- User17095Érudit
Honchamp a écrit:
Merci pour ces explications.
Mais cette fameuse lettre de mission, est-ce qu'elle est renouvelée, dans le cas d'un chef qui ne mute pas (le mien !)
La mission qui lui avait été assignée était de faire remonter le taux de réussite au DNB et de diminuer les départs de fin de 4ème vers les prépa-pro.
Il a réussi, par différents moyens.
Lui assigne-t-on de nouvelles missions ?
Et le fait est que nous n'entendons plus parler du projet d'établissement ....
La lettre de mission est censée être reprise lors de l'évaluation... qui a lieu en théorie tous les trois ans... mais comme pour les inspections des enseignants, la plupart des académies sont très en retard, donc c'est surtout à l'installation.
Tamerlan a écrit:C'est le problème des pilotages administratifs (ou autres) par indicateurs. Pour apprécier des situations et objectiver tu as besoin d'indicateurs et dans le fonctionnement du système il y a toujours des gars pour faire dans les faits de l'indicateur la finalité. Et en plus à l'échelle d'un établissement où on fait des statistiques qui n'ont aucun sens tellement les données concernent des nombres (ou des chiffres...) réduits.
En pratique, personne n'est dupe, surtout pas les DASEN qui connaissent très, très bien les établissements. Masquer la dégradation du climat en esquivant les CD ne sert à rien quand les syndicats de profs ou les fédérations de parents font remonter que c'est le feu.
- GrypheMédiateur
pogonophile a écrit:
Masquer la dégradation du climat en esquivant les CD ne sert à rien quand les syndicats de profs ou les fédérations de parents font remonter que c'est le feu.
On ne peut rien masquer de toute façon. Le meilleur indicateur, le seul, le vrai, c'est le taux de passage des CM2 du secteur au collège du secteur : si on fait le plein, c'est que la réputation est bonne (et les familles, qui ne s'y trompent pas, savent si elles peuvent confier leur enfant à l'établissement en toute sécurité), si on ne fait pas le plein, c'est qu'il y a peut-être un souci quelque part.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- tiptop77Prophète
Ce que vous dites m'intéresse beaucoup car c'est en lien avec une question qu'on se pose depuis quelque temps avec des collègues.Gryphe a écrit:pogonophile a écrit:
Masquer la dégradation du climat en esquivant les CD ne sert à rien quand les syndicats de profs ou les fédérations de parents font remonter que c'est le feu.
On ne peut rien masquer de toute façon. Le meilleur indicateur, le seul, le vrai, c'est le taux de passage des CM2 du secteur au collège du secteur : si on fait le plein, c'est que la réputation est bonne (et les familles, qui ne s'y trompent pas, savent si elles peuvent confier leur enfant à l'établissement en toute sécurité), si on ne fait pas le plein, c'est qu'il y a peut-être un souci quelque part.
On a de plus en plus d'élèves qui partent dans le privé et on se demande si c'est en lien avec la politique de très grande bienveillance mise en place depuis environ 3 ans.
Parallèlement la cde ( qui faisait office de cde depuis l'agression de la "vraie" cde) avait annoncé en janvier qu'elle resterait cde dans l'établissement. Fin mars, surprise! C'est le proviseur adjoint du prestigieux lycée voisin qui aura le poste de cde.
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May the force be with us!
- kamasolouHabitué du forum
pogonophile a écrit:C'est assez proche : le projet d'établissement est issu d'un diagnostic partagé, le contrat d'objectifs est signé avec le recteur sur la base du projet.
Dans les cas les plus lisibles, le projet d'établissement va contenir un certain nombre d'intentions (améliorer ci, renforcer ça, mettre en place les conditions de cela), le contrat d'objectifs va préciser les indicateurs et engager l'établissement (puisque c'est signé avec le recteur).
Pour les deux, il doit y avoir approbation du CA, donc c'est public.
La lettre de mission du CE est, elle, basée sur le diagnostic émis dans le premier trimestre après prise de fonction. Elle n'est pas secrète mais pas publique pour autant, puisque si une bonne partie va rejoindre le contrat d'objectifs, certains éléments n'ont pas à être communiqués à la communauté éducative ; par exemple, si on fait le constat d'une vie scolaire totalement en vrac, avec des CPE en guerre avec les profs, et des surveillants qui copinent avec les élèves, ça ne relève pas d'une grande discussion en CA.
Si elle n'est pas publique, elle est secrète. Jamais vu un CE jouer franc jeu sur les objectifs de cette lettre (ni même sur son existence), par exemple en en communiquant au CA les constats et objectifs de façon transparente. Or ils impliquent tous les acteurs de l'établissement.
- colombaneFidèle du forum
La lettre de mission d'un chef fait partie d'un entretien d'évaluation. C'est personnel et donc non communicable. Je connais celle de mon chef, parce que je l'ai transmise, mais au grand jamais, elle ne sera diffusée. C'est comme si je rendais publics les rapports d'inspections des enseignants et leur notes ....
Par contre, le projet d'établissement était sorti à toutes les sauces du temps de l'ancien chef, il fallait que chaque action y fasse référence... cette année, on ne l'a jamais évoqué...
tout aussi important, le label "lycée des métiers"....
Par contre, le projet d'établissement était sorti à toutes les sauces du temps de l'ancien chef, il fallait que chaque action y fasse référence... cette année, on ne l'a jamais évoqué...
tout aussi important, le label "lycée des métiers"....
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- User17095Érudit
Par "pas secrète mais pas publique", effectivement j'entends quelque chose comme les rapports d'inspection : libre à celui qui est inspecté de communiquer le rapport à tout le quartier, mais c'est son choix.
Après si on veut considérer que c'est "ne pas jouer franc jeu"...
Après si on veut considérer que c'est "ne pas jouer franc jeu"...
- PeinardNiveau 10
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- LefterisEsprit sacré
Je suis assez d'accord. Tout le monde est éducable sans doute au début de la vie. A l'âge où on les a, c'est plié pour beaucoup, et les laisser continuer à faire ce qu'ils veulent, à se comporter comme des maîtres d'un établissement, qui gênent tous les cours , qui répondent voire insultent les adultes (nous en avons un paquet chez nous, des petites frappes en devenir), c'est même aggraver leur situation. Comme j'ai pu le constater dans ma vie antérieure hors EN, on les retrouve aux mains d'autres administrations, moins "bienveillantes". Et ils foutent en l'air la scolarité des autres, transforment certains établissements en repoussoirs esquivés par tous ceux qui ont les moyens de le faire.wanax a écrit:
Chacun est éducable: non.
Des principes éducatifs et humanistes... Faisons le bilan.
Des enseignants voient leur métier saboté et s'épuisent à le faire.
Des élèves voient leur scolarité ravagée par les voyous que l'on maintient parmi eux.
Les voyous restent des voyous.
Les chefs se disent qu'ils ont mis en oeuvre des principes éducatifs et humanistes, ce qui leur permet de se considérer comme des gens bien et d'être bien vus.
Des quatre catégories, une seule est gagnante.
Les gens qui font payer leurs bonnes actions par les autres, ça commence à me fatiguer sérieusement.
A un autre niveau, cette violence quotidienne contre les salariés que sont les enseignants a contribué à faire du métier d'enseignant une purge, un métier évité, et qui le sera de plus en plus. Il est invivable de passer des années à aller à reculons au travail.
Ce laxisme qui transforme en pétaudière la majeure partie des établissements publics vient de ce qu'on confond allègrement la licence et la liberté, la licence de l'emmerdreur et la liberté collective d'accéder au savoir.
Que les CDE ne soient pas les seuls responsables de la situation, qu'un état d'esprit global partant d'en haut se soit emparé du système, je veux bien l'entendre, mais il n'en reste pas moins qu'on ne peut pas défendre ce qui se passe. Si le privé a tant de succès, c'est aussi pour ça. Dans mon coin, où il y a plus de dix demandes pour une place, aucun élève ne se permettrait le quart de ce qu'on voit tous les jours, et s'il le faisait, le résultat serait immédiat : la porte.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- archebocEsprit éclairé
Honchamp a écrit:Cela s'appelle le projet d'établissement ? Est-ce la même chose ?
Cela doit dépendre des recteurs ou des DASEN, ou même des chefs d'établissement ?
On y a beaucoup travaillé sous les 2 chefs précédents (en fait beaucoup de ronflant et de brassage d'air..)
Et depuis quelques années, et même dépassé les 4-5 ans, plus rien ! Plus entendu parler...
A la suite d'une demande de l'établissement de mes globules, je me suis porté volontaire en tant que parent pour assister l'accouchement du prochain projet d'établissement. Je disais dans ce mail qu'il faudrait faire le bilan du précédent projet. Depuis, je n'ai plus de nouvelles. Je crains d'avoir été abandonné comme un chien sur l'aire Venoy-Grosse-Pierre un 12 juillet.
- egometDoyen
Gryphe a écrit:pogonophile a écrit:
Masquer la dégradation du climat en esquivant les CD ne sert à rien quand les syndicats de profs ou les fédérations de parents font remonter que c'est le feu.
On ne peut rien masquer de toute façon. Le meilleur indicateur, le seul, le vrai, c'est le taux de passage des CM2 du secteur au collège du secteur : si on fait le plein, c'est que la réputation est bonne (et les familles, qui ne s'y trompent pas, savent si elles peuvent confier leur enfant à l'établissement en toute sécurité), si on ne fait pas le plein, c'est qu'il y a peut-être un souci quelque part.
C'est intéressant, ce que tu dis. Mais tu pourrais pousser le raisonnement jusqu'au bout. Le meilleur moyen de repérer les bons établissements et de les valoriser serait de permettre aux familles de voter avec leurs pieds. Il faut abolir la carte scolaire.
- eleonore69Érudit
Dans l'établissement où je suis il y a des conseils de discipline mais ils ont lieu trop tard...
Pourtant si l'on acceptait de "virer " certains très rapidement on éviterait la dérive de certains et le fait qu'un classe devienne quasi-ingérable. Par exemple , dans ma classe de STMG j'ai (en gros) 1/3 d'élèves très difficiles, 1/3 d'élèves influençables, 1/3 de sérieux... Si des mesures étaient prises avant la Toussaint, on éviterait au 1/3 influençable de basculer... Mais non, on attend, on attend...
Pourtant si l'on acceptait de "virer " certains très rapidement on éviterait la dérive de certains et le fait qu'un classe devienne quasi-ingérable. Par exemple , dans ma classe de STMG j'ai (en gros) 1/3 d'élèves très difficiles, 1/3 d'élèves influençables, 1/3 de sérieux... Si des mesures étaient prises avant la Toussaint, on éviterait au 1/3 influençable de basculer... Mais non, on attend, on attend...
- cubeNiveau 8
L'ennui, c'est qu'un élève constamment pénible et qui ne fiche rien, mais qui ne dépasse pas les bornes de l'injure ou de la violence ne relève pas d'un conseil de discipline. Il faut un "gros fait grave" pour tenir un conseil de dis. Ton tiers d'élèves très difficiles doit être assez malin pour faire bloc et que cela ne soit pas tout le temps le même qui se rapproche trop de la ligne jaune. Le CDE peut prononcer des exclusions temporaires, mais on ne peut pas faire un CD, même sur le meneur de la bande, s'il n'y a pas un fait grave.eleonore69 a écrit:Dans l'établissement où je suis il y a des conseils de discipline mais ils ont lieu trop tard...
Pourtant si l'on acceptait de "virer " certains très rapidement on éviterait la dérive de certains et le fait qu'un classe devienne quasi-ingérable. Par exemple , dans ma classe de STMG j'ai (en gros) 1/3 d'élèves très difficiles, 1/3 d'élèves influençables, 1/3 de sérieux... Si des mesures étaient prises avant la Toussaint, on éviterait au 1/3 influençable de basculer... Mais non, on attend, on attend...
C'est bien tout le problème, d'ailleurs : on manque d'armes efficaces contre les "empêcheurs de travailler". Les notes ne leur font ni chaud ni froid, les heures de colles sont fatalement limitées en nombre, le travail supplémentaire n'est pas fait, ils se moquent bien qu'on rencontre leurs parents (à qui ils disent "oui, oui" pour repartir de plus belle) etc
- HocamSage
Peut-on corriger le titre du fil ?
- BabaretteDoyen
cube a écrit:L'ennui, c'est qu'un élève constamment pénible et qui ne fiche rien, mais qui ne dépasse pas les bornes de l'injure ou de la violence ne relève pas d'un conseil de discipline. Il faut un "gros fait grave" pour tenir un conseil de dis. Ton tiers d'élèves très difficiles doit être assez malin pour faire bloc et que cela ne soit pas tout le temps le même qui se rapproche trop de la ligne jaune. Le CDE peut prononcer des exclusions temporaires, mais on ne peut pas faire un CD, même sur le meneur de la bande, s'il n'y a pas un fait grave.eleonore69 a écrit:Dans l'établissement où je suis il y a des conseils de discipline mais ils ont lieu trop tard...
Pourtant si l'on acceptait de "virer " certains très rapidement on éviterait la dérive de certains et le fait qu'un classe devienne quasi-ingérable. Par exemple , dans ma classe de STMG j'ai (en gros) 1/3 d'élèves très difficiles, 1/3 d'élèves influençables, 1/3 de sérieux... Si des mesures étaient prises avant la Toussaint, on éviterait au 1/3 influençable de basculer... Mais non, on attend, on attend...
C'est bien tout le problème, d'ailleurs : on manque d'armes efficaces contre les "empêcheurs de travailler". Les notes ne leur font ni chaud ni froid, les heures de colles sont fatalement limitées en nombre, le travail supplémentaire n'est pas fait, ils se moquent bien qu'on rencontre leurs parents (à qui ils disent "oui, oui" pour repartir de plus belle) etc
Et pourquoi certains chefs d'établissement laissent-ils un élève pousser son professeur dans les escaliers sans réagir? Pas même d'une petite journée d'exclusion?
- User17095Érudit
Babarette a écrit:
Et pourquoi certains chefs d'établissement laissent-ils un élève pousser son professeur dans les escaliers sans réagir? Pas même d'une petite journée d'exclusion?
Tu peux citer un cas spécifique ? Parce que ce n'est pas exactement courant tout de même, et ce n'est pas sur un cas extrême, avéré ou hypothétique, qu'on peut tirer des conclusions.
- gauvain31Empereur
pogonophile a écrit:Babarette a écrit:
Et pourquoi certains chefs d'établissement laissent-ils un élève pousser son professeur dans les escaliers sans réagir? Pas même d'une petite journée d'exclusion?
Tu peux citer un cas spécifique ? Parce que ce n'est pas exactement courant tout de même, et ce n'est pas sur un cas extrême, avéré ou hypothétique, qu'on peut tirer des conclusions.
Le sien Pogonophile (remonte le fil)
- User17095Érudit
Bon pour le coup c'est sur un autre thread, mais c'est manifestement un cas spécifique. Je me demande également bien pourquoi il n'y a pas eu de suite.
- User17706Bon génie
Je trouve que ce serait aussi une bonne idée de corriger la faute d'orthographe qui défigure le titre du fil.Beniamino Massimo a écrit:Peut-on corriger le titre du fil ?
- titus06Habitué du forum
C'est à la lecture de ce fil que je me rends compte de la chance d'être dans un établissement (pas plus problématique qu'un autre) où l'on n’hésite pas à faire des conseils de discipline. On en est à notre 5e cette année. Le fait d'avoir un CDE qui finit sa carrière peut (en partie) expliquer cela.
- CasparProphète
Pas forcément, il y a des cde en fin de carrière qui n'aiment pas faire de vagues, c'est aussi une question de caractère.
- ForsterÉrudit
Ou des CDE plus fourbes... le notre a accepté sans broncher les conseils sa première année. Les conseils se sont transformés en tribunal pour le professeur impliqué.
Un collègue insulté par un élève et menacé s'est retrouvé accusé de harcèlement moral. Bah oui vous comprenez, il demandait à l'élève de travailler et d'après les parents leur enfant était déprimé depuis qu'il avait ce collègue qui demandait de travailler le soir (collègue de maths en S...).
Un autre collègue a aussi été accusé de méthodes humiliantes car il avait refusé qu'un élève rentre dans le musée lors d'un voyage scolaire (l'élève avait eu des comportements très déplacés, motif de base du conseil, pendant tout le voyage et ils ont fini par le laisser dans le bus le dernier jour).
Depuis cette année là, plus de conseils en deux ans. Les collègues ayant eu un souci n'insistent plus pour en avoir car entre ça et les parents arrivant avec les avocats, c'est décourageant.
Un collègue insulté par un élève et menacé s'est retrouvé accusé de harcèlement moral. Bah oui vous comprenez, il demandait à l'élève de travailler et d'après les parents leur enfant était déprimé depuis qu'il avait ce collègue qui demandait de travailler le soir (collègue de maths en S...).
Un autre collègue a aussi été accusé de méthodes humiliantes car il avait refusé qu'un élève rentre dans le musée lors d'un voyage scolaire (l'élève avait eu des comportements très déplacés, motif de base du conseil, pendant tout le voyage et ils ont fini par le laisser dans le bus le dernier jour).
Depuis cette année là, plus de conseils en deux ans. Les collègues ayant eu un souci n'insistent plus pour en avoir car entre ça et les parents arrivant avec les avocats, c'est décourageant.
- gauvain31Empereur
RooMcfly a écrit:Ou des CDE plus fourbes... le notre a accepté sans broncher les conseils sa première année. Les conseils se sont transformés en tribunal pour le professeur impliqué.
Un collègue insulté par un élève et menacé s'est retrouvé accusé de harcèlement moral. Bah oui vous comprenez, il demandait à l'élève de travailler et d'après les parents leur enfant était déprimé depuis qu'il avait ce collègue qui demandait de travailler le soir (collègue de maths en S...).
Un autre collègue a aussi été accusé de méthodes humiliantes car il avait refusé qu'un élève rentre dans le musée lors d'un voyage scolaire (l'élève avait eu des comportements très déplacés, motif de base du conseil, pendant tout le voyage et ils ont fini par le laisser dans le bus le dernier jour).
Depuis cette année là, plus de conseils en deux ans. Les collègues ayant eu un souci n'insistent plus pour en avoir car entre ça et les parents arrivant avec les avocats, c'est décourageant.
Le CDE a un devoir de protection vis à vis des enseignants, il ne fait clairement pas son travail. Le terme "harcèlement moral" est codifié par la loi et c'est là que le CDE doit savoir faire preuve de discernement et informer l'élève du caractère diffamatoire de son accusation. J'ose espérer qu'il a prononcé quand même une exclusion temporaire
- Hugo78Niveau 10
La nôtre nous raconte que l'Inspection académique interdit tout conseil de discipline à partir du mois de mai ! :blague:
- tiptop77Prophète
On nous a dit ça pendant des années. Pas de conseil de discipline après le 15 mai. En revenant de voyage scolaire, un gamin avait très mal parlé à une collègue et lui avait balancé sa valise dans les jambes. Pas de bol, on était le 16 mai.Hugo78 a écrit:La nôtre nous raconte que l'Inspection académique interdit tout conseil de discipline à partir du mois de mai ! :blague:
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May the force be with us!
- Hugo78Niveau 10
tiptop77 a écrit:On nous a dit ça pendant des années. Pas de conseil de discipline après le 15 mai. En revenant de voyage scolaire, un gamin avait très mal parlé à une collègue et lui avait balancé sa valise dans les jambes. Pas de bol, on était le 16 mai.Hugo78 a écrit:La nôtre nous raconte que l'Inspection académique interdit tout conseil de discipline à partir du mois de mai ! :blague:
Un collègue s'est fait insulter de "Tête de bite" et le gamin lui a craché dessus ! Réponse de la CDE : "je l'exclus 8 jours mais je ne peux pas faire de conseil de discipline car j'ai pas le droit !".
- almuixeNeoprof expérimenté
Dans ces exemples précis, heureusement que la police accepte les dépôts de plaintes après le 15 mai.
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