- CasparProphète
Philomène87 a écrit:De ma part ils n'obtiennent en retour qu'un regard méprisant.
Sur facebook, j'ai même bloqué des gens car je ne supportais plus leurs publications anti-profs ou anti-école. Je ne m'abaissais pas à leur répondre, un simple clic m'en a délivrée
Haha oui une fois sur FB j'ai eu le tort de répondre à un post sur l'absentéisme des profs que j'avais la chance d'être en bonne santé et étais très rarement absent (je touche du bois). Réponse: ah mais si vous êtes en si bonne santé c'est que vous ne vous fatiguez pas beaucoup. Moralité: inutile d'argumenter en effet, puisque tout peut se retourner contre nous. :aaq:
- LefterisEsprit sacré
Il y aussi la jalousie. Le plus inquiétant, c'est le mépris de l'institution elle-même envers les enseignants. Tout ça serait sans importance si ça n'avait pas des répercussions concrètes sur le quotidien : c'est parce que nous sommes des "clochards" et des "ratés" que les élèves estiment avoir le droit de ne pas obéir en cours, c'est parce que les parents nous jalousent/méprisent qu'ils se permettent certaines attitudes, c'est parce que l'administration nous méprise qu'elle ne défend pas les ensiegnants contre ça et aggrave à toute vitesse les conditions de travail.Philomène87 a écrit:J'ai été collégienne au début des années 2000 et pour moi les profs étaient un modèle de réussite sociale. J'ai été séduite par le métier et par l'image que véhiculaient mes enseignants (j'ai toujours eu beaucoup d'estime pour eux, justement parce qu'ils incarnaient ce modèle de réussite - sociale et intellectuelle). C'était ma vision personnelle évidemment, et très liée à la situation sociale de mes parents. Maintenant que je suis prof, je suis toujours intimement convaincue d'avoir réussi socialement. C'est pourquoi le mépris qu'on nous affiche ne m'atteint pas. Pour moi (mais je me trompe peut-être) c'est juste de la jalousie.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Philomène87Grand sage
Caspar Goodwood a écrit:Philomène87 a écrit:De ma part ils n'obtiennent en retour qu'un regard méprisant.
Sur facebook, j'ai même bloqué des gens car je ne supportais plus leurs publications anti-profs ou anti-école. Je ne m'abaissais pas à leur répondre, un simple clic m'en a délivrée
Haha oui une fois sur FB j'ai eu le tort de répondre à un post sur l'absentéisme des profs que j'avais la chance d'être en bonne santé et étais très rarement absent (je touche du bois). Réponse: ah mais si vous êtes en si bonne santé c'est que vous ne vous fatiguez pas beaucoup. Moralité: inutile d'argumenter en effet, puisque tout peut se retourner contre nous. :aaq:
Il m'est déjà arrivé, excédée des remarques désobligeantes sur les profs, de quitter un repas de famille en plein milieu (celui de Noël) en disant "je vous laisse, j'ai des copies" (et j'y allais vraiment... d'ailleurs c'était vrai). Réponse dans mon dos (glanée auprès de mon copain qui évidemment me défendait) : "elle est tout le temps en train de bosser, pffff, c'est fatigant".
- lisette83Érudit
En tout cas, j'avoue que, malheureusement, personne ne me semble jaloux de ma situation et que, contrairement à ce que j'aurais pu faire il y a 20 ans, je ne conseillerais pas cette profession à mes élèves et si mes enfants la choisissaient, je ne la verrais pas comme une réussite sociale.
- Philomène87Grand sage
Je trouve dommage de décourager des jeunes qui veulent faire ce métier. C'est quand même mieux d'avoir des profs qui sont là par vocation, que par défaut "parce qu'avec mon master d'histoire, je sais pas quoi faire d'autre", non ?
- WahlouNiveau 9
DOROGA a écrit:Comme nombre d'entre vous-malheureusement-, j'ai eu l'occasion de recevoir des remarques désobligeantes du fait de ma profession. Alors que j'évoquais-dans une phase "sans"- l'idée de me reconvertir, la maman d'un couple d'amis (65 ans) s'est écriée: "Enfin tu ferais un vrai métier"! Sous-entendu un boulot qui rapporte...du fric!
On monte d'un cran, quand le métier est dénigré par le proviseur adjoint. Conseil de Classe en 1°S, très bonne élève, on évoque son projet professionnel. Patatras, la miss voudrait devenir prof de math! Réponse de l'adjoint: "C'est dommage quand même, elle pourrait prétendre à mieux"...Comprendre médecine, école d'ingé etc
Oh tu sais, il y a "enseignant" et enseignant.... comme dirait un certain membre du jury d'agreg :|
- LeclochardEmpereur
nitescence a écrit:Vous en connaissez beaucoup des professions avec quatre mois de vacances :
- 15 jours à la toussaint
- 15 jours à Noël
- 15 jours en février
- 15 jours au printemps
- 2 mois en été
Le temps libre, c'est ça la vraie richesse ! Sur toute une carrière, ça représente une extension de vie de 10 ans...
Parce que tu ne fais rien pendant les vacances ? Et les autres professions se contentent de cinq semaines de congés ? J'aime bien ton humour.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- FortunioNiveau 5
Soyons plutôt fiers d'être profs!
Et il ne faut pas noircir le tableau. Beaucoup de gens nous admirent ou bien ne nous envient pas. J'en croise souvent. Des gens qui avouent qu'ils ne supporteraient pas les élèves etc. Je me souviens d'un père à une rencontre parents/profs qui m'a avoué qu'il n'oserait même pas imaginer voir 35 élèves débarquer face à lui.
Je ne me sens pas du tout humilié d'être prof. Nous faisons un métier qui demandent de nombreuses compétences, peu connues et peu reconnues en effet.
Quant au salaire, je vais jeter un pavé dans la mare mais je ne m'en suis jamais plaint. Je trouve que nous gagnons tout à fait décemment notre vie. Quand je me suis lancé dans des études de lettres, je savais que je ne gagnerais pas 3000 euros par mois. Et alors? J'ai de nombreuses personnes dans mon entourage qui ont aussi fait des études, pas trouvé de métier dans leur branche ou alors qui passent bien plus de temps à leur travail que moi ...et qui sont au smic ou juste plus. Donc relativisons.
Et il ne faut pas noircir le tableau. Beaucoup de gens nous admirent ou bien ne nous envient pas. J'en croise souvent. Des gens qui avouent qu'ils ne supporteraient pas les élèves etc. Je me souviens d'un père à une rencontre parents/profs qui m'a avoué qu'il n'oserait même pas imaginer voir 35 élèves débarquer face à lui.
Je ne me sens pas du tout humilié d'être prof. Nous faisons un métier qui demandent de nombreuses compétences, peu connues et peu reconnues en effet.
Quant au salaire, je vais jeter un pavé dans la mare mais je ne m'en suis jamais plaint. Je trouve que nous gagnons tout à fait décemment notre vie. Quand je me suis lancé dans des études de lettres, je savais que je ne gagnerais pas 3000 euros par mois. Et alors? J'ai de nombreuses personnes dans mon entourage qui ont aussi fait des études, pas trouvé de métier dans leur branche ou alors qui passent bien plus de temps à leur travail que moi ...et qui sont au smic ou juste plus. Donc relativisons.
- CarabasVénérable
Cela découle du mépris du savoir dans nos sociétés. Des gens qui aiment se cultiver et se donnent à fond dans une matière "inutile", c'est suspect.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- roxanneOracle
Oui, les autres professions ont 5 semaines. De temps en temps, ils peuvent poser une journée, c'est tout. Oui, on travaille pendant les vacances, mais oui, on a du temps. Pourquoi absolument raster dans cette posture de malheureux? Je préfère faire envie que pitié.
- gregwbNiveau 6
Je parle orientation avec mes élèves de 5e et je dis qu'à un moment, j'ai choisi de devenir enseignant mais que ce n'est pas ce que j'avais envie de faire à leur âge.
L'un d'eux me lance "Ah bon? vous avez choisi de faire ça? On peut vraiment choisir ça comme métier?"
J'étais un peu scié sur le moment.
Élevé qui multiplie les remarques xénophobes sans s'en rendre compte ("pourquoi tous les arabes viennent chez nous?") et qui est persuadé que l'histoire-géo ne lui servira jamais dans la vie alors qu'il veut devenir journaliste politique.
L'un d'eux me lance "Ah bon? vous avez choisi de faire ça? On peut vraiment choisir ça comme métier?"
J'étais un peu scié sur le moment.
Élevé qui multiplie les remarques xénophobes sans s'en rendre compte ("pourquoi tous les arabes viennent chez nous?") et qui est persuadé que l'histoire-géo ne lui servira jamais dans la vie alors qu'il veut devenir journaliste politique.
- FinrodExpert
Fortunio a écrit:Soyons plutôt fiers d'être profs!
Et il ne faut pas noircir le tableau. Beaucoup de gens nous admirent ou bien ne nous envient pas. J'en croise souvent. Des gens qui avouent qu'ils ne supporteraient pas les élèves etc. Je me souviens d'un père à une rencontre parents/profs qui m'a avoué qu'il n'oserait même pas imaginer voir 35 élèves débarquer face à lui.
Je ne me sens pas du tout humilié d'être prof. Nous faisons un métier qui demandent de nombreuses compétences, peu connues et peu reconnues en effet.
Quant au salaire, je vais jeter un pavé dans la mare mais je ne m'en suis jamais plaint. Je trouve que nous gagnons tout à fait décemment notre vie. Quand je me suis lancé dans des études de lettres, je savais que je ne gagnerais pas 3000 euros par mois. Et alors? J'ai de nombreuses personnes dans mon entourage qui ont aussi fait des études, pas trouvé de métier dans leur branche ou alors qui passent bien plus de temps à leur travail que moi ...et qui sont au smic ou juste plus. Donc relativisons.
L'argent ne fait certes pas le bonheur...
mais le dépenser si.
Surtout quand c'est pour des trucs futiles comme manger, se loger ou se chauffer... Je me demande bien comment font les certifiés échelon 5 à paris, surtout avec enfants et dont le conjoint ne travaille pas, gagne un smic ou est parti...
La question n'est pas de s'interdire d'être heureux, mais de se faire respecter.
- LefterisEsprit sacré
C'était mon cas avant d'être enseignant. Souvent ceux qui savaient que je faisais des langues anciennes me prenaient souvent pour un dingue , alors que justement, je faisais ça parce que ça n'avait aucun rapport avec mon métier, c'était un changement d'air. Il y en avait quelques uns quand même qui trouvaient ça intéressant, et j'ai même donné envie à quelqu'un de se mettre au grec ancien . Mais globalement, là où j'ai trouvé le plus grand mépris envers les LA, c'est quand même dans l'EN ...Carabas a écrit:Cela découle du mépris du savoir dans nos sociétés. Des gens qui aiment se cultiver et se donnent à fond dans une matière "inutile", c'est suspect.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- amourExpert
ysabel a écrit:Pseudo a écrit:En même temps, les avis des gens, faut aussi s'en foutre. Ce n'est pas un métier ? Ma foi, ok. Qu'est-ce que ça peut fiche ?
Je suis bien d'accord. L'avis des autres sur moi, ma profession, j'en ai rien à battre.
C'est vrai que c'est inutile de s'en soucier. Les gens qui ont envie de penser que nous ne travaillons que peu continueront à le penser, pour les autres, et je les crois nombreux, on peut discuter.
Cependant Nitescense, je n'ai jamais eu deux mois de vacances en été. je termine toujours le 11 ou le 12 juillet.
- PseudoDemi-dieu
roxanne a écrit:Oui, les autres professions ont 5 semaines. De temps en temps, ils peuvent poser une journée, c'est tout. Oui, on travaille pendant les vacances, mais oui, on a du temps. Pourquoi absolument raster dans cette posture de malheureux? Je préfère faire envie que pitié.
Pour les 5 semaines, ça dépend beaucoup des professions et des structures. En fait, je connais très peu de gens qui n'ont que 5 semaines. Mais ça existe !
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- KirthNiveau 9
"Pourquoi vous avez fait ça ? Ça doit être chiant d'être prof"
"C'est sûr qu'avec des élèves comme toi c'est chiant, comme tu dis".
Je savais à qui je le disais, mais au moins j'ai plus eu de remarques ! Après, j'ai plutôt l'impression que mes élèves en général respectent le niveau de connaissance et d'étude des profs, mais c'est au lycée ils ont peut-être une vision différente, d'autant plus qu'il s'agit d'un milieu peu favorisé donc les longues études ne sont pas monnaie courante.
"C'est sûr qu'avec des élèves comme toi c'est chiant, comme tu dis".
Je savais à qui je le disais, mais au moins j'ai plus eu de remarques ! Après, j'ai plutôt l'impression que mes élèves en général respectent le niveau de connaissance et d'étude des profs, mais c'est au lycée ils ont peut-être une vision différente, d'autant plus qu'il s'agit d'un milieu peu favorisé donc les longues études ne sont pas monnaie courante.
- Ma'amÉrudit
Bof, ça ne date pas d'hier ! J'ai passé le bac en 91 et mes professeurs me disaient déjà que je pourrais faire mieux que ça.
Du coup, j'ai fait complètement autre chose. Et je me suis reconvertie à 35 ans. Et je ne regrette absolument pas ! L'argument du temps libre est primordial pour moi. Je m'organise pour bosser le moins possible pendant les vacances, ça compense le salaire.
Je comprends l'argument du néo (je ne sais plus qui c'est) qui disait qu'on n'a pas de chef. C'est un peu caricatural, mais c'est vrai qu'on est quand même extrêmement libres !
Du coup, j'ai fait complètement autre chose. Et je me suis reconvertie à 35 ans. Et je ne regrette absolument pas ! L'argument du temps libre est primordial pour moi. Je m'organise pour bosser le moins possible pendant les vacances, ça compense le salaire.
Je comprends l'argument du néo (je ne sais plus qui c'est) qui disait qu'on n'a pas de chef. C'est un peu caricatural, mais c'est vrai qu'on est quand même extrêmement libres !
- RendashBon génie
Philomène87 a écrit:Je trouve dommage de décourager des jeunes qui veulent faire ce métier. C'est quand même mieux d'avoir des profs qui sont là par vocation, que par défaut "parce qu'avec mon master d'histoire, je sais pas quoi faire d'autre", non ?
La "vocation" est bien souvent une belle blague, ou, à tout le moins, la quasi garantie de profondes déconvenues. La "vocation" de gens qui n'ont pas la plus petite idée des réalités du métier les conduit à espérer beaucoup de choses, et à en prendre une pleine tronche à coups de désillusions.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- WahlouNiveau 9
En général, quand on a une "vraie" vocation (si tant est qu'il y en ait une fausse), on se renseigne un minimum sur le métier, sinon ce n'est pas de la vocation.
- RendashBon génie
Wahlou a écrit:En général, quand on a une "vraie" vocation (si tant est qu'il y en ait une fausse), on se renseigne un minimum sur le métier, sinon ce n'est pas de la vocation.
C'est bien ce que je dis.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- scot69Modérateur
Mon ex était (parmi ses nombreux défauts) un profophobe de première! Je me suis pris les remarques les plus ignobles dans la figure. Dès qu'il partait bosser, "je dois aller bosser MOI, pas comme les glandeurs", dès que je corrigerais des copies, "ah bah tu fais exprès de leur mettre des trucs faciles pour corriger plus vite, tu n'en branles pas une, tu es méprisant pour les gens qui bossent"... bref, je vous en passe!
Je pense qu'on travaille très largement une quarantaine d'heure par semaine, certes, on a les vacances, mais elles ne sont pas payées, et je les passe souvent à bosser aussi... donc non, je n'ai pas l'impression d'être un paresseux...
Par contre, on a un métier intéressant. J'ai fait d'autres boulots dans ma jeunesse et il y a vraiment pire que prof!
Pour ce qui est de la réaction des gens, s'ils commencent à critiquer (métier facile, bien payé, vacances...), je leur conseille tout bonnement de passer le concours et de devenir prof eux aussi vu que c'est aussi paradisiaque!
Je pense qu'on travaille très largement une quarantaine d'heure par semaine, certes, on a les vacances, mais elles ne sont pas payées, et je les passe souvent à bosser aussi... donc non, je n'ai pas l'impression d'être un paresseux...
Par contre, on a un métier intéressant. J'ai fait d'autres boulots dans ma jeunesse et il y a vraiment pire que prof!
Pour ce qui est de la réaction des gens, s'ils commencent à critiquer (métier facile, bien payé, vacances...), je leur conseille tout bonnement de passer le concours et de devenir prof eux aussi vu que c'est aussi paradisiaque!
- Ma'amÉrudit
Vocation... Pourquoi, on est rentrés dans les ordres ? :blague:
Moi j'aime bien mon métier, je le fais très consciencieusement, il peut même m'arriver de faire du zèle, mais je ne dirais pas que j'ai la vocation. Ça reste un métier.
Moi j'aime bien mon métier, je le fais très consciencieusement, il peut même m'arriver de faire du zèle, mais je ne dirais pas que j'ai la vocation. Ça reste un métier.
- RendashBon génie
scot69 a écrit:
Je pense qu'on travaille très largement une quarantaine d'heure par semaine, certes, on a les vacances, mais elles ne sont pas payées, et je les passe souvent à bosser aussi... donc non, je n'ai pas l'impression d'être un paresseux...
Salaire sur dix mois lissé sur douze, toussah ? Légende urbaine.
Wahlou a écrit:Ai-je dit le contraire ?
Je te sais un peu fâché avec la comprenette, c'est pourquoi je précisais.
Ma'am a écrit:Vocation... Pourquoi, on est rentrés dans les ordres ? :blague:
Moi j'aime bien mon métier, je le fais très consciencieusement, il peut même m'arriver de faire du zèle, mais je ne dirais pas que j'ai la vocation. Ça reste un métier.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Ma'am a écrit:Vocation... Pourquoi, on est rentrés dans les ordres ? :blague:
Moi j'aime bien mon métier, je le fais très consciencieusement, il peut même m'arriver de faire du zèle, mais je ne dirais pas que j'ai la vocation. Ça reste un métier.
Pareil, je n'aime ce terme de vocation ou de sacerdoce. Je n'ai pas envie d'y vouer ma vie. 45 heures par semaine quand je suis à temps plein et hors vacances scolaires, c'est déjà pas mal.
- LefterisEsprit sacré
Marrant, j'ai dit la même chose récemment : "Ca dépend des classes, ils ne sont pas tous comme vous". Là, c'est vrai que ça les sèche, ils se croient autorisés à opiner sur tout, mais quand on leur met le nez dans ce qu'ils sont , ils ne s'y attendent pas toujours.Kirth a écrit:"Pourquoi vous avez fait ça ? Ça doit être chiant d'être prof"
"C'est sûr qu'avec des élèves comme toi c'est chiant, comme tu dis".
Je savais à qui je le disais, mais au moins j'ai plus eu de remarques ! Après, j'ai plutôt l'impression que mes élèves en général respectent le niveau de connaissance et d'étude des profs, mais c'est au lycée ils ont peut-être une vision différente, d'autant plus qu'il s'agit d'un milieu peu favorisé donc les longues études ne sont pas monnaie courante.
C'est vrai , mais il faut déjà arriver à un certain âge et un certain caractère pour se permettre ça. il faut dominer son sujet pour moins travailler, et donc avoir beaucoup travaillé avant , et ne pas être susceptible d'être soumis à des pressions (carrière, EDT ou autres) pour être hors de portée du management. C'est mon cas , et tout glisse, je ne suis pas pendu à des HS, je peux rentrer chez moi en cas d'EDT pourri, ma carirère était derière moi à peine rentré (reclassement) , mais j'ai parfaitement conscience qu 'un CDE peut transformer en cauchemar la vie de certains.Ma'am a écrit:Bof, ça ne date pas d'hier ! J'ai passé le bac en 91 et mes professeurs me disaient déjà que je pourrais faire mieux que ça.
Du coup, j'ai fait complètement autre chose. Et je me suis reconvertie à 35 ans. Et je ne regrette absolument pas ! L'argument du temps libre est primordial pour moi. Je m'organise pour bosser le moins possible pendant les vacances, ça compense le salaire.
Je comprends l'argument du néo (je ne sais plus qui c'est) qui disait qu'on n'a pas de chef. C'est un peu caricatural, mais c'est vrai qu'on est quand même extrêmement libres !
D'autant que la règle du jeu change en cours de route, donc la vocation d'un jour peut être le cauchemar du lendemain. C'est un métier avant tout, on vend son temps et ses qualifications, et un travail car on est soumis même aux choses désagréables, voire qui nous répugnent. En échange, on nous paie.Rendash a écrit:
La "vocation" est bien souvent une belle blague, ou, à tout le moins, la quasi garantie de profondes déconvenues. La "vocation" de gens qui n'ont pas la plus petite idée des réalités du métier les conduit à espérer beaucoup de choses, et à en prendre une pleine tronche à coups de désillusions.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Pétition pour que le métier d'AVS devienne un vrai métier.
- Le métier de prof
- Le Monde - Philippe Meirieu : Enseigner : un vrai métier qui exige une vraie formation !
- Les propositions d'Aidoprofs pour la réforme du statut enseignant.
- Quelle image vous faisiez-vous du métier de prof... avant de devenir prof ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum