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- LarssonNiveau 8
Bonjour,
Pour l'avoir vécu et ne voulant pas le revivre, je me demandais ce que vous feriez si les élèves rentraient en classe comme des brutes, parlaient, se retournaient, criaient etc. le premier jour qu'on les a, alors qu'on ne les connaît pas. Notamment, dans le cas du premier cours de l'année.
1) Je les fais se mettre en rang devant la salle.
2) Ils rentrent, mettent la pagaille ; impossible de se faire entendre ou d'avoir le calme.
Je fais quoi ? Je reste mutique en les regardant ? Je m'égosille ? Je punis direct ?
Pour l'avoir vécu et ne voulant pas le revivre, je me demandais ce que vous feriez si les élèves rentraient en classe comme des brutes, parlaient, se retournaient, criaient etc. le premier jour qu'on les a, alors qu'on ne les connaît pas. Notamment, dans le cas du premier cours de l'année.
1) Je les fais se mettre en rang devant la salle.
2) Ils rentrent, mettent la pagaille ; impossible de se faire entendre ou d'avoir le calme.
Je fais quoi ? Je reste mutique en les regardant ? Je m'égosille ? Je punis direct ?
- Madame_ProfEsprit sacré
Ah ouais, c'est chaud quand même si c'est comme ça... Jamais vu ça un premier jour, même avec des classes difficiles par la suite. Si c'est courant dans ton établissement, pourquoi ne pas les faire entrer un par un en les plaçant ? Je crois que, je resterais mutique (en demandant quand même le silence) en les regardant dans un premier temps (effet possible), puis je passerais aux punitions oui. Bon, franchement, je serais déstabilisée.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- ZagaraGuide spirituel
Si les rappels à l'ordre ne fonctionnent pas, punir concrètement et calmement, dès le premier cours.
C'est un test de bordélisation. Si tu laisses faire/te tais trop, ils continueront, si tu cries, ils ont gagné et voudront te faire craquer.
On m'avait conseillé de les faire d'abord mettre en rang 2 par 2 dans le couloir. D'obtenir le silence avant d'ouvrir la porte. Puis de se mettre devant la porte en les faisant rentrer 1 ou 2 à la fois, en les regardant dans les yeux et en leur disant "bonjour" (retenir les têtes qui refusent de répondre "bonjour"). Et d'avoir un plan de classe à l'avance (je le faisais sur paint et l'imprimais sur un papier posé sur la première table en entrant. Les élèves étaient placés par ordre alphabétique. J'avais vérifié la disposition de chaque salle avant pour la reporter sur le plan de classe imprimé).
Si malgré cette mise en place carrée, qui a pour fonction de leur montrer dans le départ qu'on est là pour bosser et qu'on est en contrôle, ils mettent le bordel, c'est qu'ils ne comprennent que la sanction. Donc, punir.
Comme la gestion de classe était ma psychose, j'étais arrivée dès le départ avec un plan de classe, cette méthode du couloir répétée à chaque séance, les élèves ne s'assoient que lorsque je le leur permets, puis sortent les affaires, puis l'appel. Le tout appuyé sur un barème progressif de sanctions concrètes qui allaient du mot dans le carnet à la colle en passant par des devoirs supplémentaires prêts à l'avance, que j'avais toujours sur moi, avec menace que ça compte dans la moyenne et 0 si pas rendu. C'est peut-être "too much", trop serré, mais j'avais vraiment besoin de tout ça pour travailler.
C'est un test de bordélisation. Si tu laisses faire/te tais trop, ils continueront, si tu cries, ils ont gagné et voudront te faire craquer.
On m'avait conseillé de les faire d'abord mettre en rang 2 par 2 dans le couloir. D'obtenir le silence avant d'ouvrir la porte. Puis de se mettre devant la porte en les faisant rentrer 1 ou 2 à la fois, en les regardant dans les yeux et en leur disant "bonjour" (retenir les têtes qui refusent de répondre "bonjour"). Et d'avoir un plan de classe à l'avance (je le faisais sur paint et l'imprimais sur un papier posé sur la première table en entrant. Les élèves étaient placés par ordre alphabétique. J'avais vérifié la disposition de chaque salle avant pour la reporter sur le plan de classe imprimé).
Si malgré cette mise en place carrée, qui a pour fonction de leur montrer dans le départ qu'on est là pour bosser et qu'on est en contrôle, ils mettent le bordel, c'est qu'ils ne comprennent que la sanction. Donc, punir.
Comme la gestion de classe était ma psychose, j'étais arrivée dès le départ avec un plan de classe, cette méthode du couloir répétée à chaque séance, les élèves ne s'assoient que lorsque je le leur permets, puis sortent les affaires, puis l'appel. Le tout appuyé sur un barème progressif de sanctions concrètes qui allaient du mot dans le carnet à la colle en passant par des devoirs supplémentaires prêts à l'avance, que j'avais toujours sur moi, avec menace que ça compte dans la moyenne et 0 si pas rendu. C'est peut-être "too much", trop serré, mais j'avais vraiment besoin de tout ça pour travailler.
- *Fifi*Modérateur
Ici, je me mets devant la porte, je rappelle qu'ils rentrent dans le calme et ils passent un par un (je me mets au milieu de l'ouverture de la porte, ils ne peuvent pas avoir la place de passer à deux). Ca fait cesser les bavardages. Ils doivent dire bonjour (sinon je les rattrape et les fait ressortir, un par un c'est facile). Si les premiers entrés mettent trop de temps à s'asseoir ou bavardent, je bloque l'entrée de la porte en leur disant de se dépêcher et d'être plus calme, que leurs camarades attendent.
Une fois tous rentrés, j'attends le silence debout pour parler.
Je ne m'égosillerais pas pour ça ! Un rappel à l'ordre sur un ton sec suffirait je pense. Au pire, tu les fais rester debout derrière leur chaise avec un petit rappel des règles.
Une fois tous rentrés, j'attends le silence debout pour parler.
Je ne m'égosillerais pas pour ça ! Un rappel à l'ordre sur un ton sec suffirait je pense. Au pire, tu les fais rester debout derrière leur chaise avec un petit rappel des règles.
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- VatrouchkaNiveau 9
Je suis avec attention. Mes 2ndes étaient incapables de rentrer dans le calme, je les ai rangés deux par deux dans le couloir, j'ai puni dès l'entrée en classe, certains ont dû rester le mercredi après-midi... C'était le cas dans toutes les matières, même mes collègues les plus chevronnés et n'ayant aucun souci avec d'autres classes (d'ailleurs mon autre classe était capable de faire une entrée dans le calme). On perdait 10 à 15mn à chaque fois, la proviseure et le proviseur adjoint étaient même venus les sermonner.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
*Fifi* a écrit:Ici, je me mets devant la porte, je rappelle qu'ils rentrent dans le calme et ils passent un par un (je me mets au milieu de l'ouverture de la porte, ils ne peuvent pas avoir la place de passer à deux). Ca fait cesser les bavardages. Ils doivent dire bonjour (sinon je les rattrape et les fait ressortir, un par un c'est facile). Si les premiers entrés mettent trop de temps à s'asseoir ou bavardent, je bloque l'entrée de la porte en leur disant de se dépêcher et d'être plus calme, que leurs camarades attendent.
Une fois tous rentrés, j'attends le silence debout pour parler.
Je ne m'égosillerais pas pour ça ! Un rappel à l'ordre sur un ton sec suffirait je pense. Au pire, tu les fais rester debout derrière leur chaise avec un petit rappel des règles.
Je fais à peu près comme ça aussi la 1ère des "sanctions" pour ceux qui trainent trop comme tu dis, est de les déplacer. Ils visent une place et bavardent en s'installant, je lui dis "tenez, je vois que cette place vous perturbe, venez plutôt vous mettre là" (au 1er rang bien sûr) en principe ça calme aussi assez bien les autres.
je suis en lycée, c'est plus facile aussi
- PhebusaNiveau 2
Pas assez de place dans le couloir de mon établissement... Résultat : un gros troupeau de 35 élèves rentrés en pagaille.
Celui qui crie ou bouscule, sans dire bonjour en plus, ressort immédiatement à ma demande. A ce moment-là, on bloque l'accès de la porte et donc le flux d'élèves, on lui dit de se mettre en fin de file. Tout le monde regarde le vilain qui sort, et en général, qui ne fait plus le malin... C'est valable dès le premier jour (appliqué pour un élève) et tout au long de l'année (trois ou quatre cas). C'est rare d'en sortir plus d'un, cela sert d'exemple à tout le monde.
Celui qui crie ou bouscule, sans dire bonjour en plus, ressort immédiatement à ma demande. A ce moment-là, on bloque l'accès de la porte et donc le flux d'élèves, on lui dit de se mettre en fin de file. Tout le monde regarde le vilain qui sort, et en général, qui ne fait plus le malin... C'est valable dès le premier jour (appliqué pour un élève) et tout au long de l'année (trois ou quatre cas). C'est rare d'en sortir plus d'un, cela sert d'exemple à tout le monde.
- MelanieSLBDoyen
Zagara a écrit:Si les rappels à l'ordre ne fonctionnent pas, punir concrètement et calmement, dès le premier cours.
C'est un test de bordélisation. Si tu laisses faire/te tais trop, ils continueront, si tu cries, ils ont gagné et voudront te faire craquer.
On m'avait conseillé de les faire d'abord mettre en rang 2 par 2 dans le couloir. D'obtenir le silence avant d'ouvrir la porte. Puis de se mettre devant la porte en les faisant rentrer 1 ou 2 à la fois, en les regardant dans les yeux et en leur disant "bonjour" (retenir les têtes qui refusent de répondre "bonjour"). Et d'avoir un plan de classe à l'avance (je le faisais sur paint et l'imprimais sur un papier posé sur la première table en entrant. Les élèves étaient placés par ordre alphabétique. J'avais vérifié la disposition de chaque salle avant pour la reporter sur le plan de classe imprimé).
Si malgré cette mise en place carrée, qui a pour fonction de leur montrer dans le départ qu'on est là pour bosser et qu'on est en contrôle, ils mettent le bordel, c'est qu'ils ne comprennent que la sanction. Donc, punir.
Comme la gestion de classe était ma psychose, j'étais arrivée dès le départ avec un plan de classe, cette méthode du couloir répétée à chaque séance, les élèves ne s'assoient que lorsque je le leur permets, puis sortent les affaires, puis l'appel. Le tout appuyé sur un barème progressif de sanctions concrètes qui allaient du mot dans le carnet à la colle en passant par des devoirs supplémentaires prêts à l'avance, que j'avais toujours sur moi, avec menace que ça compte dans la moyenne et 0 si pas rendu. C'est peut-être "too much", trop serré, mais j'avais vraiment besoin de tout ça pour travailler.
*Fifi* a écrit:Ici, je me mets devant la porte, je rappelle qu'ils rentrent dans le calme et ils passent un par un (je me mets au milieu de l'ouverture de la porte, ils ne peuvent pas avoir la place de passer à deux). Ca fait cesser les bavardages. Ils doivent dire bonjour (sinon je les rattrape et les fait ressortir, un par un c'est facile). Si les premiers entrés mettent trop de temps à s'asseoir ou bavardent, je bloque l'entrée de la porte en leur disant de se dépêcher et d'être plus calme, que leurs camarades attendent.
Une fois tous rentrés, j'attends le silence debout pour parler.
Je ne m'égosillerais pas pour ça ! Un rappel à l'ordre sur un ton sec suffirait je pense. Au pire, tu les fais rester debout derrière leur chaise avec un petit rappel des règles.
Il y a là tout ce qu'il faut. Le but, c'est d'empêcher que la situation que tu décris se produise (parce qu'à reprendre, c'est très dur).
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- *Fifi*Modérateur
Je suis en collège, mais je fais ça aussi. Généralement avec beaucoup d'humour et d'ironie "mais si, celle là t'ira teeeeeeeeellement mieux". Mais bon, je n'ai pas trop de problème de discipline, et il n'y a que les 6e qui ne me connaissent pas. Ils peuvent faire du bruit mais se calment vite avec un ton sec. (ça reprend vite aussi à cet âge )Guermantes729 a écrit:*Fifi* a écrit:Ici, je me mets devant la porte, je rappelle qu'ils rentrent dans le calme et ils passent un par un (je me mets au milieu de l'ouverture de la porte, ils ne peuvent pas avoir la place de passer à deux). Ca fait cesser les bavardages. Ils doivent dire bonjour (sinon je les rattrape et les fait ressortir, un par un c'est facile). Si les premiers entrés mettent trop de temps à s'asseoir ou bavardent, je bloque l'entrée de la porte en leur disant de se dépêcher et d'être plus calme, que leurs camarades attendent.
Une fois tous rentrés, j'attends le silence debout pour parler.
Je ne m'égosillerais pas pour ça ! Un rappel à l'ordre sur un ton sec suffirait je pense. Au pire, tu les fais rester debout derrière leur chaise avec un petit rappel des règles.
Je fais à peu près comme ça aussi la 1ère des "sanctions" pour ceux qui trainent trop comme tu dis, est de les déplacer. Ils visent une place et bavardent en s'installant, je lui dis "tenez, je vois que cette place vous perturbe, venez plutôt vous mettre là" (au 1er rang bien sûr) en principe ça calme aussi assez bien les autres.
je suis en lycée, c'est plus facile aussi
Moi non plus je n'ai pas de place pour les faire ranger dans le couloir. J'ouvre la porte et je reste au milieu pour qu'ils passent un par un.Phebusa a écrit:Pas assez de place dans le couloir de mon établissement... Résultat : un gros troupeau de 35 élèves rentrés en pagaille.
Celui qui crie ou bouscule, sans dire bonjour en plus, ressort immédiatement à ma demande. A ce moment-là, on bloque l'accès de la porte et donc le flux d'élèves, on lui dit de se mettre en fin de file. Tout le monde regarde le vilain qui sort, et en général, qui ne fait plus le malin... C'est valable dès le premier jour (appliqué pour un élève) et tout au long de l'année (trois ou quatre cas). C'est rare d'en sortir plus d'un, cela sert d'exemple à tout le monde.
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- MusiqueNiveau 1
...Ah là là, vos réponses sont bien utiles et il est bon de rappeler quelques techniques de gestion de classe dès le 1er jour. Mais enfin, quand on y réfléchit, qu'est-ce qu'il ne faut pas mettre en œuvre pour juste faire installer ses élèves aujourd'hui en France !!
Comment en est-on arrivé là !... Est-ce le même cirque dans d'autres cultures ?...
Comment en est-on arrivé là !... Est-ce le même cirque dans d'autres cultures ?...
- CatalunyaExpert spécialisé
Je n'ai jamais rencontré ce cas de figure lors du premier jour. Même les classes les plus dures de lycée pro étaient rentrées dans le silence.
- PaddyHabitué du forum
Les faire rentrer un par un et les placer. Le premier qui l'ouvre, devoir supplémentaire direct. Il ramène sa fraise ? Colle. Toujours pas compris ? Il dégage.
À quelle heure on remet un minimum d'autorité dans le système ? Hein jean-michel, à quelle heure ?
À quelle heure on remet un minimum d'autorité dans le système ? Hein jean-michel, à quelle heure ?
- ZagaraGuide spirituel
Ouais ça se dégrade après quelques jours/semaines (suivant les classes), quand ils prennent leurs petites habitudes, qu'ils sont habitués à leurs nouveaux profs et qu'ils s'étalent dans la joie.Catalunya a écrit:Je n'ai jamais rencontré ce cas de figure lors du premier jour. Même les classes les plus dures de lycée pro étaient rentrées dans le silence.
Mais autant être strict dès le premier jour, pour poser l'ambiance.
- InhumaineNiveau 8
Salut,
Juste pour dire que ça m'est arrivé l'année dernière avec des 5e aussi. Ils sont arrivés devant la porte de la salle en tapant contre le mur et en criant "la prof elle est nouvelle !!". Alors je l'ai ai fait se ranger dans le couloir par deux, puis leur ai dit sèchement de se taire. Ils se sont tus le temps que je fasse rentrer les 2 ou 3 premiers, puis ces premiers ont crié depuis l'intérieur de la classe, tandis que ceux du couloir se remettaient aussi à beugler.
Finalement, une fois tous entrés, j'ai exigé qu'ils restent debout devant leur chaise tant qu'il n'y aurait pas le silence (règle commune au collège), et on a attendu 10 min. Une fois assis, ils ont repris leur bordel.
Je crois que dans ces cas-là, il n'y a pas d'autre solution que de faire tomber les colles directement (seule chose qui les embête souvent, les punitions ils ne les font pas...), sur au moins 3 ou 4 meneurs.
Moi je ne l'ai pas fait car nous n'avions pas de carnet de correspondance, et je me suis sentie impuissante. J'aurais dû le faire, d'une manière ou d'une autre.
Le soir j'ai écrit un rapport et dès le lendemain, le CPE a fait l'entrée de classe avec moi. Cependant, cette classe est restée irrécupérable de l'année.
Juste pour dire que ça m'est arrivé l'année dernière avec des 5e aussi. Ils sont arrivés devant la porte de la salle en tapant contre le mur et en criant "la prof elle est nouvelle !!". Alors je l'ai ai fait se ranger dans le couloir par deux, puis leur ai dit sèchement de se taire. Ils se sont tus le temps que je fasse rentrer les 2 ou 3 premiers, puis ces premiers ont crié depuis l'intérieur de la classe, tandis que ceux du couloir se remettaient aussi à beugler.
Finalement, une fois tous entrés, j'ai exigé qu'ils restent debout devant leur chaise tant qu'il n'y aurait pas le silence (règle commune au collège), et on a attendu 10 min. Une fois assis, ils ont repris leur bordel.
Je crois que dans ces cas-là, il n'y a pas d'autre solution que de faire tomber les colles directement (seule chose qui les embête souvent, les punitions ils ne les font pas...), sur au moins 3 ou 4 meneurs.
Moi je ne l'ai pas fait car nous n'avions pas de carnet de correspondance, et je me suis sentie impuissante. J'aurais dû le faire, d'une manière ou d'une autre.
Le soir j'ai écrit un rapport et dès le lendemain, le CPE a fait l'entrée de classe avec moi. Cependant, cette classe est restée irrécupérable de l'année.
- User20401Vénérable
J'ai fait un rapport le soir de mon premier cours avec mes secondes de la mort (la plupart de mes collègues ont fait de même avec cette classe). J'ai procédé un peu comme Inhumaine. En effet, le premier jour, on est un peu démunis, surtout quand c'est dans un nouvel établissement.
- ZagaraGuide spirituel
Réflexe de demander comment l'établissement procède pour les colles à la pré-rentrée, et si il y a lieu d'en mettre le premier jour : peut-être les placer sur ses heures de cours ? Si il y a plus d'un élève collé, on peut faire une fausse heure sup et les garder soi-même... c'est pas terrible mais ça vaut bien le coup pour se donner l'occasion de coller tôt dans l'année, afin de faire des exemples rapidement. Un collègue stagiaire l'avait même fait avec 1 seul élève, collé dès septembre, même si en théorie c'est interdit.
Ça m'est arrivé de remplir des ordres de colle sur bulletin libre, daté et signé, pour clouer l'élève qui réplique "j'ai pas mon carnet !" (sous-entendu "vous pouvez rien faire hahaha" ...ben si...).
Ça m'est arrivé de remplir des ordres de colle sur bulletin libre, daté et signé, pour clouer l'élève qui réplique "j'ai pas mon carnet !" (sous-entendu "vous pouvez rien faire hahaha" ...ben si...).
- PaddyHabitué du forum
Qu'est ce qui est interdit ? Garder un seul élève ? Je ne suis pas sûr de ça...
- ZagaraGuide spirituel
On m'avait dit que c'était interdit de rester seul à seul avec un élève.
Peut-être que ce n'est pas vrai.
Peut-être que ce n'est pas vrai.
- trompettemarineMonarque
Inhumaine a écrit:Salut,
Juste pour dire que ça m'est arrivé l'année dernière avec des 5e aussi. Ils sont arrivés devant la porte de la salle en tapant contre le mur et en criant "la prof elle est nouvelle !!". Alors je l'ai ai fait se ranger dans le couloir par deux, puis leur ai dit sèchement de se taire. Ils se sont tus le temps que je fasse rentrer les 2 ou 3 premiers, puis ces premiers ont crié depuis l'intérieur de la classe, tandis que ceux du couloir se remettaient aussi à beugler.
Finalement, une fois tous entrés, j'ai exigé qu'ils restent debout devant leur chaise tant qu'il n'y aurait pas le silence (règle commune au collège), et on a attendu 10 min. Une fois assis, ils ont repris leur bordel.
Je crois que dans ces cas-là, il n'y a pas d'autre solution que de faire tomber les colles directement (seule chose qui les embête souvent, les punitions ils ne les font pas...), sur au moins 3 ou 4 meneurs.
Moi je ne l'ai pas fait car nous n'avions pas de carnet de correspondance, et je me suis sentie impuissante. J'aurais dû le faire, d'une manière ou d'une autre.
Le soir j'ai écrit un rapport et dès le lendemain, le CPE a fait l'entrée de classe avec moi. Cependant, cette classe est restée irrécupérable de l'année.
Dans ce cas extrême, prévenir (toujours prévenir), puis coller et appeler les parents dès que tu as une pause.
- PaddyHabitué du forum
Zagara a écrit:On m'avait dit que c'était interdit de rester seul à seul avec un élève.
Peut-être que ce n'est pas vrai.
En tout cas, aucun texte n'existe à ce sujet.
Un CPE peut recevoir un élève seul. Un CDE également. Je ne vois pas pourquoi un enseignant ne le pourrait pas. Si quelqu'un en sait plus...
- ernyaFidèle du forum
Tu peux mais c'est conseillé d'avoir la porte ouverte, je crois (ce que CPE et CdE ne font pas, mais c'est un autre débat).
- MiewHabitué du forum
Paddy a écrit:Zagara a écrit:On m'avait dit que c'était interdit de rester seul à seul avec un élève.
Peut-être que ce n'est pas vrai.
En tout cas, aucun texte n'existe à ce sujet.
Un CPE peut recevoir un élève seul. Un CDE également. Je ne vois pas pourquoi un enseignant ne le pourrait pas. Si quelqu'un en sait plus...
Dans un des collèges où j'étais cette année, c'était à nous d'assurer les retenues des élèves qu'on collait (la vie scolaire le faisait s'il n'y avait vraiment pas d'autre solution). J'ai collé une seule fois dans ce collège, et l'élève était seul avec moi.
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“Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse.”
Victor Hugo, Les Misérables.
- Une passanteEsprit éclairé
Je vois bien en lisant le forum que je suis dans un établissement relativement tranquille, aussi ma réaction ne serait pas appropriée partout mais, personnellement, j'essaie de démarrer du bon pied avec une classe.
Je laisse les élèves s'installer, et quand j'explique les règles de la classe, je précise qu'ils ne doivent jamais refaire ce qu'ils ont fait (si, bien sûr, leur comportement était inadéquat). Et je sanctionne au cours suivant.
Avec les secondes, je dois régulièrement faire des rappels pendant l'année : quand ils s'installent bruyamment, je les fais ressortir et recommencer une installation correcte. Mais ce sont des lycéens, ils sont paresseux et ne trouvent pas cela très amusant (alors que des collégiens pourraient y prendre un malin plaisir).
Je laisse les élèves s'installer, et quand j'explique les règles de la classe, je précise qu'ils ne doivent jamais refaire ce qu'ils ont fait (si, bien sûr, leur comportement était inadéquat). Et je sanctionne au cours suivant.
Avec les secondes, je dois régulièrement faire des rappels pendant l'année : quand ils s'installent bruyamment, je les fais ressortir et recommencer une installation correcte. Mais ce sont des lycéens, ils sont paresseux et ne trouvent pas cela très amusant (alors que des collégiens pourraient y prendre un malin plaisir).
- ChocolatGuide spirituel
Si c'est le bordel, ils ne rentrent pas.
Sérieusement, ce n'est pas acceptable et je n'hésite pas à les interpeller sur la question.
Dans un second temps je les fais rentrer un par un mais si cela recommence, ils ressortent pour de bon avec une punition gagnée et les parents appelés, voire convoqués.
Sérieusement, ce n'est pas acceptable et je n'hésite pas à les interpeller sur la question.
Dans un second temps je les fais rentrer un par un mais si cela recommence, ils ressortent pour de bon avec une punition gagnée et les parents appelés, voire convoqués.
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- IlonaHabitué du forum
Déjà ,lors du premier cours de l'année, ils n'entrent pas directement dans la salle.
Ils restent rangés dans le couloir, et je les place un par un par ordre alphabétique ou "anti-alphabétique".
Durant l'année, une entrée agitée leur vaut de ressortir dans le couloir.
Ils restent rangés dans le couloir, et je les place un par un par ordre alphabétique ou "anti-alphabétique".
Durant l'année, une entrée agitée leur vaut de ressortir dans le couloir.
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