- LoreleiiNeoprof expérimenté
Bon, là je corrige comme je sais faire, je note et je relève les notes sur une fiche à moi.
Je verrai ce que j'en fais ensuite ...
Je verrai ce que j'en fais ensuite ...
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Elyas, j'ai compris pour les cinq compétences en français. Sauf que là je corrige une compréhension de texte et je trouve que mettre du vert de 14 à 20, c'est imprécis. Un 14 et un 20, ce n'est pas la même chose. Pareil pour les autres couleurs.
- ChocolatGuide spirituel
Whypee a écrit:Personnellement quand on me demande de faire des grilles de compétences alors qu'on devrait nous les donner, j'en déduis que ceux qui nous les demandent ne sont pas compétents... Donc je n'ai pas honte de ne pas être compétent. Maintenant comment quelqu'un d'incompétent serait légitime de me juger comme incompétent ne voulant pas évaluer par compétences !? Suis-je clair malgré mon incompétence ?
:sourcils:
En français, le programme est soclé et des grilles de compétences à évaluer sont disponibles sur eduscol. Il suffit de définir des échelles de maîtrise en fonction des repères donnés par rapport au niveau "satisfaisant". Il n'est par ailleurs pas interdit d'attribuer des points pour chaque niveau de maîtrise après avoir décidé tout seul comme un grand à quoi correspondent les intitulés officiels.
Très bonne maîtrise = 17-20
Maîtrise satisfaisante = 13-16
Maîtrise fragile = 12-10
Maîtrise insuffisante = 9-6
C'est frustrant ? Imparfait ?
Oui, évidemment, mais nous conservons la liberté de l'exigence sans jouer aux rebelles inutilement !
Sinon, je partage l'avis d'Elyas au sujet de l'opposition - parfaitement inutile - compétences versus notes.
_________________
- ylmExpert spécialisé
+1Elyas a écrit:Loreleii a écrit:Elyas a écrit:Loreleii a écrit:Le pire, c'est que notre nouveau chef trouve suspect nos 96% de réussite au brevet (Et il a bien raison sur ce point !) Et c'est pour cela qu'il veut qu'on évalue par compétences (Comme je déteste ce mot maintenant !) parce qu'il pense qu'on a été trop généreux pour le socle ...
Je ne comprends pas sa logique ! L'évaluation par compétences est forcément plus généreuse que les notes, puisque moins précise.
Tiptop, ce serait super que ton établissement revienne aux notes !
Non.
?
Je sais que ça peut paraître rassurant de dire que si on évalue par compétences, c'est forcément plus généreux que par les notes. Or, c'est inexact. D'abord, on n'évalue pas par compétences mais des compétences, compétences qui peuvent être notées par chiffres en plus. Ensuite, la "générosité" ne dépend pas du système mais de l'évaluateur et de ses exigences. Des évaluateurs par notation chiffrée peuvent être plus généreux que des évaluateurs sans notes et inversement.
Chaque système d'évaluation a ses avantages et ses dérives. Il n'y en a pas un qui est naturellement plus généreux qu'un autre sauf si on a décidé qu'il en serait ainsi, par exemple en décidant de faire une correspondance notes --> positionnement "à la louche".
Si j'évaluais par compétences (les 6 du programme de maths) les résultats de mes élèves seraient catastrophiques.
Il y a une dizaine d'années, j'étais en ZEP et j'avais mis en place un système d'évaluation par compétences que je transformais ensuite en note puisqu'il en fallait une sur le bulletin. Du coup j'avais introduit un "partiellement acquis" (qui devenait en note 1/2) entre les acquis (2/2) et non acquis (0/2).
L'inspecteur, quand il était passé, m'avait dit qu'en maths il n'y avait qu'acquis (on sait parfaitement faire) ou non acquis (tout le reste, même en partie réussi). Je lui avais fait remarquer qu'en faisant comme ça la majorité de mes élèves auraient pas loin de 0 de moyenne. Il avait acquiescé et dit qu'au moins ainsi on ne leur mentait pas sur leur niveau.
C'était il y a 10 ans, j'ai peine à imaginer un IPR tenant ce discours aujourd'hui.
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The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- ElyasEsprit sacré
Loreleii a écrit:Elyas, j'ai compris pour les cinq compétences en français. Sauf que là je corrige une compréhension de texte et je trouve que mettre du vert de 14 à 20, c'est imprécis. Un 14 et un 20, ce n'est pas la même chose. Pareil pour les autres couleurs.
Ai-je parlé de points verts ou rouges ? J'ai parlé d'échelles descriptives. En fait, l'un des soucis majeurs qui crée de l'imprécision chez beaucoup de gens qui se mettent à l'évaluation par positionnement est de vouloir absolument garder la logique de l'évaluation par notation chiffrée transformée en positionnement. Cela crée du n'importe quoi alors qu'avec une échelle descriptive, ça passe tout seul (et ça devient beaucoup plus sévère assez souvent, enfin, cela dépend de l'évaluateur).
Dans ce système d'évaluation, l'échelle descriptive est un outil essentiel. Sans elle, tu fais du charlatanisme.
Je te montre une échelle descriptive en HG qui est fondée sur 5 échelons :
- Spoiler:
Dans ce travail, j'ai 3 exigences : la forme, le contenu et la langue. Si un élève est au niveau 4 dans 2 d'entre eux et au niveau 2 en langue, j'ai deux choix selon le niveau d'exigence que je mets en place :
- soit je mets niveau 2 car le plus bas est à 2 (démarche que j'ai en 4e et 3e).
- soit je mets 3 (une moyenne, chose que je fais en 6e et 5e).
Evidemment, tu mets le nom des positionnements dans les niveaux. Mes noms, c'était dans une démarche d'explicitation de mes exigences et non d'évaluation par positionnement car je notais sur 5 avec elle (et cette échelle est ancienne, je me demande même si ce n'est pas qu'un brouillon de réflexion avant la vraie que j'avais créée).
Bon, je ne cache pas que je ne travaille plus comme ça. Donc, ces soucis de justesse et de notations, je m'en fiche totalement maintenant. Cependant, si tu veux évaluer efficacement et rigoureusement avec profit pour tes élèves dans ce système, tu dois créer des échelles descriptives (connues explicitement des élèves) et faire un gros travail d'annotations en trois axes comme je l'ai écrit plus haut.
- IlianaGrand sage
Et comment tu en gardes trace, toi ? Tu donnes cette feuille aux élèves j'imagine, mais tu en fais un double que tu gardes pour chaque élève ?
_________________
Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- ernyaFidèle du forum
je rejoins Elyas sur ce point.Elyas a écrit:Cependant, si tu veux évaluer efficacement et rigoureusement avec profit pour tes élèves dans ce système, tu dois créer des échelles descriptives (connues explicitement des élèves) et faire un gros travail d'annotations en trois axes comme je l'ai écrit plus haut.
L'équipe de lettres de ton bahut devrait se réunir et définir ensemble les compétences qui seront évaluées ainsi que les échelles descriptives correspondant à chaque degré de maîtrise.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Je fais une grille pour la tâche finale, mais là, pour un petit contrôle de compréhension de lecture, je n'ai pas envie de me compliquer la vie. Je ne veux pas entrer dans Pronote plusieurs compétences au lieu d'une note.
Après, pour les parents et les élèves, pour qu'ils comprennent bien l'évaluation, il suffit de regarder la copie. J'annote. Et puis il y a la correction en classe où j'explique tout !
Après, pour les parents et les élèves, pour qu'ils comprennent bien l'évaluation, il suffit de regarder la copie. J'annote. Et puis il y a la correction en classe où j'explique tout !
- ElyasEsprit sacré
Loreleii a écrit:Je fais une grille pour la tâche finale, mais là, pour un petit contrôle de compréhension de lecture, je n'ai pas envie de me compliquer la vie. Je ne veux pas entrer dans Pronote plusieurs compétences au lieu d'une note.
Après, pour les parents et les élèves, pour qu'ils comprennent bien l'évaluation, il suffit de regarder la copie. J'annote. Et puis il y a la correction en classe où j'explique tout !
Il y a des incompréhensions dans ce que tu dis par rapport à l'évaluation par positionnement (et c'est normal, ton établissement n'a pas mis en place une formation). Ce qui en ressort majoritairement est ton attachement à la note chiffrée. Je ne peux que te conseiller du refus parce que légalement, ton collège n'a pas lancé ce changement dans le cadre légal. Appelle un syndicat pour t'aider.
Un devoir = une compétence, une échelle descriptive, pas plusieurs compétences et une échelle descriptive spécifique pour chaque évaluation.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Si, il y a plusieurs compétences pour le devoir que je corrige : lire + écrire !
Ils ont bien lu / compris le texte. Ou non.
Ils savent répondre aux questions de façon claire et précise. Ou non.
Sauf que ne n'ai pas envie de remplir deux cases par élève.
Ils ont bien lu / compris le texte. Ou non.
Ils savent répondre aux questions de façon claire et précise. Ou non.
Sauf que ne n'ai pas envie de remplir deux cases par élève.
- ElyasEsprit sacré
Loreleii a écrit:Si, il y a plusieurs compétences pour le devoir que je corrige : lire + écrire !
Ils ont bien lu / compris le texte. Ou non.
Ils savent répondre aux questions de façon claire et précise. Ou non.
Sauf que ne n'ai pas envie de remplir deux cases par élève.
Je te souhaite bon courage pour l'année. La situation est compliquée pour toi. J'espère que ça ira bien pour toi.
- ElyasEsprit sacré
Iliana a écrit:Et comment tu en gardes trace, toi ? Tu donnes cette feuille aux élèves j'imagine, mais tu en fais un double que tu gardes pour chaque élève ?
Non, c'est comme pour conserver les notes. J'avais un carnet de suivi des évaluations où je notais où en était chaque élève dans chaque élément de l'échelle descriptive et le positionnement. C'était rapide à faire.
Cependant, je n'évalue pas comme ça maintenant. Je ne fais que donner des pistes parce que ce paradigme d'évaluation (oui, Rendash, j'utilise ce mot si tu passes) diffère totalement du paradigme de l'évaluation sommative avec notation chiffrée et que le problème est que trop souvent sur le terrain, on mélange les deux paradigmes et là, c'est le drame.
- V.MarchaisEmpereur
Même si Elyas n'est pas professeur de français, je trouve ses conseils très judicieux. Nous n'avons jamais beaucoup échangé sur ce sujet, Elyas, et je me définis plutôt comme un de ces professeurs qui subissent l'évaluation par compétences plutôt que comme un de ses promoteurs, néanmoins, obligée de m'y coller, j'ai préféré à l'obstruction pure et simple le fait de réfléchir aux moyens de mettre en oeuvre de la façon la plus intelligente possible ce qui m'était imposé. Et je suis parvenue à une pratique qui ressemble très fort à ce que tu décris.
Loreleii, je crois que ce qu'il faut comprendre, pour bien utiliser les compétences en français, c'est que tout ce que nous évaluons en la matière constitue par essence une tâche complexe : lire et comprendre un texte, rédiger un récit cohérent ou une argumentation solide, écrire sous la dictée, tout cela suppose de mobiliser conjointement un grand nombre de savoir-faire. Qu'il en manque quelques-uns, et tout l'édifice s'écroule. C'est pourquoi il est en effet pertinent d'essayer d'organiser ces savoir-faire en indiquant aux élèves lesquels sont prioritaires pour réussir, et lesquels relèvent d'une habileté déjà assez développée, afin qu'ils sachent comment s'orienter et progresser à travers ces tâches complexes. C'est cela, établir une échelle de maîtrise (je ne sais pas ce que sont des ceintures ni en quoi cela diffère, le cas échéant).
Le principal écueil, en français, qui conduit tout droit à cette inflation absurde des résultats qu'évoquait une collègue, c'est de croire qu'évaluer par compétences obligerait à cibler seulement certains items seulement à chaque devoir. C'est d'ailleurs, malheureusement, le discours de certains de nos IPR. Mais ça n'a pas de sens. Mes collègues ont procédé ainsi et, outre qu'elles passaient un temps fou à corriger la moindre dictée, elles se plaignaient qu'elles étaient obligées, selon leurs propres critères, de mettre le niveau 3 ou 4 à des élèves qui avaient fait peu d'erreurs sur les items précis évalués, mais dont les copies étaient par ailleurs truffées de fautes et révélaient une non-maîtrise de l'orthographe. Il faut à tut prix éviter d'en arriver à ce genre de situation, par trop répandue en français dès qu'on passe aux compétences. Les échelles de maîtrise empêchent justement cette dérive. Elles signifient clairement ce qui est réussi ou non, mais établissent aussi des seuils. Par exemple, la base de l'orthographe, c'est les accords, les chaînes d'accord régulières dans le GN (tout simplement penser à mettre des s au pluriel) et le bon repérage du sujet pour accorder le verbe (au moins les verbes réguliers). L'élève qui ne fait pas cela ne peut pas passer au niveau 2, même s'il se trouve qu'il a bien tiré parti du cours et a ponctuellement réussi à bien écrire ses terminaisons en é après une leçon et des exercices consacrés à ce point précis. L'emploi d'une échelle permet alors de lui expliquer que oui, ça, c'est réussi, preuve qu'il peut progresser, mais que s'il veut passer au niveau 2, il doit impérativement automatiser ses accords, quitte, dans un premier temps, à utiliser "la cuiller" et à s'obliger à vérifier systématiquement le sujet du verbe à l'aide de la question "qui est-ce qui + verbe".
Quand on fonctionne ainsi, l'évaluation par compétences n'est pas plus chronophage ni démago que l'évaluation globale - précisément parce qu'elle reste une évaluation globale et évite le piège du morcellement des tâches en items qui, isolés, ne veulent rien dire.
J'ai effectivement 5 grandes compétences disciplinaires + 1 transversale (en gros, le cours).
- lire et comprendre un texte
- rédiger un texte cohérent
- s'exprimer à l'oral
- maîtriser l'orthographe
- savoir analyser une phrase du point de vue de la grammaire
Je n'ai pas de compétence "culture artistique et littéraire". J'évalue les connaissances dans une partie transversale, pour que cela ne fausse pas la lecture des compétences disciplinaires. Et je considère que savoir utiliser ces connaissances pour aboutir à une lecture plus fine du texte fait partie des capacités du niveau 4 en lecture.
Loreleii, je crois que ce qu'il faut comprendre, pour bien utiliser les compétences en français, c'est que tout ce que nous évaluons en la matière constitue par essence une tâche complexe : lire et comprendre un texte, rédiger un récit cohérent ou une argumentation solide, écrire sous la dictée, tout cela suppose de mobiliser conjointement un grand nombre de savoir-faire. Qu'il en manque quelques-uns, et tout l'édifice s'écroule. C'est pourquoi il est en effet pertinent d'essayer d'organiser ces savoir-faire en indiquant aux élèves lesquels sont prioritaires pour réussir, et lesquels relèvent d'une habileté déjà assez développée, afin qu'ils sachent comment s'orienter et progresser à travers ces tâches complexes. C'est cela, établir une échelle de maîtrise (je ne sais pas ce que sont des ceintures ni en quoi cela diffère, le cas échéant).
Le principal écueil, en français, qui conduit tout droit à cette inflation absurde des résultats qu'évoquait une collègue, c'est de croire qu'évaluer par compétences obligerait à cibler seulement certains items seulement à chaque devoir. C'est d'ailleurs, malheureusement, le discours de certains de nos IPR. Mais ça n'a pas de sens. Mes collègues ont procédé ainsi et, outre qu'elles passaient un temps fou à corriger la moindre dictée, elles se plaignaient qu'elles étaient obligées, selon leurs propres critères, de mettre le niveau 3 ou 4 à des élèves qui avaient fait peu d'erreurs sur les items précis évalués, mais dont les copies étaient par ailleurs truffées de fautes et révélaient une non-maîtrise de l'orthographe. Il faut à tut prix éviter d'en arriver à ce genre de situation, par trop répandue en français dès qu'on passe aux compétences. Les échelles de maîtrise empêchent justement cette dérive. Elles signifient clairement ce qui est réussi ou non, mais établissent aussi des seuils. Par exemple, la base de l'orthographe, c'est les accords, les chaînes d'accord régulières dans le GN (tout simplement penser à mettre des s au pluriel) et le bon repérage du sujet pour accorder le verbe (au moins les verbes réguliers). L'élève qui ne fait pas cela ne peut pas passer au niveau 2, même s'il se trouve qu'il a bien tiré parti du cours et a ponctuellement réussi à bien écrire ses terminaisons en é après une leçon et des exercices consacrés à ce point précis. L'emploi d'une échelle permet alors de lui expliquer que oui, ça, c'est réussi, preuve qu'il peut progresser, mais que s'il veut passer au niveau 2, il doit impérativement automatiser ses accords, quitte, dans un premier temps, à utiliser "la cuiller" et à s'obliger à vérifier systématiquement le sujet du verbe à l'aide de la question "qui est-ce qui + verbe".
Quand on fonctionne ainsi, l'évaluation par compétences n'est pas plus chronophage ni démago que l'évaluation globale - précisément parce qu'elle reste une évaluation globale et évite le piège du morcellement des tâches en items qui, isolés, ne veulent rien dire.
J'ai effectivement 5 grandes compétences disciplinaires + 1 transversale (en gros, le cours).
- lire et comprendre un texte
- rédiger un texte cohérent
- s'exprimer à l'oral
- maîtriser l'orthographe
- savoir analyser une phrase du point de vue de la grammaire
Je n'ai pas de compétence "culture artistique et littéraire". J'évalue les connaissances dans une partie transversale, pour que cela ne fausse pas la lecture des compétences disciplinaires. Et je considère que savoir utiliser ces connaissances pour aboutir à une lecture plus fine du texte fait partie des capacités du niveau 4 en lecture.
- V.MarchaisEmpereur
Loreleii a écrit:Si, il y a plusieurs compétences pour le devoir que je corrige : lire + écrire !
Ils ont bien lu / compris le texte. Ou non.
Ils savent répondre aux questions de façon claire et précise. Ou non.
Sauf que ne n'ai pas envie de remplir deux cases par élève.
Loreleii, même si, de fait, ces deux compétences sont mobilisées dans l'évaluation écrite de la compréhension, tu peux très bien décider de n'évaluer que la compréhension elle-même, et avoir une seule compétence à rentrer à chaque devoir.
Personnellement, je ne rentre deux items (ce qui n'est pas non plus si terrible. Il m'arrivait déjà, avec les notes, de distinguer une partie cours et une partie exercices, par exemple, et de rentrer les deux) que lorsque je donne un travail de synthèse développé qui permet aussi de mesurer la compréhension d'un texte. Par exemple, j'ai déjà demandé de présenter un personnage en une vingtaine de lignes, son rôle dans le récit, ses qualités, ses défauts, éventuellement une appréciation personnelle. Là, j'ai de la matière pour évaluer la compétence "écrire", mais j'estime que ce n'est pas le cas quand il faut répondre par une simple phrase. Ce qui ne m'empêche pas, oralement, de souligner que la rédaction ne va pas, et que si l'élève ne développe pas ses phrases, il ne pourra pas réussir en rédaction. Les bonnes habitudes se prennent lors des exercices plus faciles du point de vue de l'écriture.
- V.MarchaisEmpereur
Pour ceux que cela intéresse, je mets ici mon échelle d'orthographe. Les autres sont dans les TDL. Je peux néanmoins les remettre si quelqu'un en veut.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Merci Véronique pour ton analyse très intéressante. Il faut que je réfléchisse, que je prenne du temps pour tout bien comprendre. ¨Pas facile du jour au lendemain ...
Tes cinq compétences, tu les évalues sur cinq niveaux ?
Tes cinq compétences, tu les évalues sur cinq niveaux ?
- CelebornEsprit sacré
On va la refaire…
Comme on te l'a signalé, le conseil pédagogique n'est pas un organe décisionnaire. Et d'une. Il ne peut contrevenir à ta liberté pédagogique.
Tu as donc parfaitement la possibilité d'évaluer tes élèves comme bon le semble, y compris avec des notes, et sans faire référence à aucune compétence dans ta pratique quotidienne d'évaluation. Conserve un carnet de notes (papier ou tableur) si Pronotes a été paramétré d'une façon qui ne te convient pas.
Et le jour où tu remplis tes bulletins, alors tu mettras tranquillement tes éléments de programme, ton appréciation, et tu positionneras l'élève sur le bulletin. D'ailleurs s'ils ont choisi le système "non notes", le positionnement est à 4 niveaux, et pas à 6, et ça, c'est règlementaire, car ça remonte sur une plate-forme nationale.
N'hésite pas à me contacter : c'est un problème qu'on gère souvent, au niveau syndical.
Comme on te l'a signalé, le conseil pédagogique n'est pas un organe décisionnaire. Et d'une. Il ne peut contrevenir à ta liberté pédagogique.
Tu as donc parfaitement la possibilité d'évaluer tes élèves comme bon le semble, y compris avec des notes, et sans faire référence à aucune compétence dans ta pratique quotidienne d'évaluation. Conserve un carnet de notes (papier ou tableur) si Pronotes a été paramétré d'une façon qui ne te convient pas.
Et le jour où tu remplis tes bulletins, alors tu mettras tranquillement tes éléments de programme, ton appréciation, et tu positionneras l'élève sur le bulletin. D'ailleurs s'ils ont choisi le système "non notes", le positionnement est à 4 niveaux, et pas à 6, et ça, c'est règlementaire, car ça remonte sur une plate-forme nationale.
N'hésite pas à me contacter : c'est un problème qu'on gère souvent, au niveau syndical.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Merci Celeborn pour tes conseils.
Pour le moment, je note les copies et je relève les notes sur une feuille.
Après, je verrai comment je procède ...
Mais si j'attends les conseils de classe pour positionner mes élèves sur Pronote, je vais me faire taper sur les doigts parce que le chef veut qu'on rentre les évaluations au fur et à mesure ...
Pour le moment, je note les copies et je relève les notes sur une feuille.
Après, je verrai comment je procède ...
Mais si j'attends les conseils de classe pour positionner mes élèves sur Pronote, je vais me faire taper sur les doigts parce que le chef veut qu'on rentre les évaluations au fur et à mesure ...
- V.MarchaisEmpereur
Loreleii a écrit:Merci Véronique pour ton analyse très intéressante. Il faut que je réfléchisse, que je prenne du temps pour tout bien comprendre. ¨Pas facile du jour au lendemain ...
Tes cinq compétences, tu les évalues sur cinq niveaux ?
Non, ce sont des échelles avec 4 degrés, parce que c'est ce qui est imposé nationalement (cf. post de Celeborn).
Je préférerais utiliser des notes.
En l'état actuel, il est difficile de signaler ses progrès à un élève qui est toujours au niveau 1, mais qui a tout de même acquis certains réflexes. Avec des notes, il passerait de 3 à 8, par exemple : là, les progrès sautent aux yeux, on peut dire : "Tu as déjà beaucoup progressé, la moyenne est à portée de main, et ensuite, on continue." Avec les 4 niveaux, malgré ses progrès, un élève peut rester longtemps coincé au niveau 1 ou 2, et même si on lui dit que ça et ça, c'est beaucoup mieux, je trouve que c'est décourageant pour lui.
- V.MarchaisEmpereur
Celeborn, je profite de ce que tu es là pour te demander conseil sur notre cas concret : chez nous, la suppression des notes a été votée en CA mais ne figure pas sur le projet d'établissement, dont la rédaction a été repoussée pour cause de réforme.
Dans ce cas de figure, légal ou pas légal ?
Par avance, merci à toi.
Dans ce cas de figure, légal ou pas légal ?
Par avance, merci à toi.
- ernyaFidèle du forum
@V.Marchais : sur le bulletin et sur Pronote, n'apparaissent alors que ces 5 compétences ?
Ce serait plus lisible que ce nous faisons, j'en prends bonne note
Ce serait plus lisible que ce nous faisons, j'en prends bonne note
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Ben oui, Véronique, je suis bien d'accord avec toi, c'est moins fin ...
- LoreleiiNeoprof expérimenté
ernya a écrit:@V.Marchais : sur le bulletin et sur Pronote, n'apparaissent alors que ces 5 compétences ?
Ce serait plus lisible que ce nous faisons, j'en prends bonne note
On m'a dit que les item n'apparaissent pas sur les bulletins; seulement les 5 compétences ...
- ElyasEsprit sacré
V.Marchais a écrit:Loreleii a écrit:Merci Véronique pour ton analyse très intéressante. Il faut que je réfléchisse, que je prenne du temps pour tout bien comprendre. ¨Pas facile du jour au lendemain ...
Tes cinq compétences, tu les évalues sur cinq niveaux ?
Non, ce sont des échelles avec 4 degrés, parce que c'est ce qui est imposé nationalement (cf. post de Celeborn).
Je préférerais utiliser des notes.
En l'état actuel, il est difficile de signaler ses progrès à un élève qui est toujours au niveau 1, mais qui a tout de même acquis certains réflexes. Avec des notes, il passerait de 3 à 8, par exemple : là, les progrès sautent aux yeux, on peut dire : "Tu as déjà beaucoup progressé, la moyenne est à portée de main, et ensuite, on continue." Avec les 4 niveaux, malgré ses progrès, un élève peut rester longtemps coincé au niveau 1 ou 2, et même si on lui dit que ça et ça, c'est beaucoup mieux, je trouve que c'est décourageant pour lui.
Je comprends ta dernière phrase mais n'oublie pas les dérives terribles actuelles de la notation chiffrée. Chaque système a ses avantages et défauts. Quand un élève a 15 de moyenne en 3e et se retrouve à 6 en 2de, le choc est pire. C'est toujours une question de choix entre les apports positifs et les inconvénients.
Ensuite, il y a aussi une histoire de préférence personnelle dans sa pratique.
Je ne l'ai pas dit mais je suis d'accord avec ce que tu as écrit lors de ta première intervention.
- V.MarchaisEmpereur
Ça dépend du logiciel utilisé et de sa configuration.
Sacoche édite un bulletin par matières qui, en français, peut aboutir à quelque chose de lisible (même si chez nous, il est mal configuré et qu'on est loin du compte, avec des pourcentages de réussite arbitraires qui apparaissent).
Pronote présente les bulletins par compétences, toutes les matières mélangées, avec autant d'items que créés par les collègues, et ça peut vite devenir incompréhensible.
Sacoche édite un bulletin par matières qui, en français, peut aboutir à quelque chose de lisible (même si chez nous, il est mal configuré et qu'on est loin du compte, avec des pourcentages de réussite arbitraires qui apparaissent).
Pronote présente les bulletins par compétences, toutes les matières mélangées, avec autant d'items que créés par les collègues, et ça peut vite devenir incompréhensible.
- IlianaGrand sage
Merci beaucoup pour vos réponses, Elyas et Véronique !
Véronique, si éventuellement tu veux bien mettre les autres échelles de 6e, ça m'intéresse, je ne les trouve pas sur le site, et ce n'est pas ce manuel qui a été choisi dans mon collège...
Véronique, si éventuellement tu veux bien mettre les autres échelles de 6e, ça m'intéresse, je ne les trouve pas sur le site, et ce n'est pas ce manuel qui a été choisi dans mon collège...
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Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
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