- egometDoyen
Zagara a écrit:Un rand() sur une liste c'est open source et ça tient en 5 lignes.egomet a écrit:Zagara a écrit:Ce n'est pas une question : de nos jours, tu prends la liste électorale et tu jettes un D40 millions sur un gros PC, voilà tout.
Reste à bien publier le code source du logiciel... Je ne suis pas du tout sûr qu'il soit possible d'écrire un logiciel à la fois transparent et raisonnablement solide face aux attaques extérieures. Mais peut-être que des experts en informatique ou en mathématiques pourront me contredire. Ce serait chouette que j'aie tort!
Sans doute, mais tu vas voir qu'on va nous rajouter une interface utilisateur, plus des outils de gestion de la base de données, plus un petit système de sécurité, parce que bon, hein, faut être sérieux.
En théorie, oui, tu as raison, c'est facile de faire un logiciel de tirage au sort. Ce qui est difficile, c'est de prévoir les coups des tricheurs. Il y en a nécessairement, surtout avec un enjeu de taille politique.
- User17706Bon génie
L'algorithme de tirage au sort ne pose pas de réelles difficultés, en effet ; c'est l'intégrité de la liste qui en pose.Zagara a écrit:Un rand() sur une liste c'est open source et ça tient en 5 lignes.egomet a écrit:Reste à bien publier le code source du logiciel... Je ne suis pas du tout sûr qu'il soit possible d'écrire un logiciel à la fois transparent et raisonnablement solide face aux attaques extérieures. Mais peut-être que des experts en informatique ou en mathématiques pourront me contredire. Ce serait chouette que j'aie tort!Zagara a écrit:Ce n'est pas une question : de nos jours, tu prends la liste électorale et tu jettes un D40 millions sur un gros PC, voilà tout.
- AnaxagoreGuide spirituel
Je ne me suis jamais penché sur rand. Un professeur de probabilités avait fait devant moi quelques réserves sur l'aléatoire produit par ce type de fonctions.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- User21929Expert
En effet c'est plus une routine pseudo aléatoire (aléatoire calculé), donc rien d'aléatoire.Anaxagore a écrit:Je ne me suis jamais penché sur rand. Un professeur de probabilités avait fait devant moi quelques réserves sur l'aléatoire produit par ce type de fonctions.
Pour son jeu dans les bars, un tirage toutes les 5 minutes, la FdJ utilise les parasites électromagnétiques pour définir réellement les nombres aléatoirement.
- DalvaVénérable
Y'a des parasites dans les bars ? :shock:
Pfff, on n'est plus en sécurité nulle part.
Pfff, on n'est plus en sécurité nulle part.
- LeclochardEmpereur
Elaïna a écrit:nitescence a écrit:Parce ce que je ne me satisfais pas de la situation : l'élection de Trump est un symptôme que nous ne vivons pas dans une démocratie adulte et responsable, formellement peut-être, mais en réalité c'est une parodie de démocratie. On accepte bien des conditions : vote libre, pluralisme etc., pourquoi pas vote éclairé ? Et de quelle manière s'en assurer ?
C'était le point de départ de mon post, car je n'imaginais même pas qu'on puisse remettre en cause le caractère indispensable du vote éclairé pour une démocratie véritable. A la limite, je peux comprendre qu'on considère que c'est infaisable mais après avoir essayé de trouver des critères au moins, par a priori comme si je tuais la démocratie.
Ceux qui tuent la démocratie, ce sont les guignols qui votent.
Il faudrait déjà arrêter de connecter automatiquement vote et démocratie, et de faire de l'un et de l'autre l'alpha et l'oméga de la vie politique
Les villageois et du moyen-âge et de l'époque moderne élisaient leurs marguilliers de paroisses, dans les villes on élisait les dizainiers, quarteniers etc
La noblesse a "élu" Hugues Capet, si l'on veut (qui t'a fait comte, qui t'a fait roi, on connaît l'anecdote)
Lors des états généraux on élisait des représentants
Les moines et moniales élisaient abbés et abbesses (au moins théoriquement)
Si l'on suit ton raisonnement, tous ces gens-là étaient des guignols qui faisaient leur propre malheur (puisqu'à te lire, sans démocratie, on vire automatiquement à Auschwitz)
Or s'il n'y a pas de raison de penser que c'était mieux avant, il n'y a pas non plus de raison de penser qu'ils étaient plus c*ns que nous : le vote est un système d'expression(et il recouvre plusieurs pratiques), il y en a d'autres, il n'est en rien parfait
Du coup, l'idée d'un permis de vote pour les parfaits citoyens est absurde
Absolument. C'est bon de le rappeler.
A mon sens, le problème est du côté des candidats puis des élus car ce sont eux qui font des propositions (bonnes ou mauvaises) et les appliquent ou non.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- nitescenceÉrudit
EDIT du 03/11/2017 pour permettre de relancer le débat sur des bases plus claires et donc moins polémiques.
Merci de tenir compte du message ci-dessous et non du post initial en spoiler dans le message liminaire du fil si vous souhaitez commencer/poursuivre sur de nouvelles bases le débat proposé par nitescence.
Pour la modération,
henriette
Merci de tenir compte du message ci-dessous et non du post initial en spoiler dans le message liminaire du fil si vous souhaitez commencer/poursuivre sur de nouvelles bases le débat proposé par nitescence.
Pour la modération,
henriette
Merci de lire jusqu'au bout avant de critiquer...
Je suis un démocrate. Mais j’ai une idée tellement haute de la démocratie que je ne me satisfais pas de la situation actuelle, qui me semble avoir abâtardi l’idée de démocratie. Nous ne vivons pas dans une démocratie, mais dans une parodie de démocratie : un débat pluraliste et des élections libres ne suffisent en effet pas à faire une démocratie véritable.
Aussi me semble-t-il urgent de proposer quelques pistes pour améliorer la démocratie et la rendre effective. Mon idée majeure est qu’il faut rendre éclairé le vote des électeurs.
Condorcet ne disait pas autre chose quand il considérait l’éducation pour toutes et tous indispensable au bon fonctionnement de la démocratie. Contrairement à une idée largement répandue, la fonction première de l’école de la République n’est pas de préparer à un futur métier, mais de former des citoyens capables de sens critique, responsables et aptes à voter.
C’est une réponse à Voltaire, qui n’était pas un démocrate : « Que le peuple se mêle de raisonner et tout est perdu », « Il est à propos que le peuple soit guidé et non éduqué ». C’est par l’éducation que Condorcet entend lutter contre la soi-disant incapacité du peuple à se choisir des dirigeants et à choisir une voie politique.
Pourtant, si l’éducation est une condition nécessaire à l’exercice du vote, elle n’est pas suffisante. C’est la raison pour laquelle d’autres conditions se sont imposées : d’une part, être majeur (on considère qu’avant la majorité on n’est pas capable de faire un choix responsable), d’autre part être doué de ses facultés intellectuelles (on considère que quelqu’un placé sous tutelle n’est pas capable de choisir pour lui et encore moins pour l’avenir du pays).
On admet donc qu’il y ait des conditions restrictives à l’exercice du droit de vote : tout le monde n’est pas considéré comme étant capable de voter de façon éclairée.
Malgré tout, on constate que cela ne suffit pas à faire du vote un choix éclairé. On entend ainsi régulièrement des électeurs affirmer voter pour tel ou tel candidat en fonction de son physique, par exemple. D’autres encore, sans le dire, sans même parfois en être conscients, votent par réflexe de classe, au lieu de faire preuve de réflexion.
Toute personne de bonne foi conviendra aisément que ces motivations ne sont pas satisfaisantes et qu’il conviendrait donc d’affiner encore les critères qui existent déjà pour distinguer qui est capable de voter de façon éclairée ou pas.
Après tout, on considère que conduire est un acte qui nécessite une autorisation, pourquoi voter – qui est autrement important – ne nécessiterait-il pas non plus un permis ? Pourquoi conduire le pays sur telle voie serait-il moins grave que conduire une automobile ?
Il ne s’agit nullement de remettre en cause l’égalité de tous les citoyens, pas plus que le permis de conduire ne remet en cause l’égalité des conducteurs : tous sont égaux en ce qu’ils sont également admis à présenter l’examen (et la plupart l’obtient).
Il ne vient d’ailleurs à personne l’idée de dire que la limite d’âge (la majorité) remet en cause l’égalité des citoyens (alors qu’il s’agit pourtant d’un indicateur très imparfait : on sait bien que certains sont responsables avant 18 ans et d’autres ne le sont toujours pas après).
Naturellement, la difficulté arrive après : comment distinguer les votes éclairés des votes irresponsables ? Sur quelles bases délivrer ce permis de voter ?
Il convient d’abord de noter qu’il ne s’agit pas de distinguer les bons et les mauvais votes, d’interdire de voter pour tel ou tel. Tous les votes sont légitimes à partir du moment où ils expriment un choix éclairé. Il ne s’agit donc pas d’évaluer le contenu du vote, mais les modalités du choix de chacun qui font un vote éclairé.
Un choix éclairé repose sur une conscience politique : comment admettre qu’on puisse voter de façon éclairée aux élections européennes, par exemple, si l’on ne connaît pas le rôle des députés européens ? Comment admettre qu’on puisse voter de façon éclairée, si l’on ne connaît pas les propositions des principaux candidats, ou à tout le moins du candidat pour lequel on entend voter ? (étant entendu que, même si celles-ci ne sont pas appliquées par la suite, elles définissent au moins une ligne politique vers laquelle tend le candidat)
Il ne s’agit donc pas de sonder les consciences (ce qui n’est ni souhaitable ni possible), mais plutôt d’évaluer la connaissance du fonctionnement politique des instituions et d’évaluer la connaissance de la vie politique du pays. A partir du moment où l’on pose la question en ces termes, les critères sont simples : il est relativement facile d’évaluer des connaissances.
La connaissance du fonctionnement politique des instituions pourrait s’évaluer au moyen d’un questionnaire, un QCM par exemple (sur le modèle des questions du permis de conduire). De même, un questionnaire pourrait permettre de déterminer le degré de connaissance de la vie politique, notamment les principales propositions des candidats.
Mais l’intérêt majeur du permis de voter réside ailleurs. Il nécessite en effet une démarche volontaire qui est un signe d’engagement dans la vie politique du pays. Il n’y a rien de pire, à mon sens, que l’obtention automatique du droit de vote dès sa majorité.
Non seulement vérifier les connaissances permet de s’assurer d’un vote en connaissance de cause et de mettre à distance les réflexes de classe au profit de la réflexion, mais surtout cette démarche active, l’effort de passer le permis de voter est le signe d’un investissement personnel et d’un certain intérêt porté à la vie politique : voter, ça se mérite !
Je suis un démocrate. Mais j’ai une idée tellement haute de la démocratie que je ne me satisfais pas de la situation actuelle, qui me semble avoir abâtardi l’idée de démocratie. Nous ne vivons pas dans une démocratie, mais dans une parodie de démocratie : un débat pluraliste et des élections libres ne suffisent en effet pas à faire une démocratie véritable.
Aussi me semble-t-il urgent de proposer quelques pistes pour améliorer la démocratie et la rendre effective. Mon idée majeure est qu’il faut rendre éclairé le vote des électeurs.
Condorcet ne disait pas autre chose quand il considérait l’éducation pour toutes et tous indispensable au bon fonctionnement de la démocratie. Contrairement à une idée largement répandue, la fonction première de l’école de la République n’est pas de préparer à un futur métier, mais de former des citoyens capables de sens critique, responsables et aptes à voter.
C’est une réponse à Voltaire, qui n’était pas un démocrate : « Que le peuple se mêle de raisonner et tout est perdu », « Il est à propos que le peuple soit guidé et non éduqué ». C’est par l’éducation que Condorcet entend lutter contre la soi-disant incapacité du peuple à se choisir des dirigeants et à choisir une voie politique.
Pourtant, si l’éducation est une condition nécessaire à l’exercice du vote, elle n’est pas suffisante. C’est la raison pour laquelle d’autres conditions se sont imposées : d’une part, être majeur (on considère qu’avant la majorité on n’est pas capable de faire un choix responsable), d’autre part être doué de ses facultés intellectuelles (on considère que quelqu’un placé sous tutelle n’est pas capable de choisir pour lui et encore moins pour l’avenir du pays).
On admet donc qu’il y ait des conditions restrictives à l’exercice du droit de vote : tout le monde n’est pas considéré comme étant capable de voter de façon éclairée.
Malgré tout, on constate que cela ne suffit pas à faire du vote un choix éclairé. On entend ainsi régulièrement des électeurs affirmer voter pour tel ou tel candidat en fonction de son physique, par exemple. D’autres encore, sans le dire, sans même parfois en être conscients, votent par réflexe de classe, au lieu de faire preuve de réflexion.
Toute personne de bonne foi conviendra aisément que ces motivations ne sont pas satisfaisantes et qu’il conviendrait donc d’affiner encore les critères qui existent déjà pour distinguer qui est capable de voter de façon éclairée ou pas.
Après tout, on considère que conduire est un acte qui nécessite une autorisation, pourquoi voter – qui est autrement important – ne nécessiterait-il pas non plus un permis ? Pourquoi conduire le pays sur telle voie serait-il moins grave que conduire une automobile ?
Il ne s’agit nullement de remettre en cause l’égalité de tous les citoyens, pas plus que le permis de conduire ne remet en cause l’égalité des conducteurs : tous sont égaux en ce qu’ils sont également admis à présenter l’examen (et la plupart l’obtient).
Il ne vient d’ailleurs à personne l’idée de dire que la limite d’âge (la majorité) remet en cause l’égalité des citoyens (alors qu’il s’agit pourtant d’un indicateur très imparfait : on sait bien que certains sont responsables avant 18 ans et d’autres ne le sont toujours pas après).
Naturellement, la difficulté arrive après : comment distinguer les votes éclairés des votes irresponsables ? Sur quelles bases délivrer ce permis de voter ?
Il convient d’abord de noter qu’il ne s’agit pas de distinguer les bons et les mauvais votes, d’interdire de voter pour tel ou tel. Tous les votes sont légitimes à partir du moment où ils expriment un choix éclairé. Il ne s’agit donc pas d’évaluer le contenu du vote, mais les modalités du choix de chacun qui font un vote éclairé.
Un choix éclairé repose sur une conscience politique : comment admettre qu’on puisse voter de façon éclairée aux élections européennes, par exemple, si l’on ne connaît pas le rôle des députés européens ? Comment admettre qu’on puisse voter de façon éclairée, si l’on ne connaît pas les propositions des principaux candidats, ou à tout le moins du candidat pour lequel on entend voter ? (étant entendu que, même si celles-ci ne sont pas appliquées par la suite, elles définissent au moins une ligne politique vers laquelle tend le candidat)
Il ne s’agit donc pas de sonder les consciences (ce qui n’est ni souhaitable ni possible), mais plutôt d’évaluer la connaissance du fonctionnement politique des instituions et d’évaluer la connaissance de la vie politique du pays. A partir du moment où l’on pose la question en ces termes, les critères sont simples : il est relativement facile d’évaluer des connaissances.
La connaissance du fonctionnement politique des instituions pourrait s’évaluer au moyen d’un questionnaire, un QCM par exemple (sur le modèle des questions du permis de conduire). De même, un questionnaire pourrait permettre de déterminer le degré de connaissance de la vie politique, notamment les principales propositions des candidats.
Mais l’intérêt majeur du permis de voter réside ailleurs. Il nécessite en effet une démarche volontaire qui est un signe d’engagement dans la vie politique du pays. Il n’y a rien de pire, à mon sens, que l’obtention automatique du droit de vote dès sa majorité.
Non seulement vérifier les connaissances permet de s’assurer d’un vote en connaissance de cause et de mettre à distance les réflexes de classe au profit de la réflexion, mais surtout cette démarche active, l’effort de passer le permis de voter est le signe d’un investissement personnel et d’un certain intérêt porté à la vie politique : voter, ça se mérite !
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- ElyasEsprit sacré
Tu pars sur l'idée du permis de vote dans une démocratie représentative. Il y a une autre piste si on veut rester dans le modèle de la démocratie représentative : le mode de scrutin. Si on demandait aux gens de donner des points positifs ou négatifs aux candidats, ça éviterait ce que tu n'apprécies pas. Il y a eu des tests effectués et ils sont très intéressants.
- JPhMMDemi-dieu
A force d'invoquer des votes éclairés, on obtient souvent des illuminés. J'ai quelques noms en tête.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- nitescenceÉrudit
Elyas a écrit:Tu pars sur l'idée du permis de vote dans une démocratie représentative. Il y a une autre piste si on veut rester dans le modèle de la démocratie représentative : le mode de scrutin. Si on demandait aux gens de donner des points positifs ou négatifs aux candidats, ça éviterait ce que tu n'apprécies pas. Il y a eu des tests effectués et ils sont très intéressants.
De quoi s'agit-il exactement ?
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- User17706Bon génie
Il y a déjà eu un fil presque exactement semblable, non ?
- henrietteMédiateur
Les deux fils initiés sur le même sujet ont été fusionnés. Nitescence ayant précisé sa pensée, merci d'entamer/de poursuivre un débat apaisé et constructif, sur de nouvelles bases, en tenant compte du message ci-dessus dans lequel il expose sa pensée et non en fonction du message liminaire de l'ancien fil.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User17706Bon génie
La question que ça poserait, c'est celle du droit qu'auraient ceux qui auraient obtenu le permis à prendre des décisions qui engagent l'avenir de ceux qui ne l'auraient pas obtenu (faute d'avoir réussi ou faute d'avoir essayé).
Je ne pense pas du tout qu'il soit opportun de prendre à la légère cette question. En effet, les questions politiques sont généralement à aborder sous deux angles distincts, celui de l'utilité (terme générique, je préciserai si nécessaire) et celui de la légitimité. Si l'on comprend bien que le point de vue de l'utilité justifie assez directement l'introduction d'une condition de compétence pour la constitution du corps électoral, en revanche la justification est beaucoup moins évidente du point de vue de la légitimité, qui est au moins aussi essentiel. Pour le dire de façon caricaturale, il n'est pas évident que les imbéciles incompétents doivent avoir par principe moins de droits que les intelligents compétents.
Je ne pense pas du tout qu'il soit opportun de prendre à la légère cette question. En effet, les questions politiques sont généralement à aborder sous deux angles distincts, celui de l'utilité (terme générique, je préciserai si nécessaire) et celui de la légitimité. Si l'on comprend bien que le point de vue de l'utilité justifie assez directement l'introduction d'une condition de compétence pour la constitution du corps électoral, en revanche la justification est beaucoup moins évidente du point de vue de la légitimité, qui est au moins aussi essentiel. Pour le dire de façon caricaturale, il n'est pas évident que les imbéciles incompétents doivent avoir par principe moins de droits que les intelligents compétents.
- ElyasEsprit sacré
nitescence a écrit:Elyas a écrit:Tu pars sur l'idée du permis de vote dans une démocratie représentative. Il y a une autre piste si on veut rester dans le modèle de la démocratie représentative : le mode de scrutin. Si on demandait aux gens de donner des points positifs ou négatifs aux candidats, ça éviterait ce que tu n'apprécies pas. Il y a eu des tests effectués et ils sont très intéressants.
De quoi s'agit-il exactement ?
https://www.gate.cnrs.fr/IMG/pdf/va2017_crglobal_v2.pdf
- henrietteMédiateur
Je pense qu'Elyas fait allusion à cela : https://www.neoprofs.org/t110383-sondage-vote-alternatif-presidentiellesnitescence a écrit:Elyas a écrit:Tu pars sur l'idée du permis de vote dans une démocratie représentative. Il y a une autre piste si on veut rester dans le modèle de la démocratie représentative : le mode de scrutin. Si on demandait aux gens de donner des points positifs ou négatifs aux candidats, ça éviterait ce que tu n'apprécies pas. Il y a eu des tests effectués et ils sont très intéressants.
De quoi s'agit-il exactement ?
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- JPhMMDemi-dieu
Ceux qui ont le droit de voter et ceux qui n'en ont pas le droit.
Deux citoyennetés différentes, donc. Avec tout ce que cela implique.
Notons qu'il existe déjà le mode de scrutin indirect, pour "qualifier" les votants.
Du reste, se pose la question de savoir pourquoi nous élisons nos "gouvernants" (je n'écris pas "représentants" pour éviter une tautologie). Il ne me semble pas évident qu'il s'agisse d'élire le meilleur. Les plus compétents en législation ne sont pas toujours les meilleurs législateurs. Les plus compétents en chose politique ne font pas toujours les choix les plus pertinents.
Il y a quelque chose du chat de Schrödinger dans l'action de désigner par le vote telle ou telle personne.
Deux citoyennetés différentes, donc. Avec tout ce que cela implique.
Notons qu'il existe déjà le mode de scrutin indirect, pour "qualifier" les votants.
Du reste, se pose la question de savoir pourquoi nous élisons nos "gouvernants" (je n'écris pas "représentants" pour éviter une tautologie). Il ne me semble pas évident qu'il s'agisse d'élire le meilleur. Les plus compétents en législation ne sont pas toujours les meilleurs législateurs. Les plus compétents en chose politique ne font pas toujours les choix les plus pertinents.
Il y a quelque chose du chat de Schrödinger dans l'action de désigner par le vote telle ou telle personne.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- dandelionVénérable
Je ne sais pas si ça a été signalé, mais il y a des précédents historiques concernant un 'examen' dont la réussite conditionne l'obtention du droit de vote. Cela a, aux Etats-Unis, permis de limiter les droits civiques des Noirs, un problème toujours non résolu d'ailleurs.
Faisant partie des personnes qui paient des impôts sans être représentés (ce qui arrive quand on est un résident étranger), j'ai tendance à penser que le paiement de l'impôt devrait en soi accorder le droit de vote. Or, en France, la TVA fait que toute personne paie des impôts.
Comme je vis dans le Midwest, je rencontre très régulièrement des électeurs de Trump, et ils ne sont ni idiots, ni pauvres (certains sont même très riches et très malins). Après, on peut peut-être trouver un test de tolérance à la connerie, mais des personnes très augustes ont obtenu leur carte de con.
Le problème me semble plutôt venir de la qualité des candidats.
Faisant partie des personnes qui paient des impôts sans être représentés (ce qui arrive quand on est un résident étranger), j'ai tendance à penser que le paiement de l'impôt devrait en soi accorder le droit de vote. Or, en France, la TVA fait que toute personne paie des impôts.
Comme je vis dans le Midwest, je rencontre très régulièrement des électeurs de Trump, et ils ne sont ni idiots, ni pauvres (certains sont même très riches et très malins). Après, on peut peut-être trouver un test de tolérance à la connerie, mais des personnes très augustes ont obtenu leur carte de con.
Le problème me semble plutôt venir de la qualité des candidats.
- DaphnéDemi-dieu
Tu n'as pas pu voter aux législatives pour un représentant des français de l'étranger ? Il y avait des candidats pourtant.dandelion a écrit:Je ne sais pas si ça a été signalé, mais il y a des précédents historiques concernant un 'examen' dont la réussite conditionne l'obtention du droit de vote. Cela a, aux Etats-Unis, permis de limiter les droits civiques des Noirs, un problème toujours non résolu d'ailleurs.
Faisant partie des personnes qui paient des impôts sans être représentés (ce qui arrive quand on est un résident étranger), j'ai tendance à penser que le paiement de l'impôt devrait en soi accorder le droit de vote. Or, en France, la TVA fait que toute personne paie des impôts.
Comme je vis dans le Midwest, je rencontre très régulièrement des électeurs de Trump, et ils ne sont ni idiots, ni pauvres (certains sont même très riches et très malins). Après, on peut peut-être trouver un test de tolérance à la connerie, mais des personnes très augustes ont obtenu leur carte de con.
Le problème me semble plutôt venir de la qualité des candidats.
- henrietteMédiateur
Cela ne fait pas très longtemps qu'il y en a, depuis Sarkozy il me semble, non ?
Je me souviens qu'avant, pour les législatives, je devais me rattacher à un domicile familial en France (chez mon père en l'occurrence) et que je lui donnais procuration pour voter pour moi.
Je me souviens qu'avant, pour les législatives, je devais me rattacher à un domicile familial en France (chez mon père en l'occurrence) et que je lui donnais procuration pour voter pour moi.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- AndréCNiveau 9
Allons à l'essentiel, n'accordons le droit de vote qu'aux personnes payant un impôt sur le revenu. Cela motivera les pauvres, les fainéants à travailler pour s'acheter un costard et à chercher un travail.dandelion a écrit:
Faisant partie des personnes qui paient des impôts sans être représentés (ce qui arrive quand on est un résident étranger), j'ai tendance à penser que le paiement de l'impôt devrait en soi accorder le droit de vote. Or, en France, la TVA fait que toute personne paie des impôts.
- dandelionVénérable
J'ai voté pour les présidentielles, mais pas pour les législatives (le consulat n'a pas enregistré ma demande de vote par correspondance, et les quatre heures de route nous ont découragés). Ce n'était pas mon propos: je ne suis pas représentée là où je vis et paie mes impôts. La démocratie américaine ayant davantage recours au lobbying, on me demande régulièrement de téléphoner à un congressman local pour faire obstacle à une loi (l'association des parents d'élèves organise une veille législative à cet effet). Cette loi aura un impact sur mes enfants, mais, n'ayant pas le droit de vote, je ne peux pas m'exprimer.
Je ne sais pas si les Européens établis en Grande-Bretagne ou en Catalogne auraient un impact sur les élections locales, mais la question se pose. Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas représentés car ils sont étrangers. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont déjà exclus du vote, soit en raison de leur nationalité, soit en raison de problèmes sociaux (c'est très vrai aux Etats-Unis), pourquoi en rajouter?
Je ne sais pas si les Européens établis en Grande-Bretagne ou en Catalogne auraient un impact sur les élections locales, mais la question se pose. Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas représentés car ils sont étrangers. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont déjà exclus du vote, soit en raison de leur nationalité, soit en raison de problèmes sociaux (c'est très vrai aux Etats-Unis), pourquoi en rajouter?
- DaphnéDemi-dieu
Oui c'est Sarkozy qui a instauré ça, ça date donc un peu non ?henriette a écrit:Cela ne fait pas très longtemps qu'il y en a, depuis Sarkozy il me semble, non ?
Je me souviens qu'avant, pour les législatives, je devais me rattacher à un domicile familial en France (chez mon père en l'occurrence) et que je lui donnais procuration pour voter pour moi.
- BrindIfFidèle du forum
Je trouverais inquiétante toute limitation du droit de vote, pour ce que cela implique directement (la légitimité évoquée plus haut) et indirectement (comment éviter que le système soit détourné).dandelion a écrit:Je ne sais pas si ça a été signalé, mais il y a des précédents historiques concernant un 'examen' dont la réussite conditionne l'obtention du droit de vote. Cela a, aux Etats-Unis, permis de limiter les droits civiques des Noirs, un problème toujours non résolu d'ailleurs.
Pour autant, je suis d'accord qu'il y a des problèmes importants de non-représentativité dans les différents systèmes actuels, et réfléchir à cela est essentiel.
- ModuloHabitué du forum
Nitescence, tu développes exactement l'idée que j'avais exprimée lors du précédent topic. Avec cependant bien plus de classe et de panache, et en ce sens un grand merci. Je ne cache donc pas une entière adhésion à ton propos, qui n'avait reçu qu'une seule remarque constructive (c'est à dire sans que je ne me sente pris pour un crétin pour avoir oser émettre une idée non convenable). En substance, elle disait "celui qui aura la possibilité de créer les conditions de ce test aurait un pouvoir énorme".
Comme tout système qui est ou serait mis en place pour la représentativité, et en l’occurrence le droit de vote, il y aurait des biais, pour sûr. Le système actuel en a, la preuve avec notre président, qu'à certains égards on pourrait aussi considérer comme illuminé. Mais tu as raison, travailler l'idée de Nitescence impliquerait forcément de bien cerner les dérives possibles, pour les circonscrire.
Il me semble que la référence à l'imbécile incompétent n'est justement pas l'idée à développer. En effet, pour reprendre la comparaison avec le permis de conduire, le test aurait pour vocation d'être réussi par chacun. Il s'agit non pas d'une dissertation à produire, mais bien de connaissances basiques qui permettrait la qualité "d'éclairé". Nitescence le formalise dans son exemple : connaître le rôle d'un député européen, au moins dans ses grandes lignes, n'implique pas à mes yeux une intelligence développée à l'extrême, tout au plus de la mémoire et de la compréhension.
En ce qui concerne la question "du droit qu'auraient ceux qui auraient obtenu le permis à prendre des décisions qui engagent l'avenir de ceux qui ne l'auraient pas obtenu", je me demande si c'est le critère de la discrimination qui importe. À l'heure actuelle, nous sommes déjà dans l'idée d'un groupe qui prend des décisions pour tous (dont ce groupe fait partie). C'est dans le principe même de majorité. Du coup, je me pose la question de savoir en quoi une translation de ce groupe poserait un problème plus grand.
Là je ne te suis pas. Il n'y a aucune idée de "quota" ou "d'inaccessibilité" dans ce que propose Nitescence. Il faut vraiment insister sur la faisabilité par tous d'avoir ce permis de vote.
JPhMM a écrit:A force d'invoquer des votes éclairés, on obtient souvent des illuminés. J'ai quelques noms en tête.
Comme tout système qui est ou serait mis en place pour la représentativité, et en l’occurrence le droit de vote, il y aurait des biais, pour sûr. Le système actuel en a, la preuve avec notre président, qu'à certains égards on pourrait aussi considérer comme illuminé. Mais tu as raison, travailler l'idée de Nitescence impliquerait forcément de bien cerner les dérives possibles, pour les circonscrire.
PauvreYorick a écrit:La question que ça poserait, c'est celle du droit qu'auraient ceux qui auraient obtenu le permis à prendre des décisions qui engagent l'avenir de ceux qui ne l'auraient pas obtenu (faute d'avoir réussi ou faute d'avoir essayé).
Je ne pense pas du tout qu'il soit opportun de prendre à la légère cette question. En effet, les questions politiques sont généralement à aborder sous deux angles distincts, celui de l'utilité (terme générique, je préciserai si nécessaire) et celui de la légitimité. Si l'on comprend bien que le point de vue de l'utilité justifie assez directement l'introduction d'une condition de compétence pour la constitution du corps électoral, en revanche la justification est beaucoup moins évidente du point de vue de la légitimité, qui est au moins aussi essentiel. Pour le dire de façon caricaturale, il n'est pas évident que les imbéciles incompétents doivent avoir par principe moins de droits que les intelligents compétents.
Il me semble que la référence à l'imbécile incompétent n'est justement pas l'idée à développer. En effet, pour reprendre la comparaison avec le permis de conduire, le test aurait pour vocation d'être réussi par chacun. Il s'agit non pas d'une dissertation à produire, mais bien de connaissances basiques qui permettrait la qualité "d'éclairé". Nitescence le formalise dans son exemple : connaître le rôle d'un député européen, au moins dans ses grandes lignes, n'implique pas à mes yeux une intelligence développée à l'extrême, tout au plus de la mémoire et de la compréhension.
En ce qui concerne la question "du droit qu'auraient ceux qui auraient obtenu le permis à prendre des décisions qui engagent l'avenir de ceux qui ne l'auraient pas obtenu", je me demande si c'est le critère de la discrimination qui importe. À l'heure actuelle, nous sommes déjà dans l'idée d'un groupe qui prend des décisions pour tous (dont ce groupe fait partie). C'est dans le principe même de majorité. Du coup, je me pose la question de savoir en quoi une translation de ce groupe poserait un problème plus grand.
JPhMM a écrit:Ceux qui ont le droit de voter et ceux qui n'en ont pas le droit.
Deux citoyennetés différentes, donc. Avec tout ce que cela implique.
Là je ne te suis pas. Il n'y a aucune idée de "quota" ou "d'inaccessibilité" dans ce que propose Nitescence. Il faut vraiment insister sur la faisabilité par tous d'avoir ce permis de vote.
_________________
Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- User17706Bon génie
Sur le dernier point : il y a une énorme différence entre pouvoir prendre part à un suffrage qui, peut-être, n'aura pas le résultat que personnellement l'on escompte, et ne pas pouvoir y prendre part. Celui qui aurait échoué au permis ne serait pas dans la position d'un citoyen de plein exercice, mais minoritaire (position dans laquelle je me retrouve fréquemment sans y trouver rien à redire), mais dans la position d'un individu mis sous tutelle (position dans laquelle je serais scandalisé que l'on me mît).Modulo a écrit:PauvreYorick a écrit:La question que ça poserait, c'est celle du droit qu'auraient ceux qui auraient obtenu le permis à prendre des décisions qui engagent l'avenir de ceux qui ne l'auraient pas obtenu (faute d'avoir réussi ou faute d'avoir essayé).
Je ne pense pas du tout qu'il soit opportun de prendre à la légère cette question. En effet, les questions politiques sont généralement à aborder sous deux angles distincts, celui de l'utilité (terme générique, je préciserai si nécessaire) et celui de la légitimité. Si l'on comprend bien que le point de vue de l'utilité justifie assez directement l'introduction d'une condition de compétence pour la constitution du corps électoral, en revanche la justification est beaucoup moins évidente du point de vue de la légitimité, qui est au moins aussi essentiel. Pour le dire de façon caricaturale, il n'est pas évident que les imbéciles incompétents doivent avoir par principe moins de droits que les intelligents compétents.
Il me semble que la référence à l'imbécile incompétent n'est justement pas l'idée à développer. En effet, pour reprendre la comparaison avec le permis de conduire, le test aurait pour vocation d'être réussi par chacun. Il s'agit non pas d'une dissertation à produire, mais bien de connaissances basiques qui permettrait la qualité "d'éclairé". Nitescence le formalise dans son exemple : connaître le rôle d'un député européen, au moins dans ses grandes lignes, n'implique pas à mes yeux une intelligence développée à l'extrême, tout au plus de la mémoire et de la compréhension.
En ce qui concerne la question "du droit qu'auraient ceux qui auraient obtenu le permis à prendre des décisions qui engagent l'avenir de ceux qui ne l'auraient pas obtenu", je me demande si c'est le critère de la discrimination qui importe. À l'heure actuelle, nous sommes déjà dans l'idée d'un groupe qui prend des décisions pour tous (dont ce groupe fait partie). C'est dans le principe même de majorité. Du coup, je me pose la question de savoir en quoi une translation de ce groupe poserait un problème plus grand.
Cela dit, il serait probablement possible de confectionner un test suffisamment facile pour que "tout le monde" le réussisse avec un minimum de travail, mais le dosage de ce minimum et de ce "tout le monde" seraient délicats, le risque étant de transformer la chose en pure formalité et par conséquent de vider l'idée d'une bonne partie de sa substance.
Il faudrait aussi que le contenu même du test soit tel que nul ne puisse y objecter en conscience.
- nitescenceÉrudit
PauvreYorick a écrit:
Cela dit, il serait probablement possible de confectionner un test suffisamment facile pour que "tout le monde" le réussisse avec un minimum de travail, mais le dosage de ce minimum et de ce "tout le monde" seraient délicats, le risque étant de transformer la chose en pure formalité et par conséquent de vider l'idée d'une bonne partie de sa substance.
Ne serait-ce qu'une pure formalité que ça aurait encore de l'intérêt : l'implication que requiert le fait de l'obtenir.
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum