- slynopHabitué du forum
Académie de Créteil ou académie de Bretagne ? Le choix est vraiment difficile, où vais-je passer mon concours ?
- RendashBon génie
Je suis d'accord sur fait de changer le mouvement et peut être le remettre en un temps (peut être ce serait mieux -certainement- que de faire du poste à poste), mais qui le fera revivre ce mouvement en un temps??? quel politique ou ministre? La gauche a dégraissé, le gouvernement actuel ne va pas refaire marche arrière à ce niveau... Notre précédente ministre n'a pas non plus agi à ce niveau... Il aurait été supprimé pour sa lourdeur.
Habaway, c'est sûr que si on part du principe que "ça sert à rien puisque personne ne le fait", ça va grandement faire avancer les choses
Le jour où on percutera qu'on représente grosso merdo un million d'électeurs, et qu'à ce titre on a un poids considérable, on cessera peut-être de pleurnicher parce que rien n'est fait, et on se remuera collectivement les fesses pour faire avancer les choses. Mais ce n'est pas demain la veille.
Et le recrutement actuel est basé sur des critères de barème subjectifs et déjà fort inéquitables.
Quoi de plus objectif que l'ancienneté et la date de naissance ?
Certainement pas l'appréciation de situations individuelles, en tout cas.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- InvitéInvité
Occitane sur ciel a écrit: Dans ce cas un premier pas pourrait être de régionaliser les concours du secondaire.
On voit déjà ce que ça donne pour le 1er degré à créteil, c'est ne vraie réussite...
ça pourrait éventuellement marcher pour les disciplines à fort effectif comme les maths, les lettres ou l'histoire, mais pas pour les disciplines rares.
Le systèmes actuel ne fonctionne pas, pour plein de raisons, il est clair qu'il faudrait le réformer.
Mais choisir un système avec un recrutement par le chef demande de changer le fonctionnement : le chef d'établissement ne bouge plus systématquement, il est lui même recruté par le conseil d'administration sur un projet, il n'est plus le président du conseil d'administration.
Il recrute alors les enseignants qui correspondent à son projet.
Quand il est révoqué par le CA, les profs partent avec lui, ou sont maintenu par le remplaçant.
On ne peut pas changer que l'affectation des profs, il faut aussi revoir le recrutement des chefs si on veut changer de système...
- InvitéInvité
Rien, et c'est donc bien dommage que ça ne compte que si peu par rapport à un mariage.Rendash a écrit:
Quoi de plus objectif que l'ancienneté et la date de naissance ?
- RendashBon génie
Will.T a écrit:Rien, et c'est donc bien dommage que ça ne compte que si peu par rapport à un mariage.Rendash a écrit:
Quoi de plus objectif que l'ancienneté et la date de naissance ?
...ou des situations individuelles en général
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- pseudo-intelloSage
Je pense que tu as une vision très partielle de la chose, car tu enseignes une matière rare, donc à haut risque de voir le mouvement grippé, quel que soit le mode de mutations.
Je pense aussi qu'il y a de l'idéalisation des postes des autres. Or, ici, il y a de tas de profs qui n'ont pas (encore ?) l'académie souhaitée, ou qui rongent leur frein sur un poste pourri, ou qui, tout simplement, se sont adaptés.
Dans mon académie, nous sommes nombreux à ne pas être originaires de la région. Nous avions le choix entre attendre quelques années pour retrouver l'académie souhaitée puis encore quelques années pour retrouver le département, ou le bassin souhaité (puis encore quelques années pour trouver un poste sympa dans se secteur souhaité), et se dire que tant pis, on s'installe là où on est, et on y reste. C'est un choix personnel, il faut peser le pour et le cotre, et je sais pertinemment que dans d'autres académies vraiment trop lointaines ou trop chères en terme de logement, j'aurais effectivement demandé ma mutation. C'est le jeu, et je m'y attendais en entrant dans l'enseignement (contrairement au LP, au PPCR, à la perte du statut et à d'autres zorcharteries qui nus sont tombées dessus après mon entrée dans le métier).
Je ne peux pas réécrire l’histoire, et peut-être qu'avec un entretien par un chef d'établissement, j’aurais atterri dès le départ moins loin de chez moi, ou dans une région plus attractive. Peut-être que ça m'aurait arrangé, moi, personnellement. Mais je trouve le système actuel plus juste, bien qu'imparfait, et plus logique. D'ailleurs, pour le coup, c'est surtout dans tes posts qu'on décèle l'intérêt personnel...
Je pense aussi qu'il y a de l'idéalisation des postes des autres. Or, ici, il y a de tas de profs qui n'ont pas (encore ?) l'académie souhaitée, ou qui rongent leur frein sur un poste pourri, ou qui, tout simplement, se sont adaptés.
Dans mon académie, nous sommes nombreux à ne pas être originaires de la région. Nous avions le choix entre attendre quelques années pour retrouver l'académie souhaitée puis encore quelques années pour retrouver le département, ou le bassin souhaité (puis encore quelques années pour trouver un poste sympa dans se secteur souhaité), et se dire que tant pis, on s'installe là où on est, et on y reste. C'est un choix personnel, il faut peser le pour et le cotre, et je sais pertinemment que dans d'autres académies vraiment trop lointaines ou trop chères en terme de logement, j'aurais effectivement demandé ma mutation. C'est le jeu, et je m'y attendais en entrant dans l'enseignement (contrairement au LP, au PPCR, à la perte du statut et à d'autres zorcharteries qui nus sont tombées dessus après mon entrée dans le métier).
Je ne peux pas réécrire l’histoire, et peut-être qu'avec un entretien par un chef d'établissement, j’aurais atterri dès le départ moins loin de chez moi, ou dans une région plus attractive. Peut-être que ça m'aurait arrangé, moi, personnellement. Mais je trouve le système actuel plus juste, bien qu'imparfait, et plus logique. D'ailleurs, pour le coup, c'est surtout dans tes posts qu'on décèle l'intérêt personnel...
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- ElyasEsprit sacré
Un concours régionalisé n'entre pas dans la logique de vivier important que sous-entend le recrutement par les cde. C'est la masterisation et le MEEF qui en sont la logique. Ils ont été créés dans ce but (rapport Grosperrin, vous vous souvenez).
Ensuite, le fait de pouvoir servir n'importe où sur le territoire en fonction des besoins est la contrepartie de l'emploi à vie. Casser ça, c'est casser aussi la sécurité de l'emploi. Donc, ne croyez pas que tout le monde aura un poste. Ce n'est pas logique.
De plus, si on connaît ce qui se passe au Québec (où cette logique existe), il faut savoir que c'est effrayant. D'ailleurs, l'appel des universitaires à Blanquer pour la formation sur 5 ans va dans ce sens. Là, je tremble pour l'avenir de notre mission d'Etat.
Ensuite, le fait de pouvoir servir n'importe où sur le territoire en fonction des besoins est la contrepartie de l'emploi à vie. Casser ça, c'est casser aussi la sécurité de l'emploi. Donc, ne croyez pas que tout le monde aura un poste. Ce n'est pas logique.
De plus, si on connaît ce qui se passe au Québec (où cette logique existe), il faut savoir que c'est effrayant. D'ailleurs, l'appel des universitaires à Blanquer pour la formation sur 5 ans va dans ce sens. Là, je tremble pour l'avenir de notre mission d'Etat.
- Occitane sur cielNiveau 6
Je serais enchantée de recevoir ton aide ou tes conseils et te remercie de ta sollicitude et de ton altruisme. Sincèrement, tu as l'air au fait de beaucoup de choses, donc pas de problème si tu as des idées pour ceux qui ne parviennent pas être recrutés où ils veulent à l'heure actuelle, et qui se sentent abandonnés ... Je suis preneuse.
J'apprécie les gens droits comme toi (je le suis moi-même), et je pense aussi que tous les concours devraient autoriser les inscriptions que d'un même nombre de candidats, de même niveau et formation dans le secondaire et devraient tous être aussi sélectifs les uns que les autres. Hélas ce n'est pas le cas. On y vient avec le recrutement pour tous à bac +5. ça éviterait aussi les ségrégations passées entre certifiés, agrégé, PLP, etc. Je pense que tu dois par ailleurs t'en réjouir, enfin peut être, à moins que j'ai mal compris ? :serge: :sphinx2016: :helips2:
BELLE SOIREE A TOUS, beaucoup de solidarité et d'empathie entre nous, tout ce qu'il faut pour fédérer un groupe et s'y sentir bien.
J'apprécie les gens droits comme toi (je le suis moi-même), et je pense aussi que tous les concours devraient autoriser les inscriptions que d'un même nombre de candidats, de même niveau et formation dans le secondaire et devraient tous être aussi sélectifs les uns que les autres. Hélas ce n'est pas le cas. On y vient avec le recrutement pour tous à bac +5. ça éviterait aussi les ségrégations passées entre certifiés, agrégé, PLP, etc. Je pense que tu dois par ailleurs t'en réjouir, enfin peut être, à moins que j'ai mal compris ? :serge: :sphinx2016: :helips2:
BELLE SOIREE A TOUS, beaucoup de solidarité et d'empathie entre nous, tout ce qu'il faut pour fédérer un groupe et s'y sentir bien.
- User17095Érudit
Ce qui est bien avec cette proposition qui revient périodiquement, c'est qu'elle fait presque l'unanimité contre elle. C'est dramatiquement rare de trouver du consensus entre nos métiers.
- JPhMMDemi-dieu
Moi je tremble pour nos enfants.Elyas a écrit:Un concours régionalisé n'entre pas dans la logique de vivier important que sous-entend le recrutement par les cde. C'est la masterisation et le MEEF qui en sont la logique. Ils ont été créés dans ce but (rapport Grosperrin, vous vous souvenez).
Ensuite, le fait de pouvoir servir n'importe où sur le territoire en fonction des besoins est la contrepartie de l'emploi à vie. Casser ça, c'est casser aussi la sécurité de l'emploi. Donc, ne croyez pas que tout le monde aura un poste. Ce n'est pas logique.
De plus, si on connaît ce qui se passe au Québec (où cette logique existe), il faut savoir que c'est effrayant. D'ailleurs, l'appel des universitaires à Blanquer pour la formation sur 5 ans va dans ce sens. Là, je tremble pour l'avenir de notre mission d'Etat.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:Moi je tremble pour nos enfants.Elyas a écrit:Un concours régionalisé n'entre pas dans la logique de vivier important que sous-entend le recrutement par les cde. C'est la masterisation et le MEEF qui en sont la logique. Ils ont été créés dans ce but (rapport Grosperrin, vous vous souvenez).
Ensuite, le fait de pouvoir servir n'importe où sur le territoire en fonction des besoins est la contrepartie de l'emploi à vie. Casser ça, c'est casser aussi la sécurité de l'emploi. Donc, ne croyez pas que tout le monde aura un poste. Ce n'est pas logique.
De plus, si on connaît ce qui se passe au Québec (où cette logique existe), il faut savoir que c'est effrayant. D'ailleurs, l'appel des universitaires à Blanquer pour la formation sur 5 ans va dans ce sens. Là, je tremble pour l'avenir de notre mission d'Etat.
Tu remarqueras qu'ils sont les bénéficiaires de notre mission
- henrietteMédiateur
Le concours qui ne donne pas de poste automatiquement, qui correspond à un recrutement régional, c'est peu ou prou ce qui se passe en Allemagne - en tout cas c'était comme ça quand j'y bossais. L'enseignant doit ensuite démarcher directement les établissements pour se trouver un poste. S'il n'est pas engagé quelque part, il garde le bénéfice de son concours un certain temps ( je ne me souviens plus combien de temps exactement), et n'est pas payé. Ah, et l'examen n'est pas national, mais au niveau du Land. Il ne gatantit donc pas de pouvoir postuler dans d'autres Länder, sauf accord spécifique entre eux.
Vous êtes vraiment sûrs de rêver de cette situation ?
Vous êtes vraiment sûrs de rêver de cette situation ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LefterisEsprit sacré
Evidemment, et ça serait facile à réaliser avec la puissance des ordinateurs actuels (on nous bassine avec le numérique , mais notre ministère, hein...). Il y a des administrations où l'on peut formuler plusieurs centaines de voeux, qui sont classés selon des paramètres précis, comme l'ancienneté, l'échelon. Le mouvement à deux tours est complètement absurde, pas besoin d'y revenir : certains collègues souhaitent un établissement à 500 mètres, mais ne postuleront pas pour ne pas se retrouver à 80 kms...Fires of Pompeii a écrit:Je trouve aussi qu'un mouvement à un tour serait la solution la plus valable. ça débloquerait carrément les choses : combien de collègues ne mutent pas pour ne pas prendre le risque de retrouver je-ne-sais-quoi (et on peut les comprendre) ?
Déjà, on atteint bientôt toutes matières confondues un déficit énorme de postes non pourvus. Il faut tricher sur les notes pour rendre des candidats "présentables" , malgré l'abaissement des exigences (matières soi-disant "professionnelles", commentaires de manuels ...). Parmi les enseignants en exercice, il y a de plus en plus de départs, y compris vers la catégorie B, voire C pour les jeunes qui ont le temps de redémarrer une carrière. Les dossiers s'accumulent dans toutes les académies chez le conseiller mobilité carrière. Avec une idée lumineuse comme celle-là, il y aurait donc de plus en plus d'établissements qui feraient "sans", comme tu dis. Il y a vraiment un concours d'idées zorchartes pour achever l'E.N. ...slynop a écrit:Pour recruter dans des zones désertées et/ou bien peu attractives, les candidats ne vont pas se bousculer pour postuler avec le salaire actuel. Soit ils sont payés plus, soit ces établissements feront sans, ou avec ceux qui restent, et ce ne seront peut-être pas forcément les meilleurs. Bref, tout ça va aller en s'améliorant, c'est bien.
C'est aussi le système FPT, et dans certains secteurs, sans piston, jamais de poste.henriette a écrit:Le concours qui ne donne pas de poste automatiquement, qui correspond à un recrutement régional, c'est peu ou prou ce qui se passe en Allemagne - en tout cas c'était comme ça quand j'y bossais. L'enseignant doit ensuite démarcher directement les établissements pour se trouver un poste. S'il n'est pas engagé quelque part, il garde le bénéfice de son concours un certain temps ( je ne me souviens plus combien de temps exactement), et n'est pas payé. Ah, et l'examen n'est pas national, mais au niveau du Land. Il ne gatantit donc pas de pouvoir postuler dans d'autres Länder, sauf accord spécifique entre eux.
Vous êtes vraiment sûrs de rêver de cette situation ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- slynopHabitué du forum
henriette a écrit:Le concours qui ne donne pas de poste automatiquement, qui correspond à un recrutement régional, c'est peu ou prou ce qui se passe en Allemagne - en tout cas c'était comme ça quand j'y bossais. L'enseignant doit ensuite démarcher directement les établissements pour se trouver un poste. S'il n'est pas engagé quelque part, il garde le bénéfice de son concours un certain temps ( je ne me souviens plus combien de temps exactement), et n'est pas payé. Ah, et l'examen n'est pas national, mais au niveau du Land. Il ne gatantit donc pas de pouvoir postuler dans d'autres Länder, sauf accord spécifique entre eux.
Vous êtes vraiment sûrs de rêver de cette situation ?
Cela ressemble au système des concours de la fonction territoriale.
- JaneBNeoprof expérimenté
En ce moment en GB est évoquée l'idée d'accorder un congé sabbatique payé aux professeurs au bout d'un certain nombre d'années de service car beaucoup jettent l'éponge assez vite... Le métier est donc devenu de moins en moins attractif là-bas et l'Etat commence à se poser des questions ...
- CeladonDemi-dieu
Tu m'étonnes. Une proche y a enseigné 15 ans. Je ne sais pas comment elle a tenu. Elle non plus d'ailleurs.
- BabaretteDoyen
slynop a écrit:henriette a écrit:Le concours qui ne donne pas de poste automatiquement, qui correspond à un recrutement régional, c'est peu ou prou ce qui se passe en Allemagne - en tout cas c'était comme ça quand j'y bossais. L'enseignant doit ensuite démarcher directement les établissements pour se trouver un poste. S'il n'est pas engagé quelque part, il garde le bénéfice de son concours un certain temps ( je ne me souviens plus combien de temps exactement), et n'est pas payé. Ah, et l'examen n'est pas national, mais au niveau du Land. Il ne gatantit donc pas de pouvoir postuler dans d'autres Länder, sauf accord spécifique entre eux.
Vous êtes vraiment sûrs de rêver de cette situation ?
Cela ressemble au système des concours de la fonction territoriale.
A la différence près que dans la fonction publique territoriale, si le concours est départemental, il a une validité nationale. Mais ça reste l'arnaque (dit celle qui n'a toujours pas de poste alors qu'elle a le concours de bibliothécaire territorial).
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- JPhMMDemi-dieu
Je ne faisais qu'appuyer notre accord.Elyas a écrit:JPhMM a écrit:Moi je tremble pour nos enfants.Elyas a écrit:Un concours régionalisé n'entre pas dans la logique de vivier important que sous-entend le recrutement par les cde. C'est la masterisation et le MEEF qui en sont la logique. Ils ont été créés dans ce but (rapport Grosperrin, vous vous souvenez).
Ensuite, le fait de pouvoir servir n'importe où sur le territoire en fonction des besoins est la contrepartie de l'emploi à vie. Casser ça, c'est casser aussi la sécurité de l'emploi. Donc, ne croyez pas que tout le monde aura un poste. Ce n'est pas logique.
De plus, si on connaît ce qui se passe au Québec (où cette logique existe), il faut savoir que c'est effrayant. D'ailleurs, l'appel des universitaires à Blanquer pour la formation sur 5 ans va dans ce sens. Là, je tremble pour l'avenir de notre mission d'Etat.
Tu remarqueras qu'ils sont les bénéficiaires de notre mission
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- archebocEsprit éclairé
Lefteris a écrit:Evidemment, et ça serait facile à réaliser avec la puissance des ordinateurs actuels (on nous bassine avec le numérique , mais notre ministère, hein...). Il y a des administrations où l'on peut formuler plusieurs centaines de voeux, qui sont classés selon des paramètres précis, comme l'ancienneté, l'échelon. Le mouvement à deux tours est complètement absurde, pas besoin d'y revenir : certains collègues souhaitent un établissement à 500 mètres, mais ne postuleront pas pour ne pas se retrouver à 80 kms...Fires of Pompeii a écrit:Je trouve aussi qu'un mouvement à un tour serait la solution la plus valable. ça débloquerait carrément les choses : combien de collègues ne mutent pas pour ne pas prendre le risque de retrouver je-ne-sais-quoi (et on peut les comprendre) ?
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Déjà, on atteint bientôt toutes matières confondues un déficit énorme de postes non pourvus. Il faut tricher sur les notes pour rendre des candidats "présentables" , [...]
Les moyens numériques existaient déjà pour gérer un mouvement national lorsque le double mouvement a été institué. La vraie raison du double mouvement, c'est d'empêcher artificiellement les enseignants de déserter massivement les académies repoussoirs pour prendre tous les postes dans les académies attractives. Le double mouvement, c'est un exeat qui ne dit pas son nom.
Et la raison première, c'est le déficit d'enseignant, structurel, au moins depuis le ministère Jospin (début du recours massif aux contractuels) et qui a commencé à peser sur la machine dix ans plus tard sous Allègre.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Non, car il suffit pour l'administration de définir les capacités en fonction des nécessités de service. En réalité, Allègre a voulu réduire les capacités de certains syndicats à vérifier le travail de l'administration. Ce qui n'a pas fonctionné...archeboc a écrit:Lefteris a écrit:Evidemment, et ça serait facile à réaliser avec la puissance des ordinateurs actuels (on nous bassine avec le numérique , mais notre ministère, hein...). Il y a des administrations où l'on peut formuler plusieurs centaines de voeux, qui sont classés selon des paramètres précis, comme l'ancienneté, l'échelon. Le mouvement à deux tours est complètement absurde, pas besoin d'y revenir : certains collègues souhaitent un établissement à 500 mètres, mais ne postuleront pas pour ne pas se retrouver à 80 kms...Fires of Pompeii a écrit:Je trouve aussi qu'un mouvement à un tour serait la solution la plus valable. ça débloquerait carrément les choses : combien de collègues ne mutent pas pour ne pas prendre le risque de retrouver je-ne-sais-quoi (et on peut les comprendre) ?
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Déjà, on atteint bientôt toutes matières confondues un déficit énorme de postes non pourvus. Il faut tricher sur les notes pour rendre des candidats "présentables" , [...]
Les moyens numériques existaient déjà pour gérer un mouvement national lorsque le double mouvement a été institué. La vraie raison du double mouvement, c'est d'empêcher artificiellement les enseignants de déserter massivement les académies repoussoirs pour prendre tous les postes dans les académies attractives. Le double mouvement, c'est un exeat qui ne dit pas son nom.
Et la raison première, c'est le déficit d'enseignant, structurel, au moins depuis le ministère Jospin (début du recours massif aux contractuels) et qui a commencé à peser sur la machine dix ans plus tard sous Allègre.
En revanche, il est vrai que le mouvement en deux temps incite les personnes à ne pas prendre de risques et, en conséquence, bloque aussi le mouvement intra-académique. Quand, dans certaines disciplines, on obtient un poste intéressant, on ne prend pas le risque de demander une mutation à l'inter, notamment dans des académies de Versailles. L'autre problème est lié au poids des bonifications familiales qui lèse ceux qui n'ont ni enfant, ni conjoint officiel.
- archebocEsprit éclairé
Ingeborg B. a écrit:L'autre problème est lié au poids des bonifications familiales qui lèse ceux qui n'ont ni enfant, ni conjoint officiel.
Pour le coup, je ne vois pas où est le problème. Au contraire, la pratique actuelle du regroupement de conjoints me semble en retrait par rapport à ce que réclame le statut de la fonction publique, mais aussi le droit européen.
Evidemment, le détournement de procédure au moyen d'une union de complaisance devrait être plus systématiquement sanctionné.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Le problème, c'est que le système fait qu'un célibataire n'a quasiment aucune chance de muter. Cela peut-être dramatique quand le dit célibataire est éloigné de ses parents malades..... C'est le cas de certains de mes collègues. Je ne parle même pas des TZR qui ne peuvent pas utiliser leurs bonifications à l'inter. Au moins dans mon académie, on a obtenu que les résidences professionnelles ne soient pas dans la même commune pour l'intra... A l'intra, les bonifications familiales ne devraient jouer que sur le département.archeboc a écrit:Ingeborg B. a écrit:L'autre problème est lié au poids des bonifications familiales qui lèse ceux qui n'ont ni enfant, ni conjoint officiel.
Pour le coup, je ne vois pas où est le problème. Au contraire, la pratique actuelle du regroupement de conjoints me semble en retrait par rapport à ce que réclame le statut de la fonction publique, mais aussi le droit européen.
Evidemment, le détournement de procédure au moyen d'une union de complaisance devrait être plus systématiquement sanctionné.
- pseudo-intelloSage
Ingeborg B. a écrit:L'autre problème est lié au poids des bonifications familiales qui lèse ceux qui n'ont ni enfant, ni conjoint officiel.
C'est inexact : si ton conjoint officiel n'a pas de raison spéciale de rester où il est (s'il est étudiant, par exemple), tu n'as pas de bonification. Idem s'il est, par exemple, stagiaire en même temps que toi : vous pourrez certes être mutés ensemble (c'est la moindre des choses, non ?), mais n'aurez pas de bonification pour aller dans l'académie souhaitée.
Quand je suis entrée dans le métier, nous avons été envoyés tous les deux dans une académie déficitaire, ensemble, mais sans aucun passe-droit, et c'est logique.
Enfin je ne sais pas, c'est tout de même normal de ne pas séparer les couples. Les célibataires comme les couples peuvent se retrouver mutés loin de leurs parents, de leurs frères et sœurs, de leurs amis ; c'est le jeu, quand on entre dans la fonction publique, et il y a égalité de traitement.
Ce qui n’est en revanche pas normal, c'est le PACS blanc. Le PACS, il faut le reconnaître, a un statut assez bâtard en offrant des droits importants presque sans contrepartie "contraignante" (par exemple, vu le prix d'un divorce, personne n'ira s'amuser à faire un mariage blanc pour une histoire de mutations). C'est là le problème.
Ingeborg B. a écrit:L'autre problème est lié au poids des bonifications familiales qui lèse ceux qui n'ont ni enfant, ni conjoint officiel.
Pour le coup, je ne vois pas où est le problème. Au contraire, la pratique actuelle du regroupement de conjoints me semble en retrait par rapport à ce que réclame le statut de la fonction publique, mais aussi le droit européen.
Evidemment, le détournement de procédure au moyen d'une union de complaisance devrait être plus systématiquement sanctionné.
Nous n'avons pas plus de points que toi pour nous rapprocher de nos parents malades.Ingeborg B. a écrit: Le problème, c'est que le système fait qu'un célibataire n'a quasiment aucune chance de muter. Cela peut-être dramatique quand le dit célibataire est éloigné de ses parents malades.....
Ingeborg B. a écrit: A l'intra, les bonifications familiales ne devraient jouer que sur le département.
Oui, enfin c'est un peu juste tout de même. Au sein d'un département, les distances peuvent être grandes.
J'ai vu une collègue jeune mère de famille, dont le conjoint avait trouvé du boulot à l'autre bout du département, rester encore un an (car forcément la mutation n'est pas instantanée) à plus de deux heures de route (aller) du nouveau travail de son mari.
On ne va tout de même pas critiquer une bonification qui évite que ce genre d'aberration perdure.
- RendashBon génie
C'est quoi, un PACS blanc, concrètement ?
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- pseudo-intelloSage
Tu te pacses avec un(e) pote qui a une bonne raison de ne pas être déplacé, comme un job dans le privé.
On te considère donc en couple, et si tu passes le concours, tu as le droit de ne pas être déraciné. Si tu as déjà passé le concours et que tu t'étais retrouvé muté à perpète, ça prend un peu de temps (ce sont les années de séparation qui rapportent un max de points), mais tu es très très prioritaire pour obtenir l'académie convoitée.
Pour le coup, c'est une astuce pour les célibataires. Les couples déjà liés ne s'amusent pas à se dépacser, et se repacser avec leurs potes d'enfance, et sont donc mutés loin de leurs parents / mémés / amis, comme tout un chacun quand il entre dans le monde merveilleux de la fonction public d'Etat.
On te considère donc en couple, et si tu passes le concours, tu as le droit de ne pas être déraciné. Si tu as déjà passé le concours et que tu t'étais retrouvé muté à perpète, ça prend un peu de temps (ce sont les années de séparation qui rapportent un max de points), mais tu es très très prioritaire pour obtenir l'académie convoitée.
Pour le coup, c'est une astuce pour les célibataires. Les couples déjà liés ne s'amusent pas à se dépacser, et se repacser avec leurs potes d'enfance, et sont donc mutés loin de leurs parents / mémés / amis, comme tout un chacun quand il entre dans le monde merveilleux de la fonction public d'Etat.
- archebocEsprit éclairé
pseudo-intello a écrit:Tu te pacses avec un(e) pote qui a une bonne raison de ne pas être déplacé, comme un job dans le privé.
On te considère donc en couple, et si tu passes le concours, tu as le droit de ne pas être déraciné. Si tu as déjà passé le concours et que tu t'étais retrouvé muté à perpète, ça prend un peu de temps (ce sont les années de séparation qui rapportent un max de points), mais tu es très très prioritaire pour obtenir l'académie convoitée.
Pour le coup, c'est une astuce pour les célibataires. Les couples déjà liés ne s'amusent pas à se dépacser, et se repacser avec leurs potes d'enfance, et sont donc mutés loin de leurs parents / mémés / amis, comme tout un chacun quand il entre dans le monde merveilleux de la fonction public d'Etat.
Le cas dont j'ai entendu parler, c'est : A et B sont en couple, nommés tous les deux à Amiens. C et D sont en couple, hors EN, tous les deux avec un emploi à Cavaillon. Les deux couples sont sous le régime de l'union libre. A partir de là, A et C déclarent un PACS, B et D aussi. A et B se mettent à accumuler un max de point. Là, il y a un petit danger : au moment de leur mutation, l'un peut l'obtenir et l'autre pas. Il faut viser la sécurité, savoir attendre quelques années plus que nécessaire. C'est une opération au long cours. Je ne cautionne évidemment pas, et rêverais que ces magouilles soient au minimum sanctionnées d'un retour à la case départ.
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