Résultats du bac décevants pour mon fils

Sans être un drogué ou un alcoolique, on peut aussi se prendre pour un oiseau et se jeter du dernier étage d'un immeuble après quelques joints lors d'une soirée "sympa entre potes" (arrivé près de chez moi il y a quelques années) ou causer un accident mortel en voiture après un verre de trop. Grandir, c'est aussi prendre conscience de ça et limiter les risques.

Ce test sanguin me semble "légèrement" intrusif. La confiance c'est du temps. Oubliez un peu et pensez à vous. Cela n'empêche pas de votre part une mature vigilance.

Carabas a écrit:Sans être un drogué ou un alcoolique, on peut aussi se prendre pour un oiseau et se jeter du dernier étage d'un immeuble après quelques joints lors d'une soirée "sympa entre potes" (arrivé près de chez moi il y a quelques années) ou causer un accident mortel en voiture après un verre de trop. Grandir, c'est aussi prendre conscience de ça et limiter les risques.

Quand je parlais de catastrophisme...

Tant que ça n'arrive qu'aux autres, c'est du catastrophisme.

Stef87 a écrit:

Rogger Flanagan a écrit:Bien sûr qu'il faut le laisser tranquille. Faire ses expériences, grandir. Rien d'inquiétant. Il saura faire ses choix. Ne vous laissez pas aller aux discours alarmistes et gorgés de fades expériences.

Je ne sais plus quoi penser .... Il veut qu'on lui fasse confiance mais faire ce test sanguin montrerait tout le contraire d'une relation de confiance

D'accord avec vous.

D'accord aussi avec ceux qui suggèrent d'inviter souvent sa copine à diner, de faire répéter les leçons, de passer du temps avec lui ou avec eux deux : mettre de l'humain dans votre relation. Et je réitère le conseil que je ne suis pas seul à donner, supprimez les médias inutiles : l'argent et les machines qui le coupent de vous.

Et par contre, au moindre dérapage, au moindre décrochage, hop, addictologue.

archeboc a écrit: D'accord avec vous.

D'accord aussi avec ceux qui suggèrent d'inviter souvent sa copine à diner, de faire répéter les leçons, de passer du temps avec lui ou avec eux deux : mettre de l'humain dans votre relation. Et je réitère le conseil que je ne suis pas seul à donner, supprimez les médias inutiles : l'argent et les machines qui le coupent de vous.

Et par contre, au moindre dérapage, au moindre décrochage, hop, addictologue.

Vous n'y allez pas avec le dos de la cuillère ! Tout n'est pas si dramatique. A trop vouloir brider, justement, peut advenir l'effet inverse.

Stef87 a écrit:

Rogger Flanagan a écrit:Bien sûr qu'il faut le laisser tranquille. Faire ses expériences, grandir. Rien d'inquiétant. Il saura faire ses choix. Ne vous laissez pas aller aux discours alarmistes et gorgés de fades expériences.

Je ne sais plus quoi penser .... Il veut qu'on lui fasse confiance mais faire ce test sanguin montrerait tout le contraire d'une relation de confiance

La confiance, ça se mérite, je crois que ça a déjà été dit. Une simple question... Imaginons un test d'urine ou une PDS, qui montre qu'il a de nouveau consommé, vous faites quoi ?

Pour le reste, je renonce à mettre mon grain de sel. La pénaliste que je suis aurait sans doute des propos trop brutaux...

Cela dit, moins vous serez dans l'angélisme, mieux ça vaudra pour votre fils.

Parole de professionnel.

Hirondelle78 a écrit:

Stef87 a écrit:

Rogger Flanagan a écrit:Bien sûr qu'il faut le laisser tranquille. Faire ses expériences, grandir. Rien d'inquiétant. Il saura faire ses choix. Ne vous laissez pas aller aux discours alarmistes et gorgés de fades expériences.

Je ne sais plus quoi penser .... Il veut qu'on lui fasse confiance mais faire ce test sanguin montrerait tout le contraire d'une relation de confiance

La confiance, ça se mérite, je crois que ça a déjà été dit. Une simple question... Imaginons un test d'urine ou une PDS, qui montre qu'il a de nouveau consommé, vous faites quoi ?

Pour le reste, je renonce à mettre mon grain de sel. La pénaliste que je suis aurait sans doute des propos trop brutaux...

Cela dit, moins vous serez dans l'angélisme, mieux ça vaudra pour votre fils.

Parole de professionnel.

Ayons tout de même davantage de précisions quant au(x) contexte(s)...Soyons professionnel.

Si je puis me permettre, puisqu'il est question de confiance, la vraie question ne me paraît pas être de savoir si pouvez avoir confiance en lui (on ne peut jamais avoir complètement confiance en un ado, ce serait stupide de croire qu'il ne peut rien faire de stupide, jamais), mais de savoir s'il peut avoir confiance en vous en tant que parent. Peut-il avoir confiance en votre capacité à lui poser des limites claires et fermes, histoire qu'il ne soit pas obligé d'aller trop loin pour transgresser ou pour trouver le mur, le non, le stop, tout en sachant que vous serez présent sans condition en cas de pépin ?

Ses résultats au bac sont-ils vraiment "décevants" ? Ne sont-ils pas plutôt catastrophiques, inacceptables, affolants ? Jusqu'où va-t-il devoir aller pour rencontrer de la résistance et vous faire réagir ?

Je parle sans savoir, je ne peux que vous faire part de l'impression qui se dégage de la lecture de vos messages.

Il se peut qu'il faille seulement lui laisser sa liberté et sa tranquillité, lui laisser faire ses "expériences" et ses "choix". Seulement, il faut être prêt à assumer (en tant que parent), les potentielles erreurs et accidents. Personnellement, je ne suis pas prête à ça.
Je serais curieuse de connaître l'avis des parents de Rogger Flanagan sur la question.

Dalva a écrit:Si je puis me permettre, puisqu'il est question de confiance, la vraie question ne me paraît pas être de savoir si pouvez avoir confiance en lui (on ne peut jamais avoir complètement confiance en un ado, ce serait stupide de croire qu'il ne peut rien faire de stupide, jamais), mais de savoir s'il peut avoir confiance en vous en tant que parent. Peut-il avoir confiance en votre capacité à lui poser des limites claires et fermes, histoire qu'il ne soit pas obligé d'aller trop loin pour transgresser ou pour trouver le mur, le non, le stop, tout en sachant que vous serez présent sans condition en cas de pépin ?

Ses résultats au bac sont-ils vraiment "décevants" ? Ne sont-ils pas plutôt catastrophiques, inacceptables, affolants ? Jusqu'où va-t-il devoir aller pour rencontrer de la résistance et vous faire réagir ?

Je parle sans savoir, je ne peux que vous faire part de l'impression qui se dégage de la lecture de vos messages.

Il se peut qu'il faille seulement lui laisser sa liberté et sa tranquillité, lui laisser faire ses "expériences" et ses "choix". Seulement, il faut être prêt à assumer (en tant que parent), les potentielles erreurs et accidents. Personnellement, je ne suis pas prête à ça.
Je serais curieuse de connaître l'avis des parents de Rogger Flanagan sur la question.

Ce serait franchement difficile.

Salut,
C’est cool, internet, tu peux avoir des consultations gratuites de bac+0 en médecine/psychologie/nawakologie. Consultations à distance et sans connaître, ni même avoir vu, le patient. Sérieux, on se croirait sur doctissimo, ici.

Babarette a écrit:Et désolée, pour moi, quelqu'un qui fume toutes les semaines, c'est un addict. Et quelqu'un qui est ivre toutes les semaines, c'est un alcoolique.

« Pour moi ». Ça, c’est de la rigueur scientifique et médicale.

Bon, et plus sérieusement, puisqu’il est question de tests de cannabis (je serais bien curieux de savoir ce qu’on fantasme sur ces fameux « tests », mais bon…), à ceux qui le conseillent : comment comptez-vous le mettre en œuvre ? Vous imaginez peut-être qu’on peut traîner quelqu’un chez le médecin, comme ça ? Et imposer au médecin de divulguer des éléments qui tiennent du secret médical ?

Bonjour,désolé pour cette longue absence du forum mais en ce moment ça ne va pas fort, malheureusement beaucoup de problèmes personnels... merci pour les nombreux messages de soutien ça fait du bien de ne pas se sentir seul face à cette situation pénible.

J'ai lu le message dans son intégralité... Attention avec les addictions potentielles... C'est ultra compliqué. Pour m'être occupée un temps d'un ado addict, je sais de quoi je parle hélas.

Plein de courage Stef, j'espère que ta famille et toi allez vite sortir de cette mauvaise passe.

J'ai beaucoup hésité à intervenir (d'autant que je ne suis pas parent), mais je le fais quand même.

J'aurais tendance à ne pas être trop inquiet, essentiellement parce que j'ai redoublé ma terminale sans passer par la case rattrapage.
Pour autant que je puisse en juger, ce qui m'a handicapé dans le supérieur est un manque d'efficacité et une certaine paresse.

Pour la consommation de cannabis, il manque trop d'éléments pour juger.

Pour la PACES, j'aime beaucoup cette sugestion, si elle est réalisable.

RogerMartin a écrit:Si je puis me permettre : pour réussir en PACES il serait souhaitable d'envisager un an de prépa scientifique auparavant. La sélection en médecine se fait sur un niveau de maths-physique qui est un très gros cran au-dessus de ce qui se fait pour le bac.

N'ayant jamais tenté la PACES, je suis peut-être totalement à côté de la plaque. Mais, j'ai quand même l'impression que le programme de PACES est très dense et qu'ils ne font que survoler beaucoup de points sans vraiment démontrer ce qui est utilisé. Et avoir vu plus profondément est un plus.

De plus, je pense que la prépa entraîne à bien travailler (la discussion avec un élève admis dans une école recrutant sur Mines-Pont dont un des condisciples avait quitté la prépa pour réussir en PACES m'a convaincu).
J'y vois 2 objections: Une année de prépa peut-elle être profitable pour quelqu'un n'ayant pas à priori la volonté d'y aller? Le second bémol concerne APB (Médecine étant une filière en tension).

Sur ce forum, je pense que c'est Rendash qui est le mieux placé pour parler de la PACES, car je crois qu'il y a été.

Pour la PACES, les matières dépendent des universités avec des dominantes maths, physique ou pour d'autres SVT en priorité.

Pour l'avoir vécu supporté en tant que parent, la Paces ça veut dire plus de week-end, plus aucune sortie, plus de petit(e) ami(e), des journées de 16h, des nuits courtes, un moral d'acier, bref, c'est une année pendant laquelle on met sa vie sociale entre parenthèses. Le jeu en vaut la chandelle, mais faut vraiment avoir les épaules solides et une volonté de fer.
Rappelons que c'est un concours, il ne suffit pas d'être bon, il faut être le meilleur...

Il y a aussi un deuxième concours (national) juste avant l'internat. Les années après la PACES sont aussi difficiles car les stages s'en mêlent et les cours sont encore plus denses.

Exactement, la 1re année n'est qu'un avant-goût de la difficulté et du rythme à tenir jusqu'à la fin de l'internat.
Il faut vraiment avoir une santé de fer, physique et morale, pour tout mener de front, sans compter qu'arrivé à presque 30 ans, le salaire sera inférieur à 2000€.

En effet, même si l'enjeu n'est pas le même : la première année permet de mettre le pied dans la filière (et accessoirement d'être préparé à ce qui les attend ensuite  ), l'ECN permet de se classer pour obtenir la spécialité choisie.

lisette83 a écrit:Exactement, la 1re année n'est qu'un avant-goût de la difficulté et du rythme à tenir jusqu'à la fin de l'internat.
Il faut vraiment avoir une santé de fer, physique et morale, pour tout mener de front, sans compter qu'arrivé à presque 30 ans, le salaire sera inférieur à 2000€.

J'ai vécu avec un médecin spécialiste qui maintenant est en libéral, il est bien loin de 2000 euros par mois désormais...

Ça dépend des spécialités et des choix de chacun. Mais il faut savoir que les études de médecine c'est 10/11 ans de travail intensif, avec beaucoup de contraintes, pour un salaire excessivement bas. Et dans certaines spécialités, ça ne s'améliore pas ensuite.

La PACES ce n'est rien, juste l'introduction.

skindiver a écrit:

lisette83 a écrit:Exactement, la 1re année n'est qu'un avant-goût de la difficulté et du rythme à tenir jusqu'à la fin de l'internat.
Il faut vraiment avoir une santé de fer, physique et morale, pour tout mener de front, sans compter qu'arrivé à presque 30 ans, le salaire sera inférieur à 2000€.

J'ai vécu avec un médecin spécialiste qui maintenant est en libéral, il est bien loin de 2000 euros par mois désormais...

J'espère bien pour lui comme pour les autres ! Ce n'est qu'un juste retour sur investissement.
C'était pour expliquer que la PACES n'était que le début d'un long chemin.

zeprof a écrit:J'ai lu le message dans son intégralité... Attention avec les addictions potentielles... C'est ultra compliqué. Pour m'être occupée un temps d'un ado addict, je sais de quoi je parle hélas.

Plein de courage Stef, j'espère que ta famille et toi allez vite sortir de cette mauvaise passe.

Tout pareil. C'est difficile. J'ai suivi un moment des élèves addicts avec lesquels j'avais un bon contact, et il ne faut pas lâcher. Courage.

lisette83 a écrit:Exactement, la 1re année n'est qu'un avant-goût de la difficulté et du rythme à tenir jusqu'à la fin de l'internat.
Il faut vraiment avoir une santé de fer, physique et morale, pour tout mener de front, sans compter qu'arrivé à presque 30 ans, le salaire sera inférieur à 2000€.

Vous devez plaisanter...

Sulfolobus a écrit:Ça dépend des spécialités et des choix de chacun. Mais il faut savoir que les études de médecine c'est 10/11 ans de travail intensif, avec beaucoup de contraintes, pour un salaire excessivement bas. Et dans certaines spécialités, ça ne s'améliore pas ensuite.

La PACES ce n'est rien, juste l'introduction.

C'est une blague???

ddalcatel a écrit:

lisette83 a écrit:Exactement, la 1re année n'est qu'un avant-goût de la difficulté et du rythme à tenir jusqu'à la fin de l'internat.
Il faut vraiment avoir une santé de fer, physique et morale, pour tout mener de front, sans compter qu'arrivé à presque 30 ans, le salaire sera inférieur à 2000€.

Vous devez plaisanter...

Non un interne (9e année d'études : 27-28 ans) gagne 1800€ nets sans les gardes (j'ai le bulletin de salaire sous les yeux).