J'hallucine (boulot)

PauvreYorick a écrit:

Wahlou a écrit:est-ce que cela nous donne le droit de juger ?

Vous confondez "juger" et "condamner", et ça rend spécieux l'ensemble de votre discours.

Vu le nombre de jugements de valeurs postés sur ce forum, je ne crois pas.

Wahlou a écrit:

PauvreYorick a écrit:

Wahlou a écrit:est-ce que cela nous donne le droit de juger ?

Vous confondez "juger" et "condamner", et ça rend spécieux l'ensemble de votre discours.

Vu le nombre de jugements de valeurs postés sur ce forum, je ne crois pas.

Votre réponse, malgré que vous en ayez, confirme ce que je viens de dire.

Vous vous exprimez comme si on outrepassait son droit en se prononçant sur la conduite de ses collègues et en les désapprouvant. Mais c'est bien cette prémisse --- irrationnelle et indéfendable --- qu'il vous faudrait remettre en cause. On n'est injuste envers personne, et on ne fait de mal à personne, en expliquant que se gaver d'heures supplémentaires cause un tort objectif à la profession. Essayer d'empêcher quiconque de tenir ce genre de discours est aussi absurde, et aussi impossible, que d'essayer d'empêcher quelqu'un qui veut réfléchir de le faire.

PauvreYorick a écrit:

Wahlou a écrit:

PauvreYorick a écrit:

Wahlou a écrit:est-ce que cela nous donne le droit de juger ?

Vous confondez "juger" et "condamner", et ça rend spécieux l'ensemble de votre discours.

Vu le nombre de jugements de valeurs postés sur ce forum, je ne crois pas.

Votre réponse, malgré que vous en ayez, confirme ce que je viens de dire.

Vous vous exprimez comme si on outrepassait son droit en se prononçant sur la conduite de ses collègues et en les désapprouvant. Mais c'est bien cette prémisse --- irrationnelle et indéfendable --- qu'il vous faudrait remettre en cause. On n'est injuste envers personne, et on ne fait de mal à personne, en expliquant que se gaver d'heures supplémentaires cause un tort objectif à la profession. Essayer d'empêcher quiconque de tenir ce genre de discours est aussi absurde, et aussi impossible, que d'essayer d'empêcher quelqu'un qui veut réfléchir de le faire.

Oh eh bien dans ce cas, les personnes qui condamnent allègrement (ce sont exactement les mêmes personnes qui auparavant refusaient que d'autres utilisateurs condamnent des situations autrement plus révoltantes) cette situation seraient bien priés à l'avenir de ne pas reprendre les autres utilisateurs lorsqu'ils se prononceront sur la conduite d'autres collègues en les désapprouvant.

sylvie57 a écrit:

C.Ronaldo a écrit:Fenrir, je vous dis : "Lo que importa es lo que hacemos en el campo, no me molestan las criticas. Muchas gracias para la aficion, SSSSSSUUUUU"

Could you say it in French ?

A minima il pourrait écrire espagnol sans faute

[quote="C.Ronaldo"][quote="Babarette"][quote="C.Ronaldo"]

Reine Margot a écrit:
Les gens qui sont au RSA, qu'ils réussissent le CAPES .

Nan mais quoi vous le faites exprès aussi, bande de "sans-dents" :fouet2:

Reprenant ce fil après les feux d'artifice sponsorisés par mes taxes, je ne peux que réagir :colere: même si d'autres ont aussi réagi à cela.
C'est d'un tel mépris, et cela montre un tel manichéisme de la part de quelqu'un qui se pense supérieur...
Alors voici pour exemple mon cas (même si parler de moi ne m'intéresse pas plus que ça) :
J'ai passé deux fois le Capes lettres et échoué à l'oral, le PLP lettres-anglais (oral aussi : 18 en lettres, 00 en anglais ) puis réussi l'interne du 1er coup (la seule en Bourgogne dans le privé). Est-ce que pendant les trois ans j'étais nulle ? Est-ce que tout à coup par magie je suis devenue formidable? Quand on a fait Deug (mention) Licence (mention) et maîtrise (mention) on serait incompétent en cours ? Je pense qu'il y a bon nombre de jeunes qui font un boulot formidable parmi les contractuels (et souvent ça arrange les cde qui osent tout leur demander)
En lettres par ex, peu de débouchés, j'imagine qu'à Bac+5 aujourd'hui on ne peut pas être bien mauvais !!!
Et en terme de pédagogie...J'ai appris le métier toute seule. A part 2 semaines de formation. Et ce sont surtout les élèves qui m'ont appris les choses...en ce qui concerne le relationnel.
Enfin je pense qu'il faut éviter de généraliser. Sinon ça donne des choses, comme dirait Coluche : les pauvres c'est de leur faute s'ils sont pauvres, ils zont ka pas être si nombreux (pas de guillemets car la citation est approximative, et vue l'heure...)
Allez, bonne nuit, dobra noz, gute Nacht, good night....

Effectivement : "¡ Muchas gracias afición por el apoyo que me han dado en este momento de tensión ! SSSSSSSSSSUUUUUUUUU"

Ah c'est mieux pour les accents, c'est pas encore ça pour les règles typographiques.

mafalda16 a écrit:Ah c'est mieux pour les accents, c'est pas encore ça pour les règles typographiques.

Correction ? Je ne vois pas ce qui va pas là !

Y a pas d'espace en espagnol après les points d'exclamation ou d'interrogation.

C.Ronaldo a écrit:

Fenrir a écrit:Pour revenir sur le fait d'entraîner les collègues vers des eaux dangereuses, j'ajouterais qu'il en est de même pour les collègues qui prennent 4-5-6 heures supplémentaires et qui, en plus d'empêcher des créations de postes, instillent dans la tête des hautes sphères que "c'est possible, monsieur Machin et madame Truc le font".

Au détriment de quoi...

J'ai pris 10,25 h sup cette année, je l'ai fait au détriment de quoi, on m'explique ? Personne n'allait venir les faire ces heures (ni TZR, ni titulaire, ni contractuel).
Ensuite, les "hautes sphères" sont un peu neuneu il faut dire : est-ce que tout le monde a les mêmes contraintes familiales, médicales, géographiques ? J'étais à 5 minutes à pied du lycée, sans enfant, sans sorties cinéma, sans soucis de santé. Mais bon, vous supposez que les hautes sphères vont considérer que tout le monde est dans mon cas si j'ai bien compris !

C'est marrant ça change en cours de route,  on passe de 9HSA en lycée et 5 en fac à 10,25...
L'espace temps peut parfois être facétieux

doubledecker a écrit:

C.Ronaldo a écrit:

Fenrir a écrit:Pour revenir sur le fait d'entraîner les collègues vers des eaux dangereuses, j'ajouterais qu'il en est de même pour les collègues qui prennent 4-5-6 heures supplémentaires et qui, en plus d'empêcher des créations de postes, instillent dans la tête des hautes sphères que "c'est possible, monsieur Machin et madame Truc le font".

Au détriment de quoi...

J'ai pris 10,25 h sup cette année, je l'ai fait au détriment de quoi, on m'explique ? Personne n'allait venir les faire ces heures (ni TZR, ni titulaire, ni contractuel).
Ensuite, les "hautes sphères" sont un peu neuneu il faut dire : est-ce que tout le monde a les mêmes contraintes familiales, médicales, géographiques ? J'étais à 5 minutes à pied du lycée, sans enfant, sans sorties cinéma, sans soucis de santé. Mais bon, vous supposez que les hautes sphères vont considérer que tout le monde est dans mon cas si j'ai bien compris !

C'est marrant ça change en cours de route,  on passe de 9HSA en lycée et 5 en fac à 10,25...
L'espace temps peut parfois être facétieux

C'est vrai que je n'ai pas précisé ici que j'avais aussi les TD !

Merci à Mafalda pour la typographie, cela me servira pour la DNL l'an prochain !

Wahlou a écrit:

PauvreYorick a écrit:

Wahlou a écrit:

PauvreYorick a écrit:
Vous confondez "juger" et "condamner", et ça rend spécieux l'ensemble de votre discours.

Vu le nombre de jugements de valeurs postés sur ce forum, je ne crois pas.

Votre réponse, malgré que vous en ayez, confirme ce que je viens de dire.

Vous vous exprimez comme si on outrepassait son droit en se prononçant sur la conduite de ses collègues et en les désapprouvant. Mais c'est bien cette prémisse --- irrationnelle et indéfendable --- qu'il vous faudrait remettre en cause. On n'est injuste envers personne, et on ne fait de mal à personne, en expliquant que se gaver d'heures supplémentaires cause un tort objectif à la profession. Essayer d'empêcher quiconque de tenir ce genre de discours est aussi absurde, et aussi impossible, que d'essayer d'empêcher quelqu'un qui veut réfléchir de le faire.

Oh eh bien dans ce cas, les personnes qui condamnent allègrement (ce sont exactement les mêmes personnes qui auparavant refusaient que d'autres utilisateurs condamnent des situations autrement plus révoltantes) cette situation seraient bien priés à l'avenir de ne pas reprendre les autres utilisateurs lorsqu'ils se prononceront sur la conduite d'autres collègues en les désapprouvant.

Non mais tu te rends compte que depuis hier tu me gonfles littéralement avec tes remarques et questions répétées alors que je ne suis intervenue sur aucun des deux sujets que tu me renvoies dans les dents ? Et tu t'en sers pour justifier ton attitude envers moi ? (relis-toi par pitié). Hop, bouton magique, ne te fatigues pas à me répondre. C'était la goutte d'eau.

J'ajouterais juste que cette année je fais les frais des grandes idées de certains collègues qui veulent et pensent bien faire, et qu'un projet sympa mais chronophage est devenu une façon d'enseigner en cycle chez nous et est IMPOSE comme méthode. Donc ouais, je peux considérer que commencer à organiser des choses scolaires sur des jours fériés et / ou chômés (le dimanche) est une pente très très dangereuse. Comme disait un illustre inconnu la liberté (pédagogique ou non) s'arrête là où celle des autres commence, et on l'oublie un peu trop. (ensue le fait que saboter des corrections pour ne pas être reconvoqué est de la cougnerie, moi je me contente de râler très fort et de faire ma mauvaise tête).

C'est quand même fou la propension que certaines personnes ont à se prendre pour le centre du monde

Il ne s'agit pas tellement de jugement moral que d'un constat objectif d'une dégradation de nos conditions de travail, et que l'acceptation d'un grand nombre d'heures supp la conforte.

Ce fil montre l'aboutissement du travail de sape de l'éducation nationale, mené depuis une bonne quarantaine d'années: divisions des intérêts catégoriels, explosion des syndicats, montée de l'individualisme forcené (si je m'en sors en noyant le voisin, tant pis pour le voisin): on est prêts pour l'autonomie des établissements: bonjour les dégâts.
D'autant que toutes ces divisions sont aussi présentes dans notre façon de faire cours, et pas seulement de nous comporter face à l'administration...
Pas sûr qu'il y ait des gagnants dans cette affaire, ni côté profs, ni côté élèves.

Wahlou a écrit:

PauvreYorick a écrit:

Wahlou a écrit:

PauvreYorick a écrit:
Vous confondez "juger" et "condamner", et ça rend spécieux l'ensemble de votre discours.

Vu le nombre de jugements de valeurs postés sur ce forum, je ne crois pas.

Votre réponse, malgré que vous en ayez, confirme ce que je viens de dire.

Vous vous exprimez comme si on outrepassait son droit en se prononçant sur la conduite de ses collègues et en les désapprouvant. Mais c'est bien cette prémisse --- irrationnelle et indéfendable --- qu'il vous faudrait remettre en cause. On n'est injuste envers personne, et on ne fait de mal à personne, en expliquant que se gaver d'heures supplémentaires cause un tort objectif à la profession. Essayer d'empêcher quiconque de tenir ce genre de discours est aussi absurde, et aussi impossible, que d'essayer d'empêcher quelqu'un qui veut réfléchir de le faire.

Oh eh bien dans ce cas, les personnes qui condamnent allègrement (ce sont exactement les mêmes personnes qui auparavant refusaient que d'autres utilisateurs condamnent des situations autrement plus révoltantes) cette situation seraient bien priés à l'avenir de ne pas reprendre les autres utilisateurs lorsqu'ils se prononceront sur la conduite d'autres collègues en les désapprouvant.

Je pense que vous confondez des discussions sur l'objet de la désapprobation et une discussion sur le fait même de désapprouver. Si vous vous mettez à condamner la couleur du vernis à ongles de vos collègues, on sera fondé à vous inviter à vous consacrer à des combats plus importants et qui puissent vous concerner. Mais ce faisant, on ne voudra pas dire que vous n'avez pas le droit d'avoir un avis là-dessus et de le donner, pas plus qu'on ne vous retirera le droit de donner votre avis sur quoi que ce soit (or c'est bien quelque chose de ce type que vous vouliez faire il y a quelques posts, puisque vous tâchiez d'imposer le silence au nom de la tolérance, ce qui, reconnaissons-le, n'est pas sans saveur).

lessay a écrit:Hello !

Je ne vais pas vous copier coller le mail complet de la CDE reçu cette nuit (!).
En résumé : il est impossible pour elle de donner des demi-journées à tous les professeurs, elle a donc procédé par ancienneté : je ne suis pas dedans.
Je sais donc qu'à la rentrée, malgré mes 18h, je fais partie des heureuses qui n'ont pas de demi-journée de libérée.
Ajoutons ça que toutes les classes sont à 28 minimum.. une belle année qui s'annonce !

Ouh la menteuse !

Vous savez, je crois qu'au bout d'un moment, il faut lâcher l'affaire et clore une discussion stérile.

J'ai reçu cette semaine de la part de mon nouvel établissement toutes les infos concernant la pré rentrée. J'avais l'habitude de recevoir tout cela la veille au soir de la pré rentrée dans mon ancien établissement...!

zeprof a écrit:Mais visiblement le bien commun, c'est un gros mot pour un grand nombre dont toi.

Je voudrais attirer votre attention sur le fait que C. R. dit habiter à 5 minutes à pied de son lieu de travail. Dans les organisations où existe une vraie cohésion de ses membres, il est impossible de vivre à cinq minutes à pied de son lieu de travail : on se fait coller la porte, démolir les carreaux, embrenner la boîte au lettre, au moins une fois par semaine. (je n'en fais pas l'apologie ni la réclame : c'est juste le constat que le bien commun allégué contre C.R. n'a plus aujourd'hui de base sociologique, du moins dans le monde enseignant)

Parallèlement, on critique C. R. sur ce forum, alors qu'on y encensait il y a quelques mois le philosophe Ruwen Ogien. Le comportement du premier ne me semble pourtant que la mise en pratique de la morale minimaliste du second.

Enfin, pour ceux qui saluent la piété filiale de C. R., je me permets de faire le pari que le digne fils ne va offrir à ses parents qu'un simple usufruit. Il gardera pour lui la nu-propriété, et utilisera ses parents pour la conservation du patrimoine qu'il est en train de constituer pour sa propre retraite.

archeboc a écrit:

zeprof a écrit:Mais visiblement le bien commun, c'est un gros mot pour un grand nombre dont toi.

Je voudrais attirer votre attention sur le fait que C. R. dit habiter à 5 minutes à pied de son lieu de travail. Dans les organisations où existe une vraie cohésion de ses membres, il est impossible de vivre à cinq minutes à pied de son lieu de travail : on se fait coller la porte, démolir les carreaux, embrenner la boîte au lettre, au moins une fois par semaine. (je n'en fais pas l'apologie ni la réclame : c'est juste le constat que le bien commun allégué contre C.R. n'a plus aujourd'hui de base sociologique, du moins dans le monde enseignant)

Je suis assez surpris par ce que tu écris. Quelles sont les études qui confirment ce que tu dis ? Je vis à 5 mn de mon travail et, au contraire, j'ai acquis une stature de notable respecté comme tous les collègues qui ont fait le choix de vivre dans la ville où ils enseignent. J'avoue que je ne comprends pas du tout ce que tu écris et que j'ai besoin de source pour en être convaincu.

J'estime très fortement qu'une perte de la reconnaissance sociale de notre profession est due en partie au fait que beaucoup de collègues ne veulent pas vivre dans la ville où ils enseignent, ce qui était très rare avant les années 70.

archeboc a écrit:

zeprof a écrit:Mais visiblement le bien commun, c'est un gros mot pour un grand nombre dont toi.

Je voudrais attirer votre attention sur le fait que C. R. dit habiter à 5 minutes à pied de son lieu de travail. Dans les organisations où existe une vraie cohésion de ses membres, il est impossible de vivre à cinq minutes à pied de son lieu de travail : on se fait coller la porte, démolir les carreaux, embrenner la boîte au lettre, au moins une fois par semaine. (je n'en fais pas l'apologie ni la réclame : c'est juste le constat que le bien commun allégué contre C.R. n'a plus aujourd'hui de base sociologique, du moins dans le monde enseignant)

Parallèlement, on critique C. R. sur ce forum, alors qu'on y encensait il y a quelques mois le philosophe Ruwen Ogien. Le comportement du premier ne me semble pourtant que la mise en pratique de la morale minimaliste du second.

Enfin, pour ceux qui saluent la piété filiale de C. R., je me permets de faire le pari que le digne fils ne va offrir à ses parents qu'un simple usufruit. Il gardera pour lui la nu-propriété, et utilisera ses parents pour la conservation du patrimoine qu'il est en train de constituer pour sa propre retraite.

On pari 15 000 euros ?

Ou parfois ne peuvent pas pour diverseses raisons, mais sinon tu n'as pas tort Elyas.

Helisenne a écrit:J'ai reçu cette semaine de la part de mon nouvel établissement toutes les infos concernant la pré rentrée. J'avais l'habitude de recevoir  tout cela la veille au soir de la pré rentrée dans mon ancien établissement...!

Le temps de travail des perdirs est extrêmement variable (comme celui des professeurs) et l'été sert de variable d'ajustement pour boucler l'année. Certains ont fini tout à fait correctement au 13 juillet, d'autres vont y passer l'été. That's life...

Elyas a écrit:
Je suis assez surpris par ce que tu écris. Quelles sont les études qui confirment ce que tu dis ? Je vis à 5 mn de mon travail et, au contraire, j'ai acquis une stature de notable respecté comme tous les collègues qui ont fait le choix de vivre dans la ville où ils enseignent

Comme Elyas, j'habite à moins de 5 mn de mon lieu de travail et je n'ai jamais eu de problème sérieux (pour l'instant).

Ceux qui habitent loin ont les pneus crevés et la  carrosserie rayée...