- RendashBon génie
Lefteris a écrit:J'allais dire que deux syndicats étaient déjà à la porte avec la gamelle, mais j'ai attendu que quelqu'un le fasse pour qu'on ne me taxe pas de mauvais esprit habituel.ben2510 a écrit:VinZT a écrit:Cosmos a écrit:L'UNSA est déjà dans le coup :Félicitations à @jmblanquer. L'@UNSA_Education prête à poursuivre la démocratisation réelle de l'@EducationFrance. #Exigences
— Laurent Escure (@LaurentEscure) 17 mai 2017
Purée, sont pas fatigués des glandes salivaires ceux-là.
Ne, pas confondre un goitre avec l'hyper-développement musculaire de la langue
Pas mieux :lol:
Notons toutefois que d'aucuns des membres les plus connus ici de ces syndicarpettes partagent, sinon notre avis, du moins nos doutes quant à la nomination de Blanquer.
- KimberliteExpert
Quand j'ai commencé à me renseigner sur ce nouveau ministre, j'ai trouvé que ça sentait mauvais pour nous.Lefteris a écrit:Raisonnons par analogie . Début de la réforme France Télécom , 1993. Premiers suicides, 2009, chasse aux derniers fonctionnaires , 2017, auxquels ont peut tout faire puisqu'ils n'ont plus de moyens de défense et sont "captifs". Je schématise, mais ça représente une petite génération. La quarantaine aujourd'hui plus ou moins, c'est très très mal barré à mon sens, et c'est dans cette tranche d'âge qu'on trouvera le plus de "captifs" n'ayant pas pu ou voulu se reconvertir.Sophie38 a écrit:A ton avis Lefteris, c'est quoi l'âge qu'il ne faut pas avoir alors dans notre métier ? En dessous de quel âge, on est bon pour être "remercié" ?
C'est pour savoir si j'utilise tout de suite la corde ou si je la laisse dans le tiroir encore quelque temps (comme à France Telecom !!).
Si l'on s'intéresse tant soi peu aux idées sur l'EN, la fonction publique, et qu'on a suivi la pensée de Blanquer, exprimée dans divers articles, on y reconnaît bien des points de programmes de Macron /Fillon. Avec une ligne directrice, dont sa mouvance n'a pas le monopole, mais qui est son credo principal : tout les problèmes viennent des statuts, toutes les solutions passent par l'abrogation des statuts.
Là, à te lire, je me dis que je me suis encore plantée dans ma reconversion. Je crois que j'ai vraiment la poisse (ou alors je suis suicidaire sans le savoir): j'ai subit ce qu'a fait Pécresse, puis j'ai bossé pour une boîte que j'ai fuie un an avant qu'ils virent toute l'équipe (la boîte a failli couler), puis j'ai fui un chef arrivé juste après moi qui exploitait les gens et l'entreprise pour son propre intérêt... et là, je me dis que ça sent le roussi. Evidemment je suis dans la tranche d'âge que tu donnes.
K
_________________
- Spoiler:
- LeclochardEmpereur
Sophie38 a écrit:Surtout pas se reconvertir dans la fonction publique. Il faudrait plutôt arriver à vivre en autarcie dans une campagne très reculée, ne vivre qu'avec ce que l'on peut produire, le plus chichement possible.
J'y songe de plus en plus ... et dire m...e à tout. Je crois que je ne suis plus de mon temps ... ou mon temps n'est plus avec moi ...
Un joli projet. Reste qu'entre le rêve et la réalité... :blague:
L'idée de changer oui mais quels postes de la fonction publique seront protégés ?
Pour reprendre les exemples de Lefteris: - au ministère des Finances, pourquoi pas ? mais on y supprime des postes chaque année depuis longtemps et on restructure les services (un copain a appris juste après avoir acheté qu'il changeait de lieu de travail... sympa). On cherche à y faire des économies comme ailleurs grâce à l'informatisation notamment.
- gardien de la paix: c'est pile le métier dans lequel on retrouverait l'aspect le plus pénible ou dangereux du boulot d'enseignant : les relations conflictuelles avec en prime le risque de mort ou de blessure; sans parler des horaires épuisants.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LefterisEsprit sacré
J'ai eu le même genre de poisse deux fois de suite auparavant.Militaire sous contrat, non renouvelé à une époque de coupe budgétaires, avec 22000 autres, et chômeur. Ensuite fonctionnaire de cat B puis A, j'ai essuyé les plâtres de méthodes managériales nouvelles , donnant plus de latitude à la hiérarchie , avec déplacement dans l'intérêt du service, élimination de l'avancement et autres joyeusetés, et je me suis barré pour cette raison d'un métier qui par ailleurs me convenait (mais si j'avais pu prévoir, je serai resté quand même). Et ça recommence : déjà, j'ai perdu les deux disciplines qui ont été le moteur de ma reconversion, pour me faire les pieds. Seule consolation, j'ai fait une carrière presque éclair par reclassements successifs, donc je serai moins touché que beaucoup et je me tirerai plus vite, pouvant faire valoir des bonifications de service (même si je suis un de splus présents dans la rue et dans le syndicalisme ) .KinetteKinette a écrit:Quand j'ai commencé à me renseigner sur ce nouveau ministre, j'ai trouvé que ça sentait mauvais pour nous.Lefteris a écrit:Raisonnons par analogie . Début de la réforme France Télécom , 1993. Premiers suicides, 2009, chasse aux derniers fonctionnaires , 2017, auxquels ont peut tout faire puisqu'ils n'ont plus de moyens de défense et sont "captifs". Je schématise, mais ça représente une petite génération. La quarantaine aujourd'hui plus ou moins, c'est très très mal barré à mon sens, et c'est dans cette tranche d'âge qu'on trouvera le plus de "captifs" n'ayant pas pu ou voulu se reconvertir.Sophie38 a écrit:A ton avis Lefteris, c'est quoi l'âge qu'il ne faut pas avoir alors dans notre métier ? En dessous de quel âge, on est bon pour être "remercié" ?
C'est pour savoir si j'utilise tout de suite la corde ou si je la laisse dans le tiroir encore quelque temps (comme à France Telecom !!).
Si l'on s'intéresse tant soi peu aux idées sur l'EN, la fonction publique, et qu'on a suivi la pensée de Blanquer, exprimée dans divers articles, on y reconnaît bien des points de programmes de Macron /Fillon. Avec une ligne directrice, dont sa mouvance n'a pas le monopole, mais qui est son credo principal : tout les problèmes viennent des statuts, toutes les solutions passent par l'abrogation des statuts.
Là, à te lire, je me dis que je me suis encore plantée dans ma reconversion. Je crois que j'ai vraiment la poisse (ou alors je suis suicidaire sans le savoir): j'ai subit ce qu'a fait Pécresse, puis j'ai bossé pour une boîte que j'ai fuie un an avant qu'ils virent toute l'équipe (la boîte a failli couler), puis j'ai fui un chef arrivé juste après moi qui exploitait les gens et l'entreprise pour son propre intérêt... et là, je me dis que ça sent le roussi. Evidemment je suis dans la tranche d'âge que tu donnes.
K
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
OUi, les petites structures au Minef fusionnent, donc ça déplace des gens, notamment des petits villes. Un peu comme les hôpitaux qui "mutualisent". Mais les fonctionnaires restent fonctionnaires, les réductions se font par non remplacement. Gardien de la paix , ça dépend où l'on est, plus ou moins sur le terrain. Mais les horaires décalés sont compensés, il y a des récupérations, et un cadre B gagne plus qu'un certifié. Le paradis n'existe nulle part, mais parfois c'est moins l'enfer, ce qui s'annonce quand le statut d'enseignant aura été détruit.Leclochard a écrit:Sophie38 a écrit:Surtout pas se reconvertir dans la fonction publique. Il faudrait plutôt arriver à vivre en autarcie dans une campagne très reculée, ne vivre qu'avec ce que l'on peut produire, le plus chichement possible.
J'y songe de plus en plus ... et dire m...e à tout. Je crois que je ne suis plus de mon temps ... ou mon temps n'est plus avec moi ...
Un joli projet. Reste qu'entre le rêve et la réalité... :blague:
L'idée de changer oui mais quels postes de la fonction publique seront protégés ?
Pour reprendre les exemples de Lefteris: - au ministère des Finances, pourquoi pas ? mais on y supprime des postes chaque année depuis longtemps et on restructure les services (un copain a appris juste après avoir acheté qu'il changeait de lieu de travail... sympa). On cherche à y faire des économies comme ailleurs grâce à l'informatisation notamment.
- gardien de la paix: c'est pile le métier dans lequel on retrouverait l'aspect le plus pénible ou dangereux du boulot d'enseignant : les relations conflictuelles avec en prime le risque de mort ou de blessure; sans parler des horaires épuisants.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AwottNiveau 10
Finrod a écrit:Balthazaard a écrit:De toute façon qui aurait-on voulu? Je ne suis même pas sur qu'on puisse se mettre d'accord. Entre ce qui est écrit et ce qui se fait il y a un monde. C'est sur qu'il a tout fait pour se vendre aux LR, ce n'est quand même pas FIllon qui a été élu, cela fait quand même une différence.
Je ne suis pas du tout optimiste, mais attendons, on verra bien. Entre l'enthousiasme totalement injustifié (pour ceux qui connaissaient un peu le bonhomme) envers Peillon et le catastrophisme qui commence à pointer, je vois un monde.
Son programme c'est du mille fois entendu, rien de neuf pour moi.
+1
Ajoutons qu'il a déclaré qu'il ne ferai pas de loi mais se conterait de promouvoir de "bonnes pratiques" via des expérimentations.
Au moins, il ne propose pas de généralisation pour lebiendézenfant des grande idéologies de certains.
En fait, si on lit entre les lignes, il affirme de but en blanc que changer radicalement les choses dans l’éducation n'est pas la première priorité du gouvernement et qu'il ne va pas se passer grand chose en 5 ans. (et ceux concernés par les "petites mesures" probables nous tiendrons informés).
Il a dit des trucs drôles aussi, comme "les universités doivent s'inspirer des CPGE"... ben oui hein, elles attendent quoi pour doubler leur budget par élève ? Franchement, quel manque d'initiative.
Il ne va pas se passer grand chose ... sur les questions d'éducations p-e. Sur la gestion surement pas.
- JacqGuide spirituel
Cath a écrit:Mais lâchez les LP avec cette histoire de transfert aux régions !
Elles décident déjà de la carte des formations, alors en quoi cela sera-t-il mieux ?
Cath, Macron a indiqué, bien avant les élections, qu'il voulait redéployer les moyens de l'EN, augmenter le nombre des PE (justifié, et rentable dans l'opinion publique, les "petits", ça fait pleurer dans les chaumières), mais sans augmenter le nombre des enseignants (oui, il disait au début 4.000 sur 5 ans, ce qui veut dire : RIEN). Lorsqu'il lui était demandé comment, il précisait que des fonctionnaires d'Etat pouvaient être supprimés, environ 50.000. Les PLP seraient (mes chiffres datent peut-être un peu) 57.000. C'est amusant comme ces deux chiffres sont proches. Les PLP posent problèmes, entre autre les prof de matières pro, par contre ils ne posent pas problème médiatiquement dans le sens ou tout le monde s'en tape puisque les élèves, les parents (et donc les enseignants, par ricochet) pèsent très peu dans l'opinion publique, sauf lorsqu'il s'agit de parler d'apprentissage qui laisse supposer que l'on s'occupe de nos élèves (ce qui est faux et totalement faux, mais ce n'est pas grave). Lorsqu'il faut taper ou supprimer, c'est plus facile que chez les autres corps d'enseignants (nous l'avons vu sous les années Chatel).
Je souligne à ce sujet, moi qui tape volontier sur le SNALC et sa position concernant l'apprentissage et la suppression du collège unique, que ce syndicat, dans une de ces dernières publications semble enfin s'inquiéter du destin des PLP car sa prise de position en faveur de l'apprentissage a toujours été ambiguë. J'attends de voir la suite. Amis du SNALC, après les PLP, vous y passerez aussi !
- RendashBon génie
Jacq a écrit: Lorsqu'il faut taper ou supprimer, c'est plus facile que chez les autres corps d'enseignants (nous l'avons vu sous les années Chatel).
Avec, entre autres, Blanquer à la manœuvre.
Heureusement qu'il y a Bayrou
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LeclochardEmpereur
Lefteris a écrit:OUi, les petites structures au Minef fusionnent, donc ça déplace des gens, notamment des petits villes. Un peu comme les hôpitaux qui "mutualisent". Mais les fonctionnaires restent fonctionnaires, les réductions se font par non remplacement. Gardien de la paix , ça dépend où l'on est, plus ou moins sur le terrain. Mais les horaires décalés sont compensés, il y a des récupérations, et un cadre B gagne plus qu'un certifié. Le paradis n'existe nulle part, mais parfois c'est moins l'enfer, ce qui s'annonce quand le statut d'enseignant aura été détruit.Leclochard a écrit:Sophie38 a écrit:Surtout pas se reconvertir dans la fonction publique. Il faudrait plutôt arriver à vivre en autarcie dans une campagne très reculée, ne vivre qu'avec ce que l'on peut produire, le plus chichement possible.
J'y songe de plus en plus ... et dire m...e à tout. Je crois que je ne suis plus de mon temps ... ou mon temps n'est plus avec moi ...
Un joli projet. Reste qu'entre le rêve et la réalité... :blague:
L'idée de changer oui mais quels postes de la fonction publique seront protégés ?
Pour reprendre les exemples de Lefteris: - au ministère des Finances, pourquoi pas ? mais on y supprime des postes chaque année depuis longtemps et on restructure les services (un copain a appris juste après avoir acheté qu'il changeait de lieu de travail... sympa). On cherche à y faire des économies comme ailleurs grâce à l'informatisation notamment.
- gardien de la paix: c'est pile le métier dans lequel on retrouverait l'aspect le plus pénible ou dangereux du boulot d'enseignant : les relations conflictuelles avec en prime le risque de mort ou de blessure; sans parler des horaires épuisants.
Je suis d'accord : pas de métier parfait. On n'en a pas parlé mais une reconversion dans le privé n'est pas dénuée de sens, malgré le risque de chômage.
Le job de policier est très dur. Ce n'est pas pour rien qu'on leur a interdit d'emporter leur arme à la maison. C'est une profession connue pour son taux de suicide élevé. Perso, je m'orienterais plutôt vers la justice ou encore vers les douanes, si je devais partir.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- JacqGuide spirituel
Rendash a écrit:Jacq a écrit: Lorsqu'il faut taper ou supprimer, c'est plus facile que chez les autres corps d'enseignants (nous l'avons vu sous les années Chatel).
Avec, entre autres, Blanquer à la manœuvre.
Heureusement qu'il y a Bayrou
Comme tu le dis l'ami, mais en plus, on a Hulot. Là c'est top !
Je regrette de ne pas avoir Mimi Mathy, ça aurait eu de la gueule aussi pour le public de TFI. En plus, comme symboliquement, le ministère au Handicap (sans minimiser son importance) est placé avant celui de l'EN, ça en aurait vraiment jeté !
Mais, heureusement, "y a Bayrou".
- Dame JouanneÉrudit
Si l'évolution de notre métier suit ce que vous dites (et je pense que c'est ce qui nous attend), il y a quand même une logique qui m'échappe. Les concours ont déjà du mal à faire le plein et il manque déjà des enseignants. Il est déjà difficile de compléter tous les manques avec des vacataires. Si la situation se dégrade encore, il va y avoir un énorme problème de recrutement. Et cela même en supprimant le concours ou/et en diminuant le nombre d'heures de cours, en faisant faire aux professeurs plusieurs matières ou autres joyeusetés. Est-ce que cela n'interroge pas nos décideurs?
- Spoiler:
- Quand à l'évolution style France Télécom, rien de plus facile : il n'y a même pas une médecine du travail digne de ce nom pour constater les dégâts.
- JacqGuide spirituel
Ce qui m'épate c'est d'entendre nos journalistes le classer dans la société "civile". Lorsque l'on cire les pompes d'autant de politiques depuis des années, est-on originaire de la société "civile" ?
- RendashBon génie
Jacq a écrit: [..]Mimi Mathy [.. ]sans minimiser
Han le mauvais esprit
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JacqGuide spirituel
Dame Jouanne a écrit:Si l'évolution de notre métier suit ce que vous dites (et je pense que c'est ce qui nous attend), il y a quand même une logique qui m'échappe. Les concours ont déjà du mal à faire le plein et il manque déjà des enseignants. Il est déjà difficile de compléter tous les manques avec des vacataires. Si la situation se dégrade encore, il va y avoir un énorme problème de recrutement. Et cela même en diminuant le nombre d'heures de cours, en faisant faire aux professeurs plusieurs matières ou autres joyeusetés. Est-ce que cela n'interroge pas nos décideurs?
- Spoiler:
Quand à l'évolution style France Télécom, rien de plus facile : il n'y a même pas une médecine du travail digne de ce nom pour constater les dégâts.
Non, on embauchera le crève la faim qui sort de l'université avec son MEEF qui ne sert à rien. Il sera prêt à faire tout ce que l'on veut de lui avant qu'on ne le vire.
- JacqGuide spirituel
Rendash a écrit:Jacq a écrit: [..]Mimi Mathy [.. ]sans minimiser
Han le mauvais esprit
Toi, tu vas encore te faire bannir, car moi je ne le fais pas volontairement !
- RendashBon génie
Dame Jouanne a écrit:Si l'évolution de notre métier suit ce que vous dites (et je pense que c'est ce qui nous attend), il y a quand même une logique qui m'échappe. Les concours ont déjà du mal à faire le plein et il manque déjà des enseignants. Il est déjà difficile de compléter tous les manques avec des vacataires. Si la situation se dégrade encore, il va y avoir un énorme problème de recrutement. Et cela même en supprimant le concours ou/et en diminuant le nombre d'heures de cours, en faisant faire aux professeurs plusieurs matières ou autres joyeusetés. Est-ce que cela n'interroge pas nos décideurs?
- Spoiler:
Quand à l'évolution style France Télécom, rien de plus facile : il n'y a même pas une médecine du travail digne de ce nom pour constater les dégâts.
D'où l'intérêt de la mastérisation, qui laisse chaque année trois à quatre fois plus de personnes sur le carreau que de lauréats des concours. Chair à canon bon marché, docile et malléable, qui acceptera tout sans broncher, des ORS à 35h à l'annualisation. Un master MEEF ne valant pas un pet de loutre, il est impossible de s'en targuer pour trouver un autre job que l'enseignement, donc on arrive au résultat escompté : des personnels captifs, dociles, précaires, sans statut protecteur, payés une misère pour un job à la con.
Il faut ne pas perdre de vue que la suppression du statut de fonctionnaire pour les enseignants est l'objectif visé. Ensuite, on peut privatiser tranquillou, en gardant un squelette de service public pour les crève-la-faim. Economies, voire bénéfices, et déresponsabilisation de l'Etat quant aux échecs éducatifs ; c'est tout bénef.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Jacq a écrit:Dame Jouanne a écrit:Si l'évolution de notre métier suit ce que vous dites (et je pense que c'est ce qui nous attend), il y a quand même une logique qui m'échappe. Les concours ont déjà du mal à faire le plein et il manque déjà des enseignants. Il est déjà difficile de compléter tous les manques avec des vacataires. Si la situation se dégrade encore, il va y avoir un énorme problème de recrutement. Et cela même en diminuant le nombre d'heures de cours, en faisant faire aux professeurs plusieurs matières ou autres joyeusetés. Est-ce que cela n'interroge pas nos décideurs?
- Spoiler:
Quand à l'évolution style France Télécom, rien de plus facile : il n'y a même pas une médecine du travail digne de ce nom pour constater les dégâts.
Non, on embauchera le crève la faim qui sort de l'université avec son MEEF qui ne sert à rien. Il sera prêt à faire tout ce que l'on veut de lui avant qu'on ne le vire.
:lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Dame JouanneÉrudit
Oh je parlais d'heures de cours pour les élèves bien sûr! J'aurais du dire "en augmentant le nombre d'heures de ceux qui sont déjà embauchés"Jacq a écrit:Dame Jouanne a écrit:Si l'évolution de notre métier suit ce que vous dites (et je pense que c'est ce qui nous attend), il y a quand même une logique qui m'échappe. Les concours ont déjà du mal à faire le plein et il manque déjà des enseignants. Il est déjà difficile de compléter tous les manques avec des vacataires. Si la situation se dégrade encore, il va y avoir un énorme problème de recrutement. Et cela même en diminuant le nombre d'heures de cours, en faisant faire aux professeurs plusieurs matières ou autres joyeusetés. Est-ce que cela n'interroge pas nos décideurs?
- Spoiler:
Quand à l'évolution style France Télécom, rien de plus facile : il n'y a même pas une médecine du travail digne de ce nom pour constater les dégâts.
Non, on embauchera le crève la faim qui sort de l'université avec son MEEF qui ne sert à rien. Il sera prêt à faire tout ce que l'on veut de lui avant qu'on ne le vire.
- JacqGuide spirituel
Rendash a écrit:Dame Jouanne a écrit:Si l'évolution de notre métier suit ce que vous dites (et je pense que c'est ce qui nous attend), il y a quand même une logique qui m'échappe. Les concours ont déjà du mal à faire le plein et il manque déjà des enseignants. Il est déjà difficile de compléter tous les manques avec des vacataires. Si la situation se dégrade encore, il va y avoir un énorme problème de recrutement. Et cela même en supprimant le concours ou/et en diminuant le nombre d'heures de cours, en faisant faire aux professeurs plusieurs matières ou autres joyeusetés. Est-ce que cela n'interroge pas nos décideurs?
- Spoiler:
Quand à l'évolution style France Télécom, rien de plus facile : il n'y a même pas une médecine du travail digne de ce nom pour constater les dégâts.
D'où l'intérêt de la mastérisation, qui laisse chaque année trois à quatre fois plus de personnes sur le carreau que de lauréats des concours. Chair à canon bon marché, docile et malléable, qui acceptera tout sans broncher, des ORS à 35h à l'annualisation. Un master MEEF ne valant pas un pet de loutre, il est impossible de s'en targuer pour trouver un autre job que l'enseignement, donc on arrive au résultat escompté : des personnels captifs, dociles, précaires, sans statut protecteur, payés une misère pour un job à la con.
Il faut ne pas perdre de vue que la suppression du statut de fonctionnaire pour les enseignants est l'objectif visé. Ensuite, on peut privatiser tranquillou, en gardant un squelette de service public pour les crève-la-faim. Economies, voire bénéfices, et déresponsabilisation de l'Etat quant aux échecs éducatifs ; c'est tout bénef.
Oui, justement, c'est tout l'intérêt de la mastérisation. La droite n'avait pas de capitaine de pédalo et donc a bien mieux mené sa barque. Tout est prêt pour les générations serviles. L'objectif était la suppression du concours. Là encore, à l'époque, la division et l'opposition funestes entre les tenants de l'IUFM et ceux de la formation unique en université (alors qu'il y avait encore un certain équilibre) ont bien servi à la droite pour détruire notre système. A force de critiquer l'existant nous finissons par produire notre propre néant.
- Dame JouanneÉrudit
Mais ils ont déjà du mal à remplir en mathématiques il me semble...Rendash a écrit:Dame Jouanne a écrit:Si l'évolution de notre métier suit ce que vous dites (et je pense que c'est ce qui nous attend), il y a quand même une logique qui m'échappe. Les concours ont déjà du mal à faire le plein et il manque déjà des enseignants. Il est déjà difficile de compléter tous les manques avec des vacataires. Si la situation se dégrade encore, il va y avoir un énorme problème de recrutement. Et cela même en supprimant le concours ou/et en diminuant le nombre d'heures de cours, en faisant faire aux professeurs plusieurs matières ou autres joyeusetés. Est-ce que cela n'interroge pas nos décideurs?
- Spoiler:
Quand à l'évolution style France Télécom, rien de plus facile : il n'y a même pas une médecine du travail digne de ce nom pour constater les dégâts.
D'où l'intérêt de la mastérisation, qui laisse chaque année trois à quatre fois plus de personnes sur le carreau que de lauréats des concours. Chair à canon bon marché, docile et malléable, qui acceptera tout sans broncher, des ORS à 35h à l'annualisation. Un master MEEF ne valant pas un pet de loutre, il est impossible de s'en targuer pour trouver un autre job que l'enseignement, donc on arrive au résultat escompté : des personnels captifs, dociles, précaires, sans statut protecteur, payés une misère pour un job à la con.
Il faut ne pas perdre de vue que la suppression du statut de fonctionnaire pour les enseignants est l'objectif visé. Ensuite, on peut privatiser tranquillou, en gardant un squelette de service public pour les crève-la-faim. Economies, voire bénéfices, et déresponsabilisation de l'Etat quant aux échecs éducatifs ; c'est tout bénef.
C'est vrai que ce n'est pas grave : il suffit d'attendre encore 25 ans avant de participer à nouveau à l'enquête TIMSS et pendant ce temps là prétendre que tout va bien
- William FosterExpert
Dame Jouanne a écrit:...
Mais ils ont déjà du mal à remplir en mathématiques il me semble...
Pour ce que ça sert, un prof de maths...
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- Dame JouanneÉrudit
Et puis c'est une matière qui n'est pas assez ludique! Et les profs de math ne sont pas assez bienveillants! :lol:William Foster a écrit:Dame Jouanne a écrit:...
Mais ils ont déjà du mal à remplir en mathématiques il me semble...
Pour ce que ça sert, un prof de maths...
- CatalunyaExpert spécialisé
C'était un sarcasme. Je n'ai voté Macron ni au premier ni au second tour (abstention). Inutile d'être agressif comme vous l'êtes constamment.Rendash a écrit:Catalunya a écrit:Il y'avait NVB dans Quotidien. Ils l'ont filmée lorsqu'elle a entendu le nom de Blanquer (sans savoir qu'il s'agissait de l'Education), elle a fait un grimace. C'est plutôt bon signe
Et SOS Education danse la samba, ce qui est nettement moins bon signe.
Et Alain Morvan est au désespoir, ce qui enfonce le clou.
Mais, bon, sauter de joie parce que Blanquer dégage Vallaud-Belkacem, ça donne de l'eau au moulin de ceux qui assimilaient les opposants à la réforme aux frontisto-fillonistes. Dont acte, d'ailleurs : ceux qui ont voté Macron pour éviter Fillon ont gardé le même ministre.
M'enfin, si la grimace de Vallaud-Belkacem suffit à vous faire avaler, et pas que par la bouche, toutes les couleuvres détaillées dans le "programme" de Macron pour l'éducation, et dans le bouquin de Blanquer, ainsi soit-il. Jusqu'à ce que l'on se souvienne du palmarès de Blanquer en la matière : Blanquer, c'est Robine, les suppressions de postes sous Sarkozy en plus (et l'annualisation du temps de service, la formation obligatoire hors temps de service, les stages de remises à niveau, la suppression d'un paquet d'options jugées trop coûteuses, etc., etc.).
Heureusement, y'a Bayrou.
- RendashBon génie
Dame Jouanne a écrit:Mais ils ont déjà du mal à remplir en mathématiques il me semble...Rendash a écrit:Dame Jouanne a écrit:Si l'évolution de notre métier suit ce que vous dites (et je pense que c'est ce qui nous attend), il y a quand même une logique qui m'échappe. Les concours ont déjà du mal à faire le plein et il manque déjà des enseignants. Il est déjà difficile de compléter tous les manques avec des vacataires. Si la situation se dégrade encore, il va y avoir un énorme problème de recrutement. Et cela même en supprimant le concours ou/et en diminuant le nombre d'heures de cours, en faisant faire aux professeurs plusieurs matières ou autres joyeusetés. Est-ce que cela n'interroge pas nos décideurs?
- Spoiler:
Quand à l'évolution style France Télécom, rien de plus facile : il n'y a même pas une médecine du travail digne de ce nom pour constater les dégâts.
D'où l'intérêt de la mastérisation, qui laisse chaque année trois à quatre fois plus de personnes sur le carreau que de lauréats des concours. Chair à canon bon marché, docile et malléable, qui acceptera tout sans broncher, des ORS à 35h à l'annualisation. Un master MEEF ne valant pas un pet de loutre, il est impossible de s'en targuer pour trouver un autre job que l'enseignement, donc on arrive au résultat escompté : des personnels captifs, dociles, précaires, sans statut protecteur, payés une misère pour un job à la con.
Il faut ne pas perdre de vue que la suppression du statut de fonctionnaire pour les enseignants est l'objectif visé. Ensuite, on peut privatiser tranquillou, en gardant un squelette de service public pour les crève-la-faim. Economies, voire bénéfices, et déresponsabilisation de l'Etat quant aux échecs éducatifs ; c'est tout bénef.
C'est vrai que ce n'est pas grave : il suffit d'attendre encore 25 ans avant de participer à nouveau à l'enquête TIMSS et pendant ce temps là prétendre que tout va bien
D'où la création progressive des "pôle sciences", "pôle littéraire" et "pôle artistique".
On voit ça d'ici, non ? Un prof de sciences capable d'enseigner (plus ou moins bien) maths, physique, chimie, SVT, techno ; un professeur lettres-histoire, ou lettres-langues, sur le modèle des LP ; et un prof d'art (arts plastiques et musique). Taillables, corvéables, interchangeables.
Tout est dans tout.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- William FosterExpert
Dame Jouanne a écrit:Et puis c'est une matière qui n'est pas assez ludique! Et les profs de math ne sont pas assez bienveillants! :lol:William Foster a écrit:Dame Jouanne a écrit:...
Mais ils ont déjà du mal à remplir en mathématiques il me semble...
Pour ce que ça sert, un prof de maths...
Détrompe-toi ! (sauf pour le manque de bienveillance, là t'as pas faux...)
Voici un résumé des nouveaux cours de maths tellement top ludique que y'a même "jouer" dedans :
Je trouve très parlant de finir par réfléchir
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- LeemurNiveau 1
Honnêtement, avec mes 26 ans et mon ridicule master MEEF, je suis plus que désespéré à vous lire... M'enfin avant de choisir entre la corde et le ravin, je vais tenter de me renseigner pour voter intelligemment aux législatives (si c'est possible...) et aussi pourquoi pas me syndiquer, sait-on jamais...
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