- ChamilNiveau 9
ycombe a écrit:Lire la suite: http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/enseignants-stagiaires-grenoble-greve-1223807.html
Les enseignants stagiaires de l'ESPE (anciennement IUFM) de Grenoble sont en grève depuis ce mardi 28 mars pour protester contre leurs conditions de formation. Ce 29 mars ils sont rassemblés devant le rectorat afin de transmettre officiellement une lettre de revendication.
(La liste des revendications est dans l'article).
C'est un évènement à double tranchant quand on prend le temps d'y réfléchir. D'un côté, on ne peut que comprendre les collègues stagiaires, confrontés à des formateurs/formatrices parfois coupés du terrain, scientifiquement décrochés de la vraie recherche et ânonnant quelque fois des vérités d'autant plus définitives qu'ils ne les appliquent jamais dans la réalité.
D'un autre côté, ils ouvrent une sacrée boîte de pandore. Demain, que diront-ils face à des parents/élèves/élus qui remettront en cause leurs propres méthodes d'enseignement? Et si un gouvernement profitait de ces protestations légitimes pour à nouveau envoyer les fonctionnaires stagiaires sans formation dans les classes établissements?
La remise en cause des institutions a un début mais peut-être pas toujours une fin.
PS: enfin s'ils arrivent à débarrasser l'institution de certains planqués qui s'y accrochent comme un ténia dans l'intestin, ce n'est pas si mal. De même que le principe de négociation/évaluation des contenus de formation.
- BalthazaardVénérable
Chamil a écrit:ycombe a écrit:Lire la suite: http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/enseignants-stagiaires-grenoble-greve-1223807.html
Les enseignants stagiaires de l'ESPE (anciennement IUFM) de Grenoble sont en grève depuis ce mardi 28 mars pour protester contre leurs conditions de formation. Ce 29 mars ils sont rassemblés devant le rectorat afin de transmettre officiellement une lettre de revendication.
(La liste des revendications est dans l'article).
C'est un évènement à double tranchant quand on prend le temps d'y réfléchir. D'un côté, on ne peut que comprendre les collègues stagiaires, confrontés à des formateurs/formatrices parfois coupés du terrain, scientifiquement décrochés de la vraie recherche et ânonnant quelque fois des vérités d'autant plus définitives qu'ils ne les appliquent jamais dans la réalité.
D'un autre côté, ils ouvrent une sacrée boîte de pandore. Demain, que diront-ils face à des parents/élèves/élus qui remettront en cause leurs propres méthodes d'enseignement? Et si un gouvernement profitait de ces protestations légitimes pour à nouveau envoyer les fonctionnaires stagiaires sans formation dans les classes établissements?
La remise en cause des institutions a un début mais peut-être pas toujours une fin.
PS: enfin s'ils arrivent à débarrasser l'institution de certains planqués qui s'y accrochent comme un ténia dans l'intestin, ce n'est pas si mal. De même que le principe de négociation/évaluation des contenus de formation.
Toujours ce petit relent qui reste dont beaucoup n’arriveront jamais à se séparer quels que soient les événements. L'ESPE (et avant eux les IUFM) c'est de la ....mais enfin, quand même, non ce n'est pas possible, il dot y avoir quand même du bon, avec de nouvelles personnes, avec de vrais (ça veut dire quoi..) formateurs...etc.
Comprendrez vous un jour que ce système est vicié dés le début, que former des gens à la pratique sur la base de cours théoriques c'est impensable dans touts les secteurs, sauf, comme par hasard dans l'éducation! C'est à jeter, point final, quoi qu'il arrive ce ne peut pas être pire que ces machins!
- ChamilNiveau 9
Balthazaard a écrit:
avec de vrais (ça veut dire quoi..) formateurs...etc.
Des formateurs qui exerceraient à mi-temps dans le second degré ou le premier degré, des universitaires autres que des illuminés de la 70eme, des profils hors EN qui peuvent être intéressants (associatifs, autres ministères, collectivités locales)...
Balthazaard a écrit:
C'est à jeter, point final, quoi qu'il arrive ce ne peut pas être pire que ces machins!
La suppression ou la quasi-suppression de la formation des stagiaires en 2007-2012 n'était peut-être pas moins pire. Là où nous sommes d'accord, c'est que l'un ne doit pas justifier l'autre. Il est probable qu'une formation choisie et évaluée par les FS serait déjà un progrès.
- acsyleNiveau 10
C'est très courageux de leur part. Maintenant j'ai un peu peur pour eux sur les représailles qui risquent d'arriver si le mouvement ne s'étend pas aux autres ESPE.
Surtout quand je lis :
Je ne serai pas surpris que certains prennent cher.
Surtout quand je lis :
La suppression des menaces à la titularisation
Je ne serai pas surpris que certains prennent cher.
- alprechac2Expert
:lol: c'est clair ...gauvain31 a écrit:Pauvres fous ... ça se voit qu'ils ne connaissent pas la Rectrice.....
La section SNES qui fait des permanences à l'ESPE pour les stagiaires est très très bien, donc je pense qu'ils seront bien épaulés.
Je pense qu'il n'y aura pas de représailles pour ne pas faire de la pub à leur mouvement ; du moins, j'espère ...
_________________
Habillez vos petits ! Mise à jour 18/04/2022 :
https://www.neoprofs.org/t120915-vd-fille-6-mois-9-ans-sm-pb-maj-18-04-2022#4574437
- HirondelleNiveau 8
A l'antenne de Chambéry de cette académie, nous ne nous sommes pas (encore ?) mis en grève.
Mais la situation de l'antenne est critique : un quart des stagiaires envisage de démissionner ou bien a déjà démissionné et certains font près de 1000 km par semaine pour assurer leur stage à l'autre bout de l'académie, la présence aux formations ESPE et pour les plus courageux, les séminaires à Grenoble (heureusement qu'ils ne sont pas obligatoires, contrairement à l'année dernière).
Il y a une pression de l'administration sur les enseignants stagiaires, notamment la vérification systématique de chaque retard et absence en formation, avec mail de rappel à l'ordre de la part du secrétariat et retenues sur salaire.
Les personnels du secrétariat sont à bout, ils disent qu'ils ne font que suivre les instructions de leur hiérarchie, tout en s'excusant que, dixit la secrétaire pédagogique de Chambéry, "notre institution ne soit pas fichue de prendre en compte les situations personnelles des stagiaires" !
Mais la situation de l'antenne est critique : un quart des stagiaires envisage de démissionner ou bien a déjà démissionné et certains font près de 1000 km par semaine pour assurer leur stage à l'autre bout de l'académie, la présence aux formations ESPE et pour les plus courageux, les séminaires à Grenoble (heureusement qu'ils ne sont pas obligatoires, contrairement à l'année dernière).
Il y a une pression de l'administration sur les enseignants stagiaires, notamment la vérification systématique de chaque retard et absence en formation, avec mail de rappel à l'ordre de la part du secrétariat et retenues sur salaire.
Les personnels du secrétariat sont à bout, ils disent qu'ils ne font que suivre les instructions de leur hiérarchie, tout en s'excusant que, dixit la secrétaire pédagogique de Chambéry, "notre institution ne soit pas fichue de prendre en compte les situations personnelles des stagiaires" !
- HirondelleNiveau 8
Pour vous donner une idée de la situation, l'un des formateurs de Chambéry arrive toujours pour faire quatre heures de formation sans avoir rien préparé, se perdant en digressions insoupçonnables.
Le problème, c'est que nos cours donnés par des professeurs de terrain (en lycée ou en collège), sont vraiment formateurs alors que nos cours donnés par l'université de Savoie sont effarants de bêtise (une professeure de mathématiques pour les cours de sociologie et qui lit des diaporamas, à tel point que c'est le bordel dans son amphi, des cours de philosophie de comptoir", des cours d'anglais avec des perles comme "oh, c'est vrai, je n'ai pas adapté le texte au niveau de la majorité d'entre vous (WHAT ?), sans parler des formateurs absents ou qui nous mettent en groupes sans consignes le temps de corriger leurs copies de fac ...
Du coup, la moitié de notre formation au moins est effarante et pour ceux qui traversent toute l'académie pour une heure de cours où on fait des tours en papier, le malaise est palpable.
Le mois de novembre, avec la multitude de rendus, les formations inutiles à rallonge, les trajets et les conseils de classe a achevé ceux qui doutaient encore de leur vocation.
Au milieu de cela, les formateurs issus du terrain sont débordés car ils doivent en plus gérer les emplois du temps, essayant tant bien que mal d'éviter de nous faire venir pour une heure de cours mais se retrouvent souvent à subir des murs du côté de la fac, qui fait toujours passer l'ESPE en dernier concernant les "distributions de cours et d'enseignants" (désolée pour cette expression).
Heureusement que l'année se termine, pour certains parcours (lettres,anglais, HG, EPS etc.) ce sera la délivrance. Les formateurs mémoire nous incitent à réaliser un travail de 40 pages pour soulager l'organisation de l'antenne ESPE. Personne n'est dupe, c'est un mémoire au rabais.
Le problème, c'est que nos cours donnés par des professeurs de terrain (en lycée ou en collège), sont vraiment formateurs alors que nos cours donnés par l'université de Savoie sont effarants de bêtise (une professeure de mathématiques pour les cours de sociologie et qui lit des diaporamas, à tel point que c'est le bordel dans son amphi, des cours de philosophie de comptoir", des cours d'anglais avec des perles comme "oh, c'est vrai, je n'ai pas adapté le texte au niveau de la majorité d'entre vous (WHAT ?), sans parler des formateurs absents ou qui nous mettent en groupes sans consignes le temps de corriger leurs copies de fac ...
Du coup, la moitié de notre formation au moins est effarante et pour ceux qui traversent toute l'académie pour une heure de cours où on fait des tours en papier, le malaise est palpable.
Le mois de novembre, avec la multitude de rendus, les formations inutiles à rallonge, les trajets et les conseils de classe a achevé ceux qui doutaient encore de leur vocation.
Au milieu de cela, les formateurs issus du terrain sont débordés car ils doivent en plus gérer les emplois du temps, essayant tant bien que mal d'éviter de nous faire venir pour une heure de cours mais se retrouvent souvent à subir des murs du côté de la fac, qui fait toujours passer l'ESPE en dernier concernant les "distributions de cours et d'enseignants" (désolée pour cette expression).
Heureusement que l'année se termine, pour certains parcours (lettres,anglais, HG, EPS etc.) ce sera la délivrance. Les formateurs mémoire nous incitent à réaliser un travail de 40 pages pour soulager l'organisation de l'antenne ESPE. Personne n'est dupe, c'est un mémoire au rabais.
- maikreeeesseGrand sage
La pression je l'admets (surtout qu'étant d'Isère, je connais les personnes....,) les conditions ubuesques, les formateurs inégaux aussi mais il y a une chose que je ne comprends pas: pourquoi se focaliser sur la liste d'émargement ou les retards. Il me semble normal d'être présent à la formation et d'être à l'heure. Je n'y trouve rien d'infantilisant même au contraire plutôt professionnel. Est-ce si gênant pour certains parce qu'ils viennent de l'université ? (et encore venant de sciences j'avais à l'époque une feuille de présence aux TD et aux TP). Ou est-ce parce que les "cours" étant si inintéressants on peut se permettre de les ignorer ?
- XIIINeoprof expérimenté
maikreeeesse a écrit:La pression je l'admets (surtout qu'étant d'Isère, je connais les personnes....,) les conditions ubuesques, les formateurs inégaux aussi mais il y a une chose que je ne comprends pas: pourquoi se focaliser sur la liste d'émargement ou les retards. Il me semble normal d'être présent à la formation et d'être à l'heure. Je n'y trouve rien d'infantilisant même au contraire plutôt professionnel. Est-ce si gênant pour certains parce qu'ils viennent de l'université ? (et encore venant de sciences j'avais à l'époque une feuille de présence aux TD et aux TP). Ou est-ce parce que les "cours" étant si inintéressants on peut se permettre de les ignorer ?
+1
C'est d'ailleurs un argument qui pourrait se retourner contre votre "noble" mobilisation. Je pense qu'il faut mettre en avant le "fond" des contenus dans cette formation et continuer à solliciter la presse!
- Thalia de GMédiateur
Le fond, mais aussi les emplois du temps démentiels qui génèrent de l'épuisement d'autant plus insupportable que le fond, et parfois la forme, est critiquable (voir le témoignage d'Hirondelle)XIII a écrit:maikreeeesse a écrit:La pression je l'admets (surtout qu'étant d'Isère, je connais les personnes....,) les conditions ubuesques, les formateurs inégaux aussi mais il y a une chose que je ne comprends pas: pourquoi se focaliser sur la liste d'émargement ou les retards. Il me semble normal d'être présent à la formation et d'être à l'heure. Je n'y trouve rien d'infantilisant même au contraire plutôt professionnel. Est-ce si gênant pour certains parce qu'ils viennent de l'université ? (et encore venant de sciences j'avais à l'époque une feuille de présence aux TD et aux TP). Ou est-ce parce que les "cours" étant si inintéressants on peut se permettre de les ignorer ?
+1
C'est d'ailleurs un argument qui pourrait se retourner contre votre "noble" mobilisation. Je pense qu'il faut mettre en avant le "fond" des contenus dans cette formation et continuer à solliciter la presse!
Edit : j'ai cherché en vain : peut-on trouver une liste des enseignants de l'espe Grenoble ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- BabaretteDoyen
Chamil a écrit:Balthazaard a écrit:
avec de vrais (ça veut dire quoi..) formateurs...etc.
Des formateurs qui exerceraient à mi-temps dans le second degré ou le premier degré, des universitaires autres que des illuminés de la 70eme, des profils hors EN qui peuvent être intéressants (associatifs, autres ministères, collectivités locales)...Balthazaard a écrit:
C'est à jeter, point final, quoi qu'il arrive ce ne peut pas être pire que ces machins!
La suppression ou la quasi-suppression de la formation des stagiaires en 2007-2012 n'était peut-être pas moins pire. Là où nous sommes d'accord, c'est que l'un ne doit pas justifier l'autre. Il est probable qu'une formation choisie et évaluée par les FS serait déjà un progrès.
Oh, que les formateurs soient en poste dans un établissement scolaire ne garantit pas qu'ils soient lucides. J'avais un formateur, qui était aussi mon tuteur établissement et qui n'avait que le mot "bienveillance" à la bouche.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- ChamilNiveau 9
Babarette a écrit:Oh, que les formateurs soient en poste dans un établissement scolaire ne garantit pas qu'ils soient lucides. J'avais un formateur, qui était aussi mon tuteur établissement et qui n'avait que le mot "bienveillance" à la bouche.
Bien entendu, au delà des cas personnels, il n'y a pas de profil d'origine qui permet un "formateur/formatrice" parfait(e)*. L'avantage d'un formateur encore sur le terrain, c'est du moins qu'il ou elle sait encore à quoi ressemble une classe.
*: si j'étais méchant, j'ajouterais que l'effondrement du niveau constatable des enseignant(e)s dans certains CRPE et CAPES colle parfaitement avec cette absence de "perfection". Certains étudiants ESPE et FS sont tout autant des dangers pour l'école publique que certains de leurs formateurs.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
William Foster a écrit:Certains points de revendication relèvent de l'utopie, et certains plus encore que d'autres : "Une prise en considération de notre statut de fonctionnaires responsables et adultes".
Quand tu vois que même ceux qui ont de la bouteille se retrouvent infantilisés lors des formations...
En 2007-2008 on a tenu le même discours, avec les potes- collègues de l'IUFM de Grenoble. On a mis un tel bordel dans les cours et formations que les formateurs parlent encore de nous comme de "Jean - Foutre", "Leaders négatifs" ou psychopathes. Il faut dire qu' on était une petite bande de 6 ou 7 à avoir déjà tâté de l'Ed. Nat. ou travaillé dans le privé, on avait 28-29 ans, donc le discours infantilisant neuneu ne passait pas. On répondait aux fadaises autour des sciences de l'éduc', aux films nous montrant des chiens sous Prozac (véridique), aux présentations d'évaluations sommatives et normatives sur paper board devant une formatrice neurasthénique, aux tableaux de prépa de cours avec les cases "savoir- être", "objectifs", "compétences" par une attitude qui oscillait entre la contestation pure et simple de la formation à la régression mentale. Le jour où l'on est arrivés sapés comme des élèves en culottes courtes, chaussettes montantes, raies sur le côté et lunettes notre cas a été entendu et nous avons été reçus par la direction. Cette année là nous avons été titularisés par les IPR à la suite d'inspections en règles sans que notre responsable de formation n'ait son mot à dire. Une année où nous avons appris uniquement de nos tuteurs et sur le tas, en nous cassant la gueule en classe.
- BalthazaardVénérable
Chamil a écrit:Babarette a écrit:Oh, que les formateurs soient en poste dans un établissement scolaire ne garantit pas qu'ils soient lucides. J'avais un formateur, qui était aussi mon tuteur établissement et qui n'avait que le mot "bienveillance" à la bouche.
Bien entendu, au delà des cas personnels, il n'y a pas de profil d'origine qui permet un "formateur/formatrice" parfait(e)*. L'avantage d'un formateur encore sur le terrain, c'est du moins qu'il ou elle sait encore à quoi ressemble une classe.
*: si j'étais méchant, j'ajouterais que l'effondrement du niveau constatable des enseignant(e)s dans certains CRPE et CAPES colle parfaitement avec cette absence de "perfection". Certains étudiants ESPE et FS sont tout autant des dangers pour l'école publique que certains de leurs formateurs.
De plus les "formateurs" sont estampillés par les IPR, crois tu que leur discours puisse vraiment dévier de ce qui doit être l'orthodoxie?
- MoonchildSage
Quelqu'un ici a-t-il déjà assisté à un rituel d'estampillage ? :diable:Balthazaard a écrit:De plus les "formateurs" sont estampillés par les IPR, crois tu que leur discours puisse vraiment dévier de ce qui doit être l'orthodoxie?
- DanskaProphète
C'est un rituel occulte mené dans le plus grand secret : seuls les initiés sont admis à la cérémonie. Par contre, les résultats de l'estampillage sont visibles par tous !
- BalthazaardVénérable
C'est comme reconnaître une sorcière au moyen age....verrue?....mèche blanche?...légère boiterie?..
- DanskaProphète
Non, c'est vieux tout ça : aujourd'hui, on les reconnait à leur vocabulaire. Quelqu'un qui est capable de caser dans la même phrase "bienveillance", "projet", "différenciation pédagogique" et "bruit pédagogique" est hautement suspect. S'il commence à parler de la technique des trois doigts sur la table, alors c'est plié.
- wanaxFidèle du forum
Bon, c'est très connu, mais ça fait toujours plaisir..Balthazaard a écrit:C'est comme reconnaître une sorcière au moyen age....verrue?....mèche blanche?...légère boiterie?..
- BalthazaardVénérable
Impossible de s'en lasser!
- HirondelleNiveau 8
Thalia de G a écrit:Le fond, mais aussi les emplois du temps démentiels qui génèrent de l'épuisement d'autant plus insupportable que le fond, et parfois la forme, est critiquable (voir le témoignage d'Hirondelle)XIII a écrit:maikreeeesse a écrit:La pression je l'admets (surtout qu'étant d'Isère, je connais les personnes....,) les conditions ubuesques, les formateurs inégaux aussi mais il y a une chose que je ne comprends pas: pourquoi se focaliser sur la liste d'émargement ou les retards. Il me semble normal d'être présent à la formation et d'être à l'heure. Je n'y trouve rien d'infantilisant même au contraire plutôt professionnel. Est-ce si gênant pour certains parce qu'ils viennent de l'université ? (et encore venant de sciences j'avais à l'époque une feuille de présence aux TD et aux TP). Ou est-ce parce que les "cours" étant si inintéressants on peut se permettre de les ignorer ?
+1
C'est d'ailleurs un argument qui pourrait se retourner contre votre "noble" mobilisation. Je pense qu'il faut mettre en avant le "fond" des contenus dans cette formation et continuer à solliciter la presse!
Edit : j'ai cherché en vain : peut-on trouver une liste des enseignants de l'espe Grenoble ?
Quand on en arrive à un point où dans certaines sections, arriver à 8h03 au lieu de 8h peut vous faire recevoir un mail de remontrance de la part de l'ESPE, c'est qu'il y a une gestion mécanique et infantilisante des stagiaires et surtout cela qui passe mal. Quand un collègue contractuel depuis cinq ans se fait remettre en cause pour son sérieux parce qu'elle fait deux heures de train pour venir et arrive à 9h06 au lieu de 9h, dans certaines sections où les feuilles d'émargement sont récupérées par le formateur au bout de cinq minutes, ca nous fait doucement rigoler. D'autant plus que certains formateurs arrivent régulièrement avec 30 ou 45 minutes de retard (notamment en section anglais).
Après, il est évident que nous avons l'obligation d'être à l'heure et que c'est normal. La manière dont ils ont brusquement changé de méthode sur l'assiduité ressemble fortement à une pression de la hiérarchie et ajoute encore à l'infantilisation constante.
On nous demande d'être des enseignants dans nos établissements mais, dixit une formatrice "il faut arrêter, vous êtes d'abord des apprenants à égalité avec vos élèves !"
- gauvain31Empereur
Hirondelle a écrit:On nous demande d'être des enseignants dans nos établissements mais, dixit une formatrice "il faut arrêter, vous êtes d'abord des apprenants à égalité avec vos élèves !"
Ben voilà pourquoi ça ne peut pas marcher au sein de votre ESPE: ta formatrice a un gros problème de positionnement car elle n'a rien compris au statut de stagiaire. Vous êtes rémunérés, avez passé le concours. Vous êtes donc fonctionnaires soumis aux mêmes obligations qu'un titulaire et surtout vous êtes des adultes , majeurs, qui savent et qui donc ne peuvent être à égalité avec les élèves, ignorants et mineurs.
Pour ces propos , elle devrait être virée de son poste de formatrice à l'ESPE. J'espère que vous l'avez interpellée sur ce propos car c'est franchement hallucinant qu'un collègue puisse dire ça de vous. Je suis curieux de savoir comment ça se passe dans ses classes.
- HirondelleNiveau 8
gauvain31 a écrit:Hirondelle a écrit:On nous demande d'être des enseignants dans nos établissements mais, dixit une formatrice "il faut arrêter, vous êtes d'abord des apprenants à égalité avec vos élèves !"
Ben voilà pourquoi ça ne peut pas marcher au sein de votre ESPE: ta formatrice a un gros problème de positionnement car elle n'a rien compris au statut de stagiaire. Vous êtes rémunérés, avez passé le concours. Vous êtes donc fonctionnaires soumis aux mêmes obligations qu'un titulaire et surtout vous êtes des adultes , majeurs, qui savent et qui donc ne peuvent être à égalité avec les élèves, ignorants et mineurs.
Pour ces propos , elle devrait être virée de son poste de formatrice à l'ESPE. J'espère que vous l'avez interpellée sur ce propos car c'est franchement hallucinant qu'un collègue puisse dire ça de vous. Je suis curieux de savoir comment ça se passe dans ses classes.
Elle adit cela en sortie de cours, à des stagiaires en mathématiques qui ont eu l'outrecuidance de venir lui poser une question sur son cours à la sortie de l'amphithéâtre à propos du positionnement de l'enseignant, travaillé dans un cours sur "l'autorité". Heureusement qu'elle n'a pas osé le dire devant l'amphi bondé, déjà que ses propos sont toujours franchement limites ...
Cette formatrice n'a pas de classes et est envoyée par la faculté pour nous former sur la question de l'autorité !
- NitaEmpereur
On nous demande d'être des enseignants dans nos établissements mais, dixit une formatrice "il faut arrêter, vous êtes d'abord des apprenants à égalité avec vos élèves !"
:abb: :shock:
:abb: :shock:
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A clean house is a sign of a broken computer.
- e-WandererGrand sage
C'est marrant, quand j'étais en "formation" au CIES, c'était l'inverse : on réclamait à hauts cris la feuille d'émargement dès le début de l'heure (pour pouvoir se barrer si le cours était trop mauvais). Sachant pertinemment que le type se serait ensuite tapé la honte s'il était allé se plaindre. Et quand le cours était nul et que le formateur refusait de faire circuler la feuille, on le bordélisait consciencieusement. J'ai notamment le souvenir d'une séance sur l'orientation, où un gugusse des sciences de l'éduc nous passait un film des années 70 aux couleurs passées et à la bande son inaudible, dans un amphi bondé de la fac de médecine. Ça fusait de partout : "M'sieur, on peut signer la feuille d'émargement ?" ce qui signifiait très clairement "Pauvre tanche, ton cours est d'une nullité crasse et on veut se barrer"). Il a fini par céder.Hirondelle a écrit:
Quand on en arrive à un point où dans certaines sections, arriver à 8h03 au lieu de 8h peut vous faire recevoir un mail de remontrance de la part de l'ESPE, c'est qu'il y a une gestion mécanique et infantilisante des stagiaires et surtout cela qui passe mal. Quand un collègue contractuel depuis cinq ans se fait remettre en cause pour son sérieux parce qu'elle fait deux heures de train pour venir et arrive à 9h06 au lieu de 9h, dans certaines sections où les feuilles d'émargement sont récupérées par le formateur au bout de cinq minutes, ca nous fait doucement rigoler. D'autant plus que certains formateurs arrivent régulièrement avec 30 ou 45 minutes de retard (notamment en section anglais).
Après, il est évident que nous avons l'obligation d'être à l'heure et que c'est normal. La manière dont ils ont brusquement changé de méthode sur l'assiduité ressemble fortement à une pression de la hiérarchie et ajoute encore à l'infantilisation constante.
On nous demande d'être des enseignants dans nos établissements mais, dixit une formatrice "il faut arrêter, vous êtes d'abord des apprenants à égalité avec vos élèves !"
- maikreeeesseGrand sage
Hirondelle, je vais répondre une dernière fois sur les retards car je pense que les problèmes sont tout autre et bien plus importants. Qu'un collègue ait deux heures de train, vienne en bicyclette ou ait 6 enfants ne devraient pas entrer en compte. Et effectivement lorsque tu arrives à 8 h 6 minutes, tu es en retard et tu peux avoir une remarque, et ceci est vrai pour n'importe quel employeur. Nous sommes dans un département où les intempéries sévissent souvent, mais je t'assure que mes collègues font tout pour en tenir compte et 40 cm de neige ou pas, ils viennent à l'heure. Ce que je trouve dommage c'est que ce problème d'émargement et de retard apparaisse comme le premier point des revendications et ne reflète pas les vrais problèmes.
Enfin en ce qui concerne l'assiduité, cela ne me choque pas non plus qu'elle soit exigée, toute absence doit être justifiée, cela ne te semble pas normal ?
Enfin en ce qui concerne l'assiduité, cela ne me choque pas non plus qu'elle soit exigée, toute absence doit être justifiée, cela ne te semble pas normal ?
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