- CelebornEsprit sacré
iphigénie a écrit:
Et il se double du fait que dans la phrase des "guirlandes", le français hésite entre deux analyses, complément d'agent et complément de moyen, de même d'ailleurs qu'il hésite entre deux prépositions: orné de et orné par avec un sens pas tout à fait superposable( j'admets que "orné de" infléchit vers" complément de moyen" alors que "orné par" est plus nettement agent)..
On n'écrirait pas "le sapin était orné par des guirlandes".
Ça n'est pas possible? Mais si, mais si:Une minute plus tard, le prisonnier était las, désespéré, conduit dans sa cellule,
"Une minute plus tard le prisonnier était, las et désespéré, conduit dans sa cellule."ajectifs juxtaposés+ verbe passif;
Je ne vois pas ce que tu cherches à prouver, là. Ton message est très embrouillé ; on n'y comprend rien. « las et désespéré », ici, sont apposés.
C'est le sens du verbe au participe qui fait que l'on peut ou pas juxtaposer, pas sa forme de conjugaison.
On peut juxtaposer un participe passé employé comme adjectif qualificatif et un adjectif qualificatif.
On ne peut pas juxtaposer un participe passé élément d'un verbe conjugué à la voix passive et un adjectif qualificatif.
Ce n'est pas compliqué, si ?
- IphigénieProphète
On n'écrirait pas "le sapin était orné par des guirlandes".
ah bon!
en effet, ce n'est ni compliqué ni sibyllin : cela revient juste à dire qu'l y a des cas où le participe passé est un adjectif, d'autres ou c'est un verbe: c'est simple et démontré.On ne peut pas juxtaposer un participe passé élément d'un verbe conjugué à la voix passive et un adjectif qualificatif.
Ce n'est pas compliqué, si ?
Toute remise en cause de la doxa est hérétique et pour cette raison rejetée.
- CelebornEsprit sacré
iphigénie a écrit:
On n'écrirait pas "le sapin était orné par des guirlandes".
ah bon!
Bah non ,on ne l'écrirait pas. Ça voudrait dire qu'il y a une action en cours, au cours de laquelle les guirlandes s'enroulent comme par magie autour du sapin de leur propre volonté. Ici, orné indique le résultat du procès : on est donc dans le cas où il est employé comme adjectif, et non comme participe d'un verbe conjugué à la voix passive. On est bien d'accord que la limite est souvent floue, mais là, ça me semble clair.
en effet, ce n'est ni compliqué ni sibyllin : cela revient juste à dire qu'l y a des cas où le participe passé est un adjectif, d'autres ou c'est un verbe: c'est simple et démontré.
Eh bien tout le monde est d'accord, alors
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- V.MarchaisEmpereur
iphigénie a écrit:
Ça n'est pas possible? Mais si, mais si:Une minute plus tard, le prisonnier était las, désespéré, conduit dans sa cellule,
"Une minute plus tard le prisonnier était, las et désespéré, conduit dans sa cellule."ajectifs juxtaposés+ verbe passif
Ta phrase est correcte seulement parce qu'elle est différente de celle que j'ai écrite : ta petite virgule ajoutée l'air de rien change tout : tu n'as plus une série de trois termes juxtaposés, mis sur le même niveau (trois attributs du sujet), où le participe est employé comme un adjectif au même titre que les autres, mais deux adjectifs apposés et un participe passé appartenant à la forme verbale, donc pas du tout sur le même plan.
Tu as été obligée d'ajouter cette virgule parce que sinon, je le répète, la phrase n'est pas correcte. Parce que être ne peut pas être à la fois verbe attributif et auxiliaire.
oui : on a ici, clairement, un participe passé employé comme adjectif, mis sur le même plan que les autres adjectifs (même fonction). être est ici un verbe attributif : pas de voix passive."Le prisonnier était petit, chauve,marqué par les épreuves" adjectifs+ participe juxtaposés
Il y a quelque chose qui me gêne dans ton exemple, c'est que tu as l'air de mettre sur le même plan le participe passé et le participe présent, alors qu'ils n'ont pas la même fonction. Elle était fatiguée est correct, Elle était fatiguant tout le monde par ses hurlements non. Le participe passé est employé comme adjectif attribut du sujet. Le participe présent est nécessairement apposé. Par ailleurs, tu vois bien ici que "par ses hurlements", quoique introduit par "par", introduit le moyen puisque nous sommes dans une structure active ("tout le monde étant COD du verbe fatiguer). Il n'empêche qu'on peut dire : Ses hurlements fatiguaient tout le monde. Le moyen peut souvent, comme le complément d'agent, devenir sujet à la voix active.La prisonnière était lasse,désespérée,fatiguée,ou fatiguant tout le monde par ses hurlements" (et je ne fais pas d'accord pour le participe présent)
Non. C'est si être est auxiliaire ou non.C'est le sens du verbe au participe qui fait que l'on peut ou pas juxtaposer, pas sa forme de conjugaison.
- IphigénieProphète
Tu as été obligée d'ajouter cette virgule parce que sinon, je le répète, la phrase n'est pas correcte. Parce que être ne peut pas être à la fois verbe attributif et auxiliaire.
"Le prisonnier était petit, chauve, marqué par les épreuves" adjectifs+ participe juxtaposés
oui : on a ici, clairement, un participe passé employé comme adjectif, mis sur le même plan que les autres adjectifs (même fonction). être est ici un verbe attributif : pas de voix passive. Very Happy
c'est bien pour ça que j'ai juxtaposé plusieurs phrases pour montrer que la différence venait su sens et non de la construction grammaticale.. ."
Céleborn, je vois que tu seras amené à distinguer "le sapin était orné par guirlandes"(opération magique) et-sans doute- "le sapin était embelli par des guirlandes"(description d'un état passif): c'est en effet une subtilité grammaticale qui m'échappe.
Dans la dernière phrase, il faut donc considérer que:
il était petit ,chauve, marqué par les épreuves: par les épreuves complément d'adjectif (puisqu"il n'y a pas de voix passive")
et
"il est marqué par les épreuves":
complément d'agent du verbe passif. Ou complément circonstanciel de cause.
Vous créez des interdits qui sont bien en deçà des possibilités de la langue:
"il fut en un instant arrêté, jugé, prisonnier de la forteresse, privé de tout contact avec l'extérieur,": la langue est capable d'aligner formes passives, adjectifs et même ,noms.Les grammairiens, non, apparemment. :lol:
Bon , m'étonne plus qu'on en perde son latin.
Discussion close, de mon point de vue.
- V.MarchaisEmpereur
iphigénie a écrit:c'est bien pour ça que j'ai juxtaposé plusieurs phrases pour montrer que la différence venait su sens et non de la construction grammaticale.. .
Non. N'importe quel verbe transitif direct peut s'employer à la voix passive ET comme adjectif. Ça n'a rien à voir avec le sens du verbe.
- IphigénieProphète
si j'ai introduit le participe présent, qui évidemment n'est pas en fonction attributive, c'est pour marquer la possibilité d'avoir en une même construction un adjectif attribut(lasse) un participe passé en fonction de verbe passif (désespéré que je pourrais compléter par un agent: par les événements), un autre participe passé (fatiguée) et un participe présent qui vient se coordonner avec le participe passé "fatiguée" :si tu n'en fais pas un attribut mais une apposition, "fatiguée" est?"Une minute plus tard le prisonnier était, las et désespéré, conduit dans sa cellule."ajectifs juxtaposés+ verbe passif; Mais:
"Le prisonnier était petit, chauve,marqué par les épreuves" adjectifs+ participe juxtaposés
La prisonnière était lasse,désespérée,fatiguée,ou fatiguant tout le monde par ses hurlements"
le participe passé est toujours employé de manière tronquée:le participe passé complet c'est "étant fatigué","étant desespérée","étant orné" etc...
Je crois que c'est très compliqué de discuter par bribes , les limites d'internet....
- V.MarchaisEmpereur
Iphigénie, dans ton exemple, désespéré n'est pas un passif, justement. C'est un adjectif. Ouvre un simple dictionnaire, tu verras.
Personnellement, cette discussion commence à me lasser.
Personnellement, cette discussion commence à me lasser.
- IphigénieProphète
oui moi aussi
les chants désespérés sont les chants les plus beaux!
Mais je suis fatiguée et désespérée par ces arguties, on tourne en rond
les chants désespérés sont les chants les plus beaux!
Mais je suis fatiguée et désespérée par ces arguties, on tourne en rond
- V.MarchaisEmpereur
On ne tourne pas en rond, Iphigénie. Celeborn et moi avons donné des explications mais tu refuses de les entendre, embrouillant tout en multipliant les exemples mal analysés (ex : confusion désespéré adj / désespéré PP).
Ce n'est pourtant pas si compliqué. (Dernière tentative.)
être + PP peut être deux choses :
- un verbe à la voix passive (aux + PP) ;
- un verbe attributif + attribut (v. attr. + PP employé comme adj).
C'est effectivement parfois délicat de faire la distinction. Mais il y a deux trucs qui peuvent aider.
1°) "être" ne peut pas être à la fois aux et verbe attributif. Donc, si tu peux coordonner à ton PP un adjectif (comme je l'ai fait dans de nombreux exemples précédents), c'est qu'il joue lui-même le rôle d'un adjectif.
2°) Si "être" est un verbe attributif, tu peux le remplacer par un autre verbe attributif, comme "rester" (évite de choisir "sembler" qui peut fonctionner lui aussi comme une sorte de semi-auxiliaire modalisateur). Ce ne sera pas le cas si tu as une vraie voix passive, laquelle se conjugue exclusivement avec l'aux. être.
Test :
La maison était habitée. > La maison restait habitée. (adj)
La prisonnière était désespérée et lasse. > La prisonnière restait désespérée et lasse (adj)
Un trésor a été découvert dans le jardin d'un particulier. > *Un trésor est resté découvert dans le jardin d'un particulier. (passif)
Une minute après, le prisonnier était conduit dans sa cellule, las et désespéré. > *Une minute après, le prisonnier restait conduit dans sa cellule, las et désespéré. (passif)
Le sapin était orné de guirlandes. > Le sapin restait orné de guirlandes (malgré la saison avancée). (adj)
CQFD.
Ce n'est pourtant pas si compliqué. (Dernière tentative.)
être + PP peut être deux choses :
- un verbe à la voix passive (aux + PP) ;
- un verbe attributif + attribut (v. attr. + PP employé comme adj).
C'est effectivement parfois délicat de faire la distinction. Mais il y a deux trucs qui peuvent aider.
1°) "être" ne peut pas être à la fois aux et verbe attributif. Donc, si tu peux coordonner à ton PP un adjectif (comme je l'ai fait dans de nombreux exemples précédents), c'est qu'il joue lui-même le rôle d'un adjectif.
2°) Si "être" est un verbe attributif, tu peux le remplacer par un autre verbe attributif, comme "rester" (évite de choisir "sembler" qui peut fonctionner lui aussi comme une sorte de semi-auxiliaire modalisateur). Ce ne sera pas le cas si tu as une vraie voix passive, laquelle se conjugue exclusivement avec l'aux. être.
Test :
La maison était habitée. > La maison restait habitée. (adj)
La prisonnière était désespérée et lasse. > La prisonnière restait désespérée et lasse (adj)
Un trésor a été découvert dans le jardin d'un particulier. > *Un trésor est resté découvert dans le jardin d'un particulier. (passif)
Une minute après, le prisonnier était conduit dans sa cellule, las et désespéré. > *Une minute après, le prisonnier restait conduit dans sa cellule, las et désespéré. (passif)
Le sapin était orné de guirlandes. > Le sapin restait orné de guirlandes (malgré la saison avancée). (adj)
CQFD.
- IphigénieProphète
Au moins tu es pleine de condescendance, c'est bien. Cela dit le fil était parti d'un exemple erroné dans un de tes exercices.On disait jadis "errare humanum est".
Que le participe puisse être employé comme adjectif, je le sais depuis au moins aussi longtemps que toi.
Que cet exemple des guirlandes soit pour le moins équivoque, l'exemple biscornu que tu donnes prouve suffisamment que sur un si court énoncé, il faut vraiment avoir la foi chevillée au corps pour être sûr de ton interprétation:
Et voilà une situation linguistique qui montre que tu reconnais une valeur descriptive à l'imparfait actif mais pas à l'imparfait passif: car enfin, on peut dire:"les guirlandes ornaient le sapin."
En tout cas je m'efforcerai de faire comprendre à mes latinistes qu'il faudra néanmoins traduire par:
ornabatur et pas par "ornatus erat", mais ça deviendra de plus en plus dur et on s'en fout.
à partir du moment où je donne clairement un complément d'agent au participe, il prend néanmoins ici sa valeur de verbe et pas d'adjectif c'est du moins ce qu'on apprenait avant d'être intelligent en grammaire.
d'ailleurs tu ne pourrais pas mettre une telle phrase à l'imparfait sous la forme:
"j'étais stupide et convaincue par tes démonstrations"
ça deviendra plutôt: "j'étais stupide, et fus convaincue par..."
Tu trouves mes exemples stupides, mais tu ne les lis pas bien:
Il me paraît difficile de trancher vraiment entre:
le sapin était orné par des guirlandes (restait orné)
le sapin était embelli par des guirlandes (restait embelli?)
Les subtilités que vous y mettez Celeborn et toi sont plus liées au sens du verbe qu'à la construction grammaticale.
La langue est plus souple que ta grammaire.
C'est tout ce que j'ai voulu dire.
Et j'arrête là le débat définitivement, je te laisse à ton rôle de gourou de la grammaire sur néoprof. J'ai été contente de lire tous les fils de grammaire, parce qu'il explique bien pourquoi les élèves qui nous arrivent du collège ne comprennent plus rien à rien:vous êtes trop intelligents .
Que le participe puisse être employé comme adjectif, je le sais depuis au moins aussi longtemps que toi.
Que cet exemple des guirlandes soit pour le moins équivoque, l'exemple biscornu que tu donnes prouve suffisamment que sur un si court énoncé, il faut vraiment avoir la foi chevillée au corps pour être sûr de ton interprétation:
(adj)Le sapin était orné de guirlandes. > Le sapin restait orné de guirlandes (malgré la saison avancée).
Et voilà une situation linguistique qui montre que tu reconnais une valeur descriptive à l'imparfait actif mais pas à l'imparfait passif: car enfin, on peut dire:"les guirlandes ornaient le sapin."
En tout cas je m'efforcerai de faire comprendre à mes latinistes qu'il faudra néanmoins traduire par:
ornabatur et pas par "ornatus erat", mais ça deviendra de plus en plus dur et on s'en fout.
j"e suis stupide et convaincue par tes démonstrations":1°) "être" ne peut pas être à la fois aux et verbe attributif. Donc, si tu peux coordonner à ton PP un adjectif (comme je l'ai fait dans de nombreux exemples précédents), c'est qu'il joue lui-même le rôle d'un adjectif.
à partir du moment où je donne clairement un complément d'agent au participe, il prend néanmoins ici sa valeur de verbe et pas d'adjectif c'est du moins ce qu'on apprenait avant d'être intelligent en grammaire.
d'ailleurs tu ne pourrais pas mettre une telle phrase à l'imparfait sous la forme:
"j'étais stupide et convaincue par tes démonstrations"
ça deviendra plutôt: "j'étais stupide, et fus convaincue par..."
Tu trouves mes exemples stupides, mais tu ne les lis pas bien:
Il me paraît difficile de trancher vraiment entre:
le sapin était orné par des guirlandes (restait orné)
le sapin était embelli par des guirlandes (restait embelli?)
Les subtilités que vous y mettez Celeborn et toi sont plus liées au sens du verbe qu'à la construction grammaticale.
La langue est plus souple que ta grammaire.
C'est tout ce que j'ai voulu dire.
Et j'arrête là le débat définitivement, je te laisse à ton rôle de gourou de la grammaire sur néoprof. J'ai été contente de lire tous les fils de grammaire, parce qu'il explique bien pourquoi les élèves qui nous arrivent du collège ne comprennent plus rien à rien:vous êtes trop intelligents .
- V.MarchaisEmpereur
Je ne t'ai jamais traitée de personne stupide, Iphigénie, et tu sais que je ne le pense pas (enfin je l'espère). Mais je te trouve extrêmement embrouillée et j'arrive à peine à suivre ce que tu racontes.
D'ailleurs, tu me cites avec, semble-t-il, l'intention de réfuter ce que je dis, et puis tes propos corroborent les miens :
La phrase à l'imparfait est bizarre (ni plus ni moins que celle au présent, d'ailleurs, ce n'est pas une question de temps), tu as raison, parce que, encore une fois, tu ne peux pas coordonner PP utilisé comme adjectif (ou adjectif) et PP forme verbale formant un temps avec l'auxiliaire. Or c'est ce que je disais. (En plus, on a du mal à voir la rapport logique exprimé par "et", tellement ça n'a rien à voir, ce qui est avant et après, mais c'est encore autre chose). Par contre, si tu prends "stupide" au sens de coite, tu peux écrire : je restais stupide (coite) et convaincue/subjuguée/abasourdie par son discours. Où tu vois bien que ce sont des formes adjectives attribut. Si tu as un adjectif, ce qui suit est complément de l'adjectif, et pas complément d'agent. Parce que ce qui complète un adjectif est complément de l'adjectif, tout simplement, même si ça exprime, sémantiquement, un agent ou un moyen, de même que ce qui complète un nom est un complément du nom, même si, sémantiquement, ça exprime le lieu, le temps...
Je suis désolée, Iphigénie, je ne veux ni me montrer condescendante ni te traiter de quoi que ce soit, mais je trouve tes raisonnements de moins en moins clairs, voire contradictoires.
Quant au latin, tu n'as pas besoin que le français fasse semblant d'avoir exactement la même logique pour l'enseigner. As-tu renoncer à expliquer les verbes déponents parce qu'il n'y en a pas en français ?
D'ailleurs, tu me cites avec, semble-t-il, l'intention de réfuter ce que je dis, et puis tes propos corroborent les miens :
j"e suis stupide et convaincue par tes démonstrations":
à partir du
moment où je donne clairement un complément d'agent au participe, il
prend néanmoins ici sa valeur de verbe et pas d'adjectif c'est du moins
ce qu'on apprenait avant d'être intelligent en grammaire.
d'ailleurs tu ne pourrais pas mettre une telle phrase à l'imparfait sous la forme:
"j'étais stupide et convaincue par tes démonstrations"
ça deviendra plutôt: "j'étais stupide, et fus convaincue par..."
La phrase à l'imparfait est bizarre (ni plus ni moins que celle au présent, d'ailleurs, ce n'est pas une question de temps), tu as raison, parce que, encore une fois, tu ne peux pas coordonner PP utilisé comme adjectif (ou adjectif) et PP forme verbale formant un temps avec l'auxiliaire. Or c'est ce que je disais. (En plus, on a du mal à voir la rapport logique exprimé par "et", tellement ça n'a rien à voir, ce qui est avant et après, mais c'est encore autre chose). Par contre, si tu prends "stupide" au sens de coite, tu peux écrire : je restais stupide (coite) et convaincue/subjuguée/abasourdie par son discours. Où tu vois bien que ce sont des formes adjectives attribut. Si tu as un adjectif, ce qui suit est complément de l'adjectif, et pas complément d'agent. Parce que ce qui complète un adjectif est complément de l'adjectif, tout simplement, même si ça exprime, sémantiquement, un agent ou un moyen, de même que ce qui complète un nom est un complément du nom, même si, sémantiquement, ça exprime le lieu, le temps...
Je suis désolée, Iphigénie, je ne veux ni me montrer condescendante ni te traiter de quoi que ce soit, mais je trouve tes raisonnements de moins en moins clairs, voire contradictoires.
Quant au latin, tu n'as pas besoin que le français fasse semblant d'avoir exactement la même logique pour l'enseigner. As-tu renoncer à expliquer les verbes déponents parce qu'il n'y en a pas en français ?
- lisette83Érudit
Pas de rapport avec les verbes déponents qui sont une particularité ; en revanche les constructions grammaticales entre le latin et le français sans pouvoir être calquées sont souvent révélatrices. Pour moi aussi les participes passés passifs peuvent être employés comme adjectifs mais, à partir du moment où ils sont accompagnés d'un CT , l'aspect verbal prend le dessus et le CT est un CT d'agent. Maintenant si on les considère comme des CTS de l'adjectif, cela me semble acceptable aussi mais ce n'est pas ce que j'aurais dit. C'est une façon différente de se placer dans l'évolution grammaticale.
- V.MarchaisEmpereur
lisette83 a écrit: à partir du moment où ils sont accompagnés d'un CT , l'aspect verbal prend le dessus et le CT est un CT d'agent
Je suis d'accord avec la première partie de ce que tu dis, c'est d'ailleurs pourquoi, dès le début de cette discussion, j'ai dit à Hermiony qu'on ne pouvait pas répondre à sa question - pas nous simples profs, en tout cas, attendu que ça discute en haut lieu au sujet de cette forme bâtarde qu'est le participe passé.
Par contre je ne suis pas d'accord avec la deuxième partie. Ce n'est pas parce qu'il y a un complément introduit par "par" ou "de" après une telle forme qu'il faut tout de suite conclure au complément d'agent. Ce peut être un complément de moyen, de cause. Ça dépend si le sens est passif ou non.
D'ailleurs, cette histoire de guirlandes, je ne suis pas sûre qu'on la traduirait nécessairement par ab+ablatif, en latin (construction de l'agent) : ne pourrait-on pas aussi bien employer l'ablatif seul (construction du complément de moyen) ?
Cela rendrait compte du fait qu'on peut ajouter, à côté de ce complément (de moyen ?) un vrai complément d'agent (dans une phrase qui prend alors au sens différent) : Le sapin était orné de guirlandes par les enfants réunis. Il ne peut pas y avoir deux compléments d'agent différents.
- lisette83Érudit
Bien sûr je parlais du cas où le sens est passif sinon la question soulevée ici ne se pose pas. En latin de toute façon les inanimés en position de Ct d'agent sont toujours à l'ablatif seul (proximité revendiquée avec un CC de moyen); le dernier exemple est intéressant, dans ce cas "guirlandes"CC de moyen à l'ablatif et" les enfants"précédés de "ab" , la préposition gardant son sens premier de "celui qui est à l'origine de l'action". Mais même en latin cette affaire n'était pas très claire car le tour prépositionnel n'est validé qu'au début l'époque classique et une personne peut servir de moyen: "par les esclaves" "par les soldats" peuvent être traduits par un ablatif seul car ces groupes sont considérés comme des instruments soumis à l'initiative d'un supérieur. Ces questions sont toujours très intéressantes à creuser!
- lisette83Érudit
Et pour terminer le "per" qui a donné "par" a remporté la mise alors qu'en latin cette préposition était spécialisée dans l'expression du moyen dans le cas de personnes "j'en ai reçu l'assurance par quelqu'un" d'où une confusion accrue entre l'instrument et l'agent.
- V.MarchaisEmpereur
Je suis d'accord, Lisette, c'est très flou, tout ça, très délicat.
Je ne connais guère la grammaire latine mais en français, le complément d'agent est avant tout un complément circonstanciel parmi les autres. Il a la particularité de pouvoir être "thématisé" en fonction sujet à la voix active, ce qui fait qu'on a fini par le distinguer des autres CC, alors que cette particularité, il la partage parfois avec d'autres CC, notamment, comme tu le dis bien, le CC de moyen.
Je ne connais guère la grammaire latine mais en français, le complément d'agent est avant tout un complément circonstanciel parmi les autres. Il a la particularité de pouvoir être "thématisé" en fonction sujet à la voix active, ce qui fait qu'on a fini par le distinguer des autres CC, alors que cette particularité, il la partage parfois avec d'autres CC, notamment, comme tu le dis bien, le CC de moyen.
- LédisséEsprit sacré
V.Marchais a écrit:
être + PP peut être deux choses :
- un verbe à la voix passive (aux + PP) ;
- un verbe attributif + attribut (v. attr. + PP employé comme adj).
C'est effectivement parfois délicat de faire la distinction. Mais il y a deux trucs qui peuvent aider.
1°) "être" ne peut pas être à la fois aux et verbe attributif. Donc, si tu peux coordonner à ton PP un adjectif (comme je l'ai fait dans de nombreux exemples précédents), c'est qu'il joue lui-même le rôle d'un adjectif.
2°) Si "être" est un verbe attributif, tu peux le remplacer par un autre verbe attributif, comme "rester" (évite de choisir "sembler" qui peut fonctionner lui aussi comme une sorte de semi-auxiliaire modalisateur). Ce ne sera pas le cas si tu as une vraie voix passive, laquelle se conjugue exclusivement avec l'aux. être.
Test :
La maison était habitée. > La maison restait habitée. (adj)
La prisonnière était désespérée et lasse. > La prisonnière restait désespérée et lasse (adj)
Un trésor a été découvert dans le jardin d'un particulier. > *Un trésor est resté découvert dans le jardin d'un particulier. (passif)
Une minute après, le prisonnier était conduit dans sa cellule, las et désespéré. > *Une minute après, le prisonnier restait conduit dans sa cellule, las et désespéré. (passif)
Le sapin était orné de guirlandes. > Le sapin restait orné de guirlandes (malgré la saison avancée). (adj)
Merci V.Marchais, je cherchais un truc pour expliquer la différence entre PP et adj (= PP adjectivé)... ça marche avec les élèves, ces explications ? ou plutôt : à partir de quel niveau peut-on leur parler de ça ? Jusqu'ici j'ai soigneusement évité, ils ont suffisamment de mal à ne pas confondre verbe et nom pour que je n'aille pas leur dire que le même mot est dans certain cas un verbe, dans d'autres un adjectif...
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- MaieuHabitué du forum
Si un complément circonstanciel indique, comme son nom l'indique, les circonstances (littéralement "ce qui se tient autour") d'une action, en quoi le complément d'agent, qui indique celui qui accomplit l'action, serait-il (et avant tout ?) un complément circonstanciel ?V.Marchais a écrit:Je suis d'accord, Lisette, c'est très flou, tout ça, très délicat.
Je ne connais guère la grammaire latine mais en français, le complément d'agent est avant tout un complément circonstanciel parmi les autres. Il a la particularité de pouvoir être "thématisé" en fonction sujet à la voix active, ce qui fait qu'on a fini par le distinguer des autres CC, alors que cette particularité, il la partage parfois avec d'autres CC, notamment, comme tu le dis bien, le CC de moyen.
- Emma3529Érudit
Maieu a écrit:Si un complément circonstanciel indique, comme son nom l'indique, les circonstances (littéralement "ce qui se tient autour") d'une action, en quoi le complément d'agent, qui indique celui qui accomplit l'action, serait-il (et avant tout ?) un complément circonstanciel ?V.Marchais a écrit:Je suis d'accord, Lisette, c'est très flou, tout ça, très délicat.
Je ne connais guère la grammaire latine mais en français, le complément d'agent est avant tout un complément circonstanciel parmi les autres. Il a la particularité de pouvoir être "thématisé" en fonction sujet à la voix active, ce qui fait qu'on a fini par le distinguer des autres CC, alors que cette particularité, il la partage parfois avec d'autres CC, notamment, comme tu le dis bien, le CC de moyen.
Je suis d'accord. J'ai toujours pensé que le complément d'agent était un complément essentiel.
_________________
Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- V.MarchaisEmpereur
Emma3529 a écrit:Maieu a écrit:Si un complément circonstanciel indique, comme son nom l'indique, les circonstances (littéralement "ce qui se tient autour") d'une action, en quoi le complément d'agent, qui indique celui qui accomplit l'action, serait-il (et avant tout ?) un complément circonstanciel ?V.Marchais a écrit:Je suis d'accord, Lisette, c'est très flou, tout ça, très délicat.
Je ne connais guère la grammaire latine mais en français, le complément d'agent est avant tout un complément circonstanciel parmi les autres. Il a la particularité de pouvoir être "thématisé" en fonction sujet à la voix active, ce qui fait qu'on a fini par le distinguer des autres CC, alors que cette particularité, il la partage parfois avec d'autres CC, notamment, comme tu le dis bien, le CC de moyen.
Je suis d'accord. J'ai toujours pensé que le complément d'agent était un complément essentiel.
Bon.
D'abord, ce n'est pas ce que j'enseigne aux élèves, hein. C'est juste une mise en perspective historique qui peut avoir son intérêt, tout comme se rappeler que les articles ont autrefois été classés parmi les adjectifs. Et ça ne me paraît pas aberrant :
Un piéton a été renversé.
Où ? Quand ? Comment ? Par qui ? Ce sont bien les circonstances. Enfin, considérer qu'ici, l'agent est une circonstance ne me paraît pas plus aberrant que considérer l'expression de la cause, du but ou de quantités comme des circonstances.
Le complément d'agent n'est pas un complément essentiel, Emma. On peut même décider de ne pas l'exprimer du tout, c'est fort courant.
- V.MarchaisEmpereur
LadyC a écrit:V.Marchais a écrit:
être + PP peut être deux choses :
- un verbe à la voix passive (aux + PP) ;
- un verbe attributif + attribut (v. attr. + PP employé comme adj).
C'est effectivement parfois délicat de faire la distinction. Mais il y a deux trucs qui peuvent aider.
1°) "être" ne peut pas être à la fois aux et verbe attributif. Donc, si tu peux coordonner à ton PP un adjectif (comme je l'ai fait dans de nombreux exemples précédents), c'est qu'il joue lui-même le rôle d'un adjectif.
2°) Si "être" est un verbe attributif, tu peux le remplacer par un autre verbe attributif, comme "rester" (évite de choisir "sembler" qui peut fonctionner lui aussi comme une sorte de semi-auxiliaire modalisateur). Ce ne sera pas le cas si tu as une vraie voix passive, laquelle se conjugue exclusivement avec l'aux. être.
Test :
La maison était habitée. > La maison restait habitée. (adj)
La prisonnière était désespérée et lasse. > La prisonnière restait désespérée et lasse (adj)
Un trésor a été découvert dans le jardin d'un particulier. > *Un trésor est resté découvert dans le jardin d'un particulier. (passif)
Une minute après, le prisonnier était conduit dans sa cellule, las et désespéré. > *Une minute après, le prisonnier restait conduit dans sa cellule, las et désespéré. (passif)
Le sapin était orné de guirlandes. > Le sapin restait orné de guirlandes (malgré la saison avancée). (adj)
Merci V.Marchais, je cherchais un truc pour expliquer la différence entre PP et adj (= PP adjectivé)... ça marche avec les élèves, ces explications ? ou plutôt : à partir de quel niveau peut-on leur parler de ça ? Jusqu'ici j'ai soigneusement évité, ils ont suffisamment de mal à ne pas confondre verbe et nom pour que je n'aille pas leur dire que le même mot est dans certain cas un verbe, dans d'autres un adjectif...
My god, non, je ne me lance pas là-dedans avec des collégiens. Je crois que ton attitude est bien plus raisonnable : on évite les cas litigiuex, à ce niveau.
- MaieuHabitué du forum
[quote="V.Marchais"][quote="Emma3529"][quote="Maieu"][quote="V.Marchais"]
Un piéton a été renversé.
Où ? Quand ? Comment ? Par qui ? Ce sont bien les circonstances. Enfin, considérer qu'ici, l'agent est une circonstance ne me paraît pas plus aberrant que considérer l'expression de la cause, du but ou de quantités comme des circonstances.
Il y a là un amalgame qui me paraît contestable : mettre sur le même plan la cause et l'agent n'est pas très exact ; la cause (comme les autres circonstances) peut se trouver à la voix active, alors que l'agent n'existe qu'à la voix passive, ce qui me semble établir une différence sur leur rôle relativement à l'expression de l'action.
"Le complément d'agent n'est pas un complément essentiel, Emma. On peut même décider de ne pas l'exprimer du tout, c'est fort courant."
La notion d'"essentiel" est souvent purement formelle et arbitraire. Question de contexte. Si je dis "Pierre épluche une pomme dans la cuisine", on dira que "dans la cuisine" n'est pas essentiel, mais si le Pierre en question est le tzar de Russie Pierre le Grand, peut-être que la cuisine prend une autre valeur.
Alors, '"essentiel" par rapport à quoi ?
/quote]
Un piéton a été renversé.
Où ? Quand ? Comment ? Par qui ? Ce sont bien les circonstances. Enfin, considérer qu'ici, l'agent est une circonstance ne me paraît pas plus aberrant que considérer l'expression de la cause, du but ou de quantités comme des circonstances.
Il y a là un amalgame qui me paraît contestable : mettre sur le même plan la cause et l'agent n'est pas très exact ; la cause (comme les autres circonstances) peut se trouver à la voix active, alors que l'agent n'existe qu'à la voix passive, ce qui me semble établir une différence sur leur rôle relativement à l'expression de l'action.
"Le complément d'agent n'est pas un complément essentiel, Emma. On peut même décider de ne pas l'exprimer du tout, c'est fort courant."
La notion d'"essentiel" est souvent purement formelle et arbitraire. Question de contexte. Si je dis "Pierre épluche une pomme dans la cuisine", on dira que "dans la cuisine" n'est pas essentiel, mais si le Pierre en question est le tzar de Russie Pierre le Grand, peut-être que la cuisine prend une autre valeur.
Alors, '"essentiel" par rapport à quoi ?
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- V.MarchaisEmpereur
Certes, ce n'est pas moi qui vais défendre la notion de complément essentiel. :lol:
Pour le reste, je décris seulement un état de l'analyse à un moment donné, qui peut se défendre (encore une fois, le complément de moyen aussi peut venir occuper la fonction sujet à la voix active) mais ce n'est pas mon propos.
La grammaire que j'enseigne, c'est celle d'aujourd'hui (enfin, débarrassée des compléments essentiels, complétives et autres mets-y-tout).
Pour le reste, je décris seulement un état de l'analyse à un moment donné, qui peut se défendre (encore une fois, le complément de moyen aussi peut venir occuper la fonction sujet à la voix active) mais ce n'est pas mon propos.
La grammaire que j'enseigne, c'est celle d'aujourd'hui (enfin, débarrassée des compléments essentiels, complétives et autres mets-y-tout).
- barègesÉrudit
Question de grammaire (plus précisément de ponctuation) dans laquelle j' m'enlise un peu.
Comment traite-t-on la ponctuation dans une citation entre guillemets, ou dans un discours rapporté?
Exemple trouvé sur internet, qui est assez parlant (et personne sur le forum en question n'a la réponse...) :
Elle m'a dit" Etes-vous marié?". Je lui ai répondu que oui.
On fait se suivre le point d'interrogation, les guillemets fermants, le point. C'est ce que j'ai tendance à faire, avec l'impression lancinante d'avoir tort.
Même question pour les parenthèses : ex. Il l'avait espionnée (sans se faire remarquer...).
Est-ce correct ou pas?
Pourrait-on avoir : Elle m'a dit : "êtes-vous marié"? Je lui ai répondu, etc?
Comment traite-t-on la ponctuation dans une citation entre guillemets, ou dans un discours rapporté?
Exemple trouvé sur internet, qui est assez parlant (et personne sur le forum en question n'a la réponse...) :
Elle m'a dit" Etes-vous marié?". Je lui ai répondu que oui.
On fait se suivre le point d'interrogation, les guillemets fermants, le point. C'est ce que j'ai tendance à faire, avec l'impression lancinante d'avoir tort.
Même question pour les parenthèses : ex. Il l'avait espionnée (sans se faire remarquer...).
Est-ce correct ou pas?
Pourrait-on avoir : Elle m'a dit : "êtes-vous marié"? Je lui ai répondu, etc?
- ClarinetteGrand Maître
Non, non, c'est bien ça. Tu dois indiquer la ponctuation de la phrase dans son ensemble, mais aussi de ce qui est dit. Au fait, il manque deux points avant les guillemets, mais je pense que c'est un oubli, puisque tu les as mis plus bas..barèges a écrit:Question de grammaire (plus précisément de ponctuation) dans laquelle j' m'enlise un peu.
Comment traite-t-on la ponctuation dans une citation entre guillemets, ou dans un discours rapporté?
Exemple trouvé sur internet, qui est assez parlant (et personne sur le forum en question n'a la réponse...) :
Elle m'a dit" Etes-vous marié?". Je lui ai répondu que oui.
On fait se suivre le point d'interrogation, les guillemets fermants, le point. C'est ce que j'ai tendance à faire, avec l'impression lancinante d'avoir tort.
Un peu bizarre, mais pourquoi pas ? En tout cas, il faut bien le point final.barèges a écrit:Même question pour les parenthèses : ex. Il l'avait espionnée (sans se faire remarquer...).
Est-ce correct ou pas?
Non.barèges a écrit:Pourrait-on avoir : Elle m'a dit : "êtes-vous marié"? Je lui ai répondu, etc?
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