas considérés comme des membres de l'éducation nationale contrairement aux AE et MI/SE, si on était contractuel de n'importe quel autre ministère le calcul serait le même...
Un prof contractuel qui a 12 ans d'ancienneté (sans interruption supérieure à 1 an) qui passe certifié aura une ancienneté retenue de 6 ans
Un MI/SE qui a 8,1 années d'ancienneté aura lui aussi 6 ans retenue s'il devient certifié : 8,1 * 100/135 = 6 ans.
C'est bien connu qu'un MI/SE mérite plus d'ancienneté qu'un prof remplaçant...
Un prof contractuel qui a 12 ans d'ancienneté (sans interruption supérieure à 1 an) qui passe certifié aura une ancienneté retenue de 6 ans
Un MI/SE qui a 8,1 années d'ancienneté aura lui aussi 6 ans retenue s'il devient certifié : 8,1 * 100/135 = 6 ans.
C'est bien connu qu'un MI/SE mérite plus d'ancienneté qu'un prof remplaçant...
- MathadorEmpereur
J'ai relu le décret du 5 décembre 1951 et il me semble clair que les coefficients caractéristiques ne s'appliquent qu'aux personnels relevant des articles 9 (ex-titulaires) et 11 (MA, AED, etc.; cet article donne une correspondance explicite avec les grades de l'article 9). Et pour les contractuels devenus agrégés qui, comparativement aux ceux devenus certifiés, profiteraient de leur ancienneté sans passer par le 135/175, il y avait feu la règle du butoir qui limitait fortement l'intérêt du reclassement à 50% pour eux (en plus de la règle sur les interruptions, et le fait que 50% reste inférieur à 115/175), et je ne pense pas de toute façon qu'il soient en nombre significatif.
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- Philomène87Grand sage
Ah oui donc si je comprends bien, non seulement vous faites des remplacements gratis, mais en plus quand vous voulez une absence pour convenance personnelle, on vous fait rattraper vos cours ? Et vous appelez ça de la souplesse ? Pour moi, la Direction vous prend pour de bons pigeons, et je plains énormément les nouveaux profs qui débarquent chez vous et qui, dans un environnement pareil, n'oseront pas refuser de se faire exploiter de la sorte.ovidiana a écrit:Bon, alors j'ai dit n'importe quoi ! Au temps pour moi !skindiver a écrit:J'ai été contractuel trois ans dans le privé dont 2 avant que je ne passe le pré-accord. J'étais payé par l'état.ovidiana a écrit:oui...je me trompe sûrement. Ce doit être des cas marginaux, peut-être les premiers mois, avant qu'ils n'obtiennent le pré-accord. Une amie a été contactée le vendredi pour prendre des classes le lundi matin. Elle a été payée au lance-pierre pendant presque un an. Elle a été réembauchée cette année avec un vrai contrat : elle doit être payée par l'Etat maintenant. Je vais vérifier tout ça... ça me perturbe...Manu7 a écrit:
Un établissement sous contrat serait incapable de payer 40 % de ses profs avec ses fonds la somme serait énorme mais de toute manière cela remettrait en cause le contrat car le rectorat doit aussi valider les recrutements c'est dans le contrat...
Ceux qui ne sont pas payés par l'état sont ceux qui sont embauchés par l'OGEC (pastorale, surveillants etc...) mais ce ne sont pas les profs. Je n'ai jamais fait d'heure sans être payé et heureusement.
Nous ne remplacions pas les collègues quand ils étaient absents.
Nous remplaçons les collègues absents quand nous le pouvons, pour éviter des perm aux élèves. Je le fais souvent. Les heures ne sont pas payées (sauf si le collègue est malade avec un arrêt maladie), mais ainsi je cumule des "crédits" qui me permettent d'avoir bonne conscience quand je ne peux pas assurer mes cours pour une raison ou une autre (courte maladie, maladie des enfants, formation non financée...) et d'avancer avec les élèves. La direction est super souple pour ça. Elle autorise les absences, si on s'organise pour rattraper ses cours. Des tableaux d'absence circulent, et on se prévient entre collègues dès qu'on sait qu'on va être absent : les autres essaient de prendre nos heures, et ça tourne.
Je suis désolée mais ce n'est pas normal, d'autant que ce type de comportement se répercute sur l'ensemble du métier. A ce rythme, dans 10 ans, il faudra qu'on fasse 25 heures payées 18, dans le public et dans le privé, après tout, puisque certains le font de bon coeur car ça leur donne bonne conscience, pourquoi les autres n'en seraient pas capables ?
- skindiverÉrudit
Manu7 a écrit:skindiver, tu avais bien le statut de Maitre Auxiliaire ?
J'avais le statut de délégué auxiliaire rémunéré sur la grille des Maitres auxiliaires 2, grille tout simplement indécente.
- totoroMonarque
Je préfère comprendre qu’elle cumule des heures rattrapées en prévention d’absences à venir... mais bon, « enfant malade », on y a le droit, je ne récupère mes heures ; « formation », ça ne se présente pas si souvent...Philomène87 a écrit:
Ah oui donc si je comprends bien, non seulement vous faites des remplacements gratis, mais en plus quand vous voulez une absence pour convenance personnelle, on vous fait rattraper vos cours ? Et vous appelez ça de la souplesse ? Pour moi, la Direction vous prend pour de bons pigeons, et je plains énormément les nouveaux profs qui débarquent chez vous et qui, dans un environnement pareil, n'oseront pas refuser de se faire exploiter de la sorte.
Je suis désolée mais ce n'est pas normal, d'autant que ce type de comportement se répercute sur l'ensemble du métier. A ce rythme, dans 10 ans, il faudra qu'on fasse 25 heures payées 18, dans le public et dans le privé, après tout, puisque certains le font de bon coeur car ça leur donne bonne conscience, pourquoi les autres n'en seraient pas capables ?
Il faut savoir doser : je peux accepter de faire une heure « non payée » parce que je sais que je pourrais peut-être demander un truc en retour. De là à le faire souvent...... ça arrive 2 fois dans l'année.
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- Madame_ProfEsprit sacré
ovidiana, plus je te lis sur le forum, plus je suis consternée. J'espère en effet que les jeunes collègues arrivant dans ton lycée peuvent faire respecter leurs droits s'ils le souhaitent. Et puis, tes messages sont rédigés de telle sorte, qu'on a l'impression que ceux qui font autrement n'ont pas une aussi bonne conscience professionnelle. Que c'est agaçant !
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Manu7Expert spécialisé
J'ai horreur de travailler sans être payé, et moi et mes collègues ne sont pas contents de faire des heures en plus. Mais nous avons aussi un projet en commun qui est de ne jamais laisser les élèves sans prof devant eux. Et nous y gagnons beaucoup, les familles et les élèves respectent ce projet. De plus, c'est vrai que l'on a des droits pour s'absenter mais cette organisation permet aussi d'obtenir des absences qui ne sont pas de droit comme des obsèques pour un ami. Et au final, le CDE se débrouille plutôt bien pour que les heures soient finalement payées. Nous sommes plus gagnants que perdants dans cette histoire. Il est clair que tout se passe plutôt bien dans mon collège quand les heures sont payées, et quand elles ne le sont pas assez alors tout le monde grogne... D'un autre côté quand les élèves sortent de 3 heures de permanence ce n'est vraiment pas simple de faire cours. Et quand je prends une classe à la dernière minute et bien je fais plutôt une séance sympa autour des maths, comme une initiation au scratch, ou des défis de constructions géométriques, bref des trucs utiles mais qu'on ne prend jamais le temps de faire... Et on est vraiment bien payé par rapport à l'investissement réalisé. C'est mieux payés que les heures supp annuelles par rapport à la quantité de travail fourni. Quand on a 2 HSE pour avoir surveillé 3H de contrôle, alors que dans le public j'ai lu un fil où on disait que les surveillances aux exams était payées 1h pour 2h effectuées, je me dis que notre système n'est pas indigne.
- ovidianaNiveau 5
Philomène87 a écrit:
Ah oui donc si je comprends bien, non seulement vous faites des remplacements gratis, mais en plus quand vous voulez une absence pour convenance personnelle, on vous fait rattraper vos cours ? Et vous appelez ça de la souplesse ? Pour moi, la Direction vous prend pour de bons pigeons, et je plains énormément les nouveaux profs qui débarquent chez vous et qui, dans un environnement pareil, n'oseront pas refuser de se faire exploiter de la sorte.
Je suis désolée mais ce n'est pas normal, d'autant que ce type de comportement se répercute sur l'ensemble du métier. A ce rythme, dans 10 ans, il faudra qu'on fasse 25 heures payées 18, dans le public et dans le privé, après tout, puisque certains le font de bon coeur car ça leur donne bonne conscience, pourquoi les autres n'en seraient pas capables ?
Désolée si j'en "consterne" certains (Madame_Prof) et si j'en agace d'autres. Ce n'est pas mon but.
Les absences pour convenances personnelles ne sont jamais refusées chez nous, et je trouve ça plutôt sympa de la part du directeur, qui pourrait être plus strict et nous rappeler nos obligations de service. J'en demande assez régulièrement, pour diverses raisons ; donc ça me paraît normal de rattraper mes cours, autant que faire se peut. Je ne vois absolument pas où est le problème. Je suis payée pour faire tant d'heures par mois. Donc je les fais, c'est tout, et si je ne peux pas les faire sur l'horaire prévu, je les déplace. Où est le problème ?
Quand je fais des heures en plus, ce n'est pas gratis, puisque je ferai des heures en moins à un moment donné. L'idée est de faire les heures pour lesquelles je suis payée, cela ne me paraît ni anormal ni honteux. Donc je ne vois pas trop pourquoi on m'agresse à ce sujet. Chacun fait comme il veut. Allez, je laisse tomber !
- mafalda16Modérateur
Chacun fait comme il veut pour le moment, le problème c'est qu'un jour ces pratiques risquent de devenir la norme légale pour tout le monde.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- Ramanujan974Érudit
ovidiana a écrit:
Désolée si j'en "consterne" certains (Madame_Prof) et si j'en agace d'autres. Ce n'est pas mon but.
Les absences pour convenances personnelles ne sont jamais refusées chez nous, et je trouve ça plutôt sympa de la part du directeur, qui pourrait être plus strict et nous rappeler nos obligations de service.
Tu peux aussi lui rappeler les siennes, qui sont, entre autres, de payer les gens quand ils font des heures sup.
ovidiana a écrit:J'en demande assez régulièrement, pour diverses raisons ; donc ça me paraît normal de rattraper mes cours, autant que faire se peut. Je ne vois absolument pas où est le problème. Je suis payée pour faire tant d'heures par mois. Donc je les fais, c'est tout, et si je ne peux pas les faire sur l'horaire prévu, je les déplace. Où est le problème ?
Nos ORS sont hebdomadaires.
ovidiana a écrit:
Quand je fais des heures en plus, ce n'est pas gratis, puisque je ferai des heures en moins à un moment donné.
Quelles heures en moins fais-tu ?
À te lire, tu rattrapes tes heures quand tu es absente, mais tu fais des heures en plus gratis. Il faudrait savoir !
- Philomène87Grand sage
mafalda16 a écrit:Chacun fait comme il veut pour le moment, le problème c'est qu'un jour ces pratiques risquent de devenir la norme légale pour tout le monde.
Exact, et je pense aux pauvres nouveaux arrivants dans son établissement, qui ne doivent pas oser refuser dans un environnement pareil.
- ovidianaNiveau 5
Ramanujan974 a écrit:
Quelles heures en moins fais-tu ?
À te lire, tu rattrapes tes heures quand tu es absente, mais tu fais des heures en plus gratis. Il faudrait savoir !
Bon, je réponds une dernière fois parce que ça a l'air de faire polémique, mais après j'arrête, parce que cela n'a pas grand intérêt, et que cela semble agacer tout le monde, moi la première.
Je fais autre chose à côté de mon boulot de prof, donc j'ai parfois (régulièrement) besoin de dégager une journée ou une demi-journée. Quand un collègue est absent et que je peux prendre son heure, je le fais. Je note toutes les heures que je fais "en plus", et ainsi je sais où j'en suis : si je dois m'absenter et que j'ai déjà récupéré les heures en amont, le compteur est à zéro et je suis à jour dans le nombre d'heures que je dois dans mon service ; si je n'ai pas pu récupérer encore ces heures en amont, je les récupère après. Ainsi, sur l'année je fais mes heures hebdomadaires dues, mais cela me donne de la souplesse pour obtenir très facilement des absences pour convenance personnelle. Cela me paraît un système gagnant-gagnant : les élèves ont toutes leurs heures assurées, j'ai fait de mon côté toutes les heures pour lesquelles je suis payée, et le directeur me laisse m'absenter quand je le souhaite sans jamais poser de problème, parce qu'il sait que les comptes sont bons.
Je ne comprends toujours pas ce qu'il peut y avoir de choquant dans ce système, ni pourquoi cela a déclenché des réactions aussi vives.
Et oui, parfois il peut arriver que je fasse des heures en plus gratis, pour terminer un truc si j'ai des heures qui ont sauté parce que les élèves étaient en sortie, ou parce que j'ai anticipé une absence qui finalement n'a pas lieu. Et non, cela ne me gêne pas, et cela ne concerne que moi : aucun collègue n'y est obligé, ni ne le sera. Et non, je n'ai pas le sentiment d'être exploitée par une machine démoniaque qui ne vise qu'à pressurer les profs. Tout est une question d'équilibre, et quand tout le monde y trouve son compte, je ne vois pas pourquoi les gens s'énervent.
Les jeunes collègues font absolument comme ils veulent, comme les "vieux" collègues. On a les tableaux de remplacements qui circulent, on a les EdT de tous les collègues, on s'arrange entre nous pour que tout tourne aux mieux et que les élèves aient le moins de perm possible, c'est tout. Chacun est libre de prendre, ou pas, des heures, et chacun a ses motivations propres. Liberté ?...
- Une passanteEsprit éclairé
Une hypothèse concernant une différence public / privé : les CDE dans le public changent régulièrement, ce qui empêche peut-être que se mette ainsi en place une relation de travail "de confiance" ?
De mon expérience, qui n'a donc pas valeur d'universalité et demande donc à être confirmée ou infirmée, les CDE restent rarement plus de 4 ans (je n'en ai d'ailleurs jamais connu aucun, en 16 ans de carrière, j'ai eu 7, c'est dire...), parfois une relation très saine de travail s'installe, qui pourrait donner lieu à ce que décrit ovidania, mais c'est rare, et j'ai plutôt eu des directions avec lesquelles il fallait rappeler les statuts sinon il y avait des abus en tout genre (quand ce ne sont pas des relations franchement conflictuelles, mais ce n'est pas le sujet).
Dans le privé, les CDE ne restent-ils pas longtemps en poste ? Ce qui leur permettrait d'installer une ambiance de travail différente ?
De mon expérience, qui n'a donc pas valeur d'universalité et demande donc à être confirmée ou infirmée, les CDE restent rarement plus de 4 ans (je n'en ai d'ailleurs jamais connu aucun, en 16 ans de carrière, j'ai eu 7, c'est dire...), parfois une relation très saine de travail s'installe, qui pourrait donner lieu à ce que décrit ovidania, mais c'est rare, et j'ai plutôt eu des directions avec lesquelles il fallait rappeler les statuts sinon il y avait des abus en tout genre (quand ce ne sont pas des relations franchement conflictuelles, mais ce n'est pas le sujet).
Dans le privé, les CDE ne restent-ils pas longtemps en poste ? Ce qui leur permettrait d'installer une ambiance de travail différente ?
- ovidianaNiveau 5
Mon CDE est là depuis 24 ans (sur le collège, car l'ouverture du lycée est plus récente)... Quelques profs sont là depuis son arrivée (certains étaient là avant lui), et ses adjoints sont avec lui depuis plus de 15 ans pour la plupart.
Quand j'étais en banlieue nord dans le public, j'ai vu 3 proviseurs différents en 5 ans, et autant de proviseurs-adjoints. Alors les règles changeaient tout le temps, et tout le monde devait sans cesse apprendre comment les autres fonctionnaient ; c'était plus compliqué.
Quand j'étais en banlieue nord dans le public, j'ai vu 3 proviseurs différents en 5 ans, et autant de proviseurs-adjoints. Alors les règles changeaient tout le temps, et tout le monde devait sans cesse apprendre comment les autres fonctionnaient ; c'était plus compliqué.
- Philomène87Grand sage
Une passante a écrit:Une hypothèse concernant une différence public / privé : les CDE dans le public changent régulièrement, ce qui empêche peut-être que se mette ainsi en place une relation de travail "de confiance" ?
De mon expérience, qui n'a donc pas valeur d'universalité et demande donc à être confirmée ou infirmée, les CDE restent rarement plus de 4 ans (je n'en ai d'ailleurs jamais connu aucun, en 16 ans de carrière, j'ai eu 7, c'est dire...), parfois une relation très saine de travail s'installe, qui pourrait donner lieu à ce que décrit ovidania, mais c'est rare, et j'ai plutôt eu des directions avec lesquelles il fallait rappeler les statuts sinon il y avait des abus en tout genre (quand ce ne sont pas des relations franchement conflictuelles, mais ce n'est pas le sujet).
Dans le privé, les CDE ne restent-ils pas longtemps en poste ? Ce qui leur permettrait d'installer une ambiance de travail différente ?
Oui, ils peuvent rester ad vitam aeternam s'ils donnent satisfaction.
Pour info, ma cde précédente est restée 3 ans.
Son prédécesseur est resté plus de 20 ans.
- scot69Modérateur
Mon ex CDE était là depuis plus de 30 ans, il a fait énormément de mal et notre CDE actuelle (une jeune fille extra) fait un travail de malade pour réparer ses bêtises, mais les mauvaises habitudes, les clans et la paranoïa sont tellement ancrés qu'il faudra du temps pour remonter la pente et gagner la confiance des enseignants.
Mais une fois de plus, ce n'est pas une question de privé ou public, un mauvais CDE reste un mauvais CDE, s'il veut faire du mal, il en fera.
Mais une fois de plus, ce n'est pas une question de privé ou public, un mauvais CDE reste un mauvais CDE, s'il veut faire du mal, il en fera.
- Une passanteEsprit éclairé
scot69 a écrit:Mon ex CDE était là depuis plus de 30 ans, il a fait énormément de mal et notre CDE actuelle (une jeune fille extra) fait un travail de malade pour réparer ses bêtises, mais les mauvaises habitudes, les clans et la paranoïa sont tellement ancrés qu'il faudra du temps pour remonter la pente et gagner la confiance des enseignants.
Mais une fois de plus, ce n'est pas une question de privé ou public, un mauvais CDE reste un mauvais CDE, s'il veut faire du mal, il en fera.
Mais s'il ne reste que quelques années, un bon CDE ne pourra pas faire grand chose même avec la meilleure volonté du monde. Il y a certains CDE qu'on aimerait garder toujours, et d'autres qu'on rêve de voir partir !
Il me semble que l'obligation de ne pas rester trop longtemps dans l'établissement n'incite pas le CDE à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les conditions de travail dans l'établissement s'améliorent durablement. Un peu comme les équipes politiques au pouvoir, la perspective est toujours à court terme.
Certaines choses demandent du temps, comme justement travailler en confiance avec l'équipe enseignante.
J'ai peut-être une vision erronée de la fonction de CDE, mais il me semble qu'il faut d'abord du temps pour découvrir en pratique les forces et les faiblesses d'un établissement, puis qu'il faut du temps pour mettre en place ce qui pourrait améliorer les choses, expérimenter, revenir en arrière, bref, pour trouver un fonctionnement satisfaisant pour tous.
A priori, c'est ce qui se passe dans l'établissement d'ovidania mais dans le public, au mieux, j'ai vu des CDE améliorer un peu les choses, mais pas suffisamment par manque de temps, au pire, tout détériorer.
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