- Roserl'hNiveau 3
Non, au lycée, on ne fonctionne pas (encore) suivant cette modalité évaluative. C'est la procédure informatisée AFFELNET qui sélectionne les dossiers et, en la matière, je me suis bien renseignée, ce sont les points des compétences qui pèsent le plus lourd ( un bulletin avec 20/20 de moyenne annuelle n'obtiendrait que 112 points...Puis s'ajoutent les points pour les boursiers, pour d'éventuels problèmes de santé, pour le cas où l'élève a déjà un frère ou une soeur scolarisés dans l'établissement...). Le résultat est communiqué par l'IA aux collèges. Les lycées ne choisissent plus rien depuis bien longtemps! et pour la section euro, on ne demande même pas l'avis des profs de langue de l'établissement de provenance. Voilà. Mais c'est peut-être un bon système quand même. Je le redis : je n'en sais plus rien.
Pour ce qui est de l'avis des "collègues-parents" donné sur ce forum, je trouve - ceci n'engage que moi- qu'il est très éclairant pour la plupart des enseignants n'ayant pas d'enfants scolarisés, qui ne voient, par conséquent, qu'un versant de la montagne. Cela a été mon cas très longtemps. L'expérience des parents qui passent par les témoignages permet de de faire une idée sur ce qui va ou ce qui va moins bien en aval. Autrement, quel retour peut-on bien avoir? C'est la réalité, la pratique, qui disent les choses et non la théorie, et les idées pour belles qu'elles soient, n'ont pas toujours de prolongement sur le terrain. Parfois oui. Parfois non.
Ce n'est pas seulement mon avis qui est à considérer mais l'addition d'avis sur le même sujet.
Je suis allée par curiosité sur les forums des élèves échangeant avant le brevet, puisqu'ils connaissaient déjà leurs
points et ils se livraient à des commentaires particulièrement intéressants! Le détour en vaut la peine...
L'expérience, la sienne, celle des autres, Elyas, est une authentique richesse, pour tenter d'avancer, où que l'on aille.
On n'est pas obligés de tout croire, de tout prendre pour argent comptant, mais au moins, on peut y réfléchir.
Pour ce qui est de l'avis des "collègues-parents" donné sur ce forum, je trouve - ceci n'engage que moi- qu'il est très éclairant pour la plupart des enseignants n'ayant pas d'enfants scolarisés, qui ne voient, par conséquent, qu'un versant de la montagne. Cela a été mon cas très longtemps. L'expérience des parents qui passent par les témoignages permet de de faire une idée sur ce qui va ou ce qui va moins bien en aval. Autrement, quel retour peut-on bien avoir? C'est la réalité, la pratique, qui disent les choses et non la théorie, et les idées pour belles qu'elles soient, n'ont pas toujours de prolongement sur le terrain. Parfois oui. Parfois non.
Ce n'est pas seulement mon avis qui est à considérer mais l'addition d'avis sur le même sujet.
Je suis allée par curiosité sur les forums des élèves échangeant avant le brevet, puisqu'ils connaissaient déjà leurs
points et ils se livraient à des commentaires particulièrement intéressants! Le détour en vaut la peine...
L'expérience, la sienne, celle des autres, Elyas, est une authentique richesse, pour tenter d'avancer, où que l'on aille.
On n'est pas obligés de tout croire, de tout prendre pour argent comptant, mais au moins, on peut y réfléchir.
- Isis39Enchanteur
kiwi a écrit:Étant en congé à ce moment là, je ne sais pas trop comment ils s'y sont pris. J'ai cru comprendre que chaque prof avait rentré un niveau de maîtrise, et qu'ensuite, c'est le logiciel qui avait attribué les points, sachant que sauf exception, si le prof de SVT considère que l'élève a une bonne maîtrise du français, mais pas le prof de français, et bien le logiciel a retenu la validation la plus haute. Restent les cas de sous-notation qu'on ne s'explique pas. Mais ce logiciel, qui n'est pas pronote, est vraiment d'une nullité absolue...
Ah ok, je comprends mieux.
Il n'y a pas besoin de logiciel pour avoir des problèmes. J'ai découvert en conseil de classe qu'un de mes élèves de 6e à 16 de moyenne avait maîtrise fragile dans le domaine 5. Comme je me suis un peu énervée, le chef l'a changé. En fait mon collègue de SPC avait fait une ou deux évaluations d'histoire des sciences. Et visiblement mon chef considère que le boulot d'une année en HG est équivalent à une ou deux évaluations en SPC...
- archebocEsprit éclairé
Elyas a écrit:archeboc a écrit:Elyas a écrit:Ensuite, je me méfierai énormément des comparaisons de moyenne entre des élèves ayant des classes/professeurs différents. Dans une classe A avec un professeur de mathématiques A', un élève a 18 de moyenne en 3e et tombe à 11 en 2de. A l'inverse, dans une classe B avec un professeur de mathématiques B', le meilleur élève a à peine 13 de moyenne en 3e mais en 2de l'élève monte à 15. Il y a clairement une vision de la notation différente entre les deux collègues ce qui empêche de comparer les moyennes de leurs élèves.
Il faut évidemment se méfier, mais ce que tu décris ne correspond pas à ce que décrit Rozerl'h : elle connaît certains de ces élèves depuis plusieurs années.
En fait, le système est profondément injuste et ne tient que grâce à la résignation des bons élèves.
Jusqu'à maintenant, j'ai été très aimable, je pense. Cependant, on a tout de même une collègue qui vient ici en tant que parent d'élève et qui critique les professeurs de son enfant, les professeurs du lycée, l'administration d'un collège et d'un lycée. On en a jeté pour beaucoup moins que cela.
Maintenant, elle dit connaître des camarades de son fils non pas comme professeur mais comme maman qui a réussi à avoir des informations pour comparer le bulletin de son fils à ceux des autres enfants qu'elle estime être moins bons que son chérimoncoeur.
Je pense que j'ai été aimable aussi. Ton agenda, sur ce fil, ne serait-il pas la défense sans limite de l'évaluation des compétences ?
Quoiqu'il en soit, tes interventions, avec toute leur amabilité, me semblent manquer de pertinence. Elles ne correspondent pas à 20% de ce que rozerl'h a dit ici. En particulier, il n'y a de sa part aucune critique des enseignants, ni même de l'administration des établissements.
Je connais quelques personnes dans le coin où habite roserl'h : tous les enfants sont dans le privé. Alors quand on a des gens qui joue le jeu de la mixité, et qu'on les traite, comme ici, comme des pigeons, je comprends le sentiment d'injustice.
Tout ce que tu trouves à dire, c'est que le gamin en question, et tous ceux de sa classe, ont peut-être été notés à leur juste niveau. Mais notation au juste niveau, aussi, pour les classes qui accumulent des 400 points ? Car là est le fond du problème. Penses-tu que les hétérogénéités de notation des compétences étaient justifiées ? Quelle est selon toi la probabilité que c'est la notation par compétence qui brise l'équité de la sélection ?
Je rappelle que l'évaluation des compétences :
- ne s'appuie sur aucune norme supérieure, aucun consensus professionnel, aucune pratique uniformisante (type brevet, brevet blanc),
- n'est l'objet au cours de l'année d'aucun suivi permettant à l'élève de réorienter ses efforts, pas même à la fin des premier et second semestres,
- n'est pas soumise au regard du conseil de classe,
Tout ceci à la différence de la notation chiffrée.
Donc oui : quand quelqu'un vient se plaindre sur un forum, parent ou enseignant, on ne peut pas savoir ce qu'il y a derrière. Reste que rien dans le cas décrit ici n'est étonnant, quand on connaît la politique de la maison EN, que cela plombe les conditions de travail de tous les acteurs de terrain, élèves comme enseignants, et qu'il ne me semble pas de bonne politique d'essayer de le camoufler, au nom d'options pédagogiques (que nous partageons par ailleurs tous les deux).
Reste aussi que les bons élèves sont traités comme du petit consommable. Je me demande ce que ferait l'institution si une quinzaine de bons élèves, recalés du processus de sélection euro, organisaient une action commune, demandaient au CDE, avant la prérentrée, de rassembler tous les recalés de l'euro dans une même classe de bon niveau, sous la menace de ne pas respecter la répartition dès le premier jour de la rentrée et d'aller tous s'asseoir dans une même salle.
- ElyasEsprit sacré
archeboc a écrit:Elyas a écrit:archeboc a écrit:Elyas a écrit:Ensuite, je me méfierai énormément des comparaisons de moyenne entre des élèves ayant des classes/professeurs différents. Dans une classe A avec un professeur de mathématiques A', un élève a 18 de moyenne en 3e et tombe à 11 en 2de. A l'inverse, dans une classe B avec un professeur de mathématiques B', le meilleur élève a à peine 13 de moyenne en 3e mais en 2de l'élève monte à 15. Il y a clairement une vision de la notation différente entre les deux collègues ce qui empêche de comparer les moyennes de leurs élèves.
Il faut évidemment se méfier, mais ce que tu décris ne correspond pas à ce que décrit Rozerl'h : elle connaît certains de ces élèves depuis plusieurs années.
En fait, le système est profondément injuste et ne tient que grâce à la résignation des bons élèves.
Jusqu'à maintenant, j'ai été très aimable, je pense. Cependant, on a tout de même une collègue qui vient ici en tant que parent d'élève et qui critique les professeurs de son enfant, les professeurs du lycée, l'administration d'un collège et d'un lycée. On en a jeté pour beaucoup moins que cela.
Maintenant, elle dit connaître des camarades de son fils non pas comme professeur mais comme maman qui a réussi à avoir des informations pour comparer le bulletin de son fils à ceux des autres enfants qu'elle estime être moins bons que son chérimoncoeur.
Je pense que j'ai été aimable aussi. Ton agenda, sur ce fil, ne serait-il pas la défense sans limite de l'évaluation des compétences ?
Quoiqu'il en soit, tes interventions, avec toute leur amabilité, me semblent manquer de pertinence. Elles ne correspondent pas à 20% de ce que rozerl'h a dit ici. En particulier, il n'y a de sa part aucune critique des enseignants, ni même de l'administration des établissements.
Je connais quelques personnes dans le coin où habite roserl'h : tous les enfants sont dans le privé. Alors quand on a des gens qui joue le jeu de la mixité, et qu'on les traite, comme ici, comme des pigeons, je comprends le sentiment d'injustice.
Tout ce que tu trouves à dire, c'est que le gamin en question, et tous ceux de sa classe, ont peut-être été notés à leur juste niveau. Mais notation au juste niveau, aussi, pour les classes qui accumulent des 400 points ? Car là est le fond du problème. Penses-tu que les hétérogénéités de notation des compétences étaient justifiées ? Quelle est selon toi la probabilité que c'est la notation par compétence qui brise l'équité de la sélection ?
Je rappelle que l'évaluation des compétences :
- ne s'appuie sur aucune norme supérieure, aucun consensus professionnel, aucune pratique uniformisante (type brevet, brevet blanc),
- n'est l'objet au cours de l'année d'aucun suivi permettant à l'élève de réorienter ses efforts, pas même à la fin des premier et second semestres,
- n'est pas soumise au regard du conseil de classe,
Tout ceci à la différence de la notation chiffrée.
Donc oui : quand quelqu'un vient se plaindre sur un forum, parent ou enseignant, on ne peut pas savoir ce qu'il y a derrière. Reste que rien dans le cas décrit ici n'est étonnant, quand on connaît la politique de la maison EN, que cela plombe les conditions de travail de tous les acteurs de terrain, élèves comme enseignants, et qu'il ne me semble pas de bonne politique d'essayer de le camoufler, au nom d'options pédagogiques (que nous partageons par ailleurs tous les deux).
Reste aussi que les bons élèves sont traités comme du petit consommable. Je me demande ce que ferait l'institution si une quinzaine de bons élèves, recalés du processus de sélection euro, organisaient une action commune, demandaient au CDE, avant la prérentrée, de rassembler tous les recalés de l'euro dans une même classe de bon niveau, sous la menace de ne pas respecter la répartition dès le premier jour de la rentrée et d'aller tous s'asseoir dans une même salle.
Ce que j'ai graissé est extrêmement pitoyable. Je n'interviens sur ce fil que pour noter l'hypocrisie sur le fait qu'on fait deux poids deux mesures par rapport à ce qui se déroule habituellement sur le forum. C'est tout. Après, on pourrait te poser la question que celle que tu m'as posée et que j'ai graissée mais dans le sens où ton agenda ne serait pas de démolir l'évaluation différente de l'évaluation chiffrée.
- archebocEsprit éclairé
Elyas a écrit:Ce que j'ai graissé est extrêmement pitoyable. Je n'interviens sur ce fil que pour noter l'hypocrisie sur le fait qu'on fait deux poids deux mesures par rapport à ce qui se déroule habituellement sur le forum. C'est tout. Après, on pourrait te poser la question que celle que tu m'as posée et que j'ai graissée mais dans le sens où ton agenda ne serait pas de démolir l'évaluation différente de l'évaluation chiffrée.
Hum. Relis le fil : c'est assez clair.
Habituellement sur le forum, on juge en fonction d'une vérité probable, elle-même estimée à partir de nos expériences. D'expérience, le parent geignard mets sur le dos des enseignants ses propres erreurs éducatives. Il est simplement à côté de la plaque. Cela n'a pas l'air d'être le cas de roserl'h, et c'est assurément le cas de la notation par compétence telle qu'elle a été mise en place cette année (et le coup de la feuille de calcul que tu décris est un cautère : il permet d'homogénéiser sur un établissement, mais ne sécurise pas la sélection des élèves à l'entrée en seconde).
Encore une fois, je partage beaucoup de ton avis quant à la pédagogie par compétence. Ce que j'accuse, encore une fois, c'est le monstre pondu par le ministère cette année. Tu te trompes de cible.
Elyas a écrit:Le système d'évaluation que vous critiquez n'est pas plus injuste que la notation chiffrée. Il est différent. Les professeurs de votre fils ont la note facile et la compétence stricte. C'est comme cela. En critiquant leurs choix, vous les critiquez. Ils sont souverains dans leurs choix d'évaluation.
Ceci est faux, et j'ai montré pourquoi. Je répète :
Je rappelle que l'évaluation des compétences :
- ne s'appuie sur aucune norme supérieure, aucun consensus professionnel, aucune pratique uniformisante (type brevet, brevet blanc),
- n'est l'objet au cours de l'année d'aucun suivi permettant à l'élève de réorienter ses efforts, pas même à la fin des premier et second semestres,
- n'est pas soumise au regard du conseil de classe,
Tout ceci à la différence de la notation chiffrée.
Je précise qu'il s'agit de l'évaluation des compétences mise en place cette année. Cela n'a rien à voir avec une vraie évaluation par compétence (elle-même composante d'une pédagogie par compétence).
- HayneeNiveau 7
En fait, c'est un peu plus usine à gaz que cela. D'après la note technique d'AFFELNET de l'académie d'Amiens de cette année (trouvable en ligne) et qui doit avoir quelques aménagements selon les académies, un peu comme le barème prétendument national de correction d'un examen) :Roserl'h a écrit:Non, au lycée, on ne fonctionne pas (encore) suivant cette modalité évaluative. C'est la procédure informatisée AFFELNET qui sélectionne les dossiers et, en la matière, je me suis bien renseignée, ce sont les points des compétences qui pèsent le plus lourd ( un bulletin avec 20/20 de moyenne annuelle n'obtiendrait que 112 points...Puis s'ajoutent les points pour les boursiers, pour d'éventuels problèmes de santé, pour le cas où l'élève a déjà un frère ou une soeur scolarisés dans l'établissement...).
Note technique AFFELNET pour la rentrée 2017 a écrit:
II.1. Critères d’affectation dans les établissements publics
II.1.1. Les compétences
Extraites du LSU, les compétences du socle sont converties en valeurs numériques selon le degré de maitrise atteint par l’élève (10, 25, 40 ou 50 points). Un coefficient 30 est appliqué au total obtenu, portant le barème maximum lié aux compétences du socle à 12000 points.
II.1.2. Les évaluations disciplinaires
Extraites du LSU, les évaluations disciplinaires des bilans périodiques sont converties en valeurs numériques (3, 8, 13, ou 16) sur 7 champs disciplinaires définis dans Affelnet - Lycée. Les notes affectées de coefficients pour chaque discipline, en fonction des exigences des différentes spécialités, sont lissées pour permettre une équité de traitement des résultats scolaires. Après lissage des notes, le barème maximum lié aux évaluations disciplinaires s’élève à 4800 points.
Le barème total d’un élève candidat du palier 3ème peut donc s’élever (hors bonus éventuel) à 16800 points.
II.1.3. Les coefficients de pondération
Un coefficient de pondération est attribué en fonction du groupe d’origine de l’élève. Il s’applique sur le total du barème pour établir un ordre de priorité entre groupe d’origine. Le barème peut donc varier par rapport aux maximums indiqués précédemment.
II.1.4. Les bonus
Le bonus académique est attribué systématiquement aux élèves originaires de l’académie d'Amiens (origine scolaire et/ou géographique).
NB : A compter de la session 2017, le bonus 1er vœu et le bonus chef d’établissement sont supprimés.
II.1.5. L’avis médical
Le chef d’établissement veille à ce que les élèves candidats à une entrée dans l’enseignement professionnel ou technologique bénéficient d’un bilan infirmier complété, si nécessaire, d’un bilan médical.
Les situations susceptibles de justifier pour l’élève d’une affectation prioritaire sont les suivantes :
• Les élèves porteurs d’un handicap.
• Les élèves porteurs d’un trouble de la santé.
• Les contre-indications médicales.
L’affectation des élèves porteurs d’un handicap : l’équipe de suivi de la scolarisation, réunie par l’enseignant référent, prépare le passage en lycée des élèves porteurs d’un handicap en leur permettant de passer 1 ou 2 journée(s) dans l’établissement demandé, et en vérifiant la compatibilité entre le handicap et le projet de formation, ainsi que l’équipement de l’établissement d’accueil.
L’affectation des élèves porteurs d’un trouble de la santé : un avis médical du médecin de l’Éducation nationale ou du médecin traitant doit mentionner les conséquences scolaires et/ou
professionnelles des troubles qui justifie la demande d’affectation prioritaire.
La prise en compte des contre-indications : un dialogue est impératif entre les élèves et leur famille, les professionnels de santé, le chef d’établissement, l’équipe éducative et le conseiller
d’orientation-psychologue afin de construire une orientation positive prenant en compte les contre-indications éventuelles.
Dans tous les cas, l’établissement d’origine transmet la demande d’affectation prioritaire (cf. annexe 4), ainsi qu’une copie de la fiche de vœux, auprès du médecin-conseiller technique de l’inspecteur d’académie - directeur académique des services de l’Éducation nationale sous pli confidentiel pour le 15 juin 2017.
Le poids du rapprochement de fratrie n'est pas forcément très important selon les académies (dans un autre genre, pour les demandes de dérogations concernant l'entrée en 6e, cela compte pour presque rien dans mon académie). Le coefficient de pondération peut par contre expliquer les variations d'un établissement à l'autre (dans mon académie, les établissements avec des quotients de CSP inférieurs, d'après l'IA, à ceux de certains collèges ont un bonus substantiel pour éviter, en théorie, que les élèves soient lésés, bien qu'ils soient déjà surnotés et/ou "surcompétentés" vu les dégringolades "incompréhensibles" et les crises de larmes en 2nde dont on peut être les témoins à la restitution des premiers devoirs au lycée).
- ElyasEsprit sacré
archeboc a écrit:Elyas a écrit:Ce que j'ai graissé est extrêmement pitoyable. Je n'interviens sur ce fil que pour noter l'hypocrisie sur le fait qu'on fait deux poids deux mesures par rapport à ce qui se déroule habituellement sur le forum. C'est tout. Après, on pourrait te poser la question que celle que tu m'as posée et que j'ai graissée mais dans le sens où ton agenda ne serait pas de démolir l'évaluation différente de l'évaluation chiffrée.
Hum. Relis le fil : c'est assez clair.
Habituellement sur le forum, on juge en fonction d'une vérité probable, elle-même estimée à partir de nos expériences. D'expérience, le parent geignard mets sur le dos des enseignants ses propres erreurs éducatives. Il est simplement à côté de la plaque. Cela n'a pas l'air d'être le cas de roserl'h, et c'est assurément le cas de la notation par compétence telle qu'elle a été mise en place cette année (et le coup de la feuille de calcul que tu décris est un cautère : il permet d'homogénéiser sur un établissement, mais ne sécurise pas la sélection des élèves à l'entrée en seconde).
Encore une fois, je partage beaucoup de ton avis quant à la pédagogie par compétence. Ce que j'accuse, encore une fois, c'est le monstre pondu par le ministère cette année. Tu te trompes de cible.
Ce que je dis, c'est que la situation est similaire à avant. Quand dans un collège A, la notation est sévère quand dans le collège B, il y a surnotation, le système était biaisé. La nouveauté, cette année, est que ce ne sont pas les notes qui a priori ont servi pour affelnet mais les points du socle. Comme le système était nouveau, les gens s'y sont intéressés et ont enfin été révoltés mais ç'aurait dû existé depuis longtemps.
Là, c'est simplement qu'on se rend compte que l'évaluation est très hétérogène sur le territoire et que c'est une source d'injustice depuis très longtemps.
archeboc a écrit:Elyas a écrit:Le système d'évaluation que vous critiquez n'est pas plus injuste que la notation chiffrée. Il est différent. Les professeurs de votre fils ont la note facile et la compétence stricte. C'est comme cela. En critiquant leurs choix, vous les critiquez. Ils sont souverains dans leurs choix d'évaluation.
Ceci est faux, et j'ai montré pourquoi. Je répète :
Je rappelle que l'évaluation des compétences :
- ne s'appuie sur aucune norme supérieure, aucun consensus professionnel, aucune pratique uniformisante (type brevet, brevet blanc),
- n'est l'objet au cours de l'année d'aucun suivi permettant à l'élève de réorienter ses efforts, pas même à la fin des premier et second semestres,
- n'est pas soumise au regard du conseil de classe,
Tout ceci à la différence de la notation chiffrée.
Je précise qu'il s'agit de l'évaluation des compétences mise en place cette année. Cela n'a rien à voir avec une vraie évaluation par compétence (elle-même composante d'une pédagogie par compétence).
Là, je partage ton avis. Il y a plusieurs systèmes d'évaluations qui existent mais chacun entre dans des pratiques d'enseignement et d'apprentissage très précises. Or, là, on est dans un système où on demande d'évaluer par compétence avec le paradigme de l'enseignement des années 90. Ce n'est tout simplement pas possible, c'est comme vouloir visser avec un marteau.
Si on évalue par compétence, il faut faire des bilans périodiques fondés sur les tâches complexes. Or, cette pédagogie dite approche par compétence existe en réalité peu sur le terrain. On a des fusions de systèmes qui font que l'évaluation devient un Frankenstein.
Or, si on évalue traditionnellement (évaluations de fin de chapitres + travaux intermédiaires + notes d'oral), on a des pratiques qui permettent cette évaluation.
Si on évalue par compétences, on doit travailler selon la pédagogie en œuvre (tâche complexe exploratoire, cours explicatif et explicite, tâche complexe finale de validation). Or, cela existe très peu.
A la place, on a des mélanges de pédagogies, souvent à cause des injonctions contradictoires de l'institution, et c'est le bazar.
- OlympiasProphète
Du coup, on est nombreux à espérer que ce bazar n'arrive pas dans les lycées.
Ceci étant, il me semble qu'il y a aussi comme problème le décalage entre note et appréciations. J'en parle là parce que cela me revient en mémoire ...mais si vous lisez sur un livret scolaire l'appréciation suivante "Des devoirs intéressants et bien travaillés", combien mettriez-vous comme note ?
Ceci étant, il me semble qu'il y a aussi comme problème le décalage entre note et appréciations. J'en parle là parce que cela me revient en mémoire ...mais si vous lisez sur un livret scolaire l'appréciation suivante "Des devoirs intéressants et bien travaillés", combien mettriez-vous comme note ?
- Isis39Enchanteur
Olympias a écrit:Du coup, on est nombreux à espérer que ce bazar n'arrive pas dans les lycées.
Ceci étant, il me semble qu'il y a aussi comme problème le décalage entre note et appréciations. J'en parle là parce que cela me revient en mémoire ...mais si vous lisez sur un livret scolaire l'appréciation suivante "Des devoirs intéressants et bien travaillés", combien mettriez-vous comme note ?
C'est plutôt limité comme appréciation. C'est en quelle matière ?
- mgb35Érudit
Elyas a écrit:Le système d'évaluation que vous critiquez n'est pas plus injuste que la notation chiffrée. Il est différent. Les professeurs de votre fils ont la note facile et la compétence stricte. C'est comme cela. En critiquant leurs choix, vous les critiquez. Ils sont souverains dans leurs choix d'évaluation.
Archeboc a écrit:Je rappelle que l'évaluation des compétences :
- ne s'appuie sur aucune norme supérieure, aucun consensus professionnel, aucune pratique uniformisante (type brevet, brevet blanc),
- n'est l'objet au cours de l'année d'aucun suivi permettant à l'élève de réorienter ses efforts, pas même à la fin des premier et second semestres,
- n'est pas soumise au regard du conseil de classe,
Tout ceci à la différence de la notation chiffrée.
Elyas, je ne te comprends pas... Bien sûr que la notation par compétences est bien plus injuste car, comme te le dis Archeboc, rien n'est étalonné au niveau des compétences. Il n'y a ni consignes, ni pratiques communes contrairement aux notes !
- ben2510Expert spécialisé
C'est pénible cette manie de gonfler les notes au lieu d'améliorer le niveau des élèves en les instruisant.
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- OlympiasProphète
Littérature en TL.Isis39 a écrit:Olympias a écrit:Du coup, on est nombreux à espérer que ce bazar n'arrive pas dans les lycées.
Ceci étant, il me semble qu'il y a aussi comme problème le décalage entre note et appréciations. J'en parle là parce que cela me revient en mémoire ...mais si vous lisez sur un livret scolaire l'appréciation suivante "Des devoirs intéressants et bien travaillés", combien mettriez-vous comme note ?
C'est plutôt limité comme appréciation. C'est en quelle matière ?
- ElyasEsprit sacré
mgb35 a écrit:Elyas a écrit:Le système d'évaluation que vous critiquez n'est pas plus injuste que la notation chiffrée. Il est différent. Les professeurs de votre fils ont la note facile et la compétence stricte. C'est comme cela. En critiquant leurs choix, vous les critiquez. Ils sont souverains dans leurs choix d'évaluation.Archeboc a écrit:Je rappelle que l'évaluation des compétences :
- ne s'appuie sur aucune norme supérieure, aucun consensus professionnel, aucune pratique uniformisante (type brevet, brevet blanc),
- n'est l'objet au cours de l'année d'aucun suivi permettant à l'élève de réorienter ses efforts, pas même à la fin des premier et second semestres,
- n'est pas soumise au regard du conseil de classe,
Tout ceci à la différence de la notation chiffrée.
Elyas, je ne te comprends pas... Bien sûr que la notation par compétences est bien plus injuste car, comme te le dis Archeboc, rien n'est étalonné au niveau des compétences. Il n'y a ni consignes, ni pratiques communes contrairement aux notes !
Depuis quand les notes donnent des consignes ? Je rappelle que dans l'approche par compétence, il y a notation le plus souvent. De quoi parle-t-on ?
Actuellement, l'usage de la notation chiffrée est un bazar monstrueux tout comme les pratiques d'évaluation de l'approche par compétence. Ensuite, les exigences, que ce soit dans une approche dite traditionnelle ou dans une approche par compétences, sont aussi diverses, divergentes et implicites.
Le problème en France n'est pas le système choisi pour évaluer, le problème est qu'on ne sait plus évaluer correctement. Comment expliquer que dans un même établissement, à profils scolaires et sociologiques identiques, pour une même discipline, la moyenne générale entre les classes de deux professeurs de la même discipline a toujours un écart de 4-5 points, l'un a 10,5 de moyenne générale quand l'autre a 14-15.
Me parler de pratiques communes, je veux bien mais j'attends qu'on me donne des exemples. Surtout qu'il y a une énorme résistance à l'homogénéisation des pratiques dans notre métier (et le forum le prouve tous les jours avec des sujets parlant du malheur de collègues ne voulant pas travailler comme les autres le veulent, moi le premier).
- kiwiGuide spirituel
mgb35 a écrit:Elyas a écrit:Le système d'évaluation que vous critiquez n'est pas plus injuste que la notation chiffrée. Il est différent. Les professeurs de votre fils ont la note facile et la compétence stricte. C'est comme cela. En critiquant leurs choix, vous les critiquez. Ils sont souverains dans leurs choix d'évaluation.Archeboc a écrit:Je rappelle que l'évaluation des compétences :
- ne s'appuie sur aucune norme supérieure, aucun consensus professionnel, aucune pratique uniformisante (type brevet, brevet blanc),
- n'est l'objet au cours de l'année d'aucun suivi permettant à l'élève de réorienter ses efforts, pas même à la fin des premier et second semestres,
- n'est pas soumise au regard du conseil de classe,
Tout ceci à la différence de la notation chiffrée.
Elyas, je ne te comprends pas... Bien sûr que la notation par compétences est bien plus injuste car, comme te le dis Archeboc, rien n'est étalonné au niveau des compétences. Il n'y a ni consignes, ni pratiques communes contrairement aux notes !
Ah parce qu'il y a des pratiques communes au niveau des notes?!
- ben2510Expert spécialisé
Olympias a écrit:Littérature en TL.Isis39 a écrit:Olympias a écrit:Du coup, on est nombreux à espérer que ce bazar n'arrive pas dans les lycées.
Ceci étant, il me semble qu'il y a aussi comme problème le décalage entre note et appréciations. J'en parle là parce que cela me revient en mémoire ...mais si vous lisez sur un livret scolaire l'appréciation suivante "Des devoirs intéressants et bien travaillés", combien mettriez-vous comme note ?
C'est plutôt limité comme appréciation. C'est en quelle matière ?
15 ?
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Isis39Enchanteur
Olympias a écrit:Littérature en TL.Isis39 a écrit:Olympias a écrit:Du coup, on est nombreux à espérer que ce bazar n'arrive pas dans les lycées.
Ceci étant, il me semble qu'il y a aussi comme problème le décalage entre note et appréciations. J'en parle là parce que cela me revient en mémoire ...mais si vous lisez sur un livret scolaire l'appréciation suivante "Des devoirs intéressants et bien travaillés", combien mettriez-vous comme note ?
C'est plutôt limité comme appréciation. C'est en quelle matière ?
Moi je dirais une bonne note, mais pas excellente.
- OlympiasProphète
8/20.
Si je mets une pareille appréciation, l'élève a au moins 14.
Tu imagines quand on lit le livret lors des délibérations du bac ????
Si je mets une pareille appréciation, l'élève a au moins 14.
Tu imagines quand on lit le livret lors des délibérations du bac ????
- Isis39Enchanteur
Olympias a écrit:8/20.
Si je mets une pareille appréciation, l'élève a au moins 14.
Tu imagines quand on lit le livret lors des délibérations du bac ????
8 -???? Non mais sérieusement certains collègues sont ahurissants.
- ben2510Expert spécialisé
Oh pinaise !
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- OlympiasProphète
Sérieusement. Je n'en croyais pas mes yeux. :shock: :abb: Il faut une cohérence entre l'évaluation et les remarques. Quelle crédibilité avons-nous sinon ?Isis39 a écrit:Olympias a écrit:8/20.
Si je mets une pareille appréciation, l'élève a au moins 14.
Tu imagines quand on lit le livret lors des délibérations du bac ????
8 -???? Non mais sérieusement certains collègues sont ahurissants.
- sookieGrand sage
J'ai déjà vu une moyenne à 0 avec excellent trimestre !!!
_________________
On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- ben2510Expert spécialisé
Etait-ce une tentative d'humour de la part du collègue qui a écrit cela ?
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- sookieGrand sage
Non pas du tout, c'est en AP, il ne met qu'une note ou deux par trimestre et mais systématique 0 lorsque lle travail n'est pas rendu mais il considère le travail en classe pour l'appréciation.
_________________
On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- ben2510Expert spécialisé
Ce n'est pas très cohérent ; si son nom apparaît sur le bulletin, cela signifie qu'aucune note qu'il met ne peut être considérée avec confiance.
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Roserl'hNiveau 3
Comment y voir clair dans tous ces échanges? Avouons-le : pour peu, l'on se croirait dans la tour de Babel !
Chacun y va de ses réflexions, remarques, souvenirs, constats, preuves ou non à l'appui...
Et, en vérité, c'est bien logique : ce que met en exergue la discussion est l'absence de formation, de préparation, d'explications, de communication (enseignants et familles) auxquelles n'a pas donné lieu, très malheureusement, la mise en place des compétences. Au moins, dans un même établissement scolaire, il aurait été plus juste, disons, d'harmoniser, s'il se peut et si le terme sied. Par exemple, à partir de 15/20, tout le monde a 400 points, entre 10 et 14 : 350, etc.
Quand on lit dans le détail les items à évaluer, soit on se tord de rire, soit on s'arrache les cheveux : c'est illisible! tout simplement. Ou, à défaut, c'est "interprétable" avec la plus grande liberté qui soit!
Je n'ai donc pas avancé d'un pas depuis ma consternation et stupéfaction initiales...quelle cohérence entre le bulletin de mon fils ainsi que les appréciations des collègues et les 350 points qui correspondent bien plus à "maîtrise satisfaisante" (320 points = 40X8) qu'à "très bonne maîtrise"pour un dossier à 18 de MA et des appréciations très élogieuses?... C'est à croire, d'ailleurs, que les enseignants ne savent vraiment pas évaluer un dossier puisque c'est un enfant qui a 18 de MA depuis la classe de 6ème : voilà donc en quatre ans qui nous ferait un beau panel d'enseignants surnotant, gonflant les notes, autrement dit, ne sachant pas sanctionner justement une tâche, improvisant totalement, pourquoi pas?...sans compter des commentaires aberrants sur le bulletin : "excellent" au lieu de "assez bien". (Je réfléchirai moi-même, dorénavant, à ma prose sur les dits bulletins...)
Il est vrai que les notes chiffrées posent problème depuis longtemps mais quand, pour un même élève, elles coïncident depuis des années et que les appréciations vont de pair, il semble qu'on puisse leur accorder un certain crédit. Contrairement au système des compétences tellement plus jeune, et qui, pour le coup, part dans toutes les directions, même les plus improbables. Parions que dans quelques années, quand tous les profs se seront à peu près appropriés la méthode, elle sera supprimée pour être substituée, ni plus ni moins, par...un système beaucoup plus efficace et surtout tellement plus juste!
En attendant, ce sont les enfants travailleurs qui font les frais de ces changements lumineux que chaque gouvernement tient à léguer...et tant pis pour ces gamins-là! parce qu'en vérité, ce n'est pas le gâchis individuel de l'élève lambda dont bien peu se soucient, qui constitue l'enjeu de l'EN, c'est bien évidemment l'encouragement du développement du privé, tellement moins onéreux pour l'Etat que l'Ecole de la République...
Chacun y va de ses réflexions, remarques, souvenirs, constats, preuves ou non à l'appui...
Et, en vérité, c'est bien logique : ce que met en exergue la discussion est l'absence de formation, de préparation, d'explications, de communication (enseignants et familles) auxquelles n'a pas donné lieu, très malheureusement, la mise en place des compétences. Au moins, dans un même établissement scolaire, il aurait été plus juste, disons, d'harmoniser, s'il se peut et si le terme sied. Par exemple, à partir de 15/20, tout le monde a 400 points, entre 10 et 14 : 350, etc.
Quand on lit dans le détail les items à évaluer, soit on se tord de rire, soit on s'arrache les cheveux : c'est illisible! tout simplement. Ou, à défaut, c'est "interprétable" avec la plus grande liberté qui soit!
Je n'ai donc pas avancé d'un pas depuis ma consternation et stupéfaction initiales...quelle cohérence entre le bulletin de mon fils ainsi que les appréciations des collègues et les 350 points qui correspondent bien plus à "maîtrise satisfaisante" (320 points = 40X8) qu'à "très bonne maîtrise"pour un dossier à 18 de MA et des appréciations très élogieuses?... C'est à croire, d'ailleurs, que les enseignants ne savent vraiment pas évaluer un dossier puisque c'est un enfant qui a 18 de MA depuis la classe de 6ème : voilà donc en quatre ans qui nous ferait un beau panel d'enseignants surnotant, gonflant les notes, autrement dit, ne sachant pas sanctionner justement une tâche, improvisant totalement, pourquoi pas?...sans compter des commentaires aberrants sur le bulletin : "excellent" au lieu de "assez bien". (Je réfléchirai moi-même, dorénavant, à ma prose sur les dits bulletins...)
Il est vrai que les notes chiffrées posent problème depuis longtemps mais quand, pour un même élève, elles coïncident depuis des années et que les appréciations vont de pair, il semble qu'on puisse leur accorder un certain crédit. Contrairement au système des compétences tellement plus jeune, et qui, pour le coup, part dans toutes les directions, même les plus improbables. Parions que dans quelques années, quand tous les profs se seront à peu près appropriés la méthode, elle sera supprimée pour être substituée, ni plus ni moins, par...un système beaucoup plus efficace et surtout tellement plus juste!
En attendant, ce sont les enfants travailleurs qui font les frais de ces changements lumineux que chaque gouvernement tient à léguer...et tant pis pour ces gamins-là! parce qu'en vérité, ce n'est pas le gâchis individuel de l'élève lambda dont bien peu se soucient, qui constitue l'enjeu de l'EN, c'est bien évidemment l'encouragement du développement du privé, tellement moins onéreux pour l'Etat que l'Ecole de la République...
- User9397Niveau 9
kiwi a écrit:mgb35 a écrit:Elyas a écrit:Le système d'évaluation que vous critiquez n'est pas plus injuste que la notation chiffrée. Il est différent. Les professeurs de votre fils ont la note facile et la compétence stricte. C'est comme cela. En critiquant leurs choix, vous les critiquez. Ils sont souverains dans leurs choix d'évaluation.Archeboc a écrit:Je rappelle que l'évaluation des compétences :
- ne s'appuie sur aucune norme supérieure, aucun consensus professionnel, aucune pratique uniformisante (type brevet, brevet blanc),
- n'est l'objet au cours de l'année d'aucun suivi permettant à l'élève de réorienter ses efforts, pas même à la fin des premier et second semestres,
- n'est pas soumise au regard du conseil de classe,
Tout ceci à la différence de la notation chiffrée.
Elyas, je ne te comprends pas... Bien sûr que la notation par compétences est bien plus injuste car, comme te le dis Archeboc, rien n'est étalonné au niveau des compétences. Il n'y a ni consignes, ni pratiques communes contrairement aux notes !
Ah parce qu'il y a des pratiques communes au niveau des notes?!
+1000
- Recrutement élèves section euro anglais lycée
- entretien d'entrée en classe euro
- appréciations pour entrer en classe Euro Anglais 2de
- besoin de conseils pour le 1er jour de classe en cas de recrutement
- Question aux profs de prépa : le niveau de la classe indiqué sur APB a-t-il une influence sur le recrutement ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum