Re: Premier cours de l'année : Que faire si les élèves rentrent comme des brutes ?

Tu dois le savoir, mais tu veux pas le dire.
Premier cours de l'année : Que faire si les élèves rentrent comme des brutes ? - Page 3 558662839

Oui oui je suis tout à fait d'accord avec vous TOUS (faute pro, danger sur mineur et pas de généralités sur l'ensemble des lycées) mon fils n'était pas dans le même lycée que celui où j'enseigne et ça filait droit comme tu dis Mme Prof Smile

Elyas a écrit:

Jenny a écrit:

Guermantes729 a écrit:il y a même des collègues qui, officieusement, font des accords avec des élèves: tu ne viens plus jamais à ton cours,je ne t'inscris pas absent mais au moins tu me fiches la paix. (oui je jure que j'en connais Oo)

:shock:
C'est une faute professionnelle.

C'est pire si l'élève est mineur. C'est une mise en danger sur mineur.

Non. Une faute professionnelle, d'accord. Mais pas une mise en danger.

Le point important reste dans la responsabilité:

Code civil, article 1242 a écrit:
On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.

Toutefois, celui qui détient, à un titre quelconque, tout ou partie de l'immeuble ou des biens mobiliers dans lesquels un incendie a pris naissance ne sera responsable, vis-à-vis des tiers, des dommages causés par cet incendie que s'il est prouvé qu'il doit être attribué à sa faute ou à la faute des personnes dont il est responsable.

Cette disposition ne s'applique pas aux rapports entre propriétaires et locataires, qui demeurent régis par les articles 1733 et 1734 du code civil.

Le père et la mère, en tant qu'ils exercent l'autorité parentale, sont solidairement responsables du dommage causé par leurs enfants mineurs habitant avec eux.

Les maîtres et les commettants, du dommage causé par leurs domestiques et préposés dans les fonctions auxquelles ils les ont employés ;

Les instituteurs et les artisans, du dommage causé par leurs élèves et apprentis pendant le temps qu'ils sont sous leur surveillance.

La responsabilité ci-dessus a lieu, à moins que les père et mère et les artisans ne prouvent qu'ils n'ont pu empêcher le fait qui donne lieu à cette responsabilité.

En ce qui concerne les instituteurs, les fautes, imprudences ou négligences invoquées contre eux comme ayant causé le fait dommageable, devront être prouvées, conformément au droit commun, par le demandeur, à l'instance.

Ne pas marquer absent un élève qui n'est pas là, c'est prendre le risque de devoir réparer les dommages qu'il a pu causer pendant l'heure de cours...

Certes mais quand l'élève se fait violer pendant cette absence non notée, difficile de réparer les dégâts causés. .. c'est arrivé il y a très longtemps dans ce lycée. ....mais ça fait très longtemps et les témoins de ça (présents à mon arrivée il y a presque 20 ans) sont maintenant à la retraite et je crois que tout le monde l'a. .."oublié" maintenant :/

Pour ce qui est de la réponse à la question: pourquoi le comportement des élèves le premier jour devrait-il induire une réponse différente par rapport au reste de l'année? Un élève qui met le souk met le souk, autant lui faire comprendre dès le début ce qui lui arrivera s'il recommence, non?

Mais de toutes façons, les élèves sont tous adorables au premier cours, c'est Madame ESPE qui l'a dit lors des journées de pré-rentrée. professeur

Babarette, s'il te plaît, ne remets pas une pièce dans la machine dans ce fil-là aussi. Il n'est absolument pas question de l'ESPE ici.

Musique a écrit:...Ah là là, vos réponses sont bien utiles et il est bon de rappeler quelques techniques de gestion de classe dès le 1er jour. Mais enfin, quand on y réfléchit, qu'est-ce qu'il ne faut pas mettre en œuvre pour juste faire installer ses élèves aujourd'hui en France !!
Comment en est-on arrivé là !... Est-ce le même cirque dans d'autres cultures ?...

Je me pose souvent la question. Surtout quand on regarde "Les Chemins de l'école" et que l'on voit à quel point ces enfants de pays bien plus défavorisés sont méritants : prendre tant de risques, quitter son village, se priver, pour étudier en primaire ou collège. Le plaisir d'arriver à l'heure, de saluer son professeur, et d'étudier (avec les pauvres moyens du bord, en classes de 40-50) Je me rappelle un couple d'intervenants qu'on avait fait venir dans mon ancien collège (d'agités) : à la retraite, lui continuait à exercer la chirurgie en Afrique pour des enfants atteints de polio, elle continuait à enseigner en tant que PE. Quand elle m'a demandé combien j'avais d'élèves dans ma 5ème, j'ai soupiré avec le sourire : 34 ! Et au lieu de la réponse prévisible, elle me dit doucement et sans ironie aucune : oh, c'est bien, ça fait pas trop. :blague:

kiwi a écrit:Et bien peu importe qu'on soit le 1er cours de l'année où le dernier. Des élèves qui s'amusent à ça ressortent direct, en rang deux par deux. Ça prendra le temps que ça prendra. Et ensuite, ils se prennent un bon sermon, bien ferme.
Dejà, cette situation ne devrait pas se produire, car on ne laisse pas entrer des élèves qui foutent le bazar dans le rang. J'attache vraiment une très grande importance à l'entrée en classe, très ritualisée, gage d'un travail au calme ensuite. Les élèves se mettent en rang, sont calmes, puis entrent un par un en me saluant. Ceux qui ne disent pas bonjour se prennent une remarque. Ensuite, ils ne s'assoient qu'une fois le silence obtenu. Et on attaque d'office.

Je me reconnais bien là aussi kiwi Very Happy

Je crois que la question se pose déjà dans le rang et les couloirs au collège quand on vient les chercher.
Mais réagir direct en cas de test, ça reste la base de tout pour moi.