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- DanskaProphète
gunépile a écrit:Ne soyons pas agacés par ce que l'on "suppose" que les élèves pensent. Il ne faudrait jamais supposer. Ni "se montrer" agacé.
Un professeur se débrouille pour ne pas tourner le dos à une classe assez longtemps pour qu'un élève ait le temps d'amener dans la classe une nouvelle information qu'il n'ait pas prise, n'est-ce pas ?
Il ne peut pas être la seule personne parmi 26 qui ne sache pas qu'est en train de se passer une chose importante ?
Que l'élève apprenne à lever le doigt pour demander s'il peut assouvir ses désirs. Cela a l'air anodin mais cela va très loin. Car un enfant qui n'assouvirait pas immédiatement son désir, aurait une vie plus confortable au niveau financier autant que relationnel, adulte. On peut contester cette assertion, mais elle fonctionne dans le test du marshmallow, quand on suit les enfants des années après. On a cependant des raisons valables de ne pas être crédule envers ce genre d'étude "scientifique".
Pas question qu'ils ouvrent la fenêtre quand ils le veulent.
Ils l'ouvrent si besoin ressenti par la classe ou le professeur, au signal -un geste silencieux, pas une demande orale- du professeur jusqu'à ce que l'air ait été renouvelé puis au signal -pas à la demande- du professeur, ils la ferment. Le tout sans discussion.
Il s'agit juste de savoir refuser fermement ce qu'ils veulent faire la première fois qu'ils le font ou nous demandent de le faire.
"Fermement" veut dire qu'on doit ignorer le "pourquoi?", c'est le moment de tenir la "poker face" et d'être le parfait silence déterminé qui veut dire "non". On ne peut plus imposer sa loi à l'élève s'il se rappelle que l'on peut prêter le flanc à la discussion dans les limites de notre pré carré, la discipline en classe. On ne peut plus imposer sa loi lorsque l'on s'est justifié par le passé devant lui auprès d'un autre élève.
Vous saurez quoi faire l'année prochaine dès la première séance. Dire "Non.", écouter fuser le ou les "pourquoi?", tenir la "poker face" et le silence déterminé qui répète le "Non." sous la forme de la posture gestuelle fixe immémoriale et infiniment respectable du vénérable "adulte" dans les yeux de "l'enfant" et enfin jouir intérieurement d'avoir imposé sa loi pour toute l'année avec un minimum d'effort et en déployant le minimum de troupes au sol. Nous aborderons dans un prochain numéro les astuces disponibles pour briser de l'intérieur, mais sans violence et sans même combattre, les adeptes du port de la veste en classe.
« L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat. », Sun Tzu, (vie siècle av. J.-C. – ve siècle av. J.-C.).
Certes, mais concrètement, que veut dire tout cela ? D'abord, faire une généralité est absurde (personnellement, je laisse mes élèves de Term ouvrir les fenêtres quand ils le veulent, dans les limites du raisonnable, et ma salle ne s'est pas encore transformée en champ de bataille). Ensuite, "Pas question qu'ils ouvrent la fenêtre quand ils le veulent.", oui, ok, mais on fait ça comment ? Car c'est la question de départ, il me semble.
Et pour finir, citer Sun Tzu pour un souci entre un prof et ses élèves, comment dire...
- ElaïnaDevin
Chocolat a écrit:Dans la salle que j'occupe, c'est moi qui ouvre tout le temps les fenêtres et ce sont les élèves qui râlent mais je tiens bon : 6h en moyenne/jour à 30 dans une salle ayant les fenêtres fermées, c'est un massacre !
J'ai des collègues qui ferment même les volets, toute la journée, c'est horrible !
pareil ici, c'est moi qui ouvre, notamment après la pause méridienne où il faut se farcir les relents de tabac froid des terminales. L'autre jour, ça caillait mais je leur ai lancé un "bah non, vous puez trop la clope et je ne supporte pas ça". Ils se sont gelés bien comme il faut (moi aussi d'ailleurs) mais mon nez est plus important.
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