- Fesseur ProGuide spirituel
Ou pas.Babarette a écrit:Si, se bourrer la gueule TOUS les samedis soirs, c'est être alcoolique.
- sandGuide spirituel
Mince, on est sacrément nombreux à être alcooliques sur le forum alors.Babarette a écrit:Bien sûr, on peut être alcoolique si on est incapable de se passer de son verre de vin tous les midis ou de sa petite bière tous les soirs.
Mais avoir besoin de se torcher tous les week-ends pour passer une bonne soirée, c'est être alcoolique.
- BabaretteDoyen
Ben oui, si on est incapable de se passer d'alcool, on est alcoolique, désolée.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- pamplemousses4Expert
Babarette a écrit:Si, se bourrer la gueule TOUS les samedis soirs, c'est être alcoolique.
Babarette a écrit:Ben oui, si on est incapable de se passer d'alcool, on est alcoolique, désolée.
Cela vaudrait peut-être le coup de s'abstenir ou de se méfier de tout emportement grossier en la matière, sauf à être spécialiste.
Un petit tour dans les archives du forum permet de trouver des propos nuancés et autrement féconds, de personnes mesurées, informées. Cela devrait faire réfléchir. En tout cas, je me souviens d'échanges extrêmement précieux. Nuancés, quoi (oui, je me répète).
- BabaretteDoyen
Bon, très bien.
On peut être accro à l'alcool sans être alcoolique.
On peut être accro à l'alcool sans être alcoolique.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- DalvaVénérable
Coucou Pamp' !
Je m'interroge pour ma part sur le choix du terme "décevants".
Je m'interroge pour ma part sur le choix du terme "décevants".
- DeliaEsprit éclairé
La maladie alcoolique, c'est la dépendance physique. Existe aussi la dépendance psychologique.
Existe aussi le déni : non, je ne suis pas alcoolique mais je ne peux pas me passer de boire. le malade ne peut guérir que lorsqu'il voit la vérité en face.
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- IphigénieProphète
Bon qui est alcoolique maintenant? Il dévie un peu ce fil non?
- Spoiler:
Bon élément, boite un peu.
Bon élément, mais boit un peu
Element à surveiller, il boit.
Alcoolique.
.
- pasbienNiveau 6
Babarette a écrit:Si, se bourrer la gueule TOUS les samedis soirs, c'est être alcoolique.
Ouf je suis sauvé, je me murge non pas les samedis mais les vendredis.
En ce qui concerne le "problème" initial, difficile de se faire une opinion. Je préfère parler de ma propre expérience de lycéen. Cela se déroulait à un autre millénaire mais la situation pourrait être la même.
Élève "brillant", du moins avec d'excellentes notes jusqu'en 3eme j'ai passé une année de seconde assez moyenne mais qui n'a alerté personne puisque les résultats demeuraient correct. Mon année de première a été catastrophique, une des causes (que je n'avais pas saisie encore par manque de recul) était que pour la première fois de ma vie il me fallait travailler en dehors des heures de classe et que, novice en la matière, je ne savais pas faire. J'avais passé ma scolarité à prendre des cours sur des feuilles volantes qui finissaient en charpie au fond du cartable, j'étais maître en dissimulation des devoirs non faits et comme par ailleurs j'étais en classe un élève agréable avec de bons résultats les enseignants que j'avais me fichaient jusque là la paix. Cette chute vertigineuse des résultats en première a entraîné une perte de confiance sur la "chose scolaire", d'autant qu'à cet âge arrive un univers de nouvelles expériences (filles, sorties, cuites, fumette...).
Voyant mes résultats en baisse je m'étais résolu au milieu du 2eme trimestre à redoubler, me laissant finir l'année en roue libre.
C'est en fin d'année, peu de temps avant les vœux d'orientation que je me suis fait "croquer" par ma prof d'EPS lors d'un déplacement d'UNSS qui a su trouver les mots, qui m'a expliqué qu'il fallait simplement que je me mette au boulot et que je prendrai du plaisir à voir les résultats de ce travail. Reboosté j'ai alors demandé un passage en terminale. Les EAF ont bien évidemment été catastrophiques (j'ai récupéré la photocopie de la liste de textes le matin même, je n'avais pas lu l'œuvre intégrale) mais je me suis mis à bosser seul pendant l'été me rendant compte que ce que l'on nous demandait était facile. Je ne me suis jamais autant régalé que l'année de terminale empochant à la fin une mention bien.
La confiance revenue en terminale j'ai également été moins tenté par la fumette même si je n'ai jamais été un grand fumeur.
16-17 ans est un âge où l'on est fragile, avec une pression de l'orientation assez forte et où l'on découvre de nouvelles choses. Il faut apprendre à se prendre en main et à se faire confiance, parfois il suffit d'une petite aide pour se lancer.
- BabaretteDoyen
pasbien a écrit:Babarette a écrit:Si, se bourrer la gueule TOUS les samedis soirs, c'est être alcoolique.
Ouf je suis sauvé, je me murge non pas les samedis mais les vendredis.
En ce qui concerne le "problème" initial, difficile de se faire une opinion. Je préfère parler de ma propre expérience de lycéen. Cela se déroulait à un autre millénaire mais la situation pourrait être la même.
Élève "brillant", du moins avec d'excellentes notes jusqu'en 3eme j'ai passé une année de seconde assez moyenne mais qui n'a alerté personne puisque les résultats demeuraient correct. Mon année de première a été catastrophique, une des causes (que je n'avais pas saisie encore par manque de recul) était que pour la première fois de ma vie il me fallait travailler en dehors des heures de classe et que, novice en la matière, je ne savais pas faire. J'avais passé ma scolarité à prendre des cours sur des feuilles volantes qui finissaient en charpie au fond du cartable, j'étais maître en dissimulation des devoirs non faits et comme par ailleurs j'étais en classe un élève agréable avec de bons résultats les enseignants que j'avais me fichaient jusque là la paix. Cette chute vertigineuse des résultats en première a entraîné une perte de confiance sur la "chose scolaire", d'autant qu'à cet âge arrive un univers de nouvelles expériences (filles, sorties, cuites, fumette...).
Voyant mes résultats en baisse je m'étais résolu au milieu du 2eme trimestre à redoubler, me laissant finir l'année en roue libre.
C'est en fin d'année, peu de temps avant les vœux d'orientation que je me suis fait "croquer" par ma prof d'EPS lors d'un déplacement d'UNSS qui a su trouver les mots, qui m'a expliqué qu'il fallait simplement que je me mette au boulot et que je prendrai du plaisir à voir les résultats de ce travail. Reboosté j'ai alors demandé un passage en terminale. Les EAF ont bien évidemment été catastrophiques (j'ai récupéré la photocopie de la liste de textes le matin même, je n'avais pas lu l'œuvre intégrale) mais je me suis mis à bosser seul pendant l'été me rendant compte que ce que l'on nous demandait été facile. Je ne me suis jamais autant régalé que l'année de terminale empochant à la fin une mention bien.
La confiance revenue en terminale j'ai également été moins tenté par la fumette même si je n'ai jamais été un grand fumeur.
16-17 ans est un âge où l'on est fragile, avec une pression de l'orientation assez forte et où l'on découvre de nouvelles choses. Il faut apprendre à se prendre en main et à se faire confiance, parfois il suffit d'une petite aide pour se lancer.
Si tu as besoin de te bourrer la gueule toutes les semaines, tu as un problème avec l'alcool, désolée si tu ne veux pas le reconnaître.
- Reine MargotDemi-dieu
Iphigénie a écrit:Bon qui est alcoolique maintenant? Il dévie un peu ce fil non?
- Spoiler:
Bon élément, boite un peu.
Bon élément, mais boit un peu
Element à surveiller, il boit.
Alcoolique.
.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Moi je retiendrais l'idée de descendre temporairement la PSP4 à la cave ...Autour de moi je vois beaucoup d'ados qui ont baissé à cause des ordis, c'est plus fréquent que la drogue quand même et même si c'est moins délétère en apparence ça joue énormément sur les résultats ; j'ai d'ailleurs découvert au premier trimestre que mon fils avait craqué le mot de passe de l'ordi et je pense que ça a joué sur son premier trimestre et sur son orientation post bac.
Consulter un médecin me semble une bonne idée au vu de la chute brutale des résultats (un médecin peut voir des choses que les parents ne voient pas, et la drogue s'est tellement démocratisée et banalisée par rapport à ce que c'était lors de ma propre adolescence).
Par contre je ferais preuve de bienveillance pour cette seconde terminale, ne le priverais pas de téléphone ni de petites copines (je trouverais ça très castrateur et symboliquement le couper de ses amis et de sa copine je ne trouve pas ça terrible). Même si le fait que les parents le voient déjà en PACES me laisse un peu pantoise.
Bon courage en tout cas!
Consulter un médecin me semble une bonne idée au vu de la chute brutale des résultats (un médecin peut voir des choses que les parents ne voient pas, et la drogue s'est tellement démocratisée et banalisée par rapport à ce que c'était lors de ma propre adolescence).
Par contre je ferais preuve de bienveillance pour cette seconde terminale, ne le priverais pas de téléphone ni de petites copines (je trouverais ça très castrateur et symboliquement le couper de ses amis et de sa copine je ne trouve pas ça terrible). Même si le fait que les parents le voient déjà en PACES me laisse un peu pantoise.
Bon courage en tout cas!
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- BabaretteDoyen
Aliceinwonderland a écrit:Moi je retiendrais l'idée de descendre temporairement la PSP4 à la cave ...Autour de moi je vois beaucoup d'ados qui ont baissé à cause des ordis, c'est plus fréquent que la drogue quand même et même si c'est moins délétère en apparence ça joue énormément sur les résultats ; j'ai d'ailleurs découvert au premier trimestre que mon fils avait craqué le mot de passe de l'ordi et je pense que ça a joué sur son premier trimestre et sur son orientation post bac.
Consulter un médecin me semble une bonne idée au vu de la chute brutale des résultats (un médecin peut voir des choses que les parents ne voient pas, et la drogue s'est tellement démocratisée et banalisée par rapport à ce que c'était lors de ma propre adolescence).
Par contre je ferais preuve de bienveillance pour cette seconde terminale, ne le priverais pas de téléphone ni de petites copines (je trouverais ça très castrateur et symboliquement le couper de ses amis et de sa copine je ne trouve pas ça terrible). Même si le fait que les parents le voient déjà en PACES me laisse un peu pantoise.
Bon courage en tout cas!
Je suis assez d'accord avec toi, la PS4 me paraît plus nocive que la petite copine. Surtout si la copine vient à la maison, a priori, il y a un certain cadre.
Ceci dit, il me paraît difficile de revenir sur une décision qui a déjà été prise.
- pasbienNiveau 6
Babarette a écrit:pasbien a écrit:Babarette a écrit:Si, se bourrer la gueule TOUS les samedis soirs, c'est être alcoolique.
Ouf je suis sauvé, je me murge non pas les samedis mais les vendredis.
Si tu as besoin de te bourrer la gueule toutes les semaines, tu as un problème avec l'alcool, désolée si tu ne veux pas le reconnaître.
Cette partie de mon message n'avait pour seule vocation que de faire sourire (ok, de troller un peu par la même occasion aussi )
Je suis néanmoins assez d'accord sur le fond mais évitons de trop faire dévier le sujet initial.
- DesolationRowEmpereur
Babarette a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Moi je retiendrais l'idée de descendre temporairement la PSP4 à la cave ...Autour de moi je vois beaucoup d'ados qui ont baissé à cause des ordis, c'est plus fréquent que la drogue quand même et même si c'est moins délétère en apparence ça joue énormément sur les résultats ; j'ai d'ailleurs découvert au premier trimestre que mon fils avait craqué le mot de passe de l'ordi et je pense que ça a joué sur son premier trimestre et sur son orientation post bac.
Consulter un médecin me semble une bonne idée au vu de la chute brutale des résultats (un médecin peut voir des choses que les parents ne voient pas, et la drogue s'est tellement démocratisée et banalisée par rapport à ce que c'était lors de ma propre adolescence).
Par contre je ferais preuve de bienveillance pour cette seconde terminale, ne le priverais pas de téléphone ni de petites copines (je trouverais ça très castrateur et symboliquement le couper de ses amis et de sa copine je ne trouve pas ça terrible). Même si le fait que les parents le voient déjà en PACES me laisse un peu pantoise.
Bon courage en tout cas!
Je suis assez d'accord avec toi, la PS4 me paraît plus nocive que la petite copine. Surtout si la copine vient à la maison, a priori, il y a un certain cadre.
Ceci dit, il me paraît difficile de revenir sur une décision qui a déjà été prise.
Il est surtout nettement plus difficile d'enfermer la copine à la cave.
- BabaretteDoyen
C'est possible, mais il paraît que c'est interdit par la loi. Et surtout, ça fait une tentation constante, je ne suis pas certaine que ça soit une bonne idée.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
DesolationRow a écrit:Babarette a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Moi je retiendrais l'idée de descendre temporairement la PSP4 à la cave ...Autour de moi je vois beaucoup d'ados qui ont baissé à cause des ordis, c'est plus fréquent que la drogue quand même et même si c'est moins délétère en apparence ça joue énormément sur les résultats ; j'ai d'ailleurs découvert au premier trimestre que mon fils avait craqué le mot de passe de l'ordi et je pense que ça a joué sur son premier trimestre et sur son orientation post bac.
Consulter un médecin me semble une bonne idée au vu de la chute brutale des résultats (un médecin peut voir des choses que les parents ne voient pas, et la drogue s'est tellement démocratisée et banalisée par rapport à ce que c'était lors de ma propre adolescence).
Par contre je ferais preuve de bienveillance pour cette seconde terminale, ne le priverais pas de téléphone ni de petites copines (je trouverais ça très castrateur et symboliquement le couper de ses amis et de sa copine je ne trouve pas ça terrible). Même si le fait que les parents le voient déjà en PACES me laisse un peu pantoise.
Bon courage en tout cas!
Je suis assez d'accord avec toi, la PS4 me paraît plus nocive que la petite copine. Surtout si la copine vient à la maison, a priori, il y a un certain cadre.
Ceci dit, il me paraît difficile de revenir sur une décision qui a déjà été prise.
Il est surtout nettement plus difficile d'enfermer la copine à la cave.
:mdr3:
- archebocEsprit éclairé
DesolationRow a écrit:Il est surtout nettement plus difficile d'enfermer la copine à la cave.
J'hésitais à intervenir, avec des idées voisines. Ce que je me disais, c'était que la petite copine est ce qui se rapproche le plus de la mère potentielle des potentiels petits enfants. Je m'en ferais une alliée plutôt qu'une ennemie. Quant à la PS4, pour ma part, je la passerais à la hache plutôt qu'à la cave.
- hlnNiveau 5
Non c'est un adolescent (le terme est adéquat) qui trouve ça génial de boire en soirée avec ses potes parce que ça donne le tournis c'est super et que c'est hyper classe de faire comme les autres. Même chose pour la fumette. C'est cool, on voit des éléphants roses, on peut marcher sur l'eau et c'est un moyen de se sociabiliser avec des gens qu'il met peut-être sur un piédestal. Rien de plus.Babarette a écrit:Si, se bourrer la gueule TOUS les samedis soirs, c'est être alcoolique.
J'ai fait la même chose, avec des drogues bien plus dures, pourtant je n'étais ni alcoolique ni droguée mais à un moment j'en ai eu marre de faire ça, je ne trouvais plus de "plaisir" (si tant est qu'il y en ait un) là-dedans et dans le fond j'avais bien conscience que ce n'était qu'une phase et que ce n'était pas qui j'étais réellement. Mes parents m'ont bien éduquée seulement j'ai voulu tester mes limites aussi quitte à être dans le mal le plus absolu. C'était cool à 16/17 ans de fumer et boire avec les copains lolilol ça donne l'impression d'être intégrée dans un groupe, de faire "comme tout le monde" et d'être une vraie rebelle dans l'âme. Bon avec le recul, c'est peut-être pas le cas et je remercie la personne là-haut (ou mon intelligence d'alors) de n'avoir jamais eu de soucis graves avec mes excès et de ne pas avoir fait n'importe quoi sur le plan scolaire.
Mais je suis aussi certaine que sa relation avec ses petits amis va cesser très vite une fois qu'ils seront à la fac (surtout si la fac est éloignée et/ou qu'ils vont à tartempion les oies). Les centres d'intérêt vont diminuer, les uns vont pouvoir suivre financièrement les excès, pas les autres, les plus sérieux bosseront sérieusement, les autres... Surtout qu'ils n'ont pas l'air d'être amis depuis l'enfance donc bon. Je pense que ça sera l'un des électrochocs où il se dira clairement "j'ai fait n'importe quoi pour des gens qui n'en valent pas la peine, je me remets en selle".
Discuter, poser des limites, imposer des conditions me semblent nécessaires pour la suite. Par contre, voir des addictologues et cie... S'il était accro à quoi que ce soit, il n'en parlerait même pas; il ferait tout dans son coin, sans en parler à ses parents.
- Rogger FlanaganNiveau 5
hln a écrit: Non c'est un adolescent (le terme est adéquat) qui trouve ça génial de boire en soirée avec ses potes parce que ça donne le tournis c'est super et que c'est hyper classe de faire comme les autres. Même chose pour la fumette. C'est cool, on voit des éléphants roses, on peut marcher sur l'eau et c'est un moyen de se sociabiliser avec des gens qu'il met peut-être sur un piédestal.
Faut arrêter la moquette là !
- LynaeNiveau 5
Ce n'était "rien de plus" pour toi. A distance, derrière un ordi, difficile de se prononcer de façon certaine sur un cas et impossible de généraliser, mais j'ai le parfait contre-exemple à ton "adolescence rebelle et festive" : une camarade du lycée dont le comportement a changé en terminale lorsqu'elle s'est mise en couple avec un certain garçon, comportement qui est resté même après leur rupture. Elle s'est mise à sortir tous les week-end et à se prendre une murge chaque semaine. Et bien au final, elle se retrouvait à boire de l'alcool seule chez elle les week-end où il n'y avait pas de soirée... Elle me l'a avoué alors qu'on était en première année de fac, lors d'une soirée où elle avait "l'alcool triste" et où elle était en larmes en train de déprimer sur sa vie. Je lui en ai reparlé quand elle était sobre et elle a minimisé le fait "non mais j'étais juste déprimée l'autre jour, c'est pas arrivé très souvent que je boive seule"... Ok mais est-ce que ce n'est pas un problème le fait que ça soit arrivé ne serait-ce qu'une fois ? Bref, attention au raccourci trop simple selon lequel "ce n'est qu'une passade", c'est parfois le cas mais pas toujours, et pas forcément dans la majorité des cas.hln a écrit:Non c'est un adolescent (le terme est adéquat) qui trouve ça génial de boire en soirée avec ses potes parce que ça donne le tournis c'est super et que c'est hyper classe de faire comme les autres. Même chose pour la fumette. C'est cool, on voit des éléphants roses, on peut marcher sur l'eau et c'est un moyen de se sociabiliser avec des gens qu'il met peut-être sur un piédestal. Rien de plus.Babarette a écrit:Si, se bourrer la gueule TOUS les samedis soirs, c'est être alcoolique.
Et désolée pour la digression qui s'éloigne un peu du sujet initial '^^
- Stef87Niveau 1
Je viens de lire les commentaires et honnêtement je suis assez dubitatif. Un ado qui en soirée, fume un joint ou boit excessivement de l'alcool n'est pas forcément un toxico ou un alcoolique. Je ne cherche pas à excuser mon fils bien au contraire je ne cautionne pas du tout ses actes mais que voulez vous que je fasse sérieusement ? je ne vais pas le fliquer toute la journée, lui mettre le couteau sous la gorge si il franchit la barre et encore moins le jeter dehors. Pour répondre à certains commentaires, on a appris qu'il fumait un jour où en rentrant complètement défoncé il a eu une grosse crise de panique, il n'arrivait presque plus à respirer et était incapable de s'exprimer. Par la suite il a avoué avoir dérapé et depuis ce jour, nous sommes très attentifs (encore plus qu'avant) et pour le test sanguin c'est vrai qu'avec sa mère nous avons longtemps réfléchi et peut-être que dans la semaine il fera une prise de sang. En tout cas, il nous a juré que ça faisait 3 semaines qu'il n'avait rien touché, en espérant que ça soit vrai ( je croise les doigts) !
- Rogger FlanaganNiveau 5
Bien sûr qu'il faut le laisser tranquille. Faire ses expériences, grandir. Rien d'inquiétant. Il saura faire ses choix. Ne vous laissez pas aller aux discours alarmistes et gorgés de fades expériences.
- Stef87Niveau 1
Rogger Flanagan a écrit:Bien sûr qu'il faut le laisser tranquille. Faire ses expériences, grandir. Rien d'inquiétant. Il saura faire ses choix. Ne vous laissez pas aller aux discours alarmistes et gorgés de fades expériences.
Je ne sais plus quoi penser .... Il veut qu'on lui fasse confiance mais faire ce test sanguin montrerait tout le contraire d'une relation de confiance
- ycombeMonarque
La confiance se mérite et il a montré qu'il ne la méritait pas en ratant son année.
Suppression des sorties, smartphones et consoles et limitation de l'argent de poche lui diminueraient déjà les occasions de se droguer. Et surveillance du travail scolaire qu'il doit faire pendant les vacances pour repartir d'un meilleur pied. Fais lui réciter ses leçons tous les matins, corrige ses exercices, bref, montre lui que ce qu'il fait pour s'en sortir est important pour toi.
Suppression des sorties, smartphones et consoles et limitation de l'argent de poche lui diminueraient déjà les occasions de se droguer. Et surveillance du travail scolaire qu'il doit faire pendant les vacances pour repartir d'un meilleur pied. Fais lui réciter ses leçons tous les matins, corrige ses exercices, bref, montre lui que ce qu'il fait pour s'en sortir est important pour toi.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- CarabasVénérable
Sans être un drogué ou un alcoolique, on peut aussi se prendre pour un oiseau et se jeter du dernier étage d'un immeuble après quelques joints lors d'une soirée "sympa entre potes" (arrivé près de chez moi il y a quelques années) ou causer un accident mortel en voiture après un verre de trop. Grandir, c'est aussi prendre conscience de ça et limiter les risques.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- 21 ans après sa création, deux évaluations de La Main À la Pâte (LaMap) indiquent des résultats décevants.
- Qui pourrait me donner des conseils pour mon fils en difficulté en 6ème
- Pour mon fils : refus d’utilisation de l’ordinateur
- Dérogation pour mon fils dans mon établissement
- Note BAC français écrit décevante pour mon fils
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum