- lisette83Érudit
Encore que le lycée des Mureaux a plutôt bonne réputation mais ça ne vous rapproche pas de Paris !marjolie.june a écrit:288 a écrit:Attends un peu d'avoir plus de points (le forfait de 5 ou 8 ans de rep me semble-t-il).marjolie.june a écrit: Avec 107 points (ou 197 sur les voeux lycée), dans l'académie de Versailles, je ne sais pas trop ce que je peux espérer (sachant que je voudrais - comme beaucoup de gens - avoir une affectation dans le 92 ou dans le 78 mais en bordure du 92).
Voici à titre indicatif les barres du précédent mouvement à Versailles : http://www.ac-versailles.fr/public/upload/docs/application/pdf/2016-02/mvn_intra_-_barres_dentree_2015_au_2015_10_16_certifies_agreges_eps.pdf
Cool, je pourrai avoir un lycée aux Mureaux ou à Mantes-la-jolie, le rêve
Merci pour le document. Je l'ai consulté récemment en faisant des recherches.
- NadejdaGrand sage
Marjolie.june, j'ai obtenu cette année un collège (REP) dans le 92 (partie Nord) avec 181 points. Avec les bonifications sur les établissements REP demandés le barème peut vite monter.
- sifiÉrudit
Depuis plusieurs années, j'observe la perception de leur métier des profs d'arts, par exemple, musique ou arts pla... ils ont souvent leur travail "alimentaire", et à côté mènent leur vie artistique et intellectuelle. J'ai connu un prof d'arts pla qui était dessinateur de BD, mon collègue actuel est dans des chorales, fabrique des costumes, est féru d'architecture...
Je crois que d'une certaine manière, il faut les imiter: et pourtant, j'ai choisi d'enseigner les lettres par vocation, je me suis passionnée au début pour mon métier que j'exerce maintenant depuis 12 ans... mais petit à petit, ma passion se délite, et la désillusion prend le dessus... moins à cause des élèves que de l'institution, je pense. Je crois qu'on doit de plus en plus se trouver des centres d'intérêt extérieurs, et considérer notre travail comme quelque chose d'alimentaire.
Je crois que d'une certaine manière, il faut les imiter: et pourtant, j'ai choisi d'enseigner les lettres par vocation, je me suis passionnée au début pour mon métier que j'exerce maintenant depuis 12 ans... mais petit à petit, ma passion se délite, et la désillusion prend le dessus... moins à cause des élèves que de l'institution, je pense. Je crois qu'on doit de plus en plus se trouver des centres d'intérêt extérieurs, et considérer notre travail comme quelque chose d'alimentaire.
- ForsterÉrudit
Je rejoins ceux qui font autre chose à côté. De mon côté, je fais interprète et traducteur, je fais un second master dans un autre domaine, bref je m'échappe par ce biais là. Pourtant j'aime mon métier mais certaines classes me désespèrent (en tête de liste les BTS).
- CarmenLRNeoprof expérimenté
RooMcfly a écrit:Je rejoins ceux qui font autre chose à côté. De mon côté, je fais interprète et traducteur, je fais un second master dans un autre domaine, bref je m'échappe par ce biais là. Pourtant j'aime mon métier mais certaines classes me désespèrent (en tête de liste les BTS).
Ah ? Ca m'intéresse !
Mais comment fais-tu concrètement : en anglais, l'interprétariat et la traduction sont des domaines ultra saturés. Tu connais des gens ? On est venu te chercher ? En MP si besoin, :-).
Et oui, il faut avoir une vie intellectuelle (et autre) en dehors du travail, sinon on meurt à petit feu...
- ForsterÉrudit
J'ai des collègues qui sont également enseignants en université qui me demandent régulièrement un coup de main pour traduire une publication ou faire interprète (pour des colloques ou des personnes invitées à leurs cours). Je fais ça uniquement dans un cadre universitaire, ça reste très modeste. Je ne sais pas comment on peut en faire un métier à temps complet par contre.
Quand j'étais étudiant, je relisais des travaux de recherche en anglais écrits par des non-spécialistes (doctorants en sciences et histoire principalement). J'avais mis une annonce sur le bon coin. C'est peut-être une piste.
Pour marjolie.june: depuis combien de temps es-tu professeur? On en avait discuté avec des collègues et on était plusieurs à trouver le cap des 3 ans de titulaire difficile à franchir. On est plus vraiment dans la nouveauté, on commence à percevoir l'aspect répétitif du métier et on peut avoir un sentiment d'enfermement dans une carrière qui offre peu de perspectives.
Quand j'étais étudiant, je relisais des travaux de recherche en anglais écrits par des non-spécialistes (doctorants en sciences et histoire principalement). J'avais mis une annonce sur le bon coin. C'est peut-être une piste.
Pour marjolie.june: depuis combien de temps es-tu professeur? On en avait discuté avec des collègues et on était plusieurs à trouver le cap des 3 ans de titulaire difficile à franchir. On est plus vraiment dans la nouveauté, on commence à percevoir l'aspect répétitif du métier et on peut avoir un sentiment d'enfermement dans une carrière qui offre peu de perspectives.
- lalilalaEmpereur
Lefteris a écrit:Certains pourraient être mes disciples :lol: . Quand le métier n'a plus aucun sens , il faut le prendre comme alimentaire, et profiter de la vie à côté. Et pour ce faire, prendre le plus de recul, se "désinvestir" comme on dit, afin de ne pas se faire voler son temps, donc sa vie, et garder du temps pur faire des choses intéressantes.
Jusqu'à la réforme, je ne dirai pas que j'étais passionné, ce serait mentir, mais au moins l'activité professionnelle même modeste m'encourageait à me plonger dans les langues anciennes, à brasser beaucoup de connaissances, de textes même pour n'en enseigner qu'une infinitésimale. Là, le fait de m'être fait piétiner, cracher dessus, insulter comme tant d'autres par le biais de cette réforme m'a mis en service minimum, me fait mépriser totalement l'institution, dont je suis persuadé qu'elle ne se relèvera plus. Des cours du meilleur contenu disciplinaire possible, par principe et parce que certains élèves le méritent, et parce que c'est un acte de résistance face au pédagogisme, mais rien en dehors, pas d'extra-pro, de projets, de sorties, d'EPI bien entendu . Une sorte de grève illimitée... Et je m'aperçois que je ne suis pas le seul , pas mal de collègues ne disent rien mais esquivent, contournent, essayent de se préserver, se mettent au ralenti.
Tout à fait!
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Merci RoomMcFly.
Je ne parlais pas d'une activité à temps plein, mais effectivement d'une bouffée d'air permettant de faire fonctionner autrement son cerveau.
Je ne parlais pas d'une activité à temps plein, mais effectivement d'une bouffée d'air permettant de faire fonctionner autrement son cerveau.
- marjoDoyen
Vos messages me rassurent et me réconfortent. J'ai absolument besoin de faire autre chose à côté, ça c'est sûr. Je viens de rentrer de mon partiel de grammaire arabe, et ce fut vraiment plaisant de réfléchir de façon soutenue pendant 1H30.
Je pense de moins en moins à une mutation au lycée. Une de mes amies, agrégée de lettres classiques comme moi, a enfin obtenu une mutation au lycée cette année, et elle passe son temps à préparer des cours (certes, cette charge de travail-là va s'alléger pour elle d'ici quelques années) et à corriger des copies. Je manque de plus en plus de foi en l'institution, et je ne crois plus être prête à sacrifier autant de temps. Un autre de mes collègues au collège, agrégé d'histoire, fait des vacations à la fac et me dit qu'il n'est pas prêt à demander une mutation en lycée, même s'il l'a longtemps voulu, comme moi, parce qu'il estime que la charge de travail est bien supérieure à la satisfaction qu'il pourrait retirer de cours au lycée.
Par contre, j'aspire à avoir des élèves plus travailleurs, ça c'est certain.
Je pense de moins en moins à une mutation au lycée. Une de mes amies, agrégée de lettres classiques comme moi, a enfin obtenu une mutation au lycée cette année, et elle passe son temps à préparer des cours (certes, cette charge de travail-là va s'alléger pour elle d'ici quelques années) et à corriger des copies. Je manque de plus en plus de foi en l'institution, et je ne crois plus être prête à sacrifier autant de temps. Un autre de mes collègues au collège, agrégé d'histoire, fait des vacations à la fac et me dit qu'il n'est pas prêt à demander une mutation en lycée, même s'il l'a longtemps voulu, comme moi, parce qu'il estime que la charge de travail est bien supérieure à la satisfaction qu'il pourrait retirer de cours au lycée.
Par contre, j'aspire à avoir des élèves plus travailleurs, ça c'est certain.
- sifiÉrudit
Ceci dit, sont-ils vraiment travailleurs en lycée?
J'ai une collègue qui rêvait d'aller en lycée... le lycée très très bien côté du coin. Elle a obtenu sa mut, préparé tous ses cours et... tout mis à la poubelle et recommencé quand elle a vu le niveau réel de ses élèves.
J'ai une collègue qui rêvait d'aller en lycée... le lycée très très bien côté du coin. Elle a obtenu sa mut, préparé tous ses cours et... tout mis à la poubelle et recommencé quand elle a vu le niveau réel de ses élèves.
- HélipsProphète
sifi a écrit:Ceci dit, sont-ils vraiment travailleurs en lycée?
Pardon. Oh ouiiiiiiiii, ils sont vraiment travailleurs !
Plus sérieusement, c'est très variable, mais en moyenne les secondes ne bossent pas des masses ou en tout cas bossent mal, et ça s'améliore un peu en grandissant. Ceci dit, il reste une proportion plus ou moins importante d'allergiques au mot effort.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- marjoDoyen
sifi a écrit:Ceci dit, sont-ils vraiment travailleurs en lycée?
J'ai une collègue qui rêvait d'aller en lycée... le lycée très très bien côté du coin. Elle a obtenu sa mut, préparé tous ses cours et... tout mis à la poubelle et recommencé quand elle a vu le niveau réel de ses élèves.
Hélips a écrit:sifi a écrit:Ceci dit, sont-ils vraiment travailleurs en lycée?
Pardon. Oh ouiiiiiiiii, ils sont vraiment travailleurs !
Plus sérieusement, c'est très variable, mais en moyenne les secondes ne bossent pas des masses ou en tout cas bossent mal, et ça s'améliore un peu en grandissant. Ceci dit, il reste une proportion plus ou moins importante d'allergiques au mot effort.
Voilà des propos qui me confortent vraiment dans l'idée d'oublier le lycée.
- sifiÉrudit
Pour ma part j'ai dans l'idée d'aller du côté de la fac, un jour... j'ai une copine qui travaille en école d'ingénieur et qui me dit que beaucoup de facs et d'écoles cherchent des profs de français pour faire des mises à jours, et notamment travailler avec des étudiants qui viennent de l'étranger...
Un peu plus motivés j'imagine?
Un peu plus motivés j'imagine?
- gauvain31Empereur
sifi a écrit:Ceci dit, sont-ils vraiment travailleurs en lycée?
J'ai une collègue qui rêvait d'aller en lycée... le lycée très très bien côté du coin. Elle a obtenu sa mut, préparé tous ses cours et... tout mis à la poubelle et recommencé quand elle a vu le niveau réel de ses élèves.
Ca dépend, il y a trois catégories d'élève de REP en Seconde (c'est la majorité de mes élèves de seconde cette année)
-Les très bons élèves travailleurs (de plus en plus rares, même rarissime)
-Les élèves de faible niveau qui essayent malgré tout et qui progressent; l'accent est mis sur la méthodologie et l'orientation en AP, plus que dans les autres lycées que j'ai fréquentés
-Les élèves qui ne font aucun effort dès le début (bref, comme ils faisaient en collège) avec des lacunes insurmontables et qui laissent tomber dès qu'il y a les mauvaises notes... et qui commencent déjà à sécher les cours (en fait un absentéisme plus élevée que la moyenne)
Certains élèves de REP se remettent en question et on aboutit a des résultats tout à fait corrects en fin d'année. Ce sont des élèves qui étaient un peu en dessous du niveau requis mais qu'on pouvait aider sans trop de difficulté.
Seul constat : les écarts entre élèves REP et élèves de centre-ville se sont accrus nettement en l'espace de 8 ans. J'en ai parlé avec ma collègue de SPC mercredi dernier et on était tombé d'accord qu'on devrait dire aux élèves REP de 3ème qu'ils n'ont pas le niveau pour aller en Seconde et que ce qu'ils font ne correspond à ce qui devrait être fait. Beaucoup d'élèves hélas sont dans l'illusion donnée par certains adultes. Et je ne leur en veut pas. L'image qu'ils se font du travail à fournir ne correspond du tout aux exigences demandées.
- OrlandaFidèle du forum
Après une journée comme je viens d'en vivre, je te confirme que tu peux oublier le lycée! Les lycéens sont d'autant plus désespérants que, si leur paresse et leur mauvaise foi voisinent celles des meilleurs crus de quatrièmes, le programme démesuré d'ambition, lui - je parle des lettres, en mathématiques je sais que ce n'est plus le cas -, demeure le même. Il faut composer avec ça...Et les copies de lycée, ! Quelle plaie. Nous sommes les plus mal lotis du lycée. Je m'en rends compte à chaque fois que se profilent les épreuves du bac.
Dans le nôtre, loin d'être déshérité comme d'autres, il y a une classe par niveau qui mérite peut-être qu'on s'investisse chaque année. Heureux sont ceux qui en héritent.
Avec les autres, on attend que ça passe. Et ça recommence l'année suivante...
Bilan: Je m'ennuie souvent, j'enrage parfois et me sens humiliée aussi; j'ai l'impression certains soirs que la cervelle me coule par les narines.
Comme beaucoup ici, j'ai besoin de stimulation intellectuelle. Quelle blague...
Dans le nôtre, loin d'être déshérité comme d'autres, il y a une classe par niveau qui mérite peut-être qu'on s'investisse chaque année. Heureux sont ceux qui en héritent.
Avec les autres, on attend que ça passe. Et ça recommence l'année suivante...
Bilan: Je m'ennuie souvent, j'enrage parfois et me sens humiliée aussi; j'ai l'impression certains soirs que la cervelle me coule par les narines.
Comme beaucoup ici, j'ai besoin de stimulation intellectuelle. Quelle blague...
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- barègesÉrudit
sifi a écrit:
Un peu plus motivés j'imagine?
Certains, oui. Pour ce qui est de la stimulation intellectuelle, ça dépend...
- Spoiler:
- Maintenant, partout, les étudiants évaluent la formation, les enseignements, et, en filigrane, les enseignants. Quelques perles :
- pour une matière où il faut prendre un cours : "c'est ennuyant d'écrire"
- pour des maths ou de la comptabilité : "c'est trop compliqué, il y a trop de chiffres".
Il faut de la vidéo, du ludique, de l'interaction. Pas trop de contenu s'il vous plaît.
- ElaïnaDevin
stench a écrit:C'est mon constat avec les BTS aussi : de grands niais, sans volonté, sans curiosité, sans culture, lourds, paresseux et beaufs. J'en ai vraiment marre de perdre mon temps à leur faire cours, certains en fin de seconde année ne savent toujours pas ce qu'est une synthèse alors qu'on a vu la méthode au moins 8 fois.
Franchement, étudiant, je lavais les chiottes sur l'autoroute pour gagner de l'argent et avec le recul, c'était plus valorisant : j'avais les mains dans la merde mais je voyais un résultat, c'était propre après. Avec mes élèves ce n'est pas le cas, je lis leurs merdes mais ça ne change rien, devoir après devoir, ça reste de la merde, pas par manque de capacités, uniquement par paresse et parce qu'ils croient que tout leur est offert.
Même constat ici, sauf que je suis dans un lycée à fréquentation bourgeoise. Friqués, paresseux, grosse tête (surtout chez les ES, mes terminales ont une telle opinion d'eux-mêmes...), bavards... Bon, le changement par rapport à mon ancien lycée, c'est que dans l'ensemble ils ont un peu plus policés et pas agressifs, mais à part ça... Je viens de programmer une heure de "rattrapage" pour l'une de mes secondes où tous bavardent en même temps... Et là je viens de récupérer les copies des terminales, un commentaire de texte, ils avaient deux heures, la plupart avait terminé au bout d'une heure et demie, pour me pondre un recto verso plein de fautes d'orthographe, niais au possible, paraphrasant le texte dans le meilleur des cas... C'est exactement ce que tu dis Stench. On a l'impression de n'avoir rien fait. Et en plus, ils râlent parce qu'ils ont de mauvaises notes. J'ai un de mes term ES, qui plane à 5 de moyenne, je lui ai rendu trois notes aujourd'hui, trois notes en-dessous de 6, il continue de bavarder, de ne rien foutre, et rigole quand on lui rend ses copies. Après, il vient quémander des devoirs de rattrapage.
Au moins, quand je faisais du baby-sitting comme lycéenne ou étudiante, j'avais l'impression d'être utile.
- OlympiasProphète
Certains secondes sont de plus en plus mauvais et n'ont pas le niveau de 4e.
Je trouve certains de mes TES bien arrogants étant donné leur inculture massive.
Je trouve certains de mes TES bien arrogants étant donné leur inculture massive.
- Fesseur ProGuide spirituel
Bienvenue dans le monde de la bienveillance.barèges a écrit:
- Spoiler:
Maintenant, partout, les étudiants évaluent la formation, les enseignements, et, en filigrane, les enseignants. Quelques perles :
- pour une matière où il faut prendre un cours : "c'est ennuyant d'écrire"
- pour des maths ou de la comptabilité : "c'est trop compliqué, il y a trop de chiffres".
Il faut de la vidéo, du ludique, de l'interaction. Pas trop de contenu s'il vous plaît.
Vous y passerez aussi bientôt.
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Pourvu que ça dure...
- scot69Modérateur
Avec les premières, j'ai l'impression de gérer des soucis de gestion de classe de niveau 4e: bruits d'animaux, prise de parole intempestive, esclandres, avions en papier... ça fait très peur...
- OrlandaFidèle du forum
Eh bien...Je me sens moins seule, mais quel bilan!
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- roxanneOracle
Oui. Hier, j'ai pris en individuel mes ES (décidément) pour faire un bilan. Autant ça a été productif avec quelques-uns, autant j'ai eu " ben, j'ai travaillé pour la dissert, ben, oui, une heure au moins." "non, lire un livre, c'est trop compliqué, j'y arrive pas" "quand j'ai vu qu'en travaillant, j'arrivais à 11, je me suis dit autant pas bosser et avoir 5." "Dom Juan (on est dessus depuis avant les vacances), ah non j'ai pas fini. J'ai pas le temps, avec les TPE. Ah, oui, il y avait trois heures de trous aujourd'hui, mais il faut bien se reposer aussi." Bref.
- ElaïnaDevin
Pareil ici Roxanne... après un rendu de copie, j'ai essayé de faire un bilan avec eux. Certains ont compris mais pour certains, "hé mais j'ai travaillé hein !" bah non, un croquis mal calqué, plein de blanc, sans nomenclature, avec une légende de travers au crayon, des fautes d'orthographe, et des figurés au petit bonheur la chance, tu as fait ça en un quart d'heure dans le RER à mon avis...
Bon, heureusement qu'un certain nombre comprend bien le problème et se met à bosser. Sans ça...
Bon, heureusement qu'un certain nombre comprend bien le problème et se met à bosser. Sans ça...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- tannatHabitué du forum
Qu'est-ce que la bienveillance ? N'est-ce pas être attentif au bien-être et/ ou au bonheur d'autrui ? Et être attentif au bien-être ou bonheur d'autrui n'est-ce pas aussi être capable d'exiger ce qui doit, peut, devrait concourir au bonheur et au bien-être ? Pourquoi avoir le souci du bien-être d'autrui devrait-il être confondu avec l'indolence ou la complaisance ? Ne peut-on être et bienveillant et exigeant ?Fesseur Pro a écrit:
Bienvenue dans le monde de la bienveillance.
Vous y passerez aussi bientôt.
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- trollbusterNiveau 5
Bienveillance étant un leitmotiv de la réforme, ce mot énerve les résistants d'opérette.tannat a écrit:Qu'est-ce que la bienveillance ? N'est-ce pas être attentif au bien-être et/ ou au bonheur d'autrui ? Et être attentif au bien-être ou bonheur d'autrui n'est-ce pas aussi être capable d'exiger ce qui doit, peut, devrait concourir au bonheur et au bien-être ? Pourquoi avoir le souci du bien-être d'autrui devrait-il être confondu avec l'indolence ou la complaisance ? Ne peut-on être et bienveillant et exigeant ?Fesseur Pro a écrit:
Bienvenue dans le monde de la bienveillance.
Vous y passerez aussi bientôt.
L'opposition entre bienveillance et exigence n'existe que dans la bouche des ceux qui ne cherchent qu'à décrédibiliser toute tentative de réforme.
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