Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Et d’après la ville, les associations, également consultées, y étaient également favorables. « Beaucoup nous ont dit qu’elles avaient apprécié de voir des enfants s’inscrire après avoir découvert l’association lors des temps périscolaires, mais que cet avantage-là ne compensait pas la perte du créneau du mercredi, qui est un moment privilégié pour la vie associative », explique le maire (LR) Jean-Didier Berger.

Dans ce cadre, un questionnaire a été envoyé aux parents d’élève. Les enseignants et les enfants ont également été consultés, entre le 7 et le 20 décembre 2017. Au vu des résultats, « la balance penche clairement vers le retour à quatre jours » annonce le maire, François Brière.

84,7% des suffrages récoltés lors de la consultation sur les rythmes scolaires ont été prononcés en faveur du retour à la semaine de 4 jours pour les écoliers d’Arles. Cette mesure sera appliquée dès la rentrée de septembre 2018.

Lancée à la fin du mois de septembre 2017, la consultation de la ville de Lyon sur les rythmes scolaires s'est achevée le 15 décembre dernier. Les résultats de cette concertation seront présentés ce mardi 9 janvier par Guy Corazzol, adjoint au Maire de Lyon en charge de l’éducation et Jérôme Maleski, adjoint au maire de Lyon, délégué à la démocratie locale et la participation citoyenne. "Familles, enfants, associations, partenaires sociaux, personnalités qualifiées… l’avis de très nombreux acteurs concernés a pu être recueilli", s'est félicitée la ville de Lyon.

En décembre dernier, le SNUipp-FSU67 lance les hostilités dans une lettre adressée à Roland Ries. Le syndicat demande, pétition à l'appui, le retour à la semaine de 4 jours à Strasbourg dès la rentrée 2018. En novembre, la Ville avait en effet annoncé à ses 113 conseils d'écoles publiques qu'un changement éventuel de rythme scolaire n'aurait pas lieu avant septembre 2019.

Des rythmes scolaires «à la carte», qui inquiètent les syndicats enseignants, notamment le SNUipp-FSU. «On craint des disparités importantes sur le département, indique Marc Faget, secrétaire départemental. Surtout, on veut que toutes les voix soient entendues, or, avec un délai si court, on craint de ne pas y parvenir.» Autre inquiétude, le fait que la voix des élus pèse plus lourd dans la balance.

Une grande consultation a été menée en octobre auprès des maires et de parents : 6 600 questionnaires ont été distribués. Le taux de réponse est exceptionnel : 83 % des familles concernées. « Massivement, ils ont voté pour un retour à la semaine de quatre jours », a rappelé la présidente Catherine Vautrin, lors du dernier conseil communautaire (soit 75 % des parents d’élèves ayant répondu et 77 % des maires).

Après une "large consultation des familles", sur "les 6.000 réponses" collectées au terme de l'enquête, "60 % étaient favorables au retour à la semaine de 4 jours", les conseils d'école s'étant, quant à eux, "déclarés à 80 % pour", précise la mairie.

Le maire Yvon Robert ne cache pas qu'il est favorable à cette semaine de 4 jours et demi et qu'il lance cette concertation sur la durée car "C'est un sujet sérieux. Aujourd'hui nous avons un contrat avec l'Etat jusqu'en 2019 donc nous respectons ce contrat. Mais on a décidé d'en parler en présentant ce que nous faisons à Rouen, en expliquant avec des réunions publiques de différents formats".

La première option reprend la semaine de quatre jours et demi. Les cours se dérouleraient de 8h30 à 11h30 et de 13h45 à 16h45. Le mercredi matin serait occupé par des heures de cours, suivie d'une garderie jusqu'à 12h30 puis des activités organisées par les centres MELY (Mercredis de Lyon) auxquelles pourront prendre part les maternelles. Enfin, le vendredi après-midi serait consacré aux activités périscolaires.
Le deuxième scénario se base sur une semaine de quatre jours de cours. Ceux-ci se dérouleraient de 8h30 à 12h00 puis de 14h15 à 16h45. Le mercredi matin serait destiné aux activités périscolaires, et l'après-midi serait libre

À l’occasion de ses vœux, samedi, le maire a fait part de son souhait de voir respectée « la cohérence nationale ». « Je préférerais qu’il y ait une organisation et des directives nationales et non des systèmes différents d’une commune à l’autre, décrypte-t-il. On vise l’égalité des chances. » Le maire pense que le gouvernement travaille dans ce sens. Mais, en attendant que cela se traduise dans une nouvelle réforme des rythmes scolaires, il entend se plier à la volonté émise par les enseignants, parents d’élèves et élus municipaux.

Pour les communes, différents facteurs entrent en ligne de compte. Dans nombre d’entre elles, l’aspect financier s’avère déterminant, l’aide de l’État ne permettant pas toujours de couvrir les coûts liés aux activités périscolaires proposées après la classe. Beaucoup, notamment dans les zones rurales, rencontrent aussi des difficultés à recruter des animateurs de qualité. Et les différents bilans dressés ces dernières années ne permettent pas de conclure à une amélioration des résultats scolaires ni à une baisse significative de la fatigue des élèves.

The Goon a écrit:
Rappelons que l'ancien adjoint à l'éducation de Lyon, monsieur Fournel, souhaitait dès 2012 4.5 jours avec une pause méridienne de 3h pour résoudre ce problème.

A ce titre, nous sommes prêts à soutenir un ensemble de cinq à dix groupes scolaires qui ont réfléchi sur un fonctionnement sur cinq jours avec une plage de midi allongée et du périscolaire.

Une réponse étant attendue pour le 15 janvier à l’Inspection d’académie, la commune de Domloup a conduit une réflexion sur le sujet en distribuant un questionnaire aux parents afin de recueillir leurs souhaits pour la rentrée prochaine.
C’est la semaine à quatre jours qui a été plébiscitée avec 55 % des souhaits. Le conseil d’école réuni le 18 décembre s’est officieusement prononcé pour les quatre jours par une voix d’écart.
Le conseil municipal a tranché, à bulletins secrets : quatorze votes pour la semaine de quatre jours et demi, six pour la semaine de quatre jours et un bulletin blanc.

Ces deux instances se sont prononcées pour le retour à la semaine des 4 jours pour la maternelle et le maintien de la semaine à 4 jours et demi pour l’école élémentaire.

Par 21 voix sur 32, six contre et cinq votes blancs, les élus municipaux ont donné un avis favorable au retour à quatre jours. L’inspection de l’académie de la Manche tranchera ultérieurement la question pour l’ensemble du département.

Et le résultat est sans appel : 89% des enseignants et 86% des parents sont favorables au retour à la semaine à 4 jours.

Une volonté exprimée par 56,3 % des votants. Dès septembre, les écoliers auront cours le matin de 8 h 30 à 11 h 30 et l’après-midi de 13 h 30 à 16 h 30 les lundi, mardi, jeudi et vendredi.

C’est la semaine à quatre jours qui a été plébiscitée avec 55 % des souhaits.

En 2017, le conseil avait décidé de maintenir ce dispositif, ouvrant encore droit à des compensations de l’État. Mais l’arrêt de ces compensations, à la prochaine rentrée, a changé la donne.

Concertés par un questionnaire dépouillé fin décembre, et auxquels plus de 50% ont répondu, 61% des familles se sont montrées favorables à la fin de la semaine de cinq matinées (avec le mercredi matin) et le retour aux anciens rythmes scolaires, en raison de la plus grand fatigue constatée chez leurs enfants. Si les conseils d’école valident ce choix dans leur majorité cette semaine, le conseil municipal devrait entériner la décision lors de sa prochaine séance le 24 janvier prochain.

La Flèche: maintien de la semaine de quatre jours et demi
Allonnes: retour à la semaine de quatre jours
La Ferté-Bernard: maintien de la semaine de quatre jours et demi
Coulaines: maintien de la semaine de quatre jours et demi
Changé: retour à la semaine de quatre jours
Mamers: retour à la semaine de quatre jours
Arnage: maintien de la semaine de quatre jours et demi
Parigné-L'Evêque: retour à la semaine de quatre jours

Fin 2017, la Ville de Saint-Étienne a souhaité consulter les familles dont les enfants sont scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires publiques. Dans 100% des écoles, les familles se sont prononcées en faveur d'une organisation sur 4 journées d'école à 85%. La participation a atteint 60%

Après vingt-trois jours de concertation sur les rythmes scolaires, les Nancéiens se sont prononcés à 44,3% en faveur du retour à la semaine de quatre jours, contre 40,78% pour le maintien des quatre jours et demi. Les temps scolaires seront réaménagés dès la rentrée 2018.

Si les Mercredis de Lyon ne figurent pas dans le deuxième scénario, c’est qu’ils seraient "trop coûteux", a expliqué Guy Corrazol, l’adjoint à l’éducation de la ville de Lyon. Les parents préfèrent selon lui "se tourner vers des associations externes, qu’elles soient culturelles, sportives ou autres". Aymeric Mathevet, papa de Juliette, 7 ans, partage son avis. "On suit les aspirations de nos enfants, ce que peut proposer le périscolaire reste limité". Il privilégie alors les activités externes, par exemple dans les MJC. "Ce qui est bien lorsque l’on choisit des activités extra-scolaires, c’est qu’on a plus de choix et que ça offre une coupure avec l’école. Être dans un club, en dehors, ce n’est pas pareil", a souligné le père de famille.

A Maisons-Alfort, c’est à l’inspectrice de l’Éducation nationale que les enseignants et les parents avaient demandé une audience. Une délégation a été reçue ce jeudi pour exprimer son mécontentement du choix des élus de la ville de rester à 4,5 jours. Un choix acté après un référendum.
Jeudi dernier, une grève avait impacté la quasi-totalité des 25 écoles des écoles de la ville. « Nous avons rappelé aux parents que le décret sur les rythmes scolaires ne prévoit pas de médiation de la part de l’inspection d’académie, précise cette dernière. L’inspection doit se prononcer sur une proposition conjointe de la municipalité et du comité éducatif. S’il n’y a pas d’accord entre les deux parties, la situation antérieure demeure. » La ville restera donc à 4,5 jours à la rentrée prochaine.

Parce que même s'il n'a pas encore reçu toutes les demandes de dérogations des communes pour repasser à quatre jours, le recteur, William Marois, a déjà une idée assez précise de ce que ça va donner : "la moitié des communes de Loire-Atlantique devraient rester à quatre jours et demi et l'autre revenir à quatre jours. Comme ce sont surtout les petites communes qui demandent des dérogations, ça veut dire qu'un élève sur quatre n'aura plus école que quatre jours par semaine à la rentrée prochaine".