- RosanetteEsprit éclairé
Evidemment qu'il faut déjà avoir lu les classiques ; pour moi l'approche des contemporains se fait soit en fin d'année soit en fin de séquence, en choisissant des textes qui peuvent être éclairés par ce qui a été fait et vu dans l'année.
- menerveOracle
Ce qui m'étonne c'est le choix pédagogique de donner et la problématique et le plan.... Il me semble qu'une analyse littéraire doit être la rencontre entre un texte et un lecteur et que la problématique et le plan ne peuvent être issus que du ressenti du lecteur.
Ma fille a le même problème en histoire: le prof donne un plan incomplet et les élèves doivent trouver la partie manquante! Et bien j'ai eu beau me creuser la cervelle, je n'ai jamais trouvé ce que le prof attendait dans la partie II.... de plus on a l'impression qu'il n'y a qu'un plan possible et que les élèves doivent absolument faire rentrer le texte dans ce plan.
Ma fille a le même problème en histoire: le prof donne un plan incomplet et les élèves doivent trouver la partie manquante! Et bien j'ai eu beau me creuser la cervelle, je n'ai jamais trouvé ce que le prof attendait dans la partie II.... de plus on a l'impression qu'il n'y a qu'un plan possible et que les élèves doivent absolument faire rentrer le texte dans ce plan.
- ysabelDevin
Rosanette a écrit:Evidemment qu'il faut déjà avoir lu les classiques ; pour moi l'approche des contemporains se fait soit en fin d'année soit en fin de séquence, en choisissant des textes qui peuvent être éclairés par ce qui a été fait et vu dans l'année.
Mais en fin d'année on n'a déjà pas fini le programme... Et quand on achève un chapitre, on court pour entamer le suivant.
En 1e c'est la course sans fin.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- RosanetteEsprit éclairé
Effectivement, le rythme est dingue, d'où la question des choix à opérer ; dès l'instant qu'on sait que même le corpus de classiques solides ne sera pas si conséquent, on peut chercher à sauver le soldat Corneille/Voltaire et à ne faire que du classique (en poussant la fantaisie jusqu'à Beckett ou comble de l'audace Robbe-Grillet) ou bien faire une ou quelques incursions dans le contemporain ; dans le fond, ça ne change vraiment pas grand-chose pour l'exposition aux classiques.
Dans l'absolu, je comprends tout à fait les profs qui ne piochent que dans la littérature patrimoniale par pragmatisme mais j'ai du mal avec le discours qui cherche à ériger ces choix en absolue nécessité, surtout auprès de collègues qui répètent qu'ils font évidemment étudier les auteurs classiques.
Dans l'absolu, je comprends tout à fait les profs qui ne piochent que dans la littérature patrimoniale par pragmatisme mais j'ai du mal avec le discours qui cherche à ériger ces choix en absolue nécessité, surtout auprès de collègues qui répètent qu'ils font évidemment étudier les auteurs classiques.
- capucine42Érudit
Menerve dans l' absolu tu as raison, dans la réalité les élèves sont trop peu entraînés pour réussir seuls cet exercice.
- Une passanteEsprit éclairé
Rosanette, je ne comprends pas bien ta défense de l'étude d’œuvres contemporaines alors que tu n'es pas prof de lettres, d'où vient cette position ? Tu as ou as eu des enfants scolarisés ?
- capucine42Érudit
Évidemment.Iphigénie a écrit:oh que oui!!!!!Carabas a écrit:Peut-être est-ce l'épreuve à revoir. Le commentaire est devenu une espèce de catalogue infâme de procédés qui dégoûterait l'élève le plus littéraire. L'invention n'a aucun intérêt et la dissert repose sur une culture qu'ils n'ont pas. Refaire des dissert sur des œuvres, qui permettent aux élèves bosseurs de s'en tirer sans avoir à combler plusieurs années de lacunes et une épreuve de résumé? On supprimerait bien évidemment le corpus. Ce serait peut-être plus constructif et plus adapté.
- RosanetteEsprit éclairé
Mon ami est prof de lettres, des amis également, j'aime bien discuter de ce qu'ils font.
Pour le coup et comme je l'ai dit précédemment, je défends d'autant plus la littérature contemporaine qu'elle est depuis longtemps entrée dans les programmes de l'agrégation d'anglais.
Et si je suis persuadée qu'on peut et doit exposer des lycéens à Shakespeare dans le texte, je me vois mal faire l'économie de littérature anglophone contemporaine.
Pour le coup et comme je l'ai dit précédemment, je défends d'autant plus la littérature contemporaine qu'elle est depuis longtemps entrée dans les programmes de l'agrégation d'anglais.
Et si je suis persuadée qu'on peut et doit exposer des lycéens à Shakespeare dans le texte, je me vois mal faire l'économie de littérature anglophone contemporaine.
- VerduretteModérateur
menerve a écrit:Ce qui m'étonne c'est le choix pédagogique de donner et la problématique et le plan.... Il me semble qu'une analyse littéraire doit être la rencontre entre un texte et un lecteur et que la problématique et le plan ne peuvent être issus que du ressenti du lecteur.
Ma fille a le même problème en histoire: le prof donne un plan incomplet et les élèves doivent trouver la partie manquante! Et bien j'ai eu beau me creuser la cervelle, je n'ai jamais trouvé ce que le prof attendait dans la partie II.... de plus on a l'impression qu'il n'y a qu'un plan possible et que les élèves doivent absolument faire rentrer le texte dans ce plan.
Merci, merci, merci !!
Je comprends tout à fait qu'il y ait une méthode pour les commentaires ou les dissertations, mais je trouve que les "attentes" sont parfois trop étroites. Et surtout, que certains professeurs excluent d'emblée ce qui ne correspond pas à ces attentes, même si c'est pertinent.
Ce devoir est achevé -je reviens ici après avoir suscité maints débats et moult digressions- mais nous avons eu le plus grand mal à "coller" au plan imposé, car même après les avoir reformulées, les attentes du professeur ne nous semblaient pas claires. Or ma fille avait, par ailleurs, des idées sur l'analyse du texte. Est-ce que finalement ce n'est pas une forme d'obstacle à la réflexion personnelle ?
Cela dit, je trouve que cette réflexion personnelle n'est pas assez nourrie. Je n'entrerai pas dans le débat entre littérature actuelle et auteurs classiques, je n'ai pas les compétences nécessaires pour cela. Simplement, je constate que ses connaissances en littérature sont très fragmentaires, souvent plus tributaires des goûts de ses professeurs successifs que d'un programme clair. Ayant été nourrie au Lagarde et Michard (que je ressors d'ailleurs souvent ...) vous comprenez pourquoi je me sens "dépassée".
Nous avons bien rediscuté à propos du "bon usage des procédés".
Pour revenir à des messages bien antérieurs, je ne dirais pas que le plan est du "jargon", en revanche "grandiloquent" lui convient bien, dans les qualificatifs lus ici. Je le trouve assez prétentieux et finalement peu précis. Manifestement c'est une habitude de ce professeur. Je préfère un plan vraiment structuré, moins elliptique, même s'il est élégamment formulé. A mon sens, cette dernière qualité ne sied pas à un plan, car il en dissimule le fond.
Mais bon, encore une fois, je ne suis pas professeur de lettres, et il est rare que je m'investisse autant dans le contenu des devoirs de ma fille, (en revanche je l'enquiquine volontiers sur la façon de formuler et l'orthographe).
- Thierry75Niveau 10
Donner un pan détaillé n'est pas très intelligent ni pertinent (qui plus est à deux mois du bac) mais une chose très simple est de dire que ce sont des suggestions et que le plan est facultatif (comme dans les bacs techniques où soit dit en passant, les axes sont des propositions et rien d'autre). Imposer un plan répugne à l'intelligence, tout simplement.
_________________
Le moi est haïssable.
- VerduretteModérateur
Je suis d'accord. J'ai bien redemandé à ma fille si ce plan était une suggestion ou une obligation. Le "e-cahier de texte" était formel : il fallait suivre le plan imposé.
- VerduretteModérateur
J'ai pensé que cela vous intéresserait d'avoir le devoir et son corrigé.
Les corrections sont en rouge.
L'ennui, c'est que je n'ai pas vraiment compris non plus toutes les corrections.
Je suis plus que dépassée. Noyée comme un surfeur qui a raté le tube.
Cette dame semble obsédée par le ternaire, et j'ai une autre question : pour moi, une dissertation est généralement bâtie sur le modèle :
- introduction de la problématique avec définition précise des concepts,
- thèse
- antithèse
- conclusion.
Ce qui diffère de son cours : thèse, antithèse, et ... les deux à la fois en troisième partie, avant la conclusion.
Je suis une fois de plus perdue.
Réparer les vivants est un roman de Maylis de Kerangal, écrivain contemporain née en 1967 qui traite du don d'organe fait après le décès brutal d'un jeune homme blessé dans un accident de voiture en rentrant d'une session de surf. Cet extrait du premier chapitre décrit le moment où il est, avec deux amis, dans le van avant d'aller surfer. Nous allons étudier comment l’écriture transforme ces personnages en héros d’un futur que la démesure appelle au tragique. De l’univers du surf nous passons à l’aventure du futur, du réel à l’agrandissement épique : l’écriture de la démesure ? Revoir l’annonce du plan peu claire : attention pas de question !
I.
Ce début de texte nous fait basculer brutalement dans l’univers du surf, avant de nous mener vers des rêves sur papier glacé.
Attention : un paragraphe = une idée . la structure de ton travail n’est pas claire : il semble que tu n’aies pas suivi le plan proposé… Pourquoi te compliques-tu la tâche ??? Je me permets de mettre en vert le numéro des sous-parties histoire d’y voir plus clair….Evidemment le plan ne doit jamais apparaître sur ta copie !
1. l’univers du surf Le texte commence en faisant de manière assez abrupte la description du van où se trouvent les garçons. L'auteur se limite à une énumération d'objets, «surfs empilés, monceau de combinaisons, gants, chaussons, leashes … » L.3 qui nous donne une sensation d'accumulation, de désordre. oui Il n'utilise aucun verbe juste des termes spécifiques à l’univers du surf comme la « wax en pot, ou les « leashes ».
2. un rituel On évoque ensuite ce que font les garçons à travers des verbes d’action dont ils sont les sujets, « Se sont assis, serrés épaules contre épaules, ont frotté leurs mains entre leurs cuisses » L.5. Au début, on peut penser qu'il s'agit seulement d'un moment particulier, puis on commence à entrevoir qu'il y a une organisation qui revient régulièrement et qui est rendue sensible par l’emploi de connecteurs logiques comme: « après quoi», ou d’adverbes de temps comme « après » qui indique une habitude, un rituel . Cela devient plus évident encore après la collation, lorsqu'ils prennent leur magazine de surf. On parle des « pages tournées des milliers de fois, qu'ils scrutent à nouveau » L.13. Ce pluriel hyperbolique montre la répétition et l'habitude, le fait que les garçons ne se lassent pas de cette contemplation : c’est un véritable rituel avant d'aller surfer.
3. des rêves « sur papier glacé » Le verbe « scruter » est important : il montre que les garçons ne se contentent pas de feuilleter distraitement le journal, ils regardent chaque détail en spécialistes. Oui TB Ils ont « la bouche sèche », ce qui traduit la peur Non, plutôt la soif d’aventure !, on peut imaginer que les photos montrent des vagues impressionnantes, effrayantes, au point que leurs yeux sont « basculés hors des orbites ». Cette hyperbole traduit une véritable fascination, ainsi que l'étonnement et l'admiration pour les exploits décrits par les images. Oui Il n'est pas banalement question de lieux, comme un catalogue touristique évoquant des paysages de rêve, (Vanuatu, Hawaï), c'est avant tout une liste de termes techniques directement liés au surf : déferlante, point break, rouleaux tubes, lames … Ce qui les sidère, c'est la taille des vagues, la difficulté technique, la virtuosité nécessaire pour surmonter les difficultés.
D’un début assez banal on passe à une autre dimension complètement rêvée, un futur héroïque, avec l’évocation de la conquête ou des dieux.
II.
1.des conquérants Lorsque l'auteur évoque le rêve que font les trois garçons, alimenté par le journal, elle a recours au vocabulaire habituellement utilisé pour décrire les découvreurs, les explorateurs : « la quête » L.19, « la recherche » L.18, « inventer » L.19 au sens de « trouver, découvrir quelque chose dont on sait qu'il existe, mais sans avoir de certitudes ». On les compare explicitement à Christophe Colomb : comme ce dernier a découvert l'Amérique, ils découvriront un jour un spot idéal.
2. Certains termes donnent même une dimension mythique, voire divine, à ce voyage : « ils y pointent des images d'un index fervent » L.16. Or, la ferveur est un sentiment quasiment religieux. Les garçons espèrent trouver « Cette onde venue du fond de l'océan, archaïque et parfaite, la beauté en personne » L.21. Cette expression très lyrique fait penser à Vénus, déesse de la beauté, née de l'écume d'une vague. Oui En prenant une telle vague, les garçons atteindraient une perfection presque sacrée, cela fait penser aussi à la quête du Graal. oui
3. des héros de la tribu des surfeurs « Ils chevaucheront la vague, rallieront la terre » L.24 confirme cette dimension épique qui contraste violemment avec la description qui est faite ensuite de ce « Graal » la communauté des surfeurs. On parle d'humanité, de tribu, termes ethnologiques, emphatiques, mais ils désignent en fait simplement « des garçons et filles aux cheveux décolorés, bronzés, utilisant de l'ambre solaire, portant ... tongs de plastique » : L.25-28 «cette humanité nomade aux chevelures décolorées par le sel et l’éternel été, aux yeux délavés, garçons et filles n’ayant pour tout vêtement que ces shorts imprimés de fleurs de tiaré ou de pétales d’hibiscus, ces tee-shirts turquoise ou orange sanguine, n’ayant pour tout soulier que ces tongs de plastique (…) » absence d’analyse dans cette sous-partie… aucun procédé relevé.
III
Synthétise I et II puis annonce III .Enfin dans cette dernière partie ne raconte pas la méthode nous verrons l’écriture de la démesure qui fait passer d'une réalité prosaïque à la croyance en un avenir héroïque, pour finir avec une écriture préparant le drame de ce qui ne sera pas. Incompréhensible !!!!
1. annonce ton argument, ton idée Le début du texte utilise volontiers des termes familiers, du vocabulaire des jeunes : « humidité craspec, *** ça caille, becqueter... » L.6-7. En utilisant ce vocabulaire, l'auteur veut donner une dimension vraiment réaliste à sa description, rendre les garçons plus proches des lecteurs, leur montrer éventuellement que ce sont des jeunes comme eux. Les phrases sont brèves, heurtées, sans recherche, comme si on voulait retranscrire du langage parlé. OUI
2. annonce ton argument Dès qu'on passe au rêve suscité par le magazine, tout en restant descriptif, le texte devient plus lyrique. On passe d'une dernière énumération, celle des spots, à des phrases grammaticalement mieux construites : « Les meilleurs rivages de la planète déroulent ici la splendeur du surf. » L.16. Maylis de Kerangal utilise abondamment le champ lexical de la perfection : « de légende », « meilleur » « splendeur » « la plus belle vague qui se soit jamais formée sur terre » L. 18;15;18.
3. annonce ton argument L'utilisation du futur à valeur prophétique sonne comme un effet d’annonce : « ils inventeront ce spot sauvage et secret, ils seront seuls sur le line up, ils rouleront… ils se dresseront » L.19;20;19;24;22. Ce rêve est évoqué comme une certitude de ce destin glorieux qui atteint son apogée avec « ils chevaucheront la vague » L.24 comme les héros épiques. Et pourtant, La dernière phrase, beaucoup plus simple, peut se lire de deux manières « Jusqu’au rivage ils surferont le pli » L.29, est-ce l'aboutissement de cette quête, et donc un acte extraordinaire, ou celui, beaucoup plus simple mais vrai, qu'ils vont accomplir en sortant du van ? je comprends mal ce que tu suggères…
Par les contrastes de son écriture, Maylis de Kerangal transcende le destin de ces jeunes surfeurs, qui deviennent comme ces « capitaines qui partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal, ... espérant des lendemains épiques. » du poème de J M de H « les Conquérants. » Le « mirage doré » de cet avenir est d'autant plus émouvant qu'on sait que le destin de l'un des héros va s'achever bientôt. Très bonne conclusion, courte mais efficace !
12,5 /20
Travail sérieux. Tu as fait un réel effort en analyse et en expression. Le plan n’était pas très clair sur le papier… Il faut toujours que tu annonces l’idée de ta sous-partie avant de faire appel à un procédé.
Les corrections sont en rouge.
L'ennui, c'est que je n'ai pas vraiment compris non plus toutes les corrections.
Je suis plus que dépassée. Noyée comme un surfeur qui a raté le tube.
Cette dame semble obsédée par le ternaire, et j'ai une autre question : pour moi, une dissertation est généralement bâtie sur le modèle :
- introduction de la problématique avec définition précise des concepts,
- thèse
- antithèse
- conclusion.
Ce qui diffère de son cours : thèse, antithèse, et ... les deux à la fois en troisième partie, avant la conclusion.
Je suis une fois de plus perdue.
Réparer les vivants est un roman de Maylis de Kerangal, écrivain contemporain née en 1967 qui traite du don d'organe fait après le décès brutal d'un jeune homme blessé dans un accident de voiture en rentrant d'une session de surf. Cet extrait du premier chapitre décrit le moment où il est, avec deux amis, dans le van avant d'aller surfer. Nous allons étudier comment l’écriture transforme ces personnages en héros d’un futur que la démesure appelle au tragique. De l’univers du surf nous passons à l’aventure du futur, du réel à l’agrandissement épique : l’écriture de la démesure ? Revoir l’annonce du plan peu claire : attention pas de question !
I.
Ce début de texte nous fait basculer brutalement dans l’univers du surf, avant de nous mener vers des rêves sur papier glacé.
Attention : un paragraphe = une idée . la structure de ton travail n’est pas claire : il semble que tu n’aies pas suivi le plan proposé… Pourquoi te compliques-tu la tâche ??? Je me permets de mettre en vert le numéro des sous-parties histoire d’y voir plus clair….Evidemment le plan ne doit jamais apparaître sur ta copie !
1. l’univers du surf Le texte commence en faisant de manière assez abrupte la description du van où se trouvent les garçons. L'auteur se limite à une énumération d'objets, «surfs empilés, monceau de combinaisons, gants, chaussons, leashes … » L.3 qui nous donne une sensation d'accumulation, de désordre. oui Il n'utilise aucun verbe juste des termes spécifiques à l’univers du surf comme la « wax en pot, ou les « leashes ».
2. un rituel On évoque ensuite ce que font les garçons à travers des verbes d’action dont ils sont les sujets, « Se sont assis, serrés épaules contre épaules, ont frotté leurs mains entre leurs cuisses » L.5. Au début, on peut penser qu'il s'agit seulement d'un moment particulier, puis on commence à entrevoir qu'il y a une organisation qui revient régulièrement et qui est rendue sensible par l’emploi de connecteurs logiques comme: « après quoi», ou d’adverbes de temps comme « après » qui indique une habitude, un rituel . Cela devient plus évident encore après la collation, lorsqu'ils prennent leur magazine de surf. On parle des « pages tournées des milliers de fois, qu'ils scrutent à nouveau » L.13. Ce pluriel hyperbolique montre la répétition et l'habitude, le fait que les garçons ne se lassent pas de cette contemplation : c’est un véritable rituel avant d'aller surfer.
3. des rêves « sur papier glacé » Le verbe « scruter » est important : il montre que les garçons ne se contentent pas de feuilleter distraitement le journal, ils regardent chaque détail en spécialistes. Oui TB Ils ont « la bouche sèche », ce qui traduit la peur Non, plutôt la soif d’aventure !, on peut imaginer que les photos montrent des vagues impressionnantes, effrayantes, au point que leurs yeux sont « basculés hors des orbites ». Cette hyperbole traduit une véritable fascination, ainsi que l'étonnement et l'admiration pour les exploits décrits par les images. Oui Il n'est pas banalement question de lieux, comme un catalogue touristique évoquant des paysages de rêve, (Vanuatu, Hawaï), c'est avant tout une liste de termes techniques directement liés au surf : déferlante, point break, rouleaux tubes, lames … Ce qui les sidère, c'est la taille des vagues, la difficulté technique, la virtuosité nécessaire pour surmonter les difficultés.
D’un début assez banal on passe à une autre dimension complètement rêvée, un futur héroïque, avec l’évocation de la conquête ou des dieux.
II.
1.des conquérants Lorsque l'auteur évoque le rêve que font les trois garçons, alimenté par le journal, elle a recours au vocabulaire habituellement utilisé pour décrire les découvreurs, les explorateurs : « la quête » L.19, « la recherche » L.18, « inventer » L.19 au sens de « trouver, découvrir quelque chose dont on sait qu'il existe, mais sans avoir de certitudes ». On les compare explicitement à Christophe Colomb : comme ce dernier a découvert l'Amérique, ils découvriront un jour un spot idéal.
2. Certains termes donnent même une dimension mythique, voire divine, à ce voyage : « ils y pointent des images d'un index fervent » L.16. Or, la ferveur est un sentiment quasiment religieux. Les garçons espèrent trouver « Cette onde venue du fond de l'océan, archaïque et parfaite, la beauté en personne » L.21. Cette expression très lyrique fait penser à Vénus, déesse de la beauté, née de l'écume d'une vague. Oui En prenant une telle vague, les garçons atteindraient une perfection presque sacrée, cela fait penser aussi à la quête du Graal. oui
3. des héros de la tribu des surfeurs « Ils chevaucheront la vague, rallieront la terre » L.24 confirme cette dimension épique qui contraste violemment avec la description qui est faite ensuite de ce « Graal » la communauté des surfeurs. On parle d'humanité, de tribu, termes ethnologiques, emphatiques, mais ils désignent en fait simplement « des garçons et filles aux cheveux décolorés, bronzés, utilisant de l'ambre solaire, portant ... tongs de plastique » : L.25-28 «cette humanité nomade aux chevelures décolorées par le sel et l’éternel été, aux yeux délavés, garçons et filles n’ayant pour tout vêtement que ces shorts imprimés de fleurs de tiaré ou de pétales d’hibiscus, ces tee-shirts turquoise ou orange sanguine, n’ayant pour tout soulier que ces tongs de plastique (…) » absence d’analyse dans cette sous-partie… aucun procédé relevé.
III
Synthétise I et II puis annonce III .Enfin dans cette dernière partie ne raconte pas la méthode nous verrons l’écriture de la démesure qui fait passer d'une réalité prosaïque à la croyance en un avenir héroïque, pour finir avec une écriture préparant le drame de ce qui ne sera pas. Incompréhensible !!!!
1. annonce ton argument, ton idée Le début du texte utilise volontiers des termes familiers, du vocabulaire des jeunes : « humidité craspec, *** ça caille, becqueter... » L.6-7. En utilisant ce vocabulaire, l'auteur veut donner une dimension vraiment réaliste à sa description, rendre les garçons plus proches des lecteurs, leur montrer éventuellement que ce sont des jeunes comme eux. Les phrases sont brèves, heurtées, sans recherche, comme si on voulait retranscrire du langage parlé. OUI
2. annonce ton argument Dès qu'on passe au rêve suscité par le magazine, tout en restant descriptif, le texte devient plus lyrique. On passe d'une dernière énumération, celle des spots, à des phrases grammaticalement mieux construites : « Les meilleurs rivages de la planète déroulent ici la splendeur du surf. » L.16. Maylis de Kerangal utilise abondamment le champ lexical de la perfection : « de légende », « meilleur » « splendeur » « la plus belle vague qui se soit jamais formée sur terre » L. 18;15;18.
3. annonce ton argument L'utilisation du futur à valeur prophétique sonne comme un effet d’annonce : « ils inventeront ce spot sauvage et secret, ils seront seuls sur le line up, ils rouleront… ils se dresseront » L.19;20;19;24;22. Ce rêve est évoqué comme une certitude de ce destin glorieux qui atteint son apogée avec « ils chevaucheront la vague » L.24 comme les héros épiques. Et pourtant, La dernière phrase, beaucoup plus simple, peut se lire de deux manières « Jusqu’au rivage ils surferont le pli » L.29, est-ce l'aboutissement de cette quête, et donc un acte extraordinaire, ou celui, beaucoup plus simple mais vrai, qu'ils vont accomplir en sortant du van ? je comprends mal ce que tu suggères…
Par les contrastes de son écriture, Maylis de Kerangal transcende le destin de ces jeunes surfeurs, qui deviennent comme ces « capitaines qui partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal, ... espérant des lendemains épiques. » du poème de J M de H « les Conquérants. » Le « mirage doré » de cet avenir est d'autant plus émouvant qu'on sait que le destin de l'un des héros va s'achever bientôt. Très bonne conclusion, courte mais efficace !
12,5 /20
Travail sérieux. Tu as fait un réel effort en analyse et en expression. Le plan n’était pas très clair sur le papier… Il faut toujours que tu annonces l’idée de ta sous-partie avant de faire appel à un procédé.
- roxanneOracle
Ce que j'ai écrit en gras pour moi relève de l'analyse même si ce ne sont pas des "procédés".Verdurette a écrit:J'ai pensé que cela vous intéresserait d'avoir le devoir et son corrigé.
Les corrections sont en rouge.
L'ennui, c'est que je n'ai pas vraiment compris non plus toutes les corrections.
Je suis plus que dépassée. Noyée comme un surfeur qui a raté le tube.
Cette dame semble obsédée par le ternaire, et j'ai une autre question : pour moi, une dissertation est généralement bâtie sur le modèle :
- introduction de la problématique avec définition précise des concepts,
- thèse
- antithèse
- conclusion.
Ce qui diffère de son cours : thèse, antithèse, et ... les deux à la fois en troisième partie, avant la conclusion.
Je suis une fois de plus perdue.
Réparer les vivants est un roman de Maylis de Kerangal, écrivain contemporain née en 1967 qui traite du don d'organe fait après le décès brutal d'un jeune homme blessé dans un accident de voiture en rentrant d'une session de surf. Cet extrait du premier chapitre décrit le moment où il est, avec deux amis, dans le van avant d'aller surfer. Nous allons étudier comment l’écriture transforme ces personnages en héros d’un futur que la démesure appelle au tragique. De l’univers du surf nous passons à l’aventure du futur, du réel à l’agrandissement épique : l’écriture de la démesure ? Revoir l’annonce du plan peu claire : attention pas de question !
I.
Ce début de texte nous fait basculer brutalement dans l’univers du surf, avant de nous mener vers des rêves sur papier glacé.
Attention : un paragraphe = une idée . la structure de ton travail n’est pas claire : il semble que tu n’aies pas suivi le plan proposé… Pourquoi te compliques-tu la tâche ??? Je me permets de mettre en vert le numéro des sous-parties histoire d’y voir plus clair….Evidemment le plan ne doit jamais apparaître sur ta copie !
1. l’univers du surf Le texte commence en faisant de manière assez abrupte la description du van où se trouvent les garçons. L'auteur se limite à une énumération d'objets, «surfs empilés, monceau de combinaisons, gants, chaussons, leashes … » L.3 qui nous donne une sensation d'accumulation, de désordre. oui Il n'utilise aucun verbe juste des termes spécifiques à l’univers du surf comme la « wax en pot, ou les « leashes ».
2. un rituel On évoque ensuite ce que font les garçons à travers des verbes d’action dont ils sont les sujets, « Se sont assis, serrés épaules contre épaules, ont frotté leurs mains entre leurs cuisses » L.5. Au début, on peut penser qu'il s'agit seulement d'un moment particulier, puis on commence à entrevoir qu'il y a une organisation qui revient régulièrement et qui est rendue sensible par l’emploi de connecteurs logiques comme: « après quoi», ou d’adverbes de temps comme « après » qui indique une habitude, un rituel . Cela devient plus évident encore après la collation, lorsqu'ils prennent leur magazine de surf. On parle des « pages tournées des milliers de fois, qu'ils scrutent à nouveau » L.13. Ce pluriel hyperbolique montre la répétition et l'habitude, le fait que les garçons ne se lassent pas de cette contemplation : c’est un véritable rituel avant d'aller surfer.
3. des rêves « sur papier glacé » Le verbe « scruter » est important : il montre que les garçons ne se contentent pas de feuilleter distraitement le journal, ils regardent chaque détail en spécialistes. Oui TB Ils ont « la bouche sèche », ce qui traduit la peur Non, plutôt la soif d’aventure !, on peut imaginer que les photos montrent des vagues impressionnantes, effrayantes, au point que leurs yeux sont « basculés hors des orbites ». Cette hyperbole traduit une véritable fascination, ainsi que l'étonnement et l'admiration pour les exploits décrits par les images. Oui Il n'est pas banalement question de lieux, comme un catalogue touristique évoquant des paysages de rêve, (Vanuatu, Hawaï), c'est avant tout une liste de termes techniques directement liés au surf : déferlante, point break, rouleaux tubes, lames … Ce qui les sidère, c'est la taille des vagues, la difficulté technique, la virtuosité nécessaire pour surmonter les difficultés.
D’un début assez banal on passe à une autre dimension complètement rêvée, un futur héroïque, avec l’évocation de la conquête ou des dieux.
II.
1.des conquérants Lorsque l'auteur évoque le rêve que font les trois garçons, alimenté par le journal, elle a recours au vocabulaire habituellement utilisé pour décrire les découvreurs, les explorateurs : « la quête » L.19, « la recherche » L.18, « inventer » L.19 au sens de « trouver, découvrir quelque chose dont on sait qu'il existe, mais sans avoir de certitudes ». On les compare explicitement à Christophe Colomb : comme ce dernier a découvert l'Amérique, ils découvriront un jour un spot idéal.
2. Certains termes donnent même une dimension mythique, voire divine, à ce voyage : « ils y pointent des images d'un index fervent » L.16. Or, la ferveur est un sentiment quasiment religieux. Les garçons espèrent trouver « Cette onde venue du fond de l'océan, archaïque et parfaite, la beauté en personne » L.21. Cette expression très lyrique fait penser à Vénus, déesse de la beauté, née de l'écume d'une vague. Oui En prenant une telle vague, les garçons atteindraient une perfection presque sacrée, cela fait penser aussi à la quête du Graal. oui
3. des héros de la tribu des surfeurs « Ils chevaucheront la vague, rallieront la terre » L.24 confirme cette dimension épique qui contraste violemment avec la description qui est faite ensuite de ce « Graal » la communauté des surfeurs. On parle d'humanité, de tribu, termes ethnologiques, emphatiques, mais ils désignent en fait simplement « des garçons et filles aux cheveux décolorés, bronzés, utilisant de l'ambre solaire, portant ... tongs de plastique » : L.25-28 «cette humanité nomade aux chevelures décolorées par le sel et l’éternel été, aux yeux délavés, garçons et filles n’ayant pour tout vêtement que ces shorts imprimés de fleurs de tiaré ou de pétales d’hibiscus, ces tee-shirts turquoise ou orange sanguine, n’ayant pour tout soulier que ces tongs de plastique (…) » absence d’analyse dans cette sous-partie… aucun procédé relevé.
III
Synthétise I et II puis annonce III .Enfin dans cette dernière partie ne raconte pas la méthode nous verrons l’écriture de la démesure qui fait passer d'une réalité prosaïque à la croyance en un avenir héroïque, pour finir avec une écriture préparant le drame de ce qui ne sera pas. Incompréhensible !!!!
1. annonce ton argument, ton idée Le début du texte utilise volontiers des termes familiers, du vocabulaire des jeunes : « humidité craspec, *** ça caille, becqueter... » L.6-7. En utilisant ce vocabulaire, l'auteur veut donner une dimension vraiment réaliste à sa description, rendre les garçons plus proches des lecteurs, leur montrer éventuellement que ce sont des jeunes comme eux. Les phrases sont brèves, heurtées, sans recherche, comme si on voulait retranscrire du langage parlé. OUI
2. annonce ton argument Dès qu'on passe au rêve suscité par le magazine, tout en restant descriptif, le texte devient plus lyrique. On passe d'une dernière énumération, celle des spots, à des phrases grammaticalement mieux construites : « Les meilleurs rivages de la planète déroulent ici la splendeur du surf. » L.16. Maylis de Kerangal utilise abondamment le champ lexical de la perfection : « de légende », « meilleur » « splendeur » « la plus belle vague qui se soit jamais formée sur terre » L. 18;15;18.
3. annonce ton argument L'utilisation du futur à valeur prophétique sonne comme un effet d’annonce : « ils inventeront ce spot sauvage et secret, ils seront seuls sur le line up, ils rouleront… ils se dresseront » L.19;20;19;24;22. Ce rêve est évoqué comme une certitude de ce destin glorieux qui atteint son apogée avec « ils chevaucheront la vague » L.24 comme les héros épiques. Et pourtant, La dernière phrase, beaucoup plus simple, peut se lire de deux manières « Jusqu’au rivage ils surferont le pli » L.29, est-ce l'aboutissement de cette quête, et donc un acte extraordinaire, ou celui, beaucoup plus simple mais vrai, qu'ils vont accomplir en sortant du van ? je comprends mal ce que tu suggères…
Par les contrastes de son écriture, Maylis de Kerangal transcende le destin de ces jeunes surfeurs, qui deviennent comme ces « capitaines qui partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal, ... espérant des lendemains épiques. » du poème de J M de H « les Conquérants. » Le « mirage doré » de cet avenir est d'autant plus émouvant qu'on sait que le destin de l'un des héros va s'achever bientôt. Très bonne conclusion, courte mais efficace !
12,5 /20
Travail sérieux. Tu as fait un réel effort en analyse et en expression. Le plan n’était pas très clair sur le papier… Il faut toujours que tu annonces l’idée de ta sous-partie avant de faire appel à un procédé.
- IsidoriaDoyen
Verdurette, par rapport à ta question sur le plan thèse/antithèse, il s'agit d'un des plans possibles, dit dialectique, de dissertation. Le plan de commentaire ne fonctionne pas ainsi, mais développe des pistes d'analyses, afin de brosser tout le texte. Ainsi, un plan de commentaire peut suivre la structure du texte ou suivre des axes thématiques. Théoriquement, on va du plus précis du texte vers une analyse plus large, mais il n'y a aucune préconisation là dessus, c'est plutôt la logique (à mon sens).
En fait, le prof voulait dans ce devoir vérifier la construction d'un paragraphe de commentaire, avec les trois phases nécessaires selon lui: annonce de l'idée (analyse), citation, procédé. C'est très formel, mais après tout pourquoi pas, pour obliger les élèves à avoir un modèle précis avant l'épreuve.
J'avoue ne pas trop comprendre le devoir que tu nous donnes. Si on lit les commentaires en rouge, en effet le prof a l'air très porté sur les procédés, par exemple dans le II3, je trouve l'analyse intéressante, mais qui manque de précision, il aurait fallu préciser d'où vient l'épique en citant des mots et non pas de longues citations. Pas besoin d'autre "procédé" à mon sens. En I3, je ne vois pas pourquoi la bouche sèche ne pourrait pas traduire la peur, en ajoutant l'idée de l'adrénaline.
En fait, le prof voulait dans ce devoir vérifier la construction d'un paragraphe de commentaire, avec les trois phases nécessaires selon lui: annonce de l'idée (analyse), citation, procédé. C'est très formel, mais après tout pourquoi pas, pour obliger les élèves à avoir un modèle précis avant l'épreuve.
J'avoue ne pas trop comprendre le devoir que tu nous donnes. Si on lit les commentaires en rouge, en effet le prof a l'air très porté sur les procédés, par exemple dans le II3, je trouve l'analyse intéressante, mais qui manque de précision, il aurait fallu préciser d'où vient l'épique en citant des mots et non pas de longues citations. Pas besoin d'autre "procédé" à mon sens. En I3, je ne vois pas pourquoi la bouche sèche ne pourrait pas traduire la peur, en ajoutant l'idée de l'adrénaline.
- VerduretteModérateur
Merci, Isidoria. J'ai bien compris l'enchainement annonce de l'idée, citation, procédé, non pas en paraphrasant, mais en cherchant les thèmes du texte. Or, c'est précisément ce que le plan du prof ne fait pas, à mon sens ...
Pour le reste, pardon, je n'ai pas été claire, je parlais par ailleurs de la dissertation en général, et plus de ce commentaire de texte, je sais que la méthode est très différente. Donc, pour le sujet de dissertation, un plan en deux parties convient-il?
Pour le reste, pardon, je n'ai pas été claire, je parlais par ailleurs de la dissertation en général, et plus de ce commentaire de texte, je sais que la méthode est très différente. Donc, pour le sujet de dissertation, un plan en deux parties convient-il?
- IsidoriaDoyen
Je trouve que le plan en deux parties manque généralement de prise de hauteur. Souvent, c'est un plan dialectique et les élèves se contentent de oui.../non... or on sait tous que c'est très réducteur et qu'il faut nuancer.
Pour un plan thématique, j'aurais tendance à plus l'excuser, surtout si le devoir est plus développé et bien nourri de références.
Mais le plan en trois parties est quand même bien meilleur.
Pour un plan thématique, j'aurais tendance à plus l'excuser, surtout si le devoir est plus développé et bien nourri de références.
Mais le plan en trois parties est quand même bien meilleur.
- User17706Bon génie
Pardon, mais il n'y a pas quelque chose de mécanique dans cette façon d'écrire ?
- IsidoriaDoyen
Laquelle? La mienne? Tu veux dire le plan en trois parties?
- DesolationRowEmpereur
Je n'enseigne pas dans le secondaire ; mais pour ma part je me moque éperdument du nombre de parties auquel parviennent mes étudiants. Deux, trois ou quatre (cinq, pourquoi pas, mais ça devient tendu, quand même ), ils font bien ce qu'ils veulent tant que c'est construit.
Quand je fais des corrigés de leçon, je constate que j'oscille généralement entre deux et trois parties.
Quand je fais des corrigés de leçon, je constate que j'oscille généralement entre deux et trois parties.
- User17706Bon génie
Celle dont on voit l'exemple, apparemment encouragé par la prof, dans la copie. La façon dont propos / citation / ligne / citation / ligne / s'enchaînent.
Je songe davantage à un travail d'annotation que de commentaire en voyant ça, et si je pose la question, c'est qu'on retrouve parfois ce type de hachage dans des copies en dehors des lettres.
Je songe davantage à un travail d'annotation que de commentaire en voyant ça, et si je pose la question, c'est qu'on retrouve parfois ce type de hachage dans des copies en dehors des lettres.
- IsidoriaDoyen
Ah oui, je suis bien d'accord avec vous.
Quand je fais une L.A. avec les élèves, ça oscille de 2 à 4 parties. Ce qui m'intéresse c'est que les propos soient structurés, justifiés. Je préfère proposer plus d'axes (y compris des axes qui se répètent, et dans ce cas on voit comment on "remplit" un axe) afin qu'ils aient de quoi nourrir un commentaire oral.
Pour la question de la dissertation, généralement je n'oriente pas vers le plan dialectique car je n'aime pas le côté trop radical de ce type de plan. J'attends en revanche que les idées soient développées dans un véritable paragraphe, avec une illustration de l'argument par un exemple exploité et pas un truc du genre "comme dans Madame Bovary de Flaubert.
Pour ma part je suis plus à l'aise avec les plans thématiques.
Pour le nombre de parties il m'arrive d'évoquer la sainte trinité à la française... j'ai des collègues qui y sont très attachés, du coup je le précise quand même pour que les élèves ne soient pas pénalisés s'ils sont corrigés par un prof de cet acabit.
Un autre problème (excusez-moi mon commentaire est bien décousu...) c'est surtout que les élèves font des "parties" qui sont très vides. Ils tendent à en faire trois pour faire plaisir, mais sans rien mettre dedans. Et si on en a deux vides... eh bien c'est pire.
Quand je fais une L.A. avec les élèves, ça oscille de 2 à 4 parties. Ce qui m'intéresse c'est que les propos soient structurés, justifiés. Je préfère proposer plus d'axes (y compris des axes qui se répètent, et dans ce cas on voit comment on "remplit" un axe) afin qu'ils aient de quoi nourrir un commentaire oral.
Pour la question de la dissertation, généralement je n'oriente pas vers le plan dialectique car je n'aime pas le côté trop radical de ce type de plan. J'attends en revanche que les idées soient développées dans un véritable paragraphe, avec une illustration de l'argument par un exemple exploité et pas un truc du genre "comme dans Madame Bovary de Flaubert.
Pour ma part je suis plus à l'aise avec les plans thématiques.
Pour le nombre de parties il m'arrive d'évoquer la sainte trinité à la française... j'ai des collègues qui y sont très attachés, du coup je le précise quand même pour que les élèves ne soient pas pénalisés s'ils sont corrigés par un prof de cet acabit.
Un autre problème (excusez-moi mon commentaire est bien décousu...) c'est surtout que les élèves font des "parties" qui sont très vides. Ils tendent à en faire trois pour faire plaisir, mais sans rien mettre dedans. Et si on en a deux vides... eh bien c'est pire.
- User17706Bon génie
(
Juste une chose (on me dira que c'est un tic de prof de philo, mais je prends le risque): mais depuis quand, lupanar, "radical" peut-il être employé comme un reproche
"Radical", c'est un peu comme "profond": au figuré, c'est quand même un nom de qualité, certainement pas de défaut...
Mais bon, c'est latéral par rapport au propos, alors je referme cette parenthèse.
Retenir tout de même que "radical" = big love et "radicalité" = top coolitude.
)
Juste une chose (on me dira que c'est un tic de prof de philo, mais je prends le risque): mais depuis quand, lupanar, "radical" peut-il être employé comme un reproche
"Radical", c'est un peu comme "profond": au figuré, c'est quand même un nom de qualité, certainement pas de défaut...
Mais bon, c'est latéral par rapport au propos, alors je referme cette parenthèse.
Retenir tout de même que "radical" = big love et "radicalité" = top coolitude.
)
- IphigénieProphète
Je n'ai pas scruté le contenu mais il me semble comprendre que le professeur à a voulu se servir de ce devoir pour apprendre aux élèves non pas tant à structurer leurs devoirs ( il aurait alors fallu qu'ils trouvent eux-mêmes le raisonnement global), qu'à construire des paragraphes cohérents, introduits par des phrases annonces compréhensibles et reliés par une logique et que c'est pour cela qu'elle impose le plan: il me semble, à voir ses corrections que son objectif semble être ici rédactionnel, plus que de voir l'interprétation du texte par les élèves et que le plan donné n'est qu'un prétexte, en quelque sorte : pour focaliser l'attention non sur l'interprétation, justement, mais sur la redaction: ce ne me paraît pas un exercice inutile ni aberrant. Pour le contenu, il faudrait connaître le texte, que je ne connais pas.
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