- e-WandererGrand sage
De toute façon, difficile de tirer des généralités : faire 22h devant des classes calmes si on habite à proximité de l'établissement peut être moins fatigant que faire 18h avec des classes difficiles et si on a de la route à faire. Tout dépend aussi de la vitesse de travail, des besoins de sommeil (nous ne sommes pas tous égaux), de l'expérience (ça va plus vite de préparer des cours quand on a du stock) etc. Chacun est bien assez grand pour décider, sans traiter de fainéants ceux qui ne prennent pas d'HSA et sans accuser de vénalité ceux qui en prennent.
- MaellerpÉrudit
e-Wanderer a écrit:De toute façon, difficile de tirer des généralités : faire 22h devant des classes calmes si on habite à proximité de l'établissement peut être moins fatigant que faire 18h avec des classes difficiles et si on a de la route à faire. Tout dépend aussi de la vitesse de travail, des besoins de sommeil (nous ne sommes pas tous égaux), de l'expérience (ça va plus vite de préparer des cours quand on a du stock) etc. Chacun est bien assez grand pour décider, sans traiter de fainéants ceux qui ne prennent pas d'HSA et sans accuser de vénalité ceux qui en prennent.
Tout à fait: j'ai fait le choix d'habiter tout près de mon collège, pendant que certains collègues passent deux heures par jour dans les transports je peux me permettre de prendre trois heures sup par semaine. Cela a des inconvénients d'habiter à côté, mais ce sont des choix personnels. Et quand les postes et BMP seront pourvus en temps et heure et qu'on sera rassurés quant au fait que quelqu'un sera devant les élèves à la rentrée, je réfléchirai sans doute à ne plus en prendre.
- OsmieSage
Rendash a écrit:Jacq a écrit:e-Wanderer a écrit:Et on met qui, sur ces postes créés ?Jacq a écrit:
Faut arrêter le pipeau magique. Ce n'est pas parce qu'on parle dans un exemple de destruction de poste d'un contractuel qui allait occuper ce poste, que l'on parle de préférer des contractuels à des prof supposés chevronnés et recrutés .... On parle de destruction de poste, ou de création de poste.
Des personnes formées par toi mon ami ...
A condition d'en trouver suffisamment =/ Ouvrir les concours, c'est bien, mais quand ils ne font pas le plein pour des matières déjà déficitaires, ça devient compliqué. A Mocheville-sur-Etron, par exemple, l'un des collèges de la ville ne peut assurer que 20H de cours en physique-chimie. Enfin, tu sais ce que c'est dans cette zone, tu la connais infiniment mieux que moi. Là, ce n'est pas un problème de création de postes ; le problème est de réussir à les pourvoir, ces postes.
Et, quoi qu'il en soit, si je te rejoins sur le fait que cette prime était un appât à l'époque, sa suppression de cette façon, à ce moment, dans ces conditions, et sans contrepartie, peut difficilement être présentée comme une victoire.Tamerlan a écrit:
Alors juste qu'il y en a marre de ce discours anti-syndical, anti-tous corps constitués ou intermédiaires. Je comprends que les gens qui s'engagent dans ce genre de choses en aient marre de se faire conchier perpétuellement sur les réseaux. C'est tout.
Bonne soirée.
Mais où vois-tu un discours anti-syndical ? Est-il permis de se montrer virulent lorsqu'on estime avoir été planté par son syndicat, ou doit-on dire amen à tout pour ne pas risquer de vexer ? Je regrette que Karine B. ait choisi de prendre personnellement, à tort, les critiques qui ont été émises sur le SNES, mais je note également qu'aucun des points soulevés n'a trouvé de réponse. La seule qui m'a été apportée l'a été par Osmie, qui a confirmé ce que j'avançais quant au manque d'information. On peut le déplorer, ça, oui ou non ?
Alors Osmie regrette de n'avoir pas été au courant de la suppression de la prime, soit. Mais elle est très bien placée pour savoir que bon nombre des militants du SNES bossent jusqu'au 25 juillet, sur leurs vacances scolaires, pour des révisions d'affectation de stagiaires, par exemple, et reprennent le collier trois semaines plus tard pour préparer la rentrée des personnels, se charger des publications (les fameux Memo qui sont des bibles), etc. Quel syndicat répond encore au téléphone le 25 juillet ? Pas le SGEN, ni les autres. Pour le détail, tous les militants ont des classes, tous ont des cours à préparer ; pendant que les collègues ont huit semaines de vacances, huit semaines pour bosser sur les nouveaux programmes ou dorer sur le hamac, d'autres n'en ont que trois ou quatre, travail syndical de l'été oblige.
Bien placée aussi pour savoir que l'on reste toujours disponibles pour les collègues, collègues qui sombrent de plus en plus dans le consumérisme syndical, ce que je déplore pour ma part.
Bien placée aussi pour dire que les syndicats manquent de bras et que l'on recherche des militants pour les faire vivre, ce qui est difficile. Les collègues devenant consuméristes, ils sont dans l'attente de services, sans imaginer une seconde pouvoir consacrer du temps à la structure. C'est pourquoi, connaissant la situation du SNES, je ne lui jetterai pas la pierre à cause du manque d'information sur la suppression de cette prime, même si en effet ce manque me pose un problème de fond ; le travail à faire est énorme, et on manque de militants. C'est le problème de tous les syndicats ; le SNALC a plus d'adhérents cette année en raison de l'implication de Celeborn contre la réforme, mais à mes yeux ce changement de crémerie n'est qu'un effet de plus du consumérisme syndical ambiant. Le discours du SNES ne me plaît pas sur la réforme ? Au lieu de m'impliquer dans le syndicat et de travailler sur le terrain, je change de crémerie, parce que le discours sur ce point me convient mieux. Avant de changer de crémerie l'an prochain, de quitter le SNALC pour l'UNSA, pourquoi pas, quand le discours sera plus conforme ailleurs à mes "idées", et sans me soucier de la ligne du fond du syndicat. Du consumérisme, plus guère de convictions profondes, voilà ce que je constate chez bon nombre de collègues. C'est aussi pour cela que j'ai refusé tous les mandats cette année ; je reste S1, point barre, tant j'ai donné pour lutter contre la réforme, et tant j'ai été déçue par la profession. Sans doute m'y remettrai-je l'an prochain, peut-être cèderai-je dès cet automne aux sollicitations qui sont déjà là et nombreuses, à voir. Je comprends parfaitement que Karine parte prendre l'air et s'éloigne du forum, lassée ; en effet, c'est une bosseuse qui fait un gros travail syndical, sans parler du travail avec ses classes. Je crois que des collègues comme elle sont précieux sur le forum ; mais au fond, peut-être faut-il que les syndicalistes le désertent pour qu'on prenne conscience de leur importance.
J'ai beaucoup d'estime pour ceux qui s'impliquent et font le travail de terrain, surtout dans cette époque de critiques incessantes ; je pense que l'année scolaire ne va pas être drôle du tout, à tous points de vue.
- FuminareNiveau 1
Osmie a écrit:
Alors Osmie regrette de n'avoir pas été au courant de la suppression de la prime, soit. Mais elle est très bien placée pour savoir que bon nombre des militants du SNES bossent jusqu'au 25 juillet, sur leurs vacances scolaires, pour des révisions d'affectation de stagiaires, par exemple, et reprennent le collier trois semaines plus tard pour préparer la rentrée des personnels, se charger des publications (les fameux Memo qui sont des bibles), etc. Quel syndicat répond encore au téléphone le 25 juillet ? Pas le SGEN, ni les autres. Pour le détail, tous les militants ont des classes, tous ont des cours à préparer ; pendant que les collègues ont huit semaines de vacances, huit semaines pour bosser sur les nouveaux programmes ou dorer sur le hamac, d'autres n'en ont que trois ou quatre, travail syndical de l'été oblige.
Bien placée aussi pour savoir que l'on reste toujours disponibles pour les collègues, collègues qui sombrent de plus en plus dans le consumérisme syndical, ce que je déplore pour ma part.
Bien placée aussi pour dire que les syndicats manquent de bras et que l'on recherche des militants pour les faire vivre, ce qui est difficile. Les collègues devenant consuméristes, ils sont dans l'attente de services, sans imaginer une seconde pouvoir consacrer du temps à la structure. C'est pourquoi, connaissant la situation du SNES, je ne lui jetterai pas la pierre à cause du manque d'information sur la suppression de cette prime, même si en effet ce manque me pose un problème de fond ; le travail à faire est énorme, et on manque de militants. C'est le problème de tous les syndicats ; le SNALC a plus d'adhérents cette année en raison de l'implication de Celeborn contre la réforme, mais à mes yeux ce changement de crémerie n'est qu'un effet de plus du consumérisme syndical ambiant. Le discours du SNES ne me plaît pas sur la réforme ? Au lieu de m'impliquer dans le syndicat et de travailler sur le terrain, je change de crémerie, parce que le discours sur ce point me convient mieux. Avant de changer de crémerie l'an prochain, de quitter le SNALC pour l'UNSA, pourquoi pas, quand le discours sera plus conforme ailleurs à mes "idées", et sans me soucier de la ligne du fond du syndicat. Du consumérisme, plus guère de convictions profondes, voilà ce que je constate chez bon nombre de collègues. C'est aussi pour cela que j'ai refusé tous les mandats cette année ; je reste S1, point barre, tant j'ai donné pour lutter contre la réforme, et tant j'ai été déçue par la profession. Sans doute m'y remettrai-je l'an prochain, peut-être cèderai-je dès cet automne aux sollicitations qui sont déjà là et nombreuses, à voir. Je comprends parfaitement que Karine parte prendre l'air et s'éloigne du forum, lassée ; en effet, c'est une bosseuse qui fait un gros travail syndical, sans parler du travail avec ses classes. Je crois que des collègues comme elle sont précieux sur le forum ; mais au fond, peut-être faut-il que les syndicalistes le désertent pour qu'on prenne conscience de leur importance.
J'ai beaucoup d'estime pour ceux qui s'impliquent et font le travail de terrain, surtout dans cette époque de critiques incessantes ; je pense que l'année scolaire ne va pas être drôle du tout, à tous points de vue.
Je ne suis pas d'accord avec ce que tu viens d'écrire. Il est tout à fait légitime de quitter un syndicat quand on est en désaccord avec lui, ne serait-ce sur un seul point (pour peu que celui-ci nous paraisse important), plutôt que d'y rester !
- OsmieSage
Bien sûr, et c'est ce que j'écrivais : on est dans le consumérisme et le clientélisme syndical. Quand quelque chose ne me convient pas au SNES, j'en parle avec les autres. Et chaque adhérent est sollicité pour travailler sur la ligne et les mandats de son syndicat ; chacun est invité à défendre ses idées sur le métier et sur le fonctionnement de la structure. Pour ma part, je fais ce travail ; il prend du temps et de l'énergie. Mais je ne quitte pas un syndicat que je contribue à faire fonctionner pour un autre dont je ne connais pas grand-chose, avant d'en rejoindre un troisième parce telle idée du deuxième ne m'allait pas, avant de quitter le troisième en concluant par un tonitruant "tous pourris". Et c'est ce qui se passe à notre époque ; je l'écris parce que je fais des heures syndicales dans les établissements et que je le constate, qu'on me le dit, qu'on me l'explique. Du consumérisme, ici comme ailleurs dans la société, on en est là pour pas mal de collègues.
- e-WandererGrand sage
Il ne faut pas sous-estimer l'effet majoritaire du SNES : beaucoup de jeunes collègues s'y syndiquent car ils ont l'impression qu'ils seront mieux défendus pour leurs mutations qu'en optant pour une plus petite structure. Ou simplement parce que c'est le seul qu'ils connaissent. Et ensuite, ils peuvent se rendre compte que d'autres syndicats sont sur une ligne qui leur convient mieux (car même si les militants peuvent faire bouger un peu les lignes, il y a des différences idéologiques : la discussion animée avec Jacq le prouve bien). Un collègue qui débarque et qui entend partout que le SNALC est un syndicat de droite limite FN, ou que le SGEN est un syndicats de "jaunes" peut hésiter à s'y inscrire. Une fois dans la place, il a tout loisir de réfléchir posément, quitte à changer de crèmerie, comme tu dis.
- FuminareNiveau 1
Tu as raison Osmie et l'on ne peut que féliciter les collègues qui s'engagent et s'investissent sur leur temps personnel sans pour autant chercher à obtenir de décharges ou à devenir permanents.
Par contre, e-Wander l'a justement dit, je pense que beaucoup de jeunes collègues viennent au SNES, ou ailleurs peut-être, en se faisant une fausse idée du syndicalisme ou en croyant qu'ils bénéficieront de meilleurs conseils ou de passe-droits pour les mutations...
Par contre, e-Wander l'a justement dit, je pense que beaucoup de jeunes collègues viennent au SNES, ou ailleurs peut-être, en se faisant une fausse idée du syndicalisme ou en croyant qu'ils bénéficieront de meilleurs conseils ou de passe-droits pour les mutations...
- TangledingGrand Maître
Eh... il m'arrive d'être critique sur l'action du snes mais là je ne trouve rien à redire : c'est notre position immuable sur les hs nous l'avons exprimée.
Le choix de l'ordre du jour de ces instances consultatives est celui du MEN. Et vu les réactions inespérées des collègues tapant sur le snes, le MEN doit se frotter les mains.
Et bien sûr le Snalc réagit avec son opportunisme coutumier, sous les applaudissements quasi généralisés.
Tout va bien. Bonne rentrée à tous. Et je précise quelque chose au sujet de ma situation personnelle : cette rentrée je dispose d'une décharge départementale, une double décharge en fait :
- 2h pour le SNES 78
- 1h30 pour la FSU 78 (dédicacée au camarade Ronin, qu'on ne voit plus guère hélas)
Je ne détaille pas ici les missions liées (hi hi) mais j'ai quand même espoir qu'on m'accordera crédit de leur existence, ainsi qu'au SNES ignominieux qui subira dieu merci la géhenne jusqu'à la fin des temps.
Amen!
Le choix de l'ordre du jour de ces instances consultatives est celui du MEN. Et vu les réactions inespérées des collègues tapant sur le snes, le MEN doit se frotter les mains.
Et bien sûr le Snalc réagit avec son opportunisme coutumier, sous les applaudissements quasi généralisés.
Tout va bien. Bonne rentrée à tous. Et je précise quelque chose au sujet de ma situation personnelle : cette rentrée je dispose d'une décharge départementale, une double décharge en fait :
- 2h pour le SNES 78
- 1h30 pour la FSU 78 (dédicacée au camarade Ronin, qu'on ne voit plus guère hélas)
Je ne détaille pas ici les missions liées (hi hi) mais j'ai quand même espoir qu'on m'accordera crédit de leur existence, ainsi qu'au SNES ignominieux qui subira dieu merci la géhenne jusqu'à la fin des temps.
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- e-WandererGrand sage
Mais je conçois parfaitement que le SNES puisse être contre les heures sup et défende cette position. Simplement, je réitère ma question : qui met-on devant les classes ? Peut-être aurai-je droit avec toi à une autre réponse qu'une pirouette ironique, car c'est une vraie question.
- OsmieSage
La crise du recrutement est telle que je ne peux répondre à cette question. Qui veut encore enseigner ? Qui veut passer un concours pour exercer un métier où il sera sous-payé, déconsidéré, méprisé, épuisé en raison des conditions de travail qui se détériorent (classes surchargées, quatre nouveaux programmes, des "missions" sans fin, etc.) ? Et la réforme du collège dégoûte ceux qui chérissent leur discipline. Qui peut vouloir devenir professeur de lettres en lisant les programmes affligeants pour le collège ?
Le SNES a des revendications sur les conditions de travail, les salaires, etc. Mais qui met-on devant les classes en attendant ? Je l'ignore.
Le SNES a des revendications sur les conditions de travail, les salaires, etc. Mais qui met-on devant les classes en attendant ? Je l'ignore.
- JEMSGrand Maître
Je pense surtout que l'argent est une chose taboo chez les enseignants (en fait je me demande si ce n'est pas un mal français...).
Est-ce anormal de vouloir gagner des pépettes ? On sait très bien que nous ne serons pas augmentés d'un iota, alors on prend l'argent là où on peut le trouver. Point. Je prends des heures sups, des missions particulières, des formations... et j'assume pleinement avoir besoin de cet argent.
Est-ce anormal de vouloir gagner des pépettes ? On sait très bien que nous ne serons pas augmentés d'un iota, alors on prend l'argent là où on peut le trouver. Point. Je prends des heures sups, des missions particulières, des formations... et j'assume pleinement avoir besoin de cet argent.
- TangledingGrand Maître
Salut e-Wanderer,e-Wanderer a écrit:Mais je conçois parfaitement que le SNES puisse être contre les heures sup et défende cette position. Simplement, je réitère ma question : qui met-on devant les classes ? Peut-être aurai-je droit avec toi à une autre réponse qu'une pirouette ironique, car c'est une vraie question.
Avec la crise actuelle (qui n'existe pas selon la ministre du service de com du MEN), à part des néo tit en nombre insuffisant, et des contractuels non formés et souvent pas prêts à enseigner, pas grand monde en effet.
Mais la crise actuelle n'a rien d'une fatalité, nous revendiquons des prérecrutements depuis des lustres. Mais les collègues se sont-ils mobilisés sur ces questions ? A chaque rasso devant les rectorats, on est une poignée de militants, toujours les mêmes.
La réalité du terrain c'est ça.
Quand à l'absence de contrepartie, ce n'est pas parce qu'elle n'a pas été communiquée qu'elle n'existe pas. On peut peut-être se dispenser de prendre les camarades du SNES pour des tanches.
Ce qui n'empêche pas que le calcul tactique du MEN quant au choix de la date nous revienne en pleine gueule par un inespéré effet boomerang.
@Osmie : Salut, je t'envoie un MP sur ma rentrée.
@Modération : désolé pour les apostrophes, et merci, je vais éviter de poster avec mon téléphone. (mais je poste moins ces derniers temps déjà).
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- DaphnéDemi-dieu
Quel syndicat répond encore au téléphone le 25 juillet ? Pas le SGEN ni les autres.
Dixit Osmie.
Alors là je m'insurge, merci de ne pas parler de ce qu'on ne connaît pas, non mais ! Le SNALC est actif tout l'été en particulier pour le mouvement des stagiaires et nous répondons à nos adhérents ou aux différentes sollicitations qu'on peut avoir pendant cette période par téléphone ou par mail pendant toutes les vacances. Même en retraite, j'ai renseigné les collègues qu'on nous ont contactés, mes collègues aussi. On est connecté même en vacances et on fait des permanences !
Dixit Osmie.
Alors là je m'insurge, merci de ne pas parler de ce qu'on ne connaît pas, non mais ! Le SNALC est actif tout l'été en particulier pour le mouvement des stagiaires et nous répondons à nos adhérents ou aux différentes sollicitations qu'on peut avoir pendant cette période par téléphone ou par mail pendant toutes les vacances. Même en retraite, j'ai renseigné les collègues qu'on nous ont contactés, mes collègues aussi. On est connecté même en vacances et on fait des permanences !
- JEMSGrand Maître
Et même les conseils juridiques du SNALC sont dispos en plein été... c'est dire
- barègesÉrudit
Tangleding a écrit:
Mais la crise actuelle n'a rien d'une fatalité, nous revendiquons des prérecrutements depuis des lustres. Mais les collègues se sont-ils mobilisés sur ces questions ? A chaque rasso devant les rectorats, on est une poignée de militants, toujours les mêmes.
Je ne crois pas que le pré-recrutement changerait énormément les choses. En tout cas pas tout seul. Entre le contenu des programmes de plus en plus dénué de sens (sauf résistance individuelle admirable), l'ambiance scolaire dégradée, les pressions institutionnelles de plus en plus envahissantes, le salaire qui ne compense plus tout cela, une certaine restriction de la liberté d'enseigner... La liste est longue, et si j'étais passée, élève, par l'école que je vois fonctionner depuis une dizaine d'années, j'aurais fui très vite, très loin de ce métier.
- DaphnéDemi-dieu
JEMS a écrit:Et même les conseils juridiques du SNALC sont dispos en plein été... c'est dire
Vouiiiiiiiiiiiii
- ipomeeGuide spirituel
Osmie a écrit:
Alors Osmie regrette de n'avoir pas été au courant de la suppression de la prime, soit. Mais elle est très bien placée pour savoir que bon nombre des militants du SNES bossent jusqu'au 25 juillet, sur leurs vacances scolaires, pour des révisions d'affectation de stagiaires, par exemple, et reprennent le collier trois semaines plus tard pour préparer la rentrée des personnels, se charger des publications (les fameux Memo qui sont des bibles), etc. Quel syndicat répond encore au téléphone le 25 juillet ? Pas le SGEN, ni les autres. Pour le détail, tous les militants ont des classes, tous ont des cours à préparer ; pendant que les collègues ont huit semaines de vacances, huit semaines pour bosser sur les nouveaux programmes ou dorer sur le hamac, d'autres n'en ont que trois ou quatre, travail syndical de l'été oblige.
Bien placée aussi pour savoir que l'on reste toujours disponibles pour les collègues, collègues qui sombrent de plus en plus dans le consumérisme syndical, ce que je déplore pour ma part.
Bien placée aussi pour dire que les syndicats manquent de bras et que l'on recherche des militants pour les faire vivre, ce qui est difficile. Les collègues devenant consuméristes, ils sont dans l'attente de services, sans imaginer une seconde pouvoir consacrer du temps à la structure. C'est pourquoi, connaissant la situation du SNES, je ne lui jetterai pas la pierre à cause du manque d'information sur la suppression de cette prime, même si en effet ce manque me pose un problème de fond ; le travail à faire est énorme, et on manque de militants. C'est le problème de tous les syndicats ; le SNALC a plus d'adhérents cette année en raison de l'implication de Celeborn contre la réforme, mais à mes yeux ce changement de crémerie n'est qu'un effet de plus du consumérisme syndical ambiant. Le discours du SNES ne me plaît pas sur la réforme ? Au lieu de m'impliquer dans le syndicat et de travailler sur le terrain, je change de crémerie, parce que le discours sur ce point me convient mieux. Avant de changer de crémerie l'an prochain, de quitter le SNALC pour l'UNSA, pourquoi pas, quand le discours sera plus conforme ailleurs à mes "idées", et sans me soucier de la ligne du fond du syndicat. Du consumérisme, plus guère de convictions profondes, voilà ce que je constate chez bon nombre de collègues. C'est aussi pour cela que j'ai refusé tous les mandats cette année ; je reste S1, point barre, tant j'ai donné pour lutter contre la réforme, et tant j'ai été déçue par la profession. Sans doute m'y remettrai-je l'an prochain, peut-être cèderai-je dès cet automne aux sollicitations qui sont déjà là et nombreuses, à voir. Je comprends parfaitement que Karine parte prendre l'air et s'éloigne du forum, lassée ; en effet, c'est une bosseuse qui fait un gros travail syndical, sans parler du travail avec ses classes. Je crois que des collègues comme elle sont précieux sur le forum ; mais au fond, peut-être faut-il que les syndicalistes le désertent pour qu'on prenne conscience de leur importance.
J'ai beaucoup d'estime pour ceux qui s'impliquent et font le travail de terrain, surtout dans cette époque de critiques incessantes ; je pense que l'année scolaire ne va pas être drôle du tout, à tous points de vue.
En tout points d'accord avec ça, Osmie. Et je regrette le départ de Karine B. tout en le comprenant.
Cette aversion de certains pour les syndicats en général et pour le SNES en particulier est bien regrettable. Tout le monde ne se dévoue pas pour les autres, mais traiter comme cela ceux qui le font est pour le moins décourageant. Faudra-t-il se réjouir quand il n'y aura plus de syndicats ?
- CelebornEsprit sacré
Osmie a écrit:Quel syndicat répond encore au téléphone le 25 juillet ? Pas le SGEN, ni les autres.
Je suis sûr que ça plaira beaucoup à notre responsable des stagiaires, qui a passé son été au téléphone et sur son mail, y compris après le 25 juillet. Je ne me permettrais jamais de critiquer l'investissement et l'action des militants du SNES ; j'aimerais bien qu'on évite de dire des choses absolument fausses sur l'investissement et l'action des nôtres.
J'aimerais des excuses.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- JacqGuide spirituel
e-Wanderer a écrit:Mais je conçois parfaitement que le SNES puisse être contre les heures sup et défende cette position. Simplement, je réitère ma question : qui met-on devant les classes ? Peut-être aurai-je droit avec toi à une autre réponse qu'une pirouette ironique, car c'est une vraie question.
Je te charriais hier, en t'accusant ironiquement de ne pas être capable de former des prof.... à ce moment là nous sommes tous coupables, nous au début du processus et toi à la fin. Mais cette prime ne change rien sur la crise réelle du recrutement que nous déplorons tous ici. Idem, les heures suppl, j'en ai fait, et j'en ai fait beaucoup (par obligation, et la rétribution est agréable) mais, désolé de le redire, le refus des heure supp permet aussi la création des postes, et lorsque vous cherchez à muter vous êtes bien heureux de constater qu'un poste est crée à X endroit et qu'il passe au mouvement. On ne peut pas réduire ceux qui prennent des heures supp à des collabos à chaque fois (même si ma tondeuse est toujours prête ) mais il ne faut pas nier non plus que le refus des heures supplémentaires permet aussi la création des postes et donc plus de possibilité au mouvement. Je dis à nouveau que changer les règles durant l'été n'est pas très honnête, mais que cette prime n'était pas honnête dès le départ.
- HeisenbergHabitué du forum
Celeborn a écrit:Osmie a écrit:Quel syndicat répond encore au téléphone le 25 juillet ? Pas le SGEN, ni les autres.
Je suis sûr que ça plaira beaucoup à notre responsable des stagiaires, qui a passé son été au téléphone et sur son mail, y compris après le 25 juillet. Je ne me permettrais jamais de critiquer l'investissement et l'action des militants du SNES ; j'aimerais bien qu'on évite de dire des choses absolument fausses sur l'investissement et l'action des nôtres.
J'aimerais des excuses.
Je suis également sûr que ça plaira à mon épouse qui me demandait quand je serai enfin en vacances ...
_________________
- TangledingGrand Maître
@barège : Tu as raison, ce n'était qu'un exemple.
Et sur le reste le peu d'intérêt des collègues pour l'action collective est tout de même tout aussi inquiétant.
Quand je fais la "promo" pour nos stages syndicaux CA/DHG ou Neo Management Public, en récré, je n'ai droit dans le meilleur des cas qu'à un silence poli, et de la part de certains à une absence de silence impolie. Inutile de préciser que je ne me fade pas d'annonce de récré tous les deux jours, hein. Vu le déplaisir que cela m'occasionne, faudrait être masochiste, même si ça peut faire avancer les idées auxquelles j'adhère.
Je ne parle pas des HMI désertes, puis des collègues qui viennent chouigner qu'on s'est exprimé en CA mais qu'ils auraient voulu savoir avant ce qu'on allait déclarer, etc etc.
A un moment ces collègues j'ai un peu envie de leur dire merde. Je le fais parfois, dans les formes.
@SNALC : A propos de conseils juridiques, j'espère que les choses s'arrangent pour le collègue et camarade SNALCiste emporté par sa verve, sa colère et son esprit salace sur les 140 caractères de l'oisélidé gazouilleur. Transmettez-lui à l'occasion mes salutations.
Et sur le reste le peu d'intérêt des collègues pour l'action collective est tout de même tout aussi inquiétant.
Quand je fais la "promo" pour nos stages syndicaux CA/DHG ou Neo Management Public, en récré, je n'ai droit dans le meilleur des cas qu'à un silence poli, et de la part de certains à une absence de silence impolie. Inutile de préciser que je ne me fade pas d'annonce de récré tous les deux jours, hein. Vu le déplaisir que cela m'occasionne, faudrait être masochiste, même si ça peut faire avancer les idées auxquelles j'adhère.
Je ne parle pas des HMI désertes, puis des collègues qui viennent chouigner qu'on s'est exprimé en CA mais qu'ils auraient voulu savoir avant ce qu'on allait déclarer, etc etc.
A un moment ces collègues j'ai un peu envie de leur dire merde. Je le fais parfois, dans les formes.
@SNALC : A propos de conseils juridiques, j'espère que les choses s'arrangent pour le collègue et camarade SNALCiste emporté par sa verve, sa colère et son esprit salace sur les 140 caractères de l'oisélidé gazouilleur. Transmettez-lui à l'occasion mes salutations.
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- archebocEsprit éclairé
Si j'ai bien compris, le SNES n'est pas contre la rémunération des heures sup, il est contre les heures sup. Il espère que si on baisse le prix des heures sup, les enseignants prendront moins facilement ces heures sup. Mais l'argument est réversible : si on baisse la rémunération des heures sup, le ministère aura tendance à en proposer plus. Il n'y a aucune raison de privilégier le premier raisonnement sur le second, sauf à postuler que les enseignants sont des sangsues avides du moindre kopek, et le ministère un employeur vertueux. Rien qu'à cause de ce présupposé jaunâtre, j'aurai du mal à me sentir représenté par un tel syndicat.
Admettons que les représentations ne soient pas sympathiques, mais que l'action soit efficace. Après tout, l'action syndicale doit parfois s’assoir sur quelques principes accessoires pour faire avancer ses priorités. Nous sommes donc en train d'imaginer que grâce à cette baisse de rémunération, le nombre d'heure sup va baisser cette année. Ah, non, pas cette année, puisque les enseignants ont accepté les heures sup avant qu'on en baisse la rémunération. Donc au prix de cet entubage pour l'année en cours, il faudrait espérer que le volume d'heures sup va baisser l'an prochain.
Vous croyez vraiment que le volume d'heures sup va baisser l'an prochain ?
Sur le plan des principes comme sur celui des résultats, le vote du SNES est surprenant.
Admettons que les représentations ne soient pas sympathiques, mais que l'action soit efficace. Après tout, l'action syndicale doit parfois s’assoir sur quelques principes accessoires pour faire avancer ses priorités. Nous sommes donc en train d'imaginer que grâce à cette baisse de rémunération, le nombre d'heure sup va baisser cette année. Ah, non, pas cette année, puisque les enseignants ont accepté les heures sup avant qu'on en baisse la rémunération. Donc au prix de cet entubage pour l'année en cours, il faudrait espérer que le volume d'heures sup va baisser l'an prochain.
Vous croyez vraiment que le volume d'heures sup va baisser l'an prochain ?
Sur le plan des principes comme sur celui des résultats, le vote du SNES est surprenant.
- Albert JarlHabitué du forum
Albert Jarl a écrit:Mouais... quoi qu'on en pense sur le fond, force est de constater que les syndicats sont plus efficaces quand il s'agit d'accompagner la suppression de primes que pour obtenir une revalorisation salariale pour tous.
Dans la même veine... nous autres collègues sommes plus efficace pour nous engueuler entre nous au sujet des miettes qu'on nous jette que pour se mobiliser et faire preuve de solidarité face aux attaques répétées du gouvernement.
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Si vis pacem, para bellum
- DaphnéDemi-dieu
Heisenberg a écrit:Celeborn a écrit:Osmie a écrit:Quel syndicat répond encore au téléphone le 25 juillet ? Pas le SGEN, ni les autres.
Je suis sûr que ça plaira beaucoup à notre responsable des stagiaires, qui a passé son été au téléphone et sur son mail, y compris après le 25 juillet. Je ne me permettrais jamais de critiquer l'investissement et l'action des militants du SNES ; j'aimerais bien qu'on évite de dire des choses absolument fausses sur l'investissement et l'action des nôtres.
J'aimerais des excuses.
Je suis également sûr que ça plaira à mon épouse qui me demandait quand je serai enfin en vacances ...
Et tu lui a répondu comme je le fais avec monsieur : de toute façon on part avec le téléphone et la tablette comme ça je serai joignable même sur la plage / la piscine / le musée....
- DaphnéDemi-dieu
Celeborn a écrit:Osmie a écrit:Quel syndicat répond encore au téléphone le 25 juillet ? Pas le SGEN, ni les autres.
Je suis sûr que ça plaira beaucoup à notre responsable des stagiaires, qui a passé son été au téléphone et sur son mail, y compris après le 25 juillet. Je ne me permettrais jamais de critiquer l'investissement et l'action des militants du SNES ; j'aimerais bien qu'on évite de dire des choses absolument fausses sur l'investissement et l'action des nôtres.
J'aimerais des excuses.
Cela m'a choquée, de même que le commentaire sur l'origine de l'augmentation des adhérents au SNALC : non pas que je conteste ton rayonnement Céleborn, :lol: c'est certain qu'il joue beaucoup, mais enfin il y aussi tout le reste, dont le travail de terrain, n'en déplaise à Osmie
Parce que moi je ne compte plus les appels du type : je ne suis pas adhérent chez vous mais j'appelle parce que le SNES est sur répondeur, et ça même le soir des muts, si si..........
Bon je parle pour mon expérience, sur plusieurs années, je ne sais pas comment fonctionnent les autres académies.
- RendashBon génie
Osmie a écrit:Rendash a écrit:Jacq a écrit:e-Wanderer a écrit:
Et on met qui, sur ces postes créés ?
Des personnes formées par toi mon ami ...
A condition d'en trouver suffisamment =/ Ouvrir les concours, c'est bien, mais quand ils ne font pas le plein pour des matières déjà déficitaires, ça devient compliqué. A Mocheville-sur-Etron, par exemple, l'un des collèges de la ville ne peut assurer que 20H de cours en physique-chimie. Enfin, tu sais ce que c'est dans cette zone, tu la connais infiniment mieux que moi. Là, ce n'est pas un problème de création de postes ; le problème est de réussir à les pourvoir, ces postes.
Et, quoi qu'il en soit, si je te rejoins sur le fait que cette prime était un appât à l'époque, sa suppression de cette façon, à ce moment, dans ces conditions, et sans contrepartie, peut difficilement être présentée comme une victoire.Tamerlan a écrit:
Alors juste qu'il y en a marre de ce discours anti-syndical, anti-tous corps constitués ou intermédiaires. Je comprends que les gens qui s'engagent dans ce genre de choses en aient marre de se faire conchier perpétuellement sur les réseaux. C'est tout.
Bonne soirée.
Mais où vois-tu un discours anti-syndical ? Est-il permis de se montrer virulent lorsqu'on estime avoir été planté par son syndicat, ou doit-on dire amen à tout pour ne pas risquer de vexer ? Je regrette que Karine B. ait choisi de prendre personnellement, à tort, les critiques qui ont été émises sur le SNES, mais je note également qu'aucun des points soulevés n'a trouvé de réponse. La seule qui m'a été apportée l'a été par Osmie, qui a confirmé ce que j'avançais quant au manque d'information. On peut le déplorer, ça, oui ou non ?
Alors Osmie regrette de n'avoir pas été au courant de la suppression de la prime, soit. Mais elle est très bien placée pour savoir que bon nombre des militants du SNES bossent jusqu'au 25 juillet, sur leurs vacances scolaires, pour des révisions d'affectation de stagiaires, par exemple, et reprennent le collier trois semaines plus tard pour préparer la rentrée des personnels, se charger des publications (les fameux Memo qui sont des bibles), etc. Quel syndicat répond encore au téléphone le 25 juillet ? Pas le SGEN, ni les autres. Pour le détail, tous les militants ont des classes, tous ont des cours à préparer ; pendant que les collègues ont huit semaines de vacances, huit semaines pour bosser sur les nouveaux programmes ou dorer sur le hamac, d'autres n'en ont que trois ou quatre, travail syndical de l'été oblige.
Bien placée aussi pour savoir que l'on reste toujours disponibles pour les collègues, collègues qui sombrent de plus en plus dans le consumérisme syndical, ce que je déplore pour ma part.
Bien placée aussi pour dire que les syndicats manquent de bras et que l'on recherche des militants pour les faire vivre, ce qui est difficile. Les collègues devenant consuméristes, ils sont dans l'attente de services, sans imaginer une seconde pouvoir consacrer du temps à la structure. C'est pourquoi, connaissant la situation du SNES, je ne lui jetterai pas la pierre à cause du manque d'information sur la suppression de cette prime, même si en effet ce manque me pose un problème de fond ; le travail à faire est énorme, et on manque de militants. C'est le problème de tous les syndicats ; le SNALC a plus d'adhérents cette année en raison de l'implication de Celeborn contre la réforme, mais à mes yeux ce changement de crémerie n'est qu'un effet de plus du consumérisme syndical ambiant. Le discours du SNES ne me plaît pas sur la réforme ? Au lieu de m'impliquer dans le syndicat et de travailler sur le terrain, je change de crémerie, parce que le discours sur ce point me convient mieux. Avant de changer de crémerie l'an prochain, de quitter le SNALC pour l'UNSA, pourquoi pas, quand le discours sera plus conforme ailleurs à mes "idées", et sans me soucier de la ligne du fond du syndicat. Du consumérisme, plus guère de convictions profondes, voilà ce que je constate chez bon nombre de collègues. C'est aussi pour cela que j'ai refusé tous les mandats cette année ; je reste S1, point barre, tant j'ai donné pour lutter contre la réforme, et tant j'ai été déçue par la profession. Sans doute m'y remettrai-je l'an prochain, peut-être cèderai-je dès cet automne aux sollicitations qui sont déjà là et nombreuses, à voir. Je comprends parfaitement que Karine parte prendre l'air et s'éloigne du forum, lassée ; en effet, c'est une bosseuse qui fait un gros travail syndical, sans parler du travail avec ses classes. Je crois que des collègues comme elle sont précieux sur le forum ; mais au fond, peut-être faut-il que les syndicalistes le désertent pour qu'on prenne conscience de leur importance.
J'ai beaucoup d'estime pour ceux qui s'impliquent et font le travail de terrain, surtout dans cette époque de critiques incessantes ; je pense que l'année scolaire ne va pas être drôle du tout, à tous points de vue.
Mais, Osmie, je suis d'accord en tous points avec ce que tu écris là, sauf le passage sur le SNES qui serait le seul à se bouger l'été. C'est bien pour ça que je peste après la façon de faire du SNES suite à ce vote : j'y vois un manque de respect pour les militants et pour la base, sans parler des autres. Plaider le manque de temps et d'effectifs, donc pas le temps d'envoyer ne serait-ce qu'un pauvre mail, ne me convainc pas.
Mais sr le reste, je te rejoins, je l'ai dit à de multiples reprises ici ; je ne crois pas qu'on puisse me taxer d'anti-syndicalisme primaire, sauf à être d'une rare mauvaise foi ou à parler en l'air. Je fracasse dès que possible le SGEN et l'UNSA qui sont des plaies pour la profession, soit ; mais je me réserve le droit d'émettre des critiques, y compris virulentes, sur ce qui me semble être mal fait par les autres syndicats. Lorsque le SNALC Versailles recommande publiquement et sans réfléchir le torchon de Casali, je râle ; idem dans ce cas-ci. Pour autant, je salue aussi souvent que faire se peut le travail colossal et précieux accompli par des Tang', des Daphné, des Karine B., et tous ceux qui s'investissent beaucoup pour les collègues.
Tang a écrit:Quand à l'absence de contrepartie, ce n'est pas parce qu'elle n'a pas été communiquée qu'elle n'existe pas. On peut peut-être se dispenser de prendre les camarades du SNES pour des tanches.
Ce qui n'empêche pas que le calcul tactique du MEN quant au choix de la date nous revienne en pleine gueule par un inespéré effet boomerang.
Si les éventuelles contreparties ne sont pas communiquées, on ne peut pas se contenter de supputer leur existence, ni de les espérer. L'erreur du SNES, et c'est ce que je dis depuis le début, c'est d'avoir fait ça en douce sans prendre la peine de communiquer. Le calendrier est dicté par le MEN, avec la lâcheté qu'on lui connaît, soit ; mais l'erreur de com' du SNES n'est imputable qu'au SNES. Soit vous avez appris l'ordre du jour en arrivant le matin, et il aurait sans doute fallu au moins informer après le vote ; soit c'était connu depuis plus longtemps, et on aurait aimé le savoir.
Le tout, indépendamment de ce qu'on pense de la prime en elle-même. C'est le calendrier et la façon de faire qui me chiffonnent, qu'on soit bien d'accord sur ce point.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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