- marjoDoyen
Comme beaucoup de profs, j'ai appréhendé la rentrée avec méfiance, je n'avais pas envie, j'étais bien en vacances. Comme beaucoup de profs, retrouver le collège le lundi 2 septembre a été un choc, et même si j'étais contente de revoir certains collègues, je n'avais toujours pas envie. C'est la première fois cette année que j'ai appréhendé la rentrée en me disant que ça allait être un tunnel interminable jusqu'au mois de juillet, que j'allais finir sur les rotules, comme l'année dernière, à moins que je ne "craque" avant. Aujourd'hui, on est le 20 septembre, ça fait trois semaines qu'on est rentrés, deux semaines que l'on travaille effectivement avec les élèves et j'en ai déjà marre. Marre de quoi ? Je ne sais pas trop : de la routine, de la monotonie, du fait que ce soit toujours pareil, du manque de considération à notre égard ou du fait qu'à cause de ce boulot de dingue, je sois toujours et déjà crevée physiquement et moralement. Il ne m'est rien arrivé depuis la rentrée qui justifierait ce coup de mou, et c'est bien ce qui me parait inquiétant, car c'est le signe d'une déprime plus profonde que celle qui serait liée à un cours qui se serait mal passé ou à une classe chiante.
Je n'avais jamais ressenti un truc pareil vis-à-vis de mon boulot qui, malgré ses difficultés, m'apportait tout de même son lot de satisfactions. Les années précédentes, j'allais souvent travailler contente. Bref, je suis un peu désemparée et je ne sais pas quoi faire.
Je n'avais jamais ressenti un truc pareil vis-à-vis de mon boulot qui, malgré ses difficultés, m'apportait tout de même son lot de satisfactions. Les années précédentes, j'allais souvent travailler contente. Bref, je suis un peu désemparée et je ne sais pas quoi faire.
- PatissotDoyen
J'ai presque envie de dire que c'est naturel... Et puis bon le Val de Marne cela ne doit pas être le coin le plus paisible de France et de Navarre.
Bon courage.
Bon courage.
- phychi67Niveau 5
C'est la première année où TOUTES nos 5e sont à 30 (même une à 31 !!!) et j'en ai 5 sur 6 !!
Je suis un peu dans le même état que toi et, surtout, j'ai l'impression de fatiguer 10 fois plus vite avec 30 élèves qu'avec les 27 qu'on a dans les autres niveaux ! Les bavardages deviennent vite insupportable et je passe au moins 10/15 minutes par heure à faire la police ! Après 20 ans de carrière je pensais pourtant bien gérer les élèves, mais là, j'ai l'impression que rien ne les touche et qu'ils ont un mépris TOTAL des adultes et de leurs camarades (parce que quand j'ai enfin obtenu le silence, j'en ai au moins 1/3 qui soupire d'aise et apprécie de se retrouver dans des conditions décentes pour travailler.
Je pense que je vais mettre mes menaces à exécution dans certaines classes et cesser de faire manipuler les élèves dans ces conditions !
Je suis un peu dans le même état que toi et, surtout, j'ai l'impression de fatiguer 10 fois plus vite avec 30 élèves qu'avec les 27 qu'on a dans les autres niveaux ! Les bavardages deviennent vite insupportable et je passe au moins 10/15 minutes par heure à faire la police ! Après 20 ans de carrière je pensais pourtant bien gérer les élèves, mais là, j'ai l'impression que rien ne les touche et qu'ils ont un mépris TOTAL des adultes et de leurs camarades (parce que quand j'ai enfin obtenu le silence, j'en ai au moins 1/3 qui soupire d'aise et apprécie de se retrouver dans des conditions décentes pour travailler.
Je pense que je vais mettre mes menaces à exécution dans certaines classes et cesser de faire manipuler les élèves dans ces conditions !
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"The first principle is that you must not fool yourself–and you are the easiest person to fool."
R. Feynman
- kiwiGuide spirituel
Même situation. J'essaie de me rassurer en me disant que l'année a mieux démarré que l'an passé. Mes classes sont à peu près correctes voire très bien. Même malade pour le moment, ça va à peu près. Mais je n'ai plus beaucoup envie. Je suis bien pourtant dans mon collège. On s'éclate avec les collègues. Mais je sais pas...marjolie.june a écrit:Comme beaucoup de profs, j'ai appréhendé la rentrée avec méfiance, je n'avais pas envie, j'étais bien en vacances. Comme beaucoup de profs, retrouver le collège le lundi 2 septembre a été un choc, et même si j'étais contente de revoir certains collègues, je n'avais toujours pas envie. C'est la première fois cette année que j'ai appréhendé la rentrée en me disant que ça allait être un tunnel interminable jusqu'au mois de juillet, que j'allais finir sur les rotules, comme l'année dernière, à moins que je ne "craque" avant. Aujourd'hui, on est le 20 septembre, ça fait trois semaines qu'on est rentrés, deux semaines que l'on travaille effectivement avec les élèves et j'en ai déjà marre. Marre de quoi ? Je ne sais pas trop : de la routine, de la monotonie, du fait que ce soit toujours pareil, du manque de considération à notre égard ou du fait qu'à cause de ce boulot de dingue, je sois toujours et déjà crevée physiquement et moralement. Il ne m'est rien arrivé depuis la rentrée qui justifierait ce coup de mou, et c'est bien ce qui me parait inquiétant, car c'est le signe d'une déprime plus profonde que celle qui serait liée à un cours qui se serait mal passé ou à une classe chiante.
Je n'avais jamais ressenti un truc pareil vis-à-vis de mon boulot qui, malgré ses difficultés, m'apportait tout de même son lot de satisfactions. Les années précédentes, j'allais souvent travailler contente. Bref, je suis un peu désemparée et je ne sais pas quoi faire.
- Bobby-CowenFidèle du forum
J'sais pas trop quoi vous dire... je vous comprends, un peu. Je compatis, beaucoup !
Courage
Courage
- En Suisse, l'enseignante de latin Sarabella Benamran a pu faire cours "immobile" grâce à Skype durant ses trois semaines d'arrêt-maladie.
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