- henrietteMédiateur
En pratique en collège, de toute façon, grâce à NVB, ça ne veut rien dire "des heures de LC" : dans les faits ce sont des heures de marge. On peut bien les filer à qui on veut.
- IphigénieProphète
C'est vrai, je raisonne pour le lycée.henriette a écrit:En pratique en collège, de toute façon, grâce à NVB, ça ne veut rien dire "des heures de LC" : dans les faits ce sont des heures de marge. On peut bien les filer à qui on veut.
- DikkenekNiveau 5
Ingeborg B. a écrit:Sur le terrain le Snes a encore obtenu cette année le maintien de postes de Lettres Classiques que l'administration voulait supprimer..... Donc bon... C'est vrai que ce travail de terrain est autrement plus chronophage qu'un article sur un site web.Dikkenek a écrit:Bonsoir,
J'avais découvert le sujet en janvier, par hasard, en suivant le fil "nouveaux sujets".
Peu après, j'avais lu cet article dans la QU:
https://snalc.fr/national/article/3597/
Il y a donc au moins un syndicat, au niveau national, qui essaie de faire bouger les choses.
Le risque de complément de service donné est inacceptable!
J'en ai parlé aux collègues de lettres classiques de mon établissement (toutes encartées SNES), elles n'ont pas eu connaissance du problème.
Courage aux collègues concernés!
Ne prends pas la mouche!
Ce que je dis, c'est que les collègues de lettres classiques chez moi ne sont pas informées du problème et que je cite :
"Le SNALC a demandé au Ministère qu’un message soit adressé aux rectorats comme aux chefs d’établissement afin de rappeler à tous qu’un service de lettres classiques comporte latin, grec ET français"
(et accessoirement l'article est paru dans la QU, donc envoyé à tous les adhérents, c'est comme ça que j'en ai eu connaissance)
Je ne faisais que répondre à
V.Marchais a écrit:
Pareil. Je l'ai vu venir gros comme une maison, j'ai alerté depuis septembre. Mais personne ne semble prendre la mesure du problème, ni les syndicats, dont aucun, à ma connaissance, n'a dénoncé la violence faite aux collègues au mépris de leur statut de professeurs de lettreSSSS, ni les IPR-IGEN qui n'ont pas l'air de se soucier de la mise à mal des derniers représentants de leur discipline.
Je ne dis pas que localement le SNES n'agit pas!
- HayneeNiveau 7
Je me suis renseignée pour un changement de discipline (LC vers LM) il y a un peu plus d'un an, préférant anticiper les problèmes plutôt que subir, et aussi lassée du mépris voire de la haine qui déferle sur les LC depuis trois ans. Mon syndicat (SNES) m'avait alors dit que je perdais mon ancienneté dans le poste (faisant de moi la dernière arrivée alors que je suis parmi les plus anciens dans l'établissement). J'ai bien peur que tout soit pensé, consciemment ou non, pour avoir notre peau d'une façon ou d'une autre.Plutarque a écrit:Dans cette optique, il faudrait a minima autoriser les profs qui le souhaitent à changer de discipline LC -> LM, sans que cela ne change rien pour eux (conservation du poste et de l'ancienneté dans le poste, possibilité de garder les heures de latin/grec, etc). Mais si ne serait-ce que 20% des profs de LC choisissent cette option, la situation n'en serait qu'encore plus difficile pour les 70% restants. Une fois qu'on s'est dit ça :
- soit le désir de changement de discipline est marginal et dans ce cas les rares à vouloir changer de discipline le font. Le système reste alors tel qu'il est avec des profs de LC (ceux qui restent) conscients de ce qui les attend : postes à compléments de service, mesures de carte scolaire, mutations difficiles ; mais qui gardent la possibilité à tout moment de basculer LM s'ils le souhaitent.
- soit le désir de changement de discipline est important, et dans ce cas la fusion LM/LC s'impose.
Autre possibilité : tout en conservant LM et LC, laisser les profs de LC choisir lors de leur participation à l'inter et à l'intra entre mouvement LM et mouvement LC.
- PlutarqueNiveau 10
Voilà pourquoi Haynee, si l'on échoue à pouvoir réhabiliter cette noble matière qui est la vôtre, il faudra se battre et exiger une fusion LM/LC sans perte aucune pour personne. Ce n'est pas gagné car tout est savamment et méthodiquement planifié depuis des années pour aboutir à une extinction massive, sans que cela n'émeuve personne à l'exception des concernés. Qu'aimerais-je que tous mes collègues de maths s'intéressent à ce combat et le mènent avec vous !
- Sapiens SapiensNiveau 1
Je viens de recevoir la note de service organisant la certification complémentaire en LCA : comme c'était prévisible, en 5 pages et 30 minutes d'oral, l'administration se donne la possibilité d'un plan social, d'une "mise au placard" de plus de 9000 collègues de Lettres classiques, livrés à l'arbitraire le plus complet, n'étant plus professeurs de Français à part entière, n'étant plus nécessaires là où un enseignement de LCA reste ouvert. Quelqu'un a-t-il entrevu un bout de circulaire ou une bribe de déclaration qui prendrait en compte cette situation inédite, ne serait-ce que dans une souci très administratif de "Gestion des Ressources Humaines"?
- trompettemarineMonarque
Peux-tu la poster ici ?
- Sapiens SapiensNiveau 1
Version toulousaine de la farce:
http://cache.media.education.gouv.fr/file/Examens_et_concours/20/9/Circulaire_rectorale_d_organisation_16052018_947209.pdf
http://cache.media.education.gouv.fr/file/Examens_et_concours/20/9/Circulaire_rectorale_d_organisation_16052018_947209.pdf
- V.MarchaisEmpereur
- henrietteMédiateur
Machin totalement bidon, donc, comme on pouvait malheureusement le craindre.
Je suis consternée.
Je suis consternée.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- AudreyOracle
Ben oui, on le savait depuis le début...
Mais bon, il s'en trouvera toujours parmi nos collègues LC qui penseront quand même que c'est une bonne chose.
Ceci dit, en théorie, si un LC est en poste dans un bahut, il doit y assurer les heures LC. Un collège avec la certif ne pourra pas lui piquer les heures.
Mais bon, il s'en trouvera toujours parmi nos collègues LC qui penseront quand même que c'est une bonne chose.
Ceci dit, en théorie, si un LC est en poste dans un bahut, il doit y assurer les heures LC. Un collège avec la certif ne pourra pas lui piquer les heures.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Et ben c'est cool ça ... et nous alors, quand est-ce qu'on peut aller faire de l'HG ou des maths, avec un oral alac de 30 minutes ??
Cela dit, bon courage à eux ensuite pour se dépatouiller des questions sur l'histoire grecque ou romaine ou la civi dont nos choupinoux sont si friands ... ben oui, quoi, c'est quand même un peu un métier
Cela dit, bon courage à eux ensuite pour se dépatouiller des questions sur l'histoire grecque ou romaine ou la civi dont nos choupinoux sont si friands ... ben oui, quoi, c'est quand même un peu un métier
- trompettemarineMonarque
Audrey a écrit:Ben oui, on le savait depuis le début...
Mais bon, il s'en trouvera toujours parmi nos collègues LC qui penseront quand même que c'est une bonne chose.
Ceci dit, en théorie, si un LC est en poste dans un bahut, il doit y assurer les heures LC. Un collège avec la certif ne pourra pas lui piquer les heures.
Malheureusement, c'est en théorie...
Cela se voit parfois des professeurs LM et même d'autres matières qui donnent un cours de latin en cinquième alors qu'il y a un professeur de LC. J'ai connu cette situation inadmissible, il y a près de 20 ans. Il a fallu se battre avec le CDE pour faire cesser cet état.
- LouiseetcieNiveau 4
Bonjour !
J'ai pris connaissance de ma VS hier et rebelote : un Complément de service donné provisoire en lettres modernes sur 14.5h...
Ça donne quoi chez vous ?
J'ai pris connaissance de ma VS hier et rebelote : un Complément de service donné provisoire en lettres modernes sur 14.5h...
Ça donne quoi chez vous ?
- trompettemarineMonarque
Il faut refuser : faire remonter à la cnarela, aux syndicats, au rectorat.
- OudemiaBon génie
Il me semble que le Snalc-national avait fait une enquête l'an dernier, c'est le moment de la compléter.
- PlutarqueNiveau 10
Allez c'est reparti ! Juste pour info @Louiseetcie, tu es dans quelle académie ?
Il va falloir se battre jusqu'au bout pour éradiquer ce fléau. Bien sûr refuser de signer la VS ou à défaut écrire qu'on la conteste, remonter l'info aux syndicats pour (espérer) qu'ils retapent du poing sur la table. Il ne faut rien lâcher, c'est la survie des collègues de LC qui est en jeu.
Il va falloir se battre jusqu'au bout pour éradiquer ce fléau. Bien sûr refuser de signer la VS ou à défaut écrire qu'on la conteste, remonter l'info aux syndicats pour (espérer) qu'ils retapent du poing sur la table. Il ne faut rien lâcher, c'est la survie des collègues de LC qui est en jeu.
- Hypatie d'AlexandrieNiveau 4
Bonjour,
Cela a également été le cas de notre collègue de lettres classiques pendant deux ans. Je travaille dans l'académie de Créteil.
Nous avons régulièrement fait remonter la situation aux syndicats représentés dans l'établissement, notamment au moment des CTSD.
Nous avons finalement demandé à aborder cette situation en audience à la DSDEN (dans le cadre d'une audience concernant les moyens). Le directeur académique adjoint ne nous a pas donné d'explication, mais s'est engagé à ce que ce ne soit plus le cas.
Cette année, plus de complément de service notifié...
Cela a également été le cas de notre collègue de lettres classiques pendant deux ans. Je travaille dans l'académie de Créteil.
Nous avons régulièrement fait remonter la situation aux syndicats représentés dans l'établissement, notamment au moment des CTSD.
Nous avons finalement demandé à aborder cette situation en audience à la DSDEN (dans le cadre d'une audience concernant les moyens). Le directeur académique adjoint ne nous a pas donné d'explication, mais s'est engagé à ce que ce ne soit plus le cas.
Cette année, plus de complément de service notifié...
- NLM76Grand Maître
D'accord avec Plutarque. Cela fait longtemps que je suis favorable à la fusion... avec latin obligatoire pour tous.
Reste la situation de fait: on n'arrive pas à recruter des professeurs de lettres classiques qui sachent suffisamment de grec et de latin. Voyez les résultats du CAPES et des agrégations. Et je suis à peu près certain que ce n'est pas du fait d'un excès de sévérité des jurys...
J'ai accepté dans notre académie d'assurer la formation de préparation à la certification; je m'y efforce de montrer aux collègues que c'est leur niveau de maîtrise du latin et de la littérature latine qui leur permettra d'enseigner le plus efficacement possible. Ils sont d'autre part vivement encouragés par notre IPR à suivre des cours de version avec des universitaires de qualité dans le cadre du PAF. Et beaucoup le font effectivement.
J'insiste aussi pour leur dire que ce qu'on attend d'eux, c'est d'être des soutiens de leurs collègues de lettres classiques, et leur rappeler que ces derniers ont une priorité absolue sur les heures d'enseignement du latin et du grec.
L'avenir me dira si cette position était une façon de pactiser avec le diable et de nous détruire. Je pense que non, qu'il s'agit de montrer l'étroite solidarité entre l'enseignement du français et l'enseignement des langues anciennes. C'est pour moi le même combat que celui qui consiste à refuser l'équation lettres classiques = latin et grec.
Reste la situation de fait: on n'arrive pas à recruter des professeurs de lettres classiques qui sachent suffisamment de grec et de latin. Voyez les résultats du CAPES et des agrégations. Et je suis à peu près certain que ce n'est pas du fait d'un excès de sévérité des jurys...
J'ai accepté dans notre académie d'assurer la formation de préparation à la certification; je m'y efforce de montrer aux collègues que c'est leur niveau de maîtrise du latin et de la littérature latine qui leur permettra d'enseigner le plus efficacement possible. Ils sont d'autre part vivement encouragés par notre IPR à suivre des cours de version avec des universitaires de qualité dans le cadre du PAF. Et beaucoup le font effectivement.
J'insiste aussi pour leur dire que ce qu'on attend d'eux, c'est d'être des soutiens de leurs collègues de lettres classiques, et leur rappeler que ces derniers ont une priorité absolue sur les heures d'enseignement du latin et du grec.
L'avenir me dira si cette position était une façon de pactiser avec le diable et de nous détruire. Je pense que non, qu'il s'agit de montrer l'étroite solidarité entre l'enseignement du français et l'enseignement des langues anciennes. C'est pour moi le même combat que celui qui consiste à refuser l'équation lettres classiques = latin et grec.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- PlutarqueNiveau 10
De toutes façons, l'extinction des profs de lettres classiques est savamment et méthodiquement organisée depuis des années. La situation est grave puisqu'on est passé d'un risque d'extinction à moyen terme à un risque immédiat. Dans certaines académies (Versailles, Créteil), la situation est dramatique, tout autant qu'elle l'est en maths, avec de très nombreux postes non pourvus.
Il faut être pragmatique et exiger dès aujourd'hui la fusion LM/LC, sans préjudice de l'ancienneté dans l'établissement et en instaurant une priorité absolue pour les heures de latin/grec. Tous ceux qui s'y refuseront par principe le regretteront dans quelques années, quand le ministère prendra les mesures lui-même.
Il faut être pragmatique et exiger dès aujourd'hui la fusion LM/LC, sans préjudice de l'ancienneté dans l'établissement et en instaurant une priorité absolue pour les heures de latin/grec. Tous ceux qui s'y refuseront par principe le regretteront dans quelques années, quand le ministère prendra les mesures lui-même.
- IphigénieProphète
Personnellement, je ne comprends toujours pas la logique qui fait que les professeurs de francais-latin-grec, bref, les professeurs de Lettres en sont à devoir demander de n'être plus que professeurs de français moderne: et dans le même temps on veut certifier "lettres classiques" des professeurs qui ne sont même pas professeurs de lettres, même modernes.... il y a vraiment quelque chose de pourri dans la logique administrative.
Mais telle étant, Plutarque a sans doute raison.
Mais telle étant, Plutarque a sans doute raison.
- NLM76Grand Maître
C'est pourtant clair. L'administration pourrait avoir intérêt à faire de nous des professeurs de langues anciennes, sans français, avec des services répartis sur deux ou trois établissements. Je ne veux pas de ça, et J'ai intérêt à pouvoir muter facilement, sur des postes de LM. J'ai intérêt en revanche à ce que ma priorité sur les autres pour enseigner latin et grec soit gravée dans le marbre. J'ai intérêt à ce que d'autres puissent me remplacer dans tel poste que je ne veux plus occuper, et à multiplier leur nombre. Et je pense qu'à terme il n'y a rien de faisable raisonnablement si on n'oblige pas tous les professeurs de lettres à être latinistes.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Oui bien sûr, j'avais compris cette logique de rentabilité. Je disais juste qu'elle heurte totalement la logique tout court. Bref que le systeme est totalement perverti. Et qu'il y a du souci à de faire maintenant pour l'enseignement de la litterature, dans ce Maelstrom economico-instantanéiste.NLM76 a écrit: C'est pourtant clair. L'administration pourrait avoir intérêt à faire de nous des professeurs de langues anciennes, sans français, avec des services répartis sur deux ou trois établissements. Je ne veux pas de ça, et J'ai intérêt à pouvoir muter facilement, sur des postes de LM. J'ai intérêt en revanche à ce que ma priorité sur les autres pour enseigner latin et grec soit gravée dans le marbre. J'ai intérêt à ce que d'autres puissent me remplacer dans tel poste que je ne veux plus occuper, et à multiplier leur nombre. Et je pense qu'à terme il n'y a rien de faisable raisonnablement si on n'oblige pas tous les professeurs de lettres à être latinistes.
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