- anthinéaGuide spirituel
Provence a écrit:Voire plus. Certains ont cinq classes.PauvreYorick a écrit:Exactement le double.
Oui, pour arranger ma copine qui passe l'agrégation, l'année prochaine, j'auraiS (si le décret de notre cher ministre n'est pas plus clairement en faveur des langues anciennes), 3 sixiemes (-2 h d'AP léguées à ma copine) et 2 troisièmes. Donc, 5 classes à corriger.
- henrietteMédiateur
Merci merci pour vos messages et votre soutien à (presque) tous : ils font chaud au cœur, et je ne suis pas la seule prof de LC pour qui ils sont un baume.
J'aime ce forum, vous êtes super.
J'aime ce forum, vous êtes super.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- anthinéaGuide spirituel
Si nous vous soutenons pas, qui le fera?
Et c'est normal!
Comme soutenir les collegues de langues...
Ce qui n'est pas normal, c'est qu'on détourne la tête quand on frappe sur des collegues...
Et c'est normal!
Comme soutenir les collegues de langues...
Ce qui n'est pas normal, c'est qu'on détourne la tête quand on frappe sur des collegues...
- MoonchildSage
Ce qui m'étonne c'est que je n'ai aucun souvenir d'avoir eu des cours en groupe lorsque j'étais collégien dans la première moitié des années 80 (en revanche il devait y avoir une ou deux heures appelées "français renforcé" qui devaient en fait être du soutien et auxquelles je n'étais pas convié puisque j'étais plutôt parmi les bons élèves) ; alors soit le passage au collègue unique a été suivi d'une suppression totale des dédoublements avant qu'ils ne soient ensuite partiellement réintroduits, soit je n'y accordais pas une grande importance et du coup ma mémoire manque de précision.Luigi_B a écrit:V.Marchais a écrit:Il y a quelques années (et je précise que je ne suis pas centenaire), il y avait des demi-groupes en Maths et en Français en 6e et en 5e. Il y avait aussi en 6e deux heures d'Aide Individualisée non fléchée, donc laissées à la libre disposition des établissements, et bien souvent employées pour faire du soutien en petits groupes (mais qu'on aurait pu tout aussi bien consacrer à des dédoublements pour autre chose que du soutien, de la méthodo, des projets... : les moyens existaient). Et crois-le ou pas, en même temps, il y avait du grec et du latin. Comme quoi, pas besoin d'usines à gaz comme l'AP, tellement mal cadrée que dans de nombreux établissements, cela ne change tout simplement rien à la situation antérieure, l'AP n'existe que sur le papier - sauf qu'entretemps, le grec et le latin sont morts, et les sections euros, et les bilangues, et l'Allemand quasiment, excusez du peu.
Au lieu de défendre cette réforme hallucinante et hypocrite, on pourrait tout simplement défendre des moyens suffisants pour bien faire notre métier, dans toutes les disciplines.
Les horaires de français en 6e avant le passage au collège unique : la moitié des 6h étaient dédoublées.
En revanche, je suis à près sûr qu'il n'y avait aucun dédoublement en lycée.
- OlympiasProphète
Ce qui est arrivé aux collègues de LC a ulcéré bien des gens. Pendant que d'autres ne voyaient pas la dégradation des conditions de travail provoquées par la réforme.henriette a écrit:Merci merci pour vos messages et votre soutien à (presque) tous : ils font chaud au cœur, et je ne suis pas la seule prof de LC pour qui ils sont un baume.
J'aime ce forum, vous êtes super.
- LefterisEsprit sacré
Je corrige : "faisaient semblant de ne pas voir..." (par intérêt perso , indifférence, voire jubilation intérieure). Il était devenu impossible de ne pas voir quand les postes ont commencé à sauter, les services à être partagés (et pas que pour les LC par ricochet pour les LM aussi), la matière disparaître parfois totalement. Et encore nous ne parlons pas ici des professeurs de langues comme l'allemand.Olympias a écrit:
Ce qui est arrivé aux collègues de LC a ulcéré bien des gens. Pendant que d'autres ne voyaient pas la dégradation des conditions de travail provoquées par la réforme.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ysabelDevin
Moonchild a écrit:Ce qui m'étonne c'est que je n'ai aucun souvenir d'avoir eu des cours en groupe lorsque j'étais collégien dans la première moitié des années 80 (en revanche il devait y avoir une ou deux heures appelées "français renforcé" qui devaient en fait être du soutien et auxquelles je n'étais pas convié puisque j'étais plutôt parmi les bons élèves) ; alors soit le passage au collègue unique a été suivi d'une suppression totale des dédoublements avant qu'ils ne soient ensuite partiellement réintroduits, soit je n'y accordais pas une grande importance et du coup ma mémoire manque de précision.Luigi_B a écrit:V.Marchais a écrit:Il y a quelques années (et je précise que je ne suis pas centenaire), il y avait des demi-groupes en Maths et en Français en 6e et en 5e. Il y avait aussi en 6e deux heures d'Aide Individualisée non fléchée, donc laissées à la libre disposition des établissements, et bien souvent employées pour faire du soutien en petits groupes (mais qu'on aurait pu tout aussi bien consacrer à des dédoublements pour autre chose que du soutien, de la méthodo, des projets... : les moyens existaient). Et crois-le ou pas, en même temps, il y avait du grec et du latin. Comme quoi, pas besoin d'usines à gaz comme l'AP, tellement mal cadrée que dans de nombreux établissements, cela ne change tout simplement rien à la situation antérieure, l'AP n'existe que sur le papier - sauf qu'entretemps, le grec et le latin sont morts, et les sections euros, et les bilangues, et l'Allemand quasiment, excusez du peu.
Au lieu de défendre cette réforme hallucinante et hypocrite, on pourrait tout simplement défendre des moyens suffisants pour bien faire notre métier, dans toutes les disciplines.
Les horaires de français en 6e avant le passage au collège unique : la moitié des 6h étaient dédoublées.
En revanche, je suis à près sûr qu'il n'y avait aucun dédoublement en lycée.
Logique, ces horaires n'étaient plus en vigueur puisque le collège Haby était passé par là.
Je me souviens de cours en gp en français appelés soutien ou approfondissement où le professeur faisait le choix des élèves.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- MaellerpÉrudit
J'ai peut-être zappé une info, mais qu'en est-il du "plafond" des 26 heures élève ? Est-il prévu de revenir officiellement dessus ?
- VerduretteModérateur
Je ne me rappelle pas non plus de cours en demi-classe en sixième ou cinquième. Je suis entrée en 6ème en 1970, dans un établissement appelé lycée et non collège à cette époque. (on y restait jusqu'à la terminale).
- Presse-puréeGrand sage
J'ai eu des cours de français en demi groupe en sixième et en cinquième, à la fin des années 1980. On appelait cela les «modules». J'en avais deux heures hebdo, assurées par mon professeur de français-histoire.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- V.MarchaisEmpereur
Comme Presse-Purée.
- NylohNiveau 4
archeboc a écrit:ysabel a écrit:
On voit que c'est surtout le français qui a été sacrifié ces quarante dernières années. Surtout si on se souvient qu'en 1970, c'était un public trié qui rentrait en 6e ; il aurait fallu, au contraire, donner encore davantage d'heures.
On voit surtout qu'un certifié de lettres modernes faisait son service avec deux classes de 6e ou de 5e. Combien en faut-il aujourd'hui ?
C'est surtout cela le fond du problème : revenir à des horaires de français dignes de ce nom mais aussi permettre à l'enseignant de bien suivre ses classes, d'avoir le temps d'approfondir ses cours mais aussi toutes les solutions pour faire progresser ses élèves. En ayant deux classes au lieu de 4 (et de plus en plus 5 en français : moi l'année prochaine avec 29/30 élèves pour chaque classe suite au refus du rectorat de laisser des classes à 24/25), sans "travailler moins" mais mieux, sans être dans l'urgence, en connaissant plus rapidement chaque élève, bref, en ayant le temps et pas de tâches administratives totalement chronophages nous dégoûtant du métier.
Edit : je rajoute que dans les années 80, j'ai connu mes années 6ème/5ème/4ème avec 4 heures de français classe entière et 2 heures en groupe. J'avais aussi ma prof de français qui était aussi ma prof d'histoire en 5ème. En 4ème, ma professeur nous faisait latin en plus d'avoir donc 2 4èmes seulement en français (8 + 8). Et j'étais dans un collège déjà à profil REP ++ avec ma classe contenant au bas mot une quinzaine de nationalités d'origines différentes moi y compris. Il n'avait encore le label, mais tous les éléments pour le classer dedans par la suite, ce qui arriva quand je n'y étais plus élève, donc la problématique de l'élitisme : peanuts !. Eh bien, quel plaisir ce fut, et notre professeur était heureuse de pouvoir nous consacrer tout ce temps.
Aujourd'hui, avec 5 classes de 30 je me demande au bout de combien de semaines j'aurais mémorisé les PAP les PPRE les noms de tous mes élèves...
- InvitéInvité
lisette83 a écrit:J'avoue que, pour moi, ce sont les Maths qui ne devraient pas être enseignées à tous au-delà des rudiments utiles vu le profit qu'on en tire pour la suite...Franck059 a écrit:Première citation en gras :ZeSandman a écrit:
Tiens, il faudra que je lise ce B.O. plein de bon sens qui vante les vertus de l'introduction des sciences économiques au collège et qualifie les LCA d'élitiste, mot que vous vous évertuez à ne pas prononcer mais qui transpire dans chacun de vos propos.
Vous qui savez donc lire, et discuteraccoudé au baravec vos collègues, avez-vous pu échanger sur ce soit-disant rapport de ce soit-disant IGEN pendant 9 ans soit-disant documenté, et qui contredit tous vos a priori ?
Je n'ai jamais utiliser ce mot car je ne considère pas cet enseignement comme élitiste.
Aucun enseignement en lui-même n'est élitiste, c'est le niveau demandé au sein de cet enseignement qui peut finir par le devenir (évident non ?).
Encore une fois, je régissais au fait de proposer cet enseignement à tous les collégiens.
Si budgétairement parlant, on pouvait proposer un enseignement supplémentaire à tous les collégiens, on remonte pour tous l'enseignement de la LV2 en 6ème, avec 3 h minimum.
Pour moi, et c'est MON avis, l'enseignement LCA ne constituerait pas une priorité au point d'être enseigné à tous.
Deuxième citation :
Ha le mépris...
L'approfondissement en maths pourrait devenir une option.
Un premier rapport de 2015 relayé par de nombreux médias :
Les mathématiques apportent 285 milliards d’euros de valeur ajoutée à l’économie française, soit 15% du Produit intérieur brut (PIB) (...) la discipline a un «impact direct» sur 9% des emplois, soit environ 2,4 millions d’emplois.
un exemple ici :
http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/les-maths-contribuent-a-hauteur-de-15-au-pib-francais-15519/
Un deuxième rapport émanant de l'OCDE daté de 2017 dont, là aussi, de nombreux médias se sont fait l'écho :
"La France souffre justement d'un handicap en ce qui concerne les compétences de ses travailleurs. L'enquête PIAAC 2013 avait déjà montré que la France a la main d'oeuvre la moins compétente des grands pays développés. Près d’un tiers des adultes en France (31%) souffrent d’un manque de compétences en numératie et/ou littératie..."
Un exemple ici :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/05/05052017Article636295670064896856.aspx
- V.MarchaisEmpereur
C'est bien, Franck, Condorcet serait fier de lire ça.
Enfin, j'imagine que Condorcet,c'est 0% de valeur ajoutée.
Tu es un bon produit.
Moi, je préfère les Hommes, celle que l'école, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, avait à charge d'instituer.
Enfin, j'imagine que Condorcet,c'est 0% de valeur ajoutée.
Tu es un bon produit.
Moi, je préfère les Hommes, celle que l'école, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, avait à charge d'instituer.
- V.MarchaisEmpereur
L’œuvre d’art est pour Arendt un « objet de pensée », mais d’une pensée particulière. La pensée, telle qu’elle se déploie dans la littérature, recherche une vérité qui concerne chacun de nous intimement, et nous laisse libres. Elle est donc « l’activité des hommes libres par excellence », où « chacun se risque en personne ».
La fonction de cette sorte de pensée est d’abord « de rapatrier les hommes dans le réel », car on peut travailler, s’affairer, se marier, avoir des enfants, sans être véritablement ni au monde ni à soi-même. C’est à ce retour sur soi, sur le monde, sur les autres, qu’invitent les grands textes littéraires. Ils nous font naître au monde.
Bérénice Levet rappelle qu’Arendt, pendant le procès d’Eichmann, se disait que le criminel nazi, dans sa personnalité falote et banale, n’avait pu commettre le mal absolu qu’au prix de cette absence à soi et au monde. Il s’était « immunisé contre le réel », « grâce à un arsenal de clichés, de formules toutes faites, de phrases vermoulues. Comme s’il avait, par avance, obstrué toutes les voies par lesquelles l’interrogation sur le sens de ses actes pouvait s’immiscer. ». Arendt « acquiert alors la conviction que ce qui faisait défaut à Eichmann à l’époque des faits, et continue de lui faire défaut au moment de son procès, ce n’est pas l’intelligence, ce n’est pas la faculté logique, cognitive, mais bien la disposition à s’entretenir avec soi-même, à se donner rendez-vous ». C’est précisément cette disposition qu’entretient, que favorise la littérature. C'est elle qui cherche le langage le plus propre à cette vérité de l'entretien avec soi, c'est elle qui lutte contre les clichés, les mots d'ordre, les discours formatés, tout ce qui nous masque la réalité. Certains, sans doute, n’en ont pas besoin, et y parviennent parfaitement sans recours au littéraire. D’autres encore font un usage purement social de la culture. Il y avait des nazis très cultivés. Au sens où l’on conçoit la culture comme un pur élément de décorum. Mais ce n’est pas là qu’est son sens. Profondément, une société qui se coupe de la littérature court le risque d’assécher ou de raréfier ce mode particulier de pensée. Comme le dit Karen Blixen, citée par Bérénice Levet : « ce sont les gens sans imagination qui sont les pires ».
Alors continuons joyeusement à démolir les filières littéraires et l’enseignement des humanités, fabriquons des gens efficaces qui sauront efficacement licencier et fermer des usines, efficacement spéculer, efficacement gagner beaucoup d’argent et en perdre beaucoup, nous nous préparons un bel avenir efficace. Il y a au moins une chose qu’on ne peut pas retirer à Eichmann : il était très efficace.
http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/02/19/le-musee-imaginaire-d-hannah-arendt.html
- lemigouNiveau 6
V.Marchais a écrit:L’œuvre d’art est pour Arendt un « objet de pensée », mais d’une pensée particulière. La pensée, telle qu’elle se déploie dans la littérature, recherche une vérité qui concerne chacun de nous intimement, et nous laisse libres. Elle est donc « l’activité des hommes libres par excellence », où « chacun se risque en personne ».
La fonction de cette sorte de pensée est d’abord « de rapatrier les hommes dans le réel », car on peut travailler, s’affairer, se marier, avoir des enfants, sans être véritablement ni au monde ni à soi-même. C’est à ce retour sur soi, sur le monde, sur les autres, qu’invitent les grands textes littéraires. Ils nous font naître au monde.
Bérénice Levet rappelle qu’Arendt, pendant le procès d’Eichmann, se disait que le criminel nazi, dans sa personnalité falote et banale, n’avait pu commettre le mal absolu qu’au prix de cette absence à soi et au monde. Il s’était « immunisé contre le réel », « grâce à un arsenal de clichés, de formules toutes faites, de phrases vermoulues. Comme s’il avait, par avance, obstrué toutes les voies par lesquelles l’interrogation sur le sens de ses actes pouvait s’immiscer. ». Arendt « acquiert alors la conviction que ce qui faisait défaut à Eichmann à l’époque des faits, et continue de lui faire défaut au moment de son procès, ce n’est pas l’intelligence, ce n’est pas la faculté logique, cognitive, mais bien la disposition à s’entretenir avec soi-même, à se donner rendez-vous ». C’est précisément cette disposition qu’entretient, que favorise la littérature. C'est elle qui cherche le langage le plus propre à cette vérité de l'entretien avec soi, c'est elle qui lutte contre les clichés, les mots d'ordre, les discours formatés, tout ce qui nous masque la réalité. Certains, sans doute, n’en ont pas besoin, et y parviennent parfaitement sans recours au littéraire. D’autres encore font un usage purement social de la culture. Il y avait des nazis très cultivés. Au sens où l’on conçoit la culture comme un pur élément de décorum. Mais ce n’est pas là qu’est son sens. Profondément, une société qui se coupe de la littérature court le risque d’assécher ou de raréfier ce mode particulier de pensée. Comme le dit Karen Blixen, citée par Bérénice Levet : « ce sont les gens sans imagination qui sont les pires ».
Alors continuons joyeusement à démolir les filières littéraires et l’enseignement des humanités, fabriquons des gens efficaces qui sauront efficacement licencier et fermer des usines, efficacement spéculer, efficacement gagner beaucoup d’argent et en perdre beaucoup, nous nous préparons un bel avenir efficace. Il y a au moins une chose qu’on ne peut pas retirer à Eichmann : il était très efficace.
http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/02/19/le-musee-imaginaire-d-hannah-arendt.html
Merci, Véronique, pour ce texte qui nous rappelle l'importance de la littérature...
Je vais le garder précieusement !
- V.MarchaisEmpereur
Je pense pouvoir affirmer, sans trahir Jourde ni Hannah Arendt, qu'on peut adjoindre à celle-ci, comme expérience irremplaçable de l'altérité et terrain de formation de la pensée, l'étude des langues et civilisations antiques.
(P.S. Je l'aime tellement, ce texte, qu'il est dans TDL 3e...)
(P.S. Je l'aime tellement, ce texte, qu'il est dans TDL 3e...)
- Luigi_BGrand Maître
Notre PIB peut donc dire merci à Pythagore, Zénon, Thalès, Archimède, Diophante, Euclide etc.Franck059 a écrit:Un premier rapport de 2015 relayé par de nombreux médias :
Les mathématiques apportent 285 milliards d’euros de valeur ajoutée à l’économie française, soit 15% du Produit intérieur brut (PIB) (...) la discipline a un «impact direct» sur 9% des emplois, soit environ 2,4 millions d’emplois.
PS Petit fait amusant : les deux tiers des latinistes de Terminale appartiennent... à la série scientifique.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- MaellerpÉrudit
Maellerp a écrit:J'ai peut-être zappé une info, mais qu'en est-il du "plafond" des 26 heures élève ? Est-il prévu de revenir officiellement dessus ?
Ce n'est pas bien, je m'auto-cite mais mine de rien même quand on a les heures pour donner davantage aux élèves ce fichu plafond nous en empêche, en tout cas chez nous. Est-il prévu de le supprimer ?
- VanGogh59Expert spécialisé
En plus de permettre un enrichissement indiscutable de l'industrie pharmaceutique pour la vente d'aspirines et autres produits pour migraines subitesLuigi_B a écrit:Notre PIB peut donc dire merci à Pythagore, Zénon, Thalès, Archimède, Diophante, Euclide etc.Franck059 a écrit:Un premier rapport de 2015 relayé par de nombreux médias :
Les mathématiques apportent 285 milliards d’euros de valeur ajoutée à l’économie française, soit 15% du Produit intérieur brut (PIB) (...) la discipline a un «impact direct» sur 9% des emplois, soit environ 2,4 millions d’emplois.
:dehors2:
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- lemigouNiveau 6
V.Marchais a écrit:Je pense pouvoir affirmer, sans trahir Jourde ni Hannah Arendt, qu'on peut adjoindre à celle-ci, comme expérience irremplaçable de l'altérité et terrain de formation de la pensée, l'étude des langues et civilisations antiques.
(P.S. Je l'aime tellement, ce texte, qu'il est dans TDL 3e...)
Le nouveau TDL ou l'ancien ?
Ce n'est pas pour rien, je pense que l'on appelle souvent l'étude des langues et civilisations antiques : Les Humanités... elles visent à nous rendre plus humains...
(Enfin, cela ne marche pas toujours, pensons à Robert Brasillach...)
- V.MarchaisEmpereur
Le nouveau, Migou. Je t'en mets un de côté ?
- lemigouNiveau 6
V.Marchais a écrit:Le nouveau, Migou. Je t'en mets un de côté ?
Merci, mais je l'ai déjà reçu au collège. J'essaie de convaincre mes collègues d'acheter ce manuel pour l'an prochain... J'ai été très heureux de voir qu'il y avait un chapitre sur M Satrapi, une des mes idoles...
- KeaFidèle du forum
Si je me souviens bien, la limite des 26h n'est clairement exprimée que dans la circulaire du 30 juin 2015 :Maellerp a écrit:Maellerp a écrit:J'ai peut-être zappé une info, mais qu'en est-il du "plafond" des 26 heures élève ? Est-il prévu de revenir officiellement dessus ?
Ce n'est pas bien, je m'auto-cite mais mine de rien même quand on a les heures pour donner davantage aux élèves ce fichu plafond nous en empêche, en tout cas chez nous. Est-il prévu de le supprimer ?
Le projet d'arrêté ne signale pas que les 26h pourront (ou ne pourront pas) être dépassées. L'arrêté du 19/05/2015 ne le faisait pas non plus. Puisque le projet d'arrêté élargit la liste des enseignements facultatifs, il faudra bien autoriser le dépassement dans ce cadre (comme c'est déjà le cas pour les enseignements de complément, en fait)... mais rien ne dit que les dédoublements, par exemple, pourront être en plus.Circulaire du 30/06/2015 a écrit:La dotation horaire supplémentaire ne peut pas être utilisée, à l'exception des heures dédiées aux enseignements de complément, pour augmenter l'horaire hebdomadaire des élèves.
J'imagine que la circulaire du 30/06/2015 sera abrogée, et remplacée par une circulaire relative à l'arrêté de juin (?) 2017, qui tranchera la question. J'espère que cela sera mis sur le tapis avant que les textes ne paraissent !
- MaellerpÉrudit
Merci beaucoup Kea ! Patience donc...
- meevadeborahNiveau 8
Luigi_B a écrit:Notre PIB peut donc dire merci à Pythagore, Zénon, Thalès, Archimède, Diophante, Euclide etc.Franck059 a écrit:Un premier rapport de 2015 relayé par de nombreux médias :
Les mathématiques apportent 285 milliards d’euros de valeur ajoutée à l’économie française, soit 15% du Produit intérieur brut (PIB) (...) la discipline a un «impact direct» sur 9% des emplois, soit environ 2,4 millions d’emplois.
PS Petit fait amusant : les deux tiers des latinistes de Terminale appartiennent... à la série scientifique.
Si on dit que la série scientifique est élitiste, c'est un crime aussi ?
- Réforme du collège : projet de décret et projet d'arrêté votés en CSE
- Regroupements écoles-collège : la rapporteure de la loi Blanquer précise le projet
- projet PS pour le collège
- Réforme du collège pour la rentrée 2017
- La très généreuse dotation de 274 millions d'euros pour le projet Nano 2017 : scandale autour de G. Fioraso ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum