- henrietteMédiateur
Mais comment veux-tu qu'il en soit autrement ? Bien sûr que les élèves en pâtissent, avec des horaires réduits, des classes surchargées et des profs épuisés. La faute à qui ? Je refuse qu'on me culpabilise en plus du reste parce que les élèves etc. Les enseignants doivent-ils tout accepter parce que sinon les élèves vont en pâtir ? Certainement pas. Et en n'acceptant pas tout, au final, on rend aussi service aux élèves.Wahlou a écrit:henriette a écrit:Sans même parler du gel du point d'indice, la dévalorisation, le mépris généralisé et entretenu par bon nombre de médias et de politiques, l'absence systématique de soutien de la part des nos ministres successifs, des conditions de travail qui se dégradent et nous rendent de plus en plus difficile l'accomplissement de nos missions, une infantilisation par nos supérieurs, les injonctions contradictoires, etc. voilà ce qui a raison de la motivation de bon nombre d'entre nous.
Indubitablement. Mais les élèves doivent-ils en pâtir pour autant ?
- Guermantes729Neoprof expérimenté
e1654d a écrit:Il y a je pense un changement dans la conception du métier dans les hautes sphères de l'EN et, même si je le regrette, je trouve sain que des collègues en prennent acte d'une certaine façon.
Il y a beaucoup de choses que je fais et qui ne sont pas écrites dans le statut et ne font pas l'objet d'une rémunération spécifique, parfois même contra legem, comme la surveillance des DS hors des heures de cours qui devrait normalement être payée en demi-HSE mais ne l'est jamais en CPGE.
Mais je le fais et j'estime que ça n'est pas strictement du bénévolat, simplement que nous sommes, professeurs de CPGE, encore à peu près correctement payés, de façon globale et jouissons de l'autonomie qui sied à nos fonctions, sur le mode : prenez tant d'argent par an (avec un montant relativement correct) et débrouillez-vous pour que ça tourne, on vous fait confiance. Nous ne ferions rien de tout cela s'il n'y avait cette paye et cette autonomie.
Les adjoints en sont (normalement) conscients : l'un me disait qu'en CPGE, il ne fait que valider et formaliser l'organisation des professeurs et n'intervient réellement qu'en cas de divergences insurmontables entre eux.
C'est ainsi que nous faisons nos emplois du temps, que dans la mesure de ce qui est raisonnable nous nous répartissons nos salles, que nous recrutons nos colleurs, que nous faisons varier à la marge le début et la fin des cours dans l'année par rapport aux dates officielles, que nous organisons nos créneaux de DS, que nous échangeons ponctuellement des heures dans les EDT, que nous recrutons nos élèves selon des barèmes que nous avons conçus, que nous sommes suivis en conseil de classe sur les passages en 2è année, que l'administration ne nous convoque jamais à des réunions de ceci ou de cela (au contraire ; il nous arrive de nous réunir et de solliciter sa présence quand nous avons des choses à lui faire connaitre ou à lui demander), ni à des liaisons prépa/prébac (c'est nous qui organisons cela) ni à des formations que nous n'aurions pas choisies (c'est également nous qui organisons notre formation continue), etc.
Alors oui, si jamais un collègue de physique qui prend la classe à 10 heures est subitement indisposé, il envoie un SMS à son collègue de math qui prolongera son cours au delà de l'horaire prévu, et on régularise les heures la semaine suivante, et on informe l'administration. Quand un TP ou une heure concernant une groupe tombe un jour férié, on le rattrape parfois gratuitement pour ne pas déséquilibrer la progression pédagogique. On surveille les DS sans être payés pour cela. En juillet, les collègues de spé font un travail considérable de collecte des sujets d'oraux de concours de leurs étudiants, parfois en produisent des corrigés en direct à destination des autres élèves de leur classe et ont ensuite un de conseil d'orientation à l'endroit des élèves qui ont leurs résultats et doivent choisir s'ils acceptent telle école ou font une 5/2.
Rien de tout cela n'est prévu dans les textes ni ne fait l'objet d'une rémunération spécifique. Tout cela fait partie des choses qui n'ont pas été écrites en 1950 mais qui ont probablement été dites. Je pense qu'à l'époque, le rapport qu'entretenaient les agrégés avec l'administration devait être à peu près de la même nature.
Dans le secondaire, il semble qu'on n'en est plus là, et la paye a par ailleurs beaucoup diminué en valeur relative : c'est donc compréhensible que les collègues, frappés par une forme de caporalisation / prolétarisation, baladés de réunion en réunion dont ils ne sont pas demandeurs, gérés comme des unités comptables, répondent sur le même tableau.
Je partage totalement ta réflexion et tes conclusions. .... merci
- PuckVénérable
Assez avec "lebiendézélèves" ! La dernière mobilisation des professeurs (si si un peu quand même) a été contre la réforme. Et qui sont ceux qui pâtissent en premier de cette réforme ? Les élèves !
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- ElyasEsprit sacré
babette a écrit:Elyas a écrit:
Je n'ai absolument pas la même vision de tout cela que toi. Je vis la mission de professeur comme une profession intellectuelle et je ne l'ai jamais vécu comme un travail à la chaîne ou abrutissant. Tu parles d'une âme qui a disparu. Le fait que notre société et de plus en plus d'enseignants rattachent tout à la rémunération indiquent peut-être aussi que professeur n'est plus vécu comme une mission politique et une profession intellectuelle mais comme un gagne-pain avec vacances et traitements valorisés par de plus en plus de rémunérations par missions/heures supplémentaires.
Il est fort probable que des professeurs dont tu insinues qu'ils sont des traitres ne ressentent pas ce que tu ressens car ils ne courent pas après le moindre euro et que la "rémunération non-matérielle" qu'ils reçoivent font que leur sentiment sur le métier est celui dont tu rêves.
Alors ces professeurs ont bien de la chance de ne pas courir après le moindre euro, pour ma part ce n'est pas le cas vu le compte en banque de ma famille en fin de mois. Ce qui me gène un peu dans tes propos c'est l'idée qu'un professeur qui ne compte pas ses heures, qui se montre corvéable en rendant service pour le bien collectif serait un meilleur professeur que celui qui estime que toute heure travaillée est due et qu'on n'a pas à lui imposer de "rendre service". Et j'avoue, sans en avoir honte, que si j'étais payée correctement oui, j'en ferai sans doute plus, je m'investirai davantage. Là, pour le salaire obtenu après 13 ans de "carrière", je refuse de faire du zèle même pour le "bien collectif".
On peut être un excellent professeur, qu'on se démène pour le bien collectif malgré un certain manque de retours sonnants et trébuchants ou qu'on ne se démène pas.
Tu fais dire à mes propos des choses que je ne dis pas.
Ce que je dis :
- Il y a une tradition professorale qui parle de vocation et de service public à maintenir coûte que coûte --> apparemment, sur ce forum, ces gens sont des larbins, des traitres et cie.
- Il y a une tradition qui dit que tout acte professionnel doit être rémunéré.
Les deux se défendent et il n'y a aucune supériorité professionnelle de l'une sur l'autre. De plus, elles n'ont pas à être considérées comme moralement supérieure l'une à l'autre car nous n'entrons pas tous dans l'Education nationale pour les mêmes raisons, le concours ne demandant pas une profession de foi signée et vérifiée à chaque acte de la carrière.
Je dirai même qu'il est heureux que les deux cultures existent.
Je vois que le débat dérive sur "le bien des élèves". Le bien des élèves, c'est aussi notre bien à nous, professeurs. Après, le bien des élèves à l'école, c'est recevoir une formation intellectuelle de qualité dans un cadre serein. Les pourfendeurs du "bien des élèves" sont aussi dangereux pour notre profession que les oukases des projets qui concernent le vivre-ensemble.
- e1654dNiveau 7
Pardon de citer le message immédiatement précédent mais je veux vraiment borner ma réponse à ce point. Ces deux traditions ne sont pas incompatibles dès lors qu'on veut bien considérer le service public d'enseignement assuré par les professeurs comme un acte professionnel global, dont la mise en œuvre face à chaque élève (ou chaque classe) est adaptée de façon autonome par le professeur, et que l'employeur (mais en fait plus largement la société) l'accepte et en conséquence donne quitus globalement aux professeurs.Elyas a écrit:
Ce que je dis :
- Il y a une tradition professorale qui parle de vocation et de service public à maintenir coûte que coûte --> apparemment, sur ce forum, ces gens sont des larbins, des traitres et cie.
- Il y a une tradition qui dit que tout acte professionnel doit être rémunéré.
Ce qui veut dire, on en revient toujours là : une rémunération globale adéquate et le renoncement à quantifier, voire même énumérer les tâches que réalisent les professeurs, et donc aussi à les contrôler.
C'était l'esprit des décrets de 1950 (dont relèvent d'ailleurs toujours les professeurs de CPGE, même si c'est pour des raisons de détail). Les décrets de 2014 relèvent de la logique inverse (à la décharge des gens qui les ont promus, cet aggiornamento réglementaire ne fait que prendre acte d'une évolution de fait de la pratique de l'employeur comme des attentes de la société ; il n'est que le parachèvement quelque part logique d'un processus long), et la création des IUFM puis des ESPE aussi : on met en place un saucissonnement intellectuel, moral, réglementaire et pécuniaire de l'activité du professeur, on veut des indicateurs, on veut dire quelle méthode employer, non seulement quoi enseigner mais comment et à quel moment, on dit « mais vous ne travaillez que tant d'heures par semaine », etc.
C'est pour ça qu'il y a une tension entre les principes que vous décrivez.
- CelebornEsprit sacré
Al9 a écrit:
Une circulaire parue cet été a modifié les IMP.
Hein ???
Tu as la référence ? Parce que la circulaire sur les IMP date de 2015, et à ma connaissance, il n'y en a pas de nouvelle.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- CelebornEsprit sacré
Sinon, l'an dernier, on avait un proviseur qui s'occupe aussi du GRETA (donc forcément pas 100% chez nous, même s'il fait ce qu'il peut) et 2 proviseurs adjoints.
Cette année, on a toujours le même proviseur, qui s'occupe toujours du GRETA, et pour le moment aucun adjoint. L'adjointe qui est partie a bien fait le job (les EDT, de ce que j'en ai vu, sont bien fichus), heureusement, mais bon, c'est quand même pas évident comme conditions pour la rentrée.
Sinon, my two cents sur la discussion de ces dernières pages. Si on demande à des profs de faire cours hors de leur VS, fût-ce à des 3e qui viennent visiter le lycée, il faut les payer, car ce sont des heures d'enseignement. Donc ça NE PEUT PAS être gratuit, et ça n'a rien à voir avec le fait de faire un club le midi où de laisser des élèves faire leurs devoirs dans votre salle pendant que vous corrigez vos copies. Et la notion de service public ou l'esprit du fonctionnariat n'a strictement rien à faire dans la discussion.
Cette année, on a toujours le même proviseur, qui s'occupe toujours du GRETA, et pour le moment aucun adjoint. L'adjointe qui est partie a bien fait le job (les EDT, de ce que j'en ai vu, sont bien fichus), heureusement, mais bon, c'est quand même pas évident comme conditions pour la rentrée.
Sinon, my two cents sur la discussion de ces dernières pages. Si on demande à des profs de faire cours hors de leur VS, fût-ce à des 3e qui viennent visiter le lycée, il faut les payer, car ce sont des heures d'enseignement. Donc ça NE PEUT PAS être gratuit, et ça n'a rien à voir avec le fait de faire un club le midi où de laisser des élèves faire leurs devoirs dans votre salle pendant que vous corrigez vos copies. Et la notion de service public ou l'esprit du fonctionnariat n'a strictement rien à faire dans la discussion.
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- tiptop77Prophète
L'ancienne CDE a imposé des EPI à des collègues qui ont découvert la jolie surprise avec leur edt ( avec des epi assez hasardeux comme maths/ musique avec 2 collègues qui n'ont aucun contact). Une collègue avait préparé un epi qui a été supprimé pour être remplacé par un autre qu'elle n'avait pas choisi.
La nouvelle direction pensait que tous ces EPI avaient été choisis par les professeurs. Les chefs ont été bien surpris de constater que ce n'est pas toujours le cas.
Ah oui, c'est vrai qu'il n'est plus obligatoire de faire 2 epi par classe mais comme la DGH avait été votée, l'ancienne direction a décidé de garder ce système et d'imposer des EPI aux collègues pour s'assurer que chaque classe a bien 2 EPI. J'avais fait remarquer que ça ferait du travail en plus et que ça bloquait les edt ( hé oui, car des créneaux de coanimation sont prévus pour chaque epi sur toute l'année alors qu'on ne devrait être payé que pour 5h de coanimation) mais là aussi c'est passé et la rentrée a été plutôt amère pour plusieurs collègues.
La nouvelle direction propose une réunion la semaine prochaine. Mais le nouvel adjoint m'a dit qu'il sera difficile de modifier les edt. Il est donc fort possible que je doive venir un lundi sur 2 à 8h pour une heure et reprendre ensuite à 14h à cause de ces fichus epi qui ne sont plus obligatoires.
La nouvelle direction pensait que tous ces EPI avaient été choisis par les professeurs. Les chefs ont été bien surpris de constater que ce n'est pas toujours le cas.
Ah oui, c'est vrai qu'il n'est plus obligatoire de faire 2 epi par classe mais comme la DGH avait été votée, l'ancienne direction a décidé de garder ce système et d'imposer des EPI aux collègues pour s'assurer que chaque classe a bien 2 EPI. J'avais fait remarquer que ça ferait du travail en plus et que ça bloquait les edt ( hé oui, car des créneaux de coanimation sont prévus pour chaque epi sur toute l'année alors qu'on ne devrait être payé que pour 5h de coanimation) mais là aussi c'est passé et la rentrée a été plutôt amère pour plusieurs collègues.
La nouvelle direction propose une réunion la semaine prochaine. Mais le nouvel adjoint m'a dit qu'il sera difficile de modifier les edt. Il est donc fort possible que je doive venir un lundi sur 2 à 8h pour une heure et reprendre ensuite à 14h à cause de ces fichus epi qui ne sont plus obligatoires.
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May the force be with us!
- virgereNeoprof expérimenté
Aïe...
Mais au moins, la direction a changé. Comment semble s'annoncer la nouvelle, dans ton collège foufoufou ?
Ici, rien à dire sur l'emploi du temps qui pour n'être pas parfait aurait pu être bien pire.
Par contre...
30 élèves de 5e en latin, 1h/semaine, 1 seul groupe (pas de raison que la DHG soit consacrée à une option élitiste, paraît. Sauf que la moitié des futurs 5e voulaient s'inscrire, et qu'après bâtons dans les roues de la part de la direction, je reste à 30%... Elitiste ?)
1/2h d'AP français pour les 1e STMG, bien. Mais en co-intervention avec la collègue de mercatique, et dans la même salle. Ah ?
2h d'AP pour chaque seconde, bien. 12 professeurs qui tournent pour les groupes, sûr que les élèves vont y comprendre qq chose (déjà que nous...)
Reprise des 6e sans note, paraît qu'on l'a décidé collectivement. Mais seule la chef s'en souvient. Quant au CA, était-ce la peine de le déranger pour si peu ?
"Classe inversée à tester" Ah ? D'ailleurs "vous devriez demander une formation interne" Ah-bis ?
Un bon point toutefois, elle a appris à sourire, à dire bonjour.
Comment je suis trop contente de reprendre...
Mais au moins, la direction a changé. Comment semble s'annoncer la nouvelle, dans ton collège foufoufou ?
Ici, rien à dire sur l'emploi du temps qui pour n'être pas parfait aurait pu être bien pire.
Par contre...
30 élèves de 5e en latin, 1h/semaine, 1 seul groupe (pas de raison que la DHG soit consacrée à une option élitiste, paraît. Sauf que la moitié des futurs 5e voulaient s'inscrire, et qu'après bâtons dans les roues de la part de la direction, je reste à 30%... Elitiste ?)
1/2h d'AP français pour les 1e STMG, bien. Mais en co-intervention avec la collègue de mercatique, et dans la même salle. Ah ?
2h d'AP pour chaque seconde, bien. 12 professeurs qui tournent pour les groupes, sûr que les élèves vont y comprendre qq chose (déjà que nous...)
Reprise des 6e sans note, paraît qu'on l'a décidé collectivement. Mais seule la chef s'en souvient. Quant au CA, était-ce la peine de le déranger pour si peu ?
"Classe inversée à tester" Ah ? D'ailleurs "vous devriez demander une formation interne" Ah-bis ?
Un bon point toutefois, elle a appris à sourire, à dire bonjour.
Comment je suis trop contente de reprendre...
- tiptop77Prophète
Pour l'instant, j'ai un bon feeling concernant la nouvelle direction. Ils ne semblent pas tomber dans la grosse rigolade avec quelques profs comme la direction précédente.
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- Al9Niveau 10
Celeborn a écrit:Al9 a écrit:
Une circulaire parue cet été a modifié les IMP.
Hein ???
Tu as la référence ? Parce que la circulaire sur les IMP date de 2015, et à ma connaissance, il n'y en a pas de nouvelle.
Non, pas de référence. Mais, j'ai bien cru entendre le mot circulaire. Après, j'ai peut-être mal compris ou le vocabulaire employé n'était peut-être pas le bon mais le rectorat finançait 1 IMP pour le référent numérique et 1 IMP pour le référent culture (lycée). Le courrier disait que le rectorat ne finançait plus ces 2 IMP et que les établissements devaient donc les intégrer à leur dotation d'IMP. Après c'est peut-être très local. Dans d'autres académies, ces IMP ne sont peut-être pas financées par le rectorat.
- gauvain31Empereur
tiptop77 a écrit:Pour l'instant, j'ai un bon feeling concernant la nouvelle direction. Ils ne semblent pas tomber dans la grosse rigolade avec quelques profs comme la direction précédente.
Fingers crossed
- WahlouNiveau 9
a dit absolument personne iciVinZT a écrit:Wahlou a écrit:henriette a écrit:Sans même parler du gel du point d'indice, la dévalorisation, le mépris généralisé et entretenu par bon nombre de médias et de politiques, l'absence systématique de soutien de la part des nos ministres successifs, des conditions de travail qui se dégradent et nous rendent de plus en plus difficile l'accomplissement de nos missions, une infantilisation par nos supérieurs, les injonctions contradictoires, etc. voilà ce qui a raison de la motivation de bon nombre d'entre nous.
Indubitablement. Mais les élèves doivent-ils en pâtir pour autant ?
Ah, et maintenant les chantage aux élèves …
Les élèves pâtissent bien plus des emplois du temps mal ficelés et remplis d'aberrations ainsi que de programmes idiots que de l'absence de "journées d'intégration" ou autres réunions dont l'utilité n'a jamais été prouvée.
Moi aussi je fais mon dinosaure si je veux …
henriette a écrit:Mais comment veux-tu qu'il en soit autrement ? Bien sûr que les élèves en pâtissent, avec des horaires réduits, des classes surchargées et des profs épuisés. La faute à qui ? Je refuse qu'on me culpabilise en plus du reste parce que les élèves etc. Les enseignants doivent-ils tout accepter parce que sinon les élèves vont en pâtir ? Certainement pas. Et en n'acceptant pas tout, au final, on rend aussi service aux élèves.Wahlou a écrit:henriette a écrit:Sans même parler du gel du point d'indice, la dévalorisation, le mépris généralisé et entretenu par bon nombre de médias et de politiques, l'absence systématique de soutien de la part des nos ministres successifs, des conditions de travail qui se dégradent et nous rendent de plus en plus difficile l'accomplissement de nos missions, une infantilisation par nos supérieurs, les injonctions contradictoires, etc. voilà ce qui a raison de la motivation de bon nombre d'entre nous.
Indubitablement. Mais les élèves doivent-ils en pâtir pour autant ?
Il y a une marge entre tout accepter et refuser toute initiative faisant progresser les élèves. On constate assez souvent ici que certaines personnes tombent facilement dans l'extrême. Il s'agirait juste de trouver un juste milieu.
- tiptop77Prophète
gauvain31 a écrit:tiptop77 a écrit:Pour l'instant, j'ai un bon feeling concernant la nouvelle direction. Ils ne semblent pas tomber dans la grosse rigolade avec quelques profs comme la direction précédente.
Fingers crossed
Oui moi aussi je croise les doigts :lol:
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- CelebornEsprit sacré
Al9 a écrit:Celeborn a écrit:Al9 a écrit:
Une circulaire parue cet été a modifié les IMP.
Hein ???
Tu as la référence ? Parce que la circulaire sur les IMP date de 2015, et à ma connaissance, il n'y en a pas de nouvelle.
Non, pas de référence. Mais, j'ai bien cru entendre le mot circulaire. Après, j'ai peut-être mal compris ou le vocabulaire employé n'était peut-être pas le bon mais le rectorat finançait 1 IMP pour le référent numérique et 1 IMP pour le référent culture (lycée). Le courrier disait que le rectorat ne finançait plus ces 2 IMP et que les établissements devaient donc les intégrer à leur dotation d'IMP. Après c'est peut-être très local. Dans d'autres académies, ces IMP ne sont peut-être pas financées par le rectorat.
Ce sont effectivement des choix académiques.
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- William FosterExpert
Et je suis certain que le management de l'administration tient pleinement compte de cette volonté de trouver un juste milieu pour s'assurer d'obtenir ce qu'elle veut.Wahlou a écrit:(...) Il y a une marge entre tout accepter et refuser toute initiative faisant progresser les élèves. On constate assez souvent ici que certaines personnes tombent facilement dans l'extrême. Il s'agirait juste de trouver un juste milieu.
D'ailleurs, quand un CdE dit à l'IA "Pour des heures non payées, je vais trouver un compromis !", est-on bien sûr que c'est ainsi qu'il écrirait "compromis" ? :|
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- AnaxagoreGuide spirituel
William Foster a écrit:Et je suis certain que le management de l'administration tient pleinement compte de cette volonté de trouver un juste milieu pour s'assurer d'obtenir ce qu'elle veut.Wahlou a écrit:(...) Il y a une marge entre tout accepter et refuser toute initiative faisant progresser les élèves. On constate assez souvent ici que certaines personnes tombent facilement dans l'extrême. Il s'agirait juste de trouver un juste milieu.
D'ailleurs, quand un CdE dit à l'IA "Pour des heures non payées, je vais trouver un compromis !", est-on bien sûr que c'est ainsi qu'il écrirait "compromis" ? :|
Personne n'a crié "Compromis?" ?
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- tiptop77Prophète
William Foster a écrit:Et je suis certain que le management de l'administration tient pleinement compte de cette volonté de trouver un juste milieu pour s'assurer d'obtenir ce qu'elle veut.Wahlou a écrit:(...) Il y a une marge entre tout accepter et refuser toute initiative faisant progresser les élèves. On constate assez souvent ici que certaines personnes tombent facilement dans l'extrême. Il s'agirait juste de trouver un juste milieu.
D'ailleurs, quand un CdE dit à l'IA "Pour des heures non payées, je vais trouver un compromis !", est-on bien sûr que c'est ainsi qu'il écrirait "compromis" ? :|
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- ZagaraGuide spirituel
Bon Roger, nous sommes d'accord avec le rectorat : dans le cadre de la réforme "Progrès Certain Avec Le Sourire Du XXIème Siècle", nous devons te couper la main.
- Mais patron, j'y tiens à ma main, je veux pas !
- Ha. Je vais réfléchir à un compromis avec le rectorat, et je reviens vers toi.
Bon Roger, nous sommes parvenus à un compromis satisfaisant avec la communauté des acteurs techniques, relevant du juste milieu entre notre volonté de t'amputer et ta volonté de garder ta main : nous n'allons que te couper 3 doigts. Tu as beaucoup gagné, tu nous saignes franchement, mais on est souples et bienveillants.
- Oh merci boss, vraiment je n'en demandais pas tant ! Vous êtes un vrai modéré, prêt au dialogue social, à la concertation positive et à l'interaction gagnant-gagnant !
- Mais patron, j'y tiens à ma main, je veux pas !
- Ha. Je vais réfléchir à un compromis avec le rectorat, et je reviens vers toi.
Bon Roger, nous sommes parvenus à un compromis satisfaisant avec la communauté des acteurs techniques, relevant du juste milieu entre notre volonté de t'amputer et ta volonté de garder ta main : nous n'allons que te couper 3 doigts. Tu as beaucoup gagné, tu nous saignes franchement, mais on est souples et bienveillants.
- Oh merci boss, vraiment je n'en demandais pas tant ! Vous êtes un vrai modéré, prêt au dialogue social, à la concertation positive et à l'interaction gagnant-gagnant !
- KilmenyEmpereur
Les IMP ont été votées au CA de fin d'année dernière.
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- IsidoriaDoyen
Ce week-end a été un véritable déferlement de mails entre les profs du lycée: nous avons un après-midi par semaine de prévu pour les DS pour les Terminales, mais rien pour les autres niveaux. En 1ère, un bac blanc est organisé pour les matières des épreuves anticipées.
A l'initiative d'une collègue de maths, plusieurs matières proposent la mise en place d'un planning de DS, qui auront donc lieu sur des heures de cours. En deux jours, nous en sommes à 12 DS en 1ère, et 7 en 2de.
J'avoue ne pas comprendre, est-ce que maintenant les DS sont plus importants que les heures de cours? J'espère sincèrement que la direction interviendra pour limiter cela, mais pour l'instant, pas de réponse.
A l'initiative d'une collègue de maths, plusieurs matières proposent la mise en place d'un planning de DS, qui auront donc lieu sur des heures de cours. En deux jours, nous en sommes à 12 DS en 1ère, et 7 en 2de.
J'avoue ne pas comprendre, est-ce que maintenant les DS sont plus importants que les heures de cours? J'espère sincèrement que la direction interviendra pour limiter cela, mais pour l'instant, pas de réponse.
- capucine42Érudit
Bon courage Isi, j'ai connu ça une année et en plus de te fader la surveillance sur tes heures de cours, il fallait courir après les Ds des collègues. Du grand n'importe quoi.
- roxanneOracle
Ah mais les collègues sont parfois les pires pour se rajouter des contraintes et surtout en rajouter aux autres.
- CelebornEsprit sacré
Isidoria a écrit:Ce week-end a été un véritable déferlement de mails entre les profs du lycée: nous avons un après-midi par semaine de prévu pour les DS pour les Terminales, mais rien pour les autres niveaux. En 1ère, un bac blanc est organisé pour les matières des épreuves anticipées.
A l'initiative d'une collègue de maths, plusieurs matières proposent la mise en place d'un planning de DS, qui auront donc lieu sur des heures de cours. En deux jours, nous en sommes à 12 DS en 1ère, et 7 en 2de.
J'avoue ne pas comprendre, est-ce que maintenant les DS sont plus importants que les heures de cours? J'espère sincèrement que la direction interviendra pour limiter cela, mais pour l'instant, pas de réponse.
Sinon, tu envoies un joli mail en signalant que tu t'occupes toute seule de tes contrôles sur tes heures à toi, et qu'aucun DS d'une autre discipline n'aura lieu sur tes heures, où tu feras cours. Ça devrait calmer les ardeurs.
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- nitescenceÉrudit
Celeborn a écrit:Isidoria a écrit:Ce week-end a été un véritable déferlement de mails entre les profs du lycée: nous avons un après-midi par semaine de prévu pour les DS pour les Terminales, mais rien pour les autres niveaux. En 1ère, un bac blanc est organisé pour les matières des épreuves anticipées.
A l'initiative d'une collègue de maths, plusieurs matières proposent la mise en place d'un planning de DS, qui auront donc lieu sur des heures de cours. En deux jours, nous en sommes à 12 DS en 1ère, et 7 en 2de.
J'avoue ne pas comprendre, est-ce que maintenant les DS sont plus importants que les heures de cours? J'espère sincèrement que la direction interviendra pour limiter cela, mais pour l'instant, pas de réponse.
Sinon, tu envoies un joli mail en signalant que tu t'occupes toute seule de tes contrôles sur tes heures à toi, et qu'aucun DS d'une autre discipline n'aura lieu sur tes heures, où tu feras cours. Ça devrait calmer les ardeurs.
C'est possible, ça ? On est propriétaire de ses heures de cours ? On peut refuser qu'un contrôle ou une sortie ou une intervention ait lieu ?
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- IsidoriaDoyen
Propriétaire non, mais disons que si douze fois dans l'année on me prend mon bloc de deux heures pour faire un DS, cela fait donc 24h de perdues pour ma matière. Or je suis aussi tenue par un programme,... je râle donc à l'idée qu'on me prenne tant d'heures de cours.
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