- LadyOlennaModérateur
Oui c'est une excellente idée ça, investir dans un logement à la montagne et y passer l'été
Merci Fifi, je vais laisser mûrir l'idée !
Merci Fifi, je vais laisser mûrir l'idée !
- DerborenceModérateur
En Haute-Savoie, à 1200m, il faisait très chaud ces derniers jours. Au moins, ça se rafraîchissait un peu la nuit. Mais 20 degrés en montagne au lever du jour, c'est anormalement chaud.
Cette nuit, j'étais en Bourgogne : 33 degrés hier soir, 20 ce matin. Je ne pourrais pas y vivre l'été.
En Normandie, 23 degrés cet après-midi.
Cette nuit, j'étais en Bourgogne : 33 degrés hier soir, 20 ce matin. Je ne pourrais pas y vivre l'été.
En Normandie, 23 degrés cet après-midi.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- chmarmottineGuide spirituel
Tous en Normandie ! (on a le débarquement qu'on peut ... )
- BouboudnunuNiveau 7
Derborence a écrit:
Cette nuit, j'étais en Bourgogne : 33 degrés hier soir, 20 ce matin. Je ne pourrais pas y vivre l'été.
Ce n'est pas descendu en dessous de 23 chez moi au plus frais... Ayant vécu 10 ans dans les Bouches du Rhône, je supportais mieux la chaleur que maintenant.
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2022-20.. : PRCE
2020-2022 : CAPET
2016-2020 : PLP
2001-2016 : En magasin...
- sookieGrand sage
En vacances en Haute-Savoie, à 700 m, je n’y ai jamais eu aussi chaud, c’est notre 2e séjour et c’était pareil la semaine du 14 juillet. Il y fait plus de 30 degrés.
Nous n’aimons pas la chaleur et nous y avons acheté un appartement il y a 13 ans. Il a deux points négatifs, une route passagère à côté et un balcon au nord donc jamais au soleil, ce 2e point est devenu un point positif, mais même à l’ombre l’après-midi ça devient impossible. Par contre on a encore la très légère fraîcheur du matin (jusque 10 h) et du soir, mais pas besoin de polaire comme d’habitude, on est en teeshirt sur le balcon jusqu’à 23h.
Dans l’appart, ça reste respirable mais j’ai très chaud la nuit et si je laisse fenêtre et volet ouvert je suis réveillée par le jour.
Et il fait très chaud aussi pour randonner, même au dessus de 1500 m, surtout qu’on sort de la forêt.
Mais le week-end prochain, il y fera 13 deg, (nous serons partis)
Si j’avais le choix de la région où vivre, jamais je ne pourrais vivre dans le sud, même si on a une maison fraîche et une piscine, il faut bien sortir et aller travailler.
Et chez moi, bien qu’il y ait plein de choses que je n’aime pas dans ma maison et dans son environnement , mais je n’ai pas le choix, j’apprécie que ce soit une ancienne maison aux murs épais qui garde la fraîcheur au moins au rez de chaussée. Je vais redescendre mon bureau qui est sous les toits dans l’ancienne chambre de mon fils, j’y serai mieux.
Nous n’aimons pas la chaleur et nous y avons acheté un appartement il y a 13 ans. Il a deux points négatifs, une route passagère à côté et un balcon au nord donc jamais au soleil, ce 2e point est devenu un point positif, mais même à l’ombre l’après-midi ça devient impossible. Par contre on a encore la très légère fraîcheur du matin (jusque 10 h) et du soir, mais pas besoin de polaire comme d’habitude, on est en teeshirt sur le balcon jusqu’à 23h.
Dans l’appart, ça reste respirable mais j’ai très chaud la nuit et si je laisse fenêtre et volet ouvert je suis réveillée par le jour.
Et il fait très chaud aussi pour randonner, même au dessus de 1500 m, surtout qu’on sort de la forêt.
Mais le week-end prochain, il y fera 13 deg, (nous serons partis)
Si j’avais le choix de la région où vivre, jamais je ne pourrais vivre dans le sud, même si on a une maison fraîche et une piscine, il faut bien sortir et aller travailler.
Et chez moi, bien qu’il y ait plein de choses que je n’aime pas dans ma maison et dans son environnement , mais je n’ai pas le choix, j’apprécie que ce soit une ancienne maison aux murs épais qui garde la fraîcheur au moins au rez de chaussée. Je vais redescendre mon bureau qui est sous les toits dans l’ancienne chambre de mon fils, j’y serai mieux.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- gregforeverGrand sage
Je suis en Bourgogne ce matin 22 à 6h40
- MélisandeNeoprof expérimenté
Derborence a écrit:En Haute-Savoie, à 1200m, il faisait très chaud ces derniers jours. Au moins, ça se rafraîchissait un peu la nuit. Mais 20 degrés en montagne au lever du jour, c'est anormalement chaud.
Cette nuit, j'étais en Bourgogne : 33 degrés hier soir, 20 ce matin. Je ne pourrais pas y vivre l'été.
En Normandie, 23 degrés cet après-midi.
Je vis en Normandie, je travaille cet après-midi sur mon ordinateur, sur mon canapé extérieur, à l'ombre d'une pergola de chèvrefeuille, et je n'ai pas encore transpiré de la journée. Vive la Normandie !
- LadyOlennaModérateur
Et les gens y sont top en plus ! Très chaleureux et accueillants ! (ou alors c'est l'accent du sud qui fait ça )
- stiltNiveau 5
Ici on est en train de chercher à acheter une maison secondaire à la montagne.
- ErgoDevin
Il y avait un poste à Dijon qui m'intéressait beaucoup, mais je n'y ai même pas postulé globalement à cause des températures que je voyais sur les cartes météo.
J'ai passé une partie de mes étés d'enfance et d'adolescence entre Lyon et le Lot et l'absence de notre "petite brise" locale était difficile.
Je ne sais pas comment le travail va s'adapter dans les années à venir, et je trouve ça particulièrement inquiétant (sans même parler des incendies etc.)
J'ai passé une partie de mes étés d'enfance et d'adolescence entre Lyon et le Lot et l'absence de notre "petite brise" locale était difficile.
Je ne sais pas comment le travail va s'adapter dans les années à venir, et je trouve ça particulièrement inquiétant (sans même parler des incendies etc.)
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- henrietteMédiateur
C'est ce qu'on a : la consommation de la clim est prise en charge intégralement par les panneaux solaires.Bouboudnunu a écrit:Vautrin84 a écrit:J'ai investi dans une clim fixe il y a 4 ans et je ne le regrette absolument pas, malgré le problème écologique... je ne supporte pas la chaleur mais je vis dans une très grande métropole et je meurs chaque été.
Deux splits dans l'appartement de 80 m2 : un dans le séjour et un dans le couloir menant à la chambre et au bureau, idéal !
On en a une aussi : 8 splits au total. C'est notre chauffage l'hiver, mais cette année, on ne s'est pas encore résolu à la démarrer en version clim... Pas terrible écologiquement, mais aussi pour le portefeuille !
Là, on réfléchit aux panneaux solaires pour l'an prochain, pour pouvoir faire fonctionner la clim en autoconsommation
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- HocamSage
Vu aussi ce matin, très instructif. Évidemment, la plupart des pistes proposées semblent de pur bon sens, mais il faut du temps pour qu'elles s'imposent aux entreprises enfermées dans les logiques capitalistes voire néo-esclavagistes les plus sinistres.LadyOlenna a écrit:Un peu HS avec la question des vêtements, mais je signale un très bon reportage passé sur Arte cette semaine : Trop chaud pour travailler, tourné aux quatre coins du monde (Qatar évidemment, Inde, Népal, France, Italie, États-Unis, Nicaragua).
Très intéressant, et carrément flippant.
Ces pauvres coupeurs de canne de Chichigalpa au Nicaragua qui se sont fait anéantir les reins pendant des années ont maintenant de quoi alléger un peu leur fardeau (du moins pour ceux qui sont encore là) avec des pauses à l'ombre et de l'eau, oui, des pauses et de l'ombre, quelle invention... Mais que de vies perdues entre-temps, et combien de dialysés qui végètent encore dans les hôpitaux du Salvador, du Népal et d'ailleurs. UPS en-dessous de tout aux États-Unis, pas grand chose de nouveau sous le soleil si je puis dire, on préfère investir dans des caméras pour fliquer les livreurs que dans des choses qui leur rendront le travail un peu moins pénible. Et le ballet sinistre des travailleurs et des corps sans vie entre l'aéroport de Katmandou et les pays du Golfe, quel horrible symbole de ce cirque que sont les grands chantiers dans la péninsule.
- AsarteLilithBon génie
Le ventilateur. Mon sauveur avec l'éventail et beaucoup d'eau,vainsi que du thé glacé (les Damman notamment).
On peut laisser des volets ouverts en journée car pas de soleil dessus, les autres restent fermés.
On peut laisser des volets ouverts en journée car pas de soleil dessus, les autres restent fermés.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- TivinouDoyen
Je vis à 1000m d'altitude. Il fait très chaud : 39°C. Heureusement l'air est très sec et les petits matins sont en dessous de 20°C (pour l'instant). C'est l'heure de prendre une douche tiède !
- BouboudnunuNiveau 7
- AsarteLilithBon génie
Tivinou a écrit:Je vis à 1000m d'altitude. Il fait très chaud : 39°C. Heureusement l'air est très sec et les petits matins sont en dessous de 20°C (pour l'instant). C'est l'heure de prendre une douche tiède !
Fait ! Et quel bonheur !!
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- ylmExpert spécialisé
"Comment faites-vous avec la chaleur ?"
J'habite en Bretagne. Pour l'instant ça marche encore.
Et si j'ai bien compris avec le Gulf Stream qui va s'arrêter ça marchera encore mieux à l'avenir...
J'habite en Bretagne. Pour l'instant ça marche encore.
Et si j'ai bien compris avec le Gulf Stream qui va s'arrêter ça marchera encore mieux à l'avenir...
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The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- Philomène87Grand sage
@ylm C'est exactement ce que j'allais répondre aussi
Hier au bout du bout on a eu une belle journée de printemps. J'ai été scotchée en allumant le JT de 20h de constater qu'ailleurs en France, c'était l'été, et pas qu'un peu
Hier au bout du bout on a eu une belle journée de printemps. J'ai été scotchée en allumant le JT de 20h de constater qu'ailleurs en France, c'était l'été, et pas qu'un peu
- lisa81Habitué du forum
Je suis actuellement en Haute-Loire à plus de 1000 mètres d'altitude. Il fait chaud en journée mais largement supportable à l'intérieur ( 26° dans la maison ), la nuit la température descend et on dort très bien fenêtre ouverte ( il faut dire que c'est la campagne donc beaucoup de verdure et pas de bruit ). Le département est classé rouge pour la canicule, sans doute pour le Puy-en-Velay. On m'a expliqué que le seuil de canicule est variable selon les départements ( il est plus bas pour les régions où la chaleur n'est pas"habituelle" ).
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/07/19/a-partir-de-quelles-temperatures-peut-on-parler-de-canicule-dans-chaque-departement_5479799_4355772.html
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/07/19/a-partir-de-quelles-temperatures-peut-on-parler-de-canicule-dans-chaque-departement_5479799_4355772.html
Moins connu, le seuil de déclenchement de l’alerte canicule varie lui d’un département à l’autre ; les diverses régions de France étant plus ou moins habituées et donc adaptées à la chaleur, les seuils d’alerte ne sont pas les mêmes partout. Ainsi, Météo-France estime que la canicule sera avérée dans les Deux-Sèvres lorsque des températures minimales de 35 °C le jour et 20 °C la nuit seront observées. Le Nord, lui, sera considéré en canicule lorsque les températures dépasseront 33 °C le jour et 18 °C la nuit. A Paris, ces seuils sont de 31 °C le jour et 21 °C la nuit, et de 34 °C le jour et 20 °C la nuit à Lyon.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Hocam a écrit:Vu aussi ce matin, très instructif. Évidemment, la plupart des pistes proposées semblent de pur bon sens, mais il faut du temps pour qu'elles s'imposent aux entreprises enfermées dans les logiques capitalistes voire néo-esclavagistes les plus sinistres.LadyOlenna a écrit:Un peu HS avec la question des vêtements, mais je signale un très bon reportage passé sur Arte cette semaine : Trop chaud pour travailler, tourné aux quatre coins du monde (Qatar évidemment, Inde, Népal, France, Italie, États-Unis, Nicaragua).
Très intéressant, et carrément flippant.
Ces pauvres coupeurs de canne de Chichigalpa au Nicaragua qui se sont fait anéantir les reins pendant des années ont maintenant de quoi alléger un peu leur fardeau (du moins pour ceux qui sont encore là) avec des pauses à l'ombre et de l'eau, oui, des pauses et de l'ombre, quelle invention... Mais que de vies perdues entre-temps, et combien de dialysés qui végètent encore dans les hôpitaux du Salvador, du Népal et d'ailleurs. UPS en-dessous de tout aux États-Unis, pas grand chose de nouveau sous le soleil si je puis dire, on préfère investir dans des caméras pour fliquer les livreurs que dans des choses qui leur rendront le travail un peu moins pénible. Et le ballet sinistre des travailleurs et des corps sans vie entre l'aéroport de Katmandou et les pays du Golfe, quel horrible symbole de ce cirque que sont les grands chantiers dans la péninsule.
Je viens de regarder le documentaire. Aussi terrible qu'instructif en effet. Et cette évidence que partout, ce qui tue, c'est sans doute la chaleur présente dans l'environnement et ses effets sur les corps, mais c'est en dernière analyse l'exploitation - de l'environnement autant que des personnes. Quel espoir d'un changement concerté à l'échelle mondiale qui ne se limiterait pas à traiter les effets mais agirait sur la cause? Je suis franchement pessimiste.
- FZNiveau 10
J'ai repris les cours aujourd'hui, chaleur intense..le pire c'est de sentir le "frais" dans le couloir alors qu'il y fait 32 !
- mamieprofEsprit éclairé
Aperçu par hasard a écrit:Hocam a écrit:Vu aussi ce matin, très instructif. Évidemment, la plupart des pistes proposées semblent de pur bon sens, mais il faut du temps pour qu'elles s'imposent aux entreprises enfermées dans les logiques capitalistes voire néo-esclavagistes les plus sinistres.LadyOlenna a écrit:Un peu HS avec la question des vêtements, mais je signale un très bon reportage passé sur Arte cette semaine : Trop chaud pour travailler, tourné aux quatre coins du monde (Qatar évidemment, Inde, Népal, France, Italie, États-Unis, Nicaragua).
Très intéressant, et carrément flippant.
Ces pauvres coupeurs de canne de Chichigalpa au Nicaragua qui se sont fait anéantir les reins pendant des années ont maintenant de quoi alléger un peu leur fardeau (du moins pour ceux qui sont encore là) avec des pauses à l'ombre et de l'eau, oui, des pauses et de l'ombre, quelle invention... Mais que de vies perdues entre-temps, et combien de dialysés qui végètent encore dans les hôpitaux du Salvador, du Népal et d'ailleurs. UPS en-dessous de tout aux États-Unis, pas grand chose de nouveau sous le soleil si je puis dire, on préfère investir dans des caméras pour fliquer les livreurs que dans des choses qui leur rendront le travail un peu moins pénible. Et le ballet sinistre des travailleurs et des corps sans vie entre l'aéroport de Katmandou et les pays du Golfe, quel horrible symbole de ce cirque que sont les grands chantiers dans la péninsule.
Je viens de regarder le documentaire. Aussi terrible qu'instructif en effet. Et cette évidence que partout, ce qui tue, c'est sans doute la chaleur présente dans l'environnement et ses effets sur les corps, mais c'est en dernière analyse l'exploitation - de l'environnement autant que des personnes. Quel espoir d'un changement concerté à l'échelle mondiale qui ne se limiterait pas à traiter les effets mais agirait sur la cause? Je suis franchement pessimiste.
Oui l'exploitation avant tout car quand les personnes sont propriétaires de leurs terres elles ne s'infligent pas un tel rythme de fou;
Intéressant le passage sur les "bons vieux reflexes coloniaux" qui considèrent que les populations qui rechignent à bosser non stop quand la température est très élevée sont paresseuses...
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
mamieprof a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Hocam a écrit:Vu aussi ce matin, très instructif. Évidemment, la plupart des pistes proposées semblent de pur bon sens, mais il faut du temps pour qu'elles s'imposent aux entreprises enfermées dans les logiques capitalistes voire néo-esclavagistes les plus sinistres.LadyOlenna a écrit:Un peu HS avec la question des vêtements, mais je signale un très bon reportage passé sur Arte cette semaine : Trop chaud pour travailler, tourné aux quatre coins du monde (Qatar évidemment, Inde, Népal, France, Italie, États-Unis, Nicaragua).
Très intéressant, et carrément flippant.
Ces pauvres coupeurs de canne de Chichigalpa au Nicaragua qui se sont fait anéantir les reins pendant des années ont maintenant de quoi alléger un peu leur fardeau (du moins pour ceux qui sont encore là) avec des pauses à l'ombre et de l'eau, oui, des pauses et de l'ombre, quelle invention... Mais que de vies perdues entre-temps, et combien de dialysés qui végètent encore dans les hôpitaux du Salvador, du Népal et d'ailleurs. UPS en-dessous de tout aux États-Unis, pas grand chose de nouveau sous le soleil si je puis dire, on préfère investir dans des caméras pour fliquer les livreurs que dans des choses qui leur rendront le travail un peu moins pénible. Et le ballet sinistre des travailleurs et des corps sans vie entre l'aéroport de Katmandou et les pays du Golfe, quel horrible symbole de ce cirque que sont les grands chantiers dans la péninsule.
Je viens de regarder le documentaire. Aussi terrible qu'instructif en effet. Et cette évidence que partout, ce qui tue, c'est sans doute la chaleur présente dans l'environnement et ses effets sur les corps, mais c'est en dernière analyse l'exploitation - de l'environnement autant que des personnes. Quel espoir d'un changement concerté à l'échelle mondiale qui ne se limiterait pas à traiter les effets mais agirait sur la cause? Je suis franchement pessimiste.
Oui l'exploitation avant tout car quand les personnes sont propriétaires de leurs terres elles ne s'infligent pas un tel rythme de fou;
Intéressant le passage sur les "bons vieux reflexes coloniaux" qui considèrent que les populations qui rechignent à bosser non stop quand la température est très élevée sont paresseuses...
Oui, j'ai relevé cela aussi. Il me semble d'ailleurs qu'au-delà des clichés coloniaux, on retrouve ce (vieux) stéréotype du paresseux qui prend prétexte de la chaleur pour ne pas travailler au sein même de l'Europe, vis-à-vis des peuples du sud du continent - comme si la chaleur devait n'avoir aucune incidence sur la manière d'organiser son temps et la possibilité de produire des efforts au cœur de la journée. Les difficultés économiques rencontrées par les nations concernées passant alors, aux yeux de certains, pour la confirmation de ces stéréotypes (je pense à la catégorie infamante des "PIGS"). Enfin, c'est juste une remarque en passant, je ne veux pas faire dériver la discussion.
- mamieprofEsprit éclairé
Aperçu par hasard a écrit:mamieprof a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Hocam a écrit:
Vu aussi ce matin, très instructif. Évidemment, la plupart des pistes proposées semblent de pur bon sens, mais il faut du temps pour qu'elles s'imposent aux entreprises enfermées dans les logiques capitalistes voire néo-esclavagistes les plus sinistres.
Ces pauvres coupeurs de canne de Chichigalpa au Nicaragua qui se sont fait anéantir les reins pendant des années ont maintenant de quoi alléger un peu leur fardeau (du moins pour ceux qui sont encore là) avec des pauses à l'ombre et de l'eau, oui, des pauses et de l'ombre, quelle invention... Mais que de vies perdues entre-temps, et combien de dialysés qui végètent encore dans les hôpitaux du Salvador, du Népal et d'ailleurs. UPS en-dessous de tout aux États-Unis, pas grand chose de nouveau sous le soleil si je puis dire, on préfère investir dans des caméras pour fliquer les livreurs que dans des choses qui leur rendront le travail un peu moins pénible. Et le ballet sinistre des travailleurs et des corps sans vie entre l'aéroport de Katmandou et les pays du Golfe, quel horrible symbole de ce cirque que sont les grands chantiers dans la péninsule.
Je viens de regarder le documentaire. Aussi terrible qu'instructif en effet. Et cette évidence que partout, ce qui tue, c'est sans doute la chaleur présente dans l'environnement et ses effets sur les corps, mais c'est en dernière analyse l'exploitation - de l'environnement autant que des personnes. Quel espoir d'un changement concerté à l'échelle mondiale qui ne se limiterait pas à traiter les effets mais agirait sur la cause? Je suis franchement pessimiste.
Oui l'exploitation avant tout car quand les personnes sont propriétaires de leurs terres elles ne s'infligent pas un tel rythme de fou;
Intéressant le passage sur les "bons vieux reflexes coloniaux" qui considèrent que les populations qui rechignent à bosser non stop quand la température est très élevée sont paresseuses...
Oui, j'ai relevé cela aussi. Il me semble d'ailleurs qu'au-delà des clichés coloniaux, on retrouve ce (vieux) stéréotype du paresseux qui prend prétexte de la chaleur pour ne pas travailler au sein même de l'Europe, vis-à-vis des peuples du sud du continent - comme si la chaleur devait n'avoir aucune incidence sur la manière d'organiser son temps et la possibilité de produire des efforts au cœur de la journée. Les difficultés économiques rencontrées par les nations concernées passant alors, aux yeux de certains, pour la confirmation de ces stéréotypes (je pense à la catégorie infamante des "PIGS"). Enfin, c'est juste une remarque en passant, je ne veux pas faire dériver la discussion.
Moi non plus, mais sans l'information de @LadyOlenna je serais passée à coté de ce remarquable documentaire, vive les digressions !
- Pontorson50Fidèle du forum
Par curiosité, j'ai regardé les dates des congés scolaires de l'Italie et de l'Espagne, car avec la chaleur là-bas, nous avons plein d'Espagnols et d'Italiens en visite au Mont st Michel notamment (fini le temps où c'est nous qui allions rechercher la chaleur estivale là-bas, c'est la revanche!). En gros c'est autour de trois mois de vacances d'été, et quasiment plus rien en dehors. On est donc largement à la ramasse dans l'organisation climatique du travail scolaire en France avec la prolongation inévitable des périodes de chaleur sur l'année dans l'hexagone. Mais serions nous capables de renoncer à nos huit semaines de congés hors été?
Même en Normandie, dès qu'on s'éloigne du rivage ça peut devenir compliqué, on va le voir en fin de canicule mercredi où nous passerons au delà des 30° sans peine; en 2003, j'étais comme souvent en congés famille entre Étretat et Fécamp à moins d'un kilomètre du trait de côte (la falaise), on a eu 24 toute la décade sous brise sauf deux jours, mais en 5 kilomètres on était à 30° et à 10km les 37° étaient assurés. Aujourd'hui, Avranches, à 10 km de la baie du Mt st Michel, a tapé 28, St Malo le Mont et Cherbourg étaient plutôt autour de 21°. Investir dans l'habitat (fenêtre exclusivement au sud et avec marquises, toits plats permettant de gagner de la place et de l'isolation par plantations, privilégier des fonds de vallée qui en moyenne perdent plus vite de la température le soir - les fameux trous à froid des météorologues, et avant tout trouver des endroits ombragés fortement et hors de toute agglomération, une petite ville suffit à faire de l'effet bitume la nuit.
Mais comme tout cela n'est évidemment pas possible ni financièrement ni géographiquement pour le plus grand nombre, il faut clairement climatiser au moins la nuit pour assurer un sommeil et donc une santé corrects à la population. La culpabilisation n'existe pas pour chauffer, je ne vois pas pourquoi elle existerait pour réussir à dormir quand on lit les ravages du manque de sommeil dans la recherche médicale actuelle. Les pompes à chaleur, de loin le meilleur chauffage écologique en hiver, ne carbonent rien ou presque en France et surtout pas en été où le recours à l'électricité charbon directe ou importée est marginal. Cette climatisation exclusivement la nuit serait performante plus qu'avec un soleil à 60° sur ardoise ou tuile, et se ferait à des heures de consommation faibles par ailleurs. C'est ce que je faisais à Angers quand j'y étais. Et dans nombre d'endroits, la fenêtre ouverte la nuit suppose un lieu hyper calme et/ou pas de moustiques.
J'aurais été prêt à bosser dans de la chaleur en classe le jour (avec des limites hein!) si la nuit j'avais eu l'assurance de rafraîchir donc de récupérer et dormir ; a contrario les caissiers, par exemple, qui bossent au frais toute la journée et doivent rentrer souvent dans du résidentiel surchauffé font tourner complètement à l'envers leur horloge biologique de sommeil et sont en danger d'insomnie sévère. On pourrait d'ailleurs envisager, au moins pour les personnes seules, d'autoriser celles qui le peuvent à dormir sur le lieu de travail en cas de canicule car de plus en plus de locaux professionnels sont désormais climatisés jour et nuit (informatique, alimentaire, etc).
Même en Normandie, dès qu'on s'éloigne du rivage ça peut devenir compliqué, on va le voir en fin de canicule mercredi où nous passerons au delà des 30° sans peine; en 2003, j'étais comme souvent en congés famille entre Étretat et Fécamp à moins d'un kilomètre du trait de côte (la falaise), on a eu 24 toute la décade sous brise sauf deux jours, mais en 5 kilomètres on était à 30° et à 10km les 37° étaient assurés. Aujourd'hui, Avranches, à 10 km de la baie du Mt st Michel, a tapé 28, St Malo le Mont et Cherbourg étaient plutôt autour de 21°. Investir dans l'habitat (fenêtre exclusivement au sud et avec marquises, toits plats permettant de gagner de la place et de l'isolation par plantations, privilégier des fonds de vallée qui en moyenne perdent plus vite de la température le soir - les fameux trous à froid des météorologues, et avant tout trouver des endroits ombragés fortement et hors de toute agglomération, une petite ville suffit à faire de l'effet bitume la nuit.
Mais comme tout cela n'est évidemment pas possible ni financièrement ni géographiquement pour le plus grand nombre, il faut clairement climatiser au moins la nuit pour assurer un sommeil et donc une santé corrects à la population. La culpabilisation n'existe pas pour chauffer, je ne vois pas pourquoi elle existerait pour réussir à dormir quand on lit les ravages du manque de sommeil dans la recherche médicale actuelle. Les pompes à chaleur, de loin le meilleur chauffage écologique en hiver, ne carbonent rien ou presque en France et surtout pas en été où le recours à l'électricité charbon directe ou importée est marginal. Cette climatisation exclusivement la nuit serait performante plus qu'avec un soleil à 60° sur ardoise ou tuile, et se ferait à des heures de consommation faibles par ailleurs. C'est ce que je faisais à Angers quand j'y étais. Et dans nombre d'endroits, la fenêtre ouverte la nuit suppose un lieu hyper calme et/ou pas de moustiques.
J'aurais été prêt à bosser dans de la chaleur en classe le jour (avec des limites hein!) si la nuit j'avais eu l'assurance de rafraîchir donc de récupérer et dormir ; a contrario les caissiers, par exemple, qui bossent au frais toute la journée et doivent rentrer souvent dans du résidentiel surchauffé font tourner complètement à l'envers leur horloge biologique de sommeil et sont en danger d'insomnie sévère. On pourrait d'ailleurs envisager, au moins pour les personnes seules, d'autoriser celles qui le peuvent à dormir sur le lieu de travail en cas de canicule car de plus en plus de locaux professionnels sont désormais climatisés jour et nuit (informatique, alimentaire, etc).
- MalavitaÉrudit
27 degrés, ici. On a donc grand ouvert l'étage et une partie du RDC car la température intérieure et extérieure était la même. Je suis crevée, j'espère dormir correctement cette nuit.
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