Stagiaires 2017/2018

Tallulah23 a écrit:
J'ai aussi un peu de mal à comprendre comment on peut décemment conseiller à un stagiaire de ne presque rien faire pendant les vacances. Se retrouver devant 35 élèves qui nous regardent et attendent qu'on dise quelque chose, qui sont prêts à nous juger (normal), c'est déjà assez violent en soi...il vaut mieux avoir quelque chose de solide pour commencer. Ce qui ne veut pas dire avoir programmé toute son année à l'heure près, vu qu'on sera amené à changer des choses en fonction des élèves qu'on a en face de nous. Il faut rester souple, certes, mais ne pas arriver sans rien de sérieux.
Pour les stagiaires en philo, je conseille de réfléchir au premier chapitre et le préparer entièrement dans les grandes lignes, et de préparer plus précisément la première partie du chapitre, afin d'avoir un peu d'avance pour pouvoir préparer le reste ensuite. On a en plus la chance de n'avoir qu'un seul niveau, donc même si on ne connaît pas encore notre service, on peut déjà commencer. Pour les autres qui ne connaissent pas encore leur niveau, c'est plus délicat, mais avoir de quoi tenir les premières heures me semble indispensable.

Je crois que cela doit tenir à la discipline, parce que, moi aussi, cela me paraît intenable - sans doute est-ce parce qu'il n'y a pas la bouée de secours du manuel et que l'on doit être l'auteur de son cours.

En philo., je conseille souvent aux jeunes collègues de choisir les thèmes de leurs cours au moins jusqu'aux vacances de Noël et d'avoir préparé de quoi tenir jusqu'aux vacances d'automne.

Et surtout comme dit plus haut, parce qu'en philo on connait le niveau à préparer.

Ruthven a écrit:

Tallulah23 a écrit:
J'ai aussi un peu de mal à comprendre comment on peut décemment conseiller à un stagiaire de ne presque rien faire pendant les vacances. Se retrouver devant 35 élèves qui nous regardent et attendent qu'on dise quelque chose, qui sont prêts à nous juger (normal), c'est déjà assez violent en soi...il vaut mieux avoir quelque chose de solide pour commencer. Ce qui ne veut pas dire avoir programmé toute son année à l'heure près, vu qu'on sera amené à changer des choses en fonction des élèves qu'on a en face de nous. Il faut rester souple, certes, mais ne pas arriver sans rien de sérieux.
Pour les stagiaires en philo, je conseille de réfléchir au premier chapitre et le préparer entièrement dans les grandes lignes, et de préparer plus précisément la première partie du chapitre, afin d'avoir un peu d'avance pour pouvoir préparer le reste ensuite. On a en plus la chance de n'avoir qu'un seul niveau, donc même si on ne connaît pas encore notre service, on peut déjà commencer. Pour les autres qui ne connaissent pas encore leur niveau, c'est plus délicat, mais avoir de quoi tenir les premières heures me semble indispensable.

Je crois que cela doit tenir à la discipline, parce que, moi aussi, cela me paraît intenable - sans doute est-ce parce qu'il n'y a pas la bouée de secours du manuel et que l'on doit être l'auteur de son cours.

En philo, je conseille souvent aux jeunes collègues de choisir les thèmes de leurs cours au moins jusqu'aux vacances de Noël et d'avoir préparé de quoi tenir jusqu'aux vacances d'automne.

C'est aussi ce que l'on m'avait conseillé lors de mon entretien dans le privé.

Sinon j'ai commencé à rédiger une introduction au cours de philosophie en terminale ainsi qu'une progression et j'ai choisi un des textes que je mettrai au rattrapage alors que je suis en report de stage!

Catalunya a écrit:Les stagiaires ne savent pas forcément comment construire un cours.

C'est bien le problème...mais à quel moment l'apprennent-ils? A l'ESPE en octobre? Il vaut mieux ne pas attendre jusque là... Sans forcément préparer un cours complet jusqu'à la toussaint, il vaut mieux avoir de quoi tenir les premiers jours, quitte à le remanier à la dernière minute. En général, on prend connaissance de notre service le jour de la pré-rentrée, je trouve que c'est difficile de commencer de zéro à ce moment-là. Pour ceux qui sont déjà en contact avec le tuteur/tutrice, peut-être lui demander s'il sait de quels niveaux sera composé le service, et quelques conseils pour préparer les premiers cours.

@Paul Dedalus: qu'entends-tu par cours d'introduction à la philosophie? C'est déconseillé, voir interdit, par de nombreux inspecteurs. Mais ça dépend ce que tu entends par là.

J'entends par là la présentation des objectifs de l'année (je me suis vite rendu compte par moi-même qu'un "cours d'introduction à la philosophie" est quelque chose de compliqué à faire et qui se marierait justement fort mal avec ces objectifs donc je comprends que ce soit déconseillé).

Mon prof de philo de terminale avait commencé par ça en nous présentant les grands thèmes et en insistant bien sur le fait qu'on devrait s'y retrouver.

Tallulah23 a écrit:

Catalunya a écrit:Les stagiaires ne savent pas forcément comment construire un cours.

C'est bien le problème...mais à quel moment l'apprennent-ils? A l'ESPE en octobre? Il vaut mieux ne pas attendre jusque là... Sans forcément préparer un cours complet jusqu'à la toussaint, il vaut mieux avoir de quoi tenir les premiers jours, quitte à le remanier à la dernière minute. En général, on prend connaissance de notre service le jour de la pré-rentrée, je trouve que c'est difficile de commencer de zéro à ce moment-là. Pour ceux qui sont déjà en contact avec le tuteur/tutrice, peut-être lui demander s'il sait de quels niveaux sera composé le service, et quelques conseils pour préparer les premiers cours.

C'est clair que je plains et compatis vraiment avec ceux qui ne connaissent ni leurs niveaux ni leur établissement...; J'ai la chance d'être en contact avec ma tutrice et de savoir mes niveaux, donc de pouvoir commencer à choisir les oeuvres que j'aimerais faire et regarder des séquences en rapport sur internet pour voir comment m'y prendre. Personnellement ça me soulage beaucoup et ça m'enlève un poids !

Je ne connaîtrai pas mes niveaux avant la dernière semaine d'août et je suis loin d'être le seul. A part de grandes orientations et des principes généraux, et à moins de me hasarder dans des prospections plus ou moins heureuses, il n'est pas grand chose que je puisse préparer.

Tallulah23 a écrit:

Catalunya a écrit:Les stagiaires ne savent pas forcément comment construire un cours.

C'est bien le problème...mais à quel moment l'apprennent-ils? A l'ESPE en octobre? Il vaut mieux ne pas attendre jusque là... Sans forcément préparer un cours complet jusqu'à la toussaint, il vaut mieux avoir de quoi tenir les premiers jours, quitte à le remanier à la dernière minute. En général, on prend connaissance de notre service le jour de la pré-rentrée, je trouve que c'est difficile de commencer de zéro à ce moment-là. Pour ceux qui sont déjà en contact avec le tuteur/tutrice, peut-être lui demander s'il sait de quels niveaux sera composé le service, et quelques conseils pour préparer les premiers cours.

Construire un cours, ça s'apprend sur le tas, non ?
Les stagiaires ont aussi, il me semble, une semaine de pré-rentrée fin août qui peut s'avérer assez dense, donc prendre du repos après le concours et avant le grand  saut ne me semble pas inutile. La semaine de pré-rentrée devrait normalement apporter des billes pour savoir quoi faire lors des tous premiers cours et les stagiaires sauront aussi à ce moment-là leur niveau au pire du pire (y a une journée de rentrée spéciale stagiaire avant le 1er septembre où le stagiaire rencontre le CdE). C'est là que le vrai travail commence selon moi et c'est intense !

Pour ma part, en tant que stagiaire, j'aurais été incapable de préparer des cours jusqu'à La Toussaint même en connaissant mes niveaux ! Je n'aurais pas su par quoi commencer, comment m'organiser. J'ai appris tout ça lors de ma semaine de pré-rentrée à l'ESPE. Il y a aussi dans certains établissements  (je pense notamment aux établissement de collège en REP) un travail d'équipe qui aidera/contraindra (tout dépend du point de vue) le stagiaire. Du coup, je pense qu'il faut quand même rester souple, d'autant plus quand on n'a pas encore rencontré ses élèves.

ernya a écrit:

Tallulah23 a écrit:

Catalunya a écrit:Les stagiaires ne savent pas forcément comment construire un cours.

C'est bien le problème...mais à quel moment l'apprennent-ils? A l'ESPE en octobre? Il vaut mieux ne pas attendre jusque là... Sans forcément préparer un cours complet jusqu'à la toussaint, il vaut mieux avoir de quoi tenir les premiers jours, quitte à le remanier à la dernière minute. En général, on prend connaissance de notre service le jour de la pré-rentrée, je trouve que c'est difficile de commencer de zéro à ce moment-là. Pour ceux qui sont déjà en contact avec le tuteur/tutrice, peut-être lui demander s'il sait de quels niveaux sera composé le service, et quelques conseils pour préparer les premiers cours.

Construire un cours, ça s'apprend sur le tas, non ?
Les stagiaires ont aussi, il me semble, une semaine de pré-rentrée fin août qui peut s'avérer assez dense, donc prendre du repos après le concours et avant le grand  saut ne me semble pas inutile. La semaine de pré-rentrée devrait normalement apporter des billes pour savoir quoi faire lors des tous premiers cours et les stagiaires sauront aussi à ce moment-là leur niveau au pire du pire (y a une journée de rentrée spéciale stagiaire avant le 1er septembre où le stagiaire rencontre le CdE). C'est là que le vrai travail commence selon moi et c'est intense !

Pour ma part, en tant que stagiaire, j'aurais été incapable de préparer des cours jusqu'à La Toussaint même en connaissant mes niveaux ! Je n'aurais pas su par quoi commencer, comment m'organiser. J'ai appris tout ça lors de ma semaine de pré-rentrée à l'ESPE. Il y a aussi dans certains établissements  (je pense notamment aux établissement de collège en REP) un travail d'équipe qui aidera/contraindra (tout dépend du point de vue) le stagiaire. Du coup, je pense qu'il faut quand même rester souple, d'autant plus quand on n'a pas encore rencontré ses élèves.

Il y a quand même une différence entre préparer tous ses cours dans le vide (ce qui est totalement stérile je suis d'accord), et, quand on a la chance de connaître ses niveaux et l'OE par laquelle on doit commencer (épreuve commune par exemple), de regarder ce qui se fait et relire des oeuvres en rapport. Chacun fait comme il veut après et gère son stress différemment En tout cas je n'ai pas l'impression de m'épuiser en relisant Zola, Flaubert et Maupassant, c'est plutôt que du bonheur !!

La rentrée des profs est le 1er, celle des élèves le 3. Cela nous laisse un week end pour préparer les premières séances... :blague:

ned3379 a écrit:La rentrée des profs est le 1er, celle des élèves le 3. Cela nous laisse un week end pour préparer les premières séances... :blague:

C'est d'ailleurs dur pour les élèves de commencer un dimanche

ned3379 a écrit:La rentrée des profs est le 1er, celle des élèves le 3. Cela nous laisse un week end pour préparer les premières séances... :blague:

Un peu plus, les élèves ne reprennent en général que le mercredi, vu que c'est le PP qui les accueille.

Préparer dans le vide, ça ne sert pas à grand chose, à part à s'épuiser. En général, il y'a une semaine d'accueil dans les ESPE. Les formateurs nous avaient fourni la programmation et nous avaient aidé à préparer les premiers cours. Le tuteur peut aussi aider le stagiaire lors des premiers jours.
Lire pendant l'été peut être utile, effectivement. Mais ce n'est pas de la préparation de cours à proprement parler. En histoire-géo, lire quelques docs photos en lien avec les programmes peut être une bonne idée.

Préparer un minimum sans trop s'épuiser semble être le compromis le plus sage.

Jenny a écrit:

ned3379 a écrit:La rentrée des profs est le 1er, celle des élèves le 3. Cela nous laisse un week end pour préparer les premières séances... :blague:

Un peu plus, les élèves ne reprennent en général que le mercredi, vu que c'est le PP qui les accueille.

Préparer dans le vide, ça ne sert pas à grand chose, à part à s'épuiser. En général, il y'a une semaine d'accueil dans les ESPE. Les formateurs nous avaient fourni la programmation et nous avaient aidé à préparer les premiers cours. Le tuteur peut aussi aider le stagiaire lors des premiers jours.
Lire pendant l'été peut être utile, effectivement. Mais ce n'est pas de la préparation de cours à proprement parler. En histoire-géo, lire quelques docs photos en lien avec les programmes peut être une bonne idée.

Et regarder des exemples de séquences sur Néo ou ailleurs, des débats sur tels ou tels thèmes (par exemple Maupassant réaliste ou naturaliste ?) ça donne matière à réflexion pour quand on nous donnera, lors des journées de formations ou de la rencontre avec le tuteur, des conseils pratiques plus précis sur comment organiser une séquence

Sherlock a écrit:En tout cas je n'ai pas l'impression de m'épuiser en relisant Zola, Flaubert et Maupassant, c'est plutôt que du bonheur !!

ce serait malheureux en tant que prof de lettres en même temps

Lire, se cultiver et regarder neoprofs ne me semblent  être ni éreintant ni semblable à "construire un cours". Je ne peux qu'approuver une telle "préparation" à l'année de stage.

Et bien sûr, je te rejoins complètement sur ce point, Sherlock, le plus important est que chaque stagiaire passe ses vacances comme il le souhaite (qu'il veuille tout préparer, préparer un peu ou ne rien préparer), je pense juste que ce n'est pas une bonne chose que d'alarmer les stagiaires en leur disant de se mettre au boulot rapidement, c'est tout.

ernya a écrit:

Sherlock a écrit:En tout cas je n'ai pas l'impression de m'épuiser en relisant Zola, Flaubert et Maupassant, c'est plutôt que du bonheur !!

ce serait malheureux en tant que prof de lettres en même temps

Bah est-ce que parce qu'on est prof de lettres, on aime forcément tous les auteurs "classiques" ? Je ne suis pas sûre, (y a un sujet néo là-dessus !). Et c'est normal, les goûts et les couleurs ....

Bonjour !
Quel est le rôle exact du "contact établissement" que l'on nous donne lors de l'affectation ?
On ne m'a pas encore octroyé de tutrice, donc je ne voudrais pas ensevelir mon "contact établissement" de questions auxquelles il ne voudrait/pourrait pas répondre...
(Sur le site du collège où j'enseignerai ce contact est listé comme professeur et n'a apparemment aucune fonction administrative)

(et les auteurs classiques, c'est bien ! mais le réalisme/naturalisme, personnellement, c'est pas ma tasse de thé :p)

Bonjour à tous,

Je serais fonctionnaire stagiaire à la rentrée dans l'académie de Montpellier (Lettres modernes). Je suis affectée en lycée mais je pense que j'apprendrais au dernier moment le niveau de mes classes ainsi que le nom de mon tuteur. On a effectivement une semaine de rentrée à l'ESPE début août.

Je vais quand même essayer de préparer un peu les programmes de lycée et imaginer très vaguement des progressions annuelles selon les niveaux.

Hello, moi aussi je serai en lycée, j'imagine avoir uniquement des classes de seconde, puisque que la "tradition" impose que les stagiaires ne mènent pas des classes à examen... mais on n'est jamais à l'abri d'une exception. En tout cas je réfléchis aux premières séances en ce moment.

bonjour à tous, quelle chance vous avez, moi je serai stagiaire agrégée et on m'envoie en collège... j'angoisse déjà

Avoir une classe de 1ère en lettres est loin d'être une exception : dans mon ESPE la moitié des stagiaires en avait une.

J'aurai une classe de terminale, c'est donc possible ^^

anita_mei a écrit:bonjour à tous, quelle chance vous avez, moi je serai stagiaire agrégée et on m'envoie en collège... j'angoisse déjà

pas de raison de s'inquiéter et comme tu es agrégée, tu auras plein de points l'an prochain

anita_mei a écrit:bonjour à tous, quelle chance vous avez, moi je serai stagiaire agrégée et on m'envoie en collège... j'angoisse déjà

Qu'est-ce qui t'angoisse?

Robin54 a écrit:Hello, moi aussi je serai en lycée, j'imagine avoir uniquement des classes de seconde, puisque que la "tradition" impose que les stagiaires ne mènent pas des classes à examen... mais on n'est jamais à l'abri d'une exception. En tout cas je réfléchis aux premières séances en ce moment.

Affirmation à prendre avec des pincettes ! Certes, dans la plupart des cas, les établissements évitent de donner des classes à examens à leurs stagiaires mais l'exception confirme la règle : j'ai eu 2 classes de troisième pour mon année de stage

@anita_mei : je suis stagiaire agrégée aussi, tu avais fait des voeux en mettant les lycées en premier pour les affectations intra-académiques?
Nous dans l'académie de Montpellier on avait pu classer donc j'avais mis les lycées en premier. Normalement les agrégés sont prioritaires sur les lycées il me semble.