- IphigénieProphète
Je ne suis pas d'accord: selon moi oui c'est absurde, ça aboutit au formalisme creux auquel on est confronté aujourd'hui et au temps tout aussi excessif accordé à la forme au détriment du fond. Et pour ouvrir, je citerai mon mari qui dit: c'est l'heure de manger"Delia a écrit:Iphigénie a écrit:Croire qu'accumuler les critères fera progresser les élèves est un leurre: ils sont déjà noyés. ...
Et penser que la note chiffrée dispensait de toute explication, une naïveté ou une escroquerie....
En fait le probleme c'est bien que beaucoup ne savent plus noter.
J'ai vu apparaitre les grilles au milieu de ma carrière, à mon grand étonnement, comme si une compétence à rédiger pouvait être débitée en rondelles et si on pouvait savoir faire une conclusion mais pas le développement, maîtriser les participes mais pas les adjectifs. En même temps ces grilles voulaient faire accroire qu'une note parce qu'elle est chiffrée etait un absolu scientifique et non le jugement responsable et réfléchi du professeur d'une classe x à un moment T et pour un élève y: à partir de là les parents sont devenus hystériques et les rectorats affolés parce qu'il fallait coûte que coûte elever les niveaux....
Je vais en surprendre certains, mais quand j ai débuté, notre IPR devenu ensuite IG nous disait que sur les bulletins,la moyenne n'avait pas à être arithmétique, elle était notre estimation du travail de l élève et notre jugement était souverain.
O tempora, o mores !Les élèves ne savent faire ni introduction ni conclusion. Donner tant de points pour une introduction, tant de points si elle est bien canonique, tant de points pour la présence d'une conclusion, et tant de points si elle est canonique ne me semble pas absurde quand on préalablement travaillé introduction et conclusion. C'est de l'évaluation formative, qui ne devrait pas être chiffrée, mais j'ai lâchement cédé et noté le formatif car Moloch réclamait ses chiffres.C'est du formatif et c'est aussi du normatif, quand à la fin d'une séquence on vérifie s'il en est resté quelque chose.Cela m'a été dit par mon CDE. C'est bien oublié...
- EsméraldaGrand sage
Je n'ai jamais réussi à intégrer ces termes de normatif/formatif et machin truc, ça ne veut pas rentrer.
Merci Véro pour tes éclairages !
Merci Véro pour tes éclairages !
- lapetitemuExpert
pseudo-intello a écrit:Le coup du "les élèves n'ont pas compris parce que tous les collègues n'ont pas joué le jeu", c'est un peu facile.
Ce n'est pas facile, c'est juste un constat : on s'habitue plus vite à quelque chose auquel on est confronté tout le temps qu'à quelque chose qu'on n'a que de temps en temps. C'est tout, je ne disais pas autre chose. Je n'ai d'ailleurs fait aucune réflexion aux collègues qui ont gardé leurs notes (ils ont la bouche bien assez grande pour ne pas en tenir compte de toute façon), mais je constate que pour les élèves, c'est flou.
V.Marchais a écrit:lapetitemu a écrit:
Il y a un peu de mauvaise foi dans certains de tes propos. Quand tu dis que tu n'utilises pas de barême, c'est certainement faux : évidemment que tu sais sur quels critères tu évalues une copie. Peut-être que tu ne l'explicites pas en le donnant en amont aux élèves, ou même en aval.
Non, aucune mauvaise foi. Je crois que ce que tu as du mal à saisir, c'est que j'évalue TOUS les critères de rédaction à chaque, car je considère que l'acte de bien écrire (variante : bien lire) est irréductible à une série de 5 ou 6 items séparés des autres.
Et si, j'explicite pourtant aux élèves, au cas par cas, quels points précis ils doivent travailler pour progresser.
Mais ce que j'essaie de dire aussi, c'est que mes 5 ou 6 items (car je ne prétends pas pratiquer les compétences de la seule manière possible) sont suffisamment généraux pour couvrir tous les critères. Je me demande bien quels critères te sembleraient manquer dans mes évaluations à cause du fait que j'ai choisi des items dans ma liste. La seule différence c'est que ces critères sont collés sur les copies des élèves alors que toi non. C'est tout !
V.Marchais a écrit:L'argument "il faut essayer pour savoir si c'est bien ou pas" me paraît spécieux. On peut aussi réfléchir en amont pour éviter les mauvaises expériences dont les élèves font les frais. Sinon, on pourrait essayer de supprimer totalement le français pour voir si c'est mieux ou pas. Après tout, on l'a jamais fait, comment savoir ? (Même si le discours sur l'interdisciplinarité n'était pas toujours très loin de cette caricature et a largement servi de caution à la baisse des horaires de français.)
Eh bien c'est justement ce que j'ai essayé de dire à la fin. J'avoue avoir l'orgueil de penser que je ne suis pas une prof incompétente, donc il y a certaines expériences qui ne me viendraient même pas à l'esprit. Pour éviter la caricature, prenons donc le temps d'essayer ce qui n'apparaît pas comme un extrême absurde aux yeux de tous...
- V.MarchaisEmpereur
Et si ça apparaît absurde à nos propres yeux, on s'assoit sur sa conscience professionnelle pour faire plaisir à quelques-uns ?
- ChocolatGuide spirituel
V.Marchais a écrit:Chocolat a écrit:Ne rien remplir serait impossible chez nous car cela reviendrait à considérer que les quelques collègues love&fun décideraient pour tout le monde, au niveau de la validation des compétences et de l'attribution des points en fin de cycle 4.
C'est bien ça le problème. Il y a des ravis de la crèche qui seraient trop heureux de pouvoir mettre 4 à tout le monde.
Déjà, en juin, mon autre collègue qui a des 3e et moi, nous avons eu toutes les peines du monde à nous faire entendre face à un petit groupe qui ne comprenait pas pourquoi nous ne mettions pas au moins le niveau 3 à tout le monde. "J'comprends pas, chez moi, il écrit très bien". Ouais, c'est ça. Ben on doit pas avoir la même définition de "il écrit très bien", c'est ça le problème. Toi, avec deux lignes et la lecture d'un pauvre texte explicatif, le tout sans recherche ni dans la syntaxe ni dans le voca, t'es contente, moi, j'essaie de lui faire lire un truc qui s'appelle de la littérature (tant que c'est pas complètement has been) et développer des idées sur une ou deux pages. Et à partir de ça, on nous demande de valider les mêmes compétences...
Vous allez voir, moi je vais valider "raisonnement scientifique" à tout le monde parce que mes élèves savent ce que c'est qu'une courgette et sont capable de trouver la p. 367 (pourtant, c'est gros, 367) du premier coup ou presque.
Exactement !
Et comme Pronote fait une validation quantitative, va faire comprendre à tes collègues qu'à cause de leurs innombrables items microscopiques validés en TB maîtrise, des gamins totalement incapables de rédiger un texte d'une page se retrouvaient avec le qualificatif "maîtrise satisfaisante" à la fin.
J'ai dit haut et fort qu'il était hors de question que ce soit une machine qui tranche sur la question des qualificatifs et des points accordés en fonction. Les chefs ont suivi.
Cette année, j'ai exigé l'élaboration d'une grille commune précisant la répartition des matières dans la validation des cinq domaines de compétences du socle, parce que bon...
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Elyas a écrit:Iphigénie a écrit:Exactement.DesolationRow a écrit:Le drame, c'est qu'on puisse considérer que "démocratisation" d'une part, "mérite" et "élitisme" d'autre part, sont antagonistes. C'est ça, le noeud du problème, comme d'habitude : le manque de définition élémentaire des termes.
Hormis sur la question du mérite, je pense comme Fires of Pompeii. Après, ce débat est vicié sur ce forum pour de nombreuses raisons.
J'ai été heureux d'avoir aidé des collègues sur ce fil, je me retire de ce débat qui ne peut que très mal tourner comme d'habitude.
C'est pourtant un point névralgique. On ne peut prétendre accéder à l'élite (ou ce que certains pensent élitistes) sans une bonne dose de travail et de persévérance, et là est le mérite.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- pseudo-intelloSage
Chocolat a écrit:Et comme Pronote fait une validation quantitative, va faire comprendre à tes collègues qu'à cause de leurs innombrables items microscopiques validés en TB maîtrise, des gamins totalement incapables de rédiger un texte d'une page se retrouvaient avec le qualificatif "maîtrise satisfaisante" à la fin.
Mes élèves de 4e avaient tous au moins un point vert dans Pronote à "maîtriser le langage oral et écrit" (ou quelque chose d'approchant), grâce à la prof d'EPS, car tous avaient assimilé le vocabulaire du tennis de table.
- ProvenceEnchanteur
Je m'apprêtais à répondre sur la question du barème, mais Véronique a déjà tout dit. Je crois que le problème principal du barème en rédaction, c'est que, sous prétexte d'objectivité, le professeur s'interdit de faire ce que sa formation, son expérience, son expertise lui permettent de faire: évaluer la qualité générale d'une copie. C'est extrêmement réducteur de juger la qualité d'une rédaction sur quelques critères. Dans les primes années de ma carrière, j'ai tenté de pratiquer; j'ai très vite renoncé tant ce système pouvait aboutir à des absurdités dans la notation.
- abricotedapiExpert spécialisé
Ou sans une bonne naissance.Fires of Pompeii a écrit:Elyas a écrit:Iphigénie a écrit:Exactement.DesolationRow a écrit:Le drame, c'est qu'on puisse considérer que "démocratisation" d'une part, "mérite" et "élitisme" d'autre part, sont antagonistes. C'est ça, le noeud du problème, comme d'habitude : le manque de définition élémentaire des termes.
Hormis sur la question du mérite, je pense comme Fires of Pompeii. Après, ce débat est vicié sur ce forum pour de nombreuses raisons.
J'ai été heureux d'avoir aidé des collègues sur ce fil, je me retire de ce débat qui ne peut que très mal tourner comme d'habitude.
C'est pourtant un point névralgique. On ne peut prétendre accéder à l'élite (ou ce que certains pensent élitistes) sans une bonne dose de travail et de persévérance, et là est le mérite.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- IphigénieProphète
tout ne se réduit pas à la naissance. A force d'exagérer (d'alléguer à tout bout de champ, comme le poumon de Toinette) le poids de la naissance on finit par déresponsabiliser ou simplement décourager, ou enfermer les individus dans leur déterminisme.abricotedapi a écrit:Ou sans une bonne naissance.Fires of Pompeii a écrit:Elyas a écrit:Iphigénie a écrit:
Exactement.
Hormis sur la question du mérite, je pense comme Fires of Pompeii. Après, ce débat est vicié sur ce forum pour de nombreuses raisons.
J'ai été heureux d'avoir aidé des collègues sur ce fil, je me retire de ce débat qui ne peut que très mal tourner comme d'habitude.
C'est pourtant un point névralgique. On ne peut prétendre accéder à l'élite (ou ce que certains pensent élitistes) sans une bonne dose de travail et de persévérance, et là est le mérite.
On est d'accord que la naissance, ça aide, mais justement, l'école devrait compenser la naissance, et ça elle le faisait mieux, paradoxalement, dans un système plus "élitiste" (en prenant "elite" au sens d'exigence de travail, pas de naissance.). Après on est d'accord que la société a changé, que le savoir n'est plus une valeur, que les gamins sont perturbés par un tas de facteurs qui n'existaient pas et que l'école doit sans cesse évoluer parce qu'il est impossible d'appliquer à l'école des "recettes" toutes faites: si le mot pédagogie a un sens ce devrait être celui de la capacité à réagir en fonction des réalités, pas de se scléroser dans une idéologie qu'elle soit passéiste ou *modernistatoutprixsiste.
- F.LemoineÉrudit
V.Marchais a écrit:Pour ceux que cela intéresse, je mets ici mon échelle d'orthographe. Les autres sont dans les TDL. Je peux néanmoins les remettre si quelqu'un en veut.
Bonjour,
Une petite remarque sans grand intérêt, juste au cas où des collègues voudraient utiliser tel quel le document de Véro : à la deuxième ligne, il me semble qu'il faudrait remplacer le mot "compréhension" par le mot "orthographe"
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- User17706Bon génie
Elyas a écrit:Je ne le cache pas, je suis pour la démocratisation et non pour l'élitisme et le mérite.
DesolationRow a écrit:Le drame, c'est qu'on puisse considérer que "démocratisation" d'une part, "mérite" et "élitisme" d'autre part, sont antagonistes. C'est ça, le noeud du problème, comme d'habitude : le manque de définition élémentaire des termes.
Fires of Pompeii a écrit:Je suis pour la démocratisation du mérite et pour la chance donnée à tous de faire partie de l'élite (charge à chacun de saisir ou pas cette chance).
Pourtant, une clarification des relations de « démocratisation », « mérite », « élitisme » serait souhaitable. Comme je ne lis pas tout, je ne saurais juger de la réaction qui consiste à récuser a priori la possibilité même d'une discussion, attendu que je ne sais pas si une discussion sur ces notions, et notamment celle de mérite, a réellement déjà eu lieu, ou simplement été tentée, ici. M'enfin ce n'est peut-être pas le bon fil. Mais en soi c'est plutôt intéressant, et important.Elyas a écrit:Hormis sur la question du mérite, je pense comme Fires of Pompeii. Après, ce débat est vicié sur ce forum pour de nombreuses raisons.Iphigénie a écrit:Exactement.DesolationRow a écrit:Le drame, c'est qu'on puisse considérer que "démocratisation" d'une part, "mérite" et "élitisme" d'autre part, sont antagonistes. C'est ça, le noeud du problème, comme d'habitude : le manque de définition élémentaire des termes.
J'ai été heureux d'avoir aidé des collègues sur ce fil, je me retire de ce débat qui ne peut que très mal tourner comme d'habitude.
- JacqGuide spirituel
Elyas a écrit:
Hormis sur la question du mérite, je pense comme Fires of Pompeii. Après, ce débat est vicié sur ce forum pour de nombreuses raisons.
J'ai été heureux d'avoir aidé des collègues sur ce fil, je me retire de ce débat qui ne peut que très mal tourner comme d'habitude.
Non, Elyas, le débat n'est vicié sur CE forum.
Il y a débat.
Je suis plutôt opposé à l'évaluation par compétences, et non au travail par compétences. Toi, Véro, avez réellement apporté des éclairages et des expériences intéressantes (désolé, si j'ai oublié d'autres intervenants).
Le débat ne tourne pas mal, au contraire, je trouve que ce sujet est assez éclairant sur les inquiétudes de beaucoup, les inquiétudes pour évaluer par notation ou par compétences, ou me concernant sur les inquiétudes concernant ce que peut faire l'institution de ce type d'évaluation sincèrement utilisé par certains d'entre nous.
Je passe outre mon opinion, arrêtée pour l'instant, et je vous lis avec un véritable intérêt. J'apprécie votre travail et ce que vous nous en transmettez ici. Je compte parfois m'en inspirer. Evaluation par notes ou par compétences, nous somme malgré tout supposés travailler par compétences, et je pense que c'est utile.
Si mon opinion est arrêtée c'est essentiellement car je doute des intentions de notre administration et de ce qu'elle peut ou veut faire de l'évaluation par compétences et sans note.
J'espère à la fois conserver ma "notation" mais aussi me nourir de vos méthodes de travail.
Ce voir contesté, ce n'est peut-être pas très agréable, mais je trouve ce débat beaucoup plus ouvert que ce que nous avons habituellement sur CE forum.
Ce débat est éclairant, même si parfois il est à sens unique en raison de ce que nous vivons (ou ce que l'on nous impose) dans les établissements.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Jacq a écrit:Elyas a écrit:
Hormis sur la question du mérite, je pense comme Fires of Pompeii. Après, ce débat est vicié sur ce forum pour de nombreuses raisons.
J'ai été heureux d'avoir aidé des collègues sur ce fil, je me retire de ce débat qui ne peut que très mal tourner comme d'habitude.
Non, Elyas, le débat n'est vicié sur CE forum.
Il y a débat.
Je suis plutôt opposé à l'évaluation par compétences, et non au travail par compétences. Toi, Véro, avez réellement apporté des éclairages et des expériences intéressantes (désolé, si j'ai oublié d'autres intervenants).
Le débat ne tourne pas mal, au contraire, je trouve que ce sujet est assez éclairant sur les inquiétudes de beaucoup, les inquiétudes pour évaluer par notation ou par compétences, ou me concernant sur les inquiétudes concernant ce que peut faire l'institution de ce type d'évaluation sincèrement utilisé par certains d'entre nous.
Je passe outre mon opinion, arrêtée pour l'instant, et je vous lis avec un véritable intérêt. J'apprécie votre travail et ce que vous nous en transmettez ici. Je compte parfois m'en inspirer. Evaluation par notes ou par compétences, nous somme malgré tout supposés travailler par compétences, et je pense que c'est utile.
Si mon opinion est arrêtée c'est essentiellement car je doute des intentions de notre administration et de ce qu'elle peut ou veut faire de l'évaluation par compétences et sans note.
J'espère à la fois conserver ma "notation" mais aussi me mourir de vos méthodes de travail.
Ce voir contesté, ce n'est peut-être pas très agréable, mais je trouve ce débat beaucoup plus ouvert que ce que nous avons habituellement sur CE forum.
Ce débat est éclairant, même si parfois il est à sens unique en raison de ce que nous vivons (ou ce que l'on nous impose) dans les établissements.
Joli !!!!
- henrietteMédiateur
Sujet nettoyé.
Pour rappel : l'objet de ce fil n'est pas de savoir si l'évaluation par compétences est une bonne ou une mauvaise chose - sujet maintes fois abordé dans maints autres fils sur le forum - mais d'essayer d'aider et de conseiller ceux qui doivent/veulent évaluer ainsi.
Merci donc de ne pas venir pourrir ce fil par des interventions hors-sujet ici.
Pour rappel : l'objet de ce fil n'est pas de savoir si l'évaluation par compétences est une bonne ou une mauvaise chose - sujet maintes fois abordé dans maints autres fils sur le forum - mais d'essayer d'aider et de conseiller ceux qui doivent/veulent évaluer ainsi.
Merci donc de ne pas venir pourrir ce fil par des interventions hors-sujet ici.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- F.LemoineÉrudit
Ca y est, Henriette est vénère, faisez gaffe
PS : ma petite nièce, qui a sept ans, plutôt que de dire "pourri" au sens figuré, dit "moisi". J'adore. J'ai adopté.
Arrêtez donc de moisir ce fil, les amis.
PS : ma petite nièce, qui a sept ans, plutôt que de dire "pourri" au sens figuré, dit "moisi". J'adore. J'ai adopté.
Arrêtez donc de moisir ce fil, les amis.
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- VirvirvirNiveau 6
Je fais remonter ce fil car je me trouve dans le même cas de figure que plusieurs d'entre vous : habituée à une notation chiffrée et à l'aise avec celle-ci, je me trouverai l'an prochain dans l'obligation de changer pour une évaluation de compétences. J'ai lu toutes les pages de cette discussion, fort intéressante, et j'aimerais demander aux principaux protagonistes leur ressenti après une année de "sans-notes".
@Véronique, je trouve tes échelles de maîtrise très bien faites et je souhaiterais savoir comment tu évalues les compétences grammaticales pures (comme la transposition actif/passif par exemple).Grâce à une échelle de maîtrise des connaissances peut-être? Je pense les reprendre mais je me demande comment les concilier avec les compétences déjà en place sur Pronotes.
Bon, je nage un peu mais la discussion a cependant éclairci de nombreuses questions, donc merci à tous !
@Véronique, je trouve tes échelles de maîtrise très bien faites et je souhaiterais savoir comment tu évalues les compétences grammaticales pures (comme la transposition actif/passif par exemple).Grâce à une échelle de maîtrise des connaissances peut-être? Je pense les reprendre mais je me demande comment les concilier avec les compétences déjà en place sur Pronotes.
Bon, je nage un peu mais la discussion a cependant éclairci de nombreuses questions, donc merci à tous !
- ProvenceEnchanteur
Virvirvir a écrit:Je fais remonter ce fil car je me trouve dans le même cas de figure que plusieurs d'entre vous : habituée à une notation chiffrée et à l'aise avec celle-ci, je me trouverai l'an prochain dans l'obligation de changer pour une évaluation de compétences.
Il est dommage de troquer un système qui te convient contre un autre qui ne te convient pas. Que veux-tu dire par obligation? Ta liberté pédagogique doit te permettre d'évaluer comme tu le souhaites.
- User24373Neoprof expérimenté
Virvirvir a écrit:Je fais remonter ce fil car je me trouve dans le même cas de figure que plusieurs d'entre vous : habituée à une notation chiffrée et à l'aise avec celle-ci, je me trouverai l'an prochain dans l'obligation de changer pour une évaluation de compétences. J'ai lu toutes les pages de cette discussion, fort intéressante, et j'aimerais demander aux principaux protagonistes leur ressenti après une année de "sans-notes".
@Véronique, je trouve tes échelles de maîtrise très bien faites et je souhaiterais savoir comment tu évalues les compétences grammaticales pures (comme la transposition actif/passif par exemple).Grâce à une échelle de maîtrise des connaissances peut-être? Je pense les reprendre mais je me demande comment les concilier avec les compétences déjà en place sur Pronotes.
Bon, je nage un peu mais la discussion a cependant éclairci de nombreuses questions, donc merci à tous !
Édité
- LizdarcyFidèle du forum
simone43 a écrit:Virvirvir a écrit:Je fais remonter ce fil car je me trouve dans le même cas de figure que plusieurs d'entre vous : habituée à une notation chiffrée et à l'aise avec celle-ci, je me trouverai l'an prochain dans l'obligation de changer pour une évaluation de compétences. J'ai lu toutes les pages de cette discussion, fort intéressante, et j'aimerais demander aux principaux protagonistes leur ressenti après une année de "sans-notes".
@Véronique, je trouve tes échelles de maîtrise très bien faites et je souhaiterais savoir comment tu évalues les compétences grammaticales pures (comme la transposition actif/passif par exemple).Grâce à une échelle de maîtrise des connaissances peut-être? Je pense les reprendre mais je me demande comment les concilier avec les compétences déjà en place sur Pronotes.
Bon, je nage un peu mais la discussion a cependant éclairci de nombreuses questions, donc merci à tous !
édité
Voilà exactement ce que je pense faire si on doit supprimer les notes sur le bulletin ici.
- ProvenceEnchanteur
J'ai déjà vu des bulletins avec la moyenne dans l'appréciation.
- VirvirvirNiveau 6
Mon but n'est pas de garder les notes à tout prix mais plutôt trouver un mode d'évaluation qui me convient et qui me parait juste et facile à utiliser. Les échelles de Véronique me plaisent beaucoup, elles sont fines et précises sans être lourdes. Je cherche davantage ici l'avis de ceux qui sont passé au sans-notes et qui ont des outils valables.
- V.MarchaisEmpereur
Virvirvir, la grammaire est le seul domaine où je ne travaille pas avec des échelles. Cela ne s'y prête pas. C'est là qu'on voit la limite du travail par compétences, et le fait que la langue soit, une fois de plus, dans cette approche, la grande perdante, ce fait n'est pas pour rien dans l'aversion que m'inspirent les compétences (et tous ceux qui se soucient un tant soit peu de la langue feraient bien d'y réfléchir : le système par compétence n'est pas du tout conçu pour présenter la langue comme objet d'étude à part entière, dont la maîtrise serait un objectif réel). Si l'on ne veut pas le vider de toute substance, le travail par compétences est lié, et c'est un point sur lequel je suis d'accord avec Elyas, au travail par tâches complexes. Or, étudier un point précis de grammaire ne constitue pas une tâche suffisamment complexe pour être ainsi divisée en différents niveaux de maîtrise avec des critères pertinents. Pourtant, nous avons besoin, pour que la grammaire soit acquise dans sa globalité, de l'aborder point par point.
Le système des ceintures permet à la rigueur d'organiser des degrés dans la maîtrise de l'analyse grammaticale. Mais outre que tout le programme de langue ne relève pas de l'analyse syntaxique (pour reprendre ton exemple, où placer la transformation passive ? Cela ne peut être qu'arbitraire), tu ne peux de toute façon positionner l'élève qu'à la fin de l'année, en fonction des attendus terminaux, le fait qu'il n'en soit qu'à la moitié des acquisitions en février, par exemple, étant tout à fait normal et ne pouvant se traduire par une notation ou un positionnement médiocre. Il faudrait, pour que ce positionnement ait du sens, évaluer en fonction du programme traité, des devoirs précis effectués sur ces points, et non par rapport à un objectif terminal - bref, évaluer un travail précis à un moment M et non un parcours, comme nous le faisions avec des notes et un barème...
En grammaire, je garde donc mon barème de points parfaitement classique que je convertis en positionnement. Je distingue en général la partie cours, sur laquelle je suis plus sévère (un cours à peine à moitié su, ce n'est pas "fragile", c'est tout à fait insuffisant) et la partie exercices (donc deux items évalués).
Désolée de ne pas pouvoir t'aider davantage sur ce point.
Le système des ceintures permet à la rigueur d'organiser des degrés dans la maîtrise de l'analyse grammaticale. Mais outre que tout le programme de langue ne relève pas de l'analyse syntaxique (pour reprendre ton exemple, où placer la transformation passive ? Cela ne peut être qu'arbitraire), tu ne peux de toute façon positionner l'élève qu'à la fin de l'année, en fonction des attendus terminaux, le fait qu'il n'en soit qu'à la moitié des acquisitions en février, par exemple, étant tout à fait normal et ne pouvant se traduire par une notation ou un positionnement médiocre. Il faudrait, pour que ce positionnement ait du sens, évaluer en fonction du programme traité, des devoirs précis effectués sur ces points, et non par rapport à un objectif terminal - bref, évaluer un travail précis à un moment M et non un parcours, comme nous le faisions avec des notes et un barème...
En grammaire, je garde donc mon barème de points parfaitement classique que je convertis en positionnement. Je distingue en général la partie cours, sur laquelle je suis plus sévère (un cours à peine à moitié su, ce n'est pas "fragile", c'est tout à fait insuffisant) et la partie exercices (donc deux items évalués).
Désolée de ne pas pouvoir t'aider davantage sur ce point.
- VirvirvirNiveau 6
Au contraire, merci beaucoup. Entre les échelles et tes explications, j'y vois plus clair ! Merci de ton temps et de ta gentillesse !
Je pense moi aussi conserver des évaluations de connaissances pures et des exercices d'application en grammaire que j'évaluerai de manière classique. Je crois aussi en effet que le français n'est pas la matière où ses innovations sont le plus facile à mettre en place (; idem pour les îlots bonifiés que j'avais testés et vite abandonnés car ils étaient peu porteurs à mon sens). Il serait temps d'arrêter d'avancer pour avancer et de se rendre compte que les disciplines sont différentes et que les méthodes d'enseignement et d'évaluation doivent l'être aussi !
Je pense moi aussi conserver des évaluations de connaissances pures et des exercices d'application en grammaire que j'évaluerai de manière classique. Je crois aussi en effet que le français n'est pas la matière où ses innovations sont le plus facile à mettre en place (; idem pour les îlots bonifiés que j'avais testés et vite abandonnés car ils étaient peu porteurs à mon sens). Il serait temps d'arrêter d'avancer pour avancer et de se rendre compte que les disciplines sont différentes et que les méthodes d'enseignement et d'évaluation doivent l'être aussi !
- User16641Niveau 2
Bonsoir à tous,
Depuis maintenant deux ans, je travaille et remanie petit à petit les échelles descriptives concernant le français en cycle 3 et cycle 4. Or, après un travail de groupe au sein de mon établissement aujourd’hui, je suis un peu perdu.
Ma question est la suivante : devons-nous seulement évaluer les compétences présentes en début de programme de cycle selon les nomenclatures propres au français (par exemple : Élaborer une interprétation de textes littéraires) ou devons-nous nous servir des terminologies utilisées dans les « éléments signifiants » du document Eduscol présentant les cinq domaines ?
Pour ma part, je ne m’étais arrêté qu’aux compétences apparentes dans la catégorie « français » du programme, à savoir les entrées en oral, langue, lecture, écriture (et culture littéraire et artistiques en cycle 4) mais faut-il en ajouter ?
En vous remerciant par avance,
:-*
Depuis maintenant deux ans, je travaille et remanie petit à petit les échelles descriptives concernant le français en cycle 3 et cycle 4. Or, après un travail de groupe au sein de mon établissement aujourd’hui, je suis un peu perdu.
Ma question est la suivante : devons-nous seulement évaluer les compétences présentes en début de programme de cycle selon les nomenclatures propres au français (par exemple : Élaborer une interprétation de textes littéraires) ou devons-nous nous servir des terminologies utilisées dans les « éléments signifiants » du document Eduscol présentant les cinq domaines ?
Pour ma part, je ne m’étais arrêté qu’aux compétences apparentes dans la catégorie « français » du programme, à savoir les entrées en oral, langue, lecture, écriture (et culture littéraire et artistiques en cycle 4) mais faut-il en ajouter ?
En vous remerciant par avance,
:-*
- Melyne5Fidèle du forum
Je ne vais'pas beaucoup t'aider mais en réalité nous ne "devons" rien et il ne "faut" rien du tout : chacun fait bien ce qu'il veut comme il veut ou peut (ou pas). Les compet au début des programmes sont les compet travaillées comme indiqué au dessus. Il n'est nulle part indiqué que ce sont celles à évaluer. ..😕
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