- XIIINeoprof expérimenté
Nous sommes parmi les enseignants européens qui effectuent le plus d'heures devant élèves pour un salaire parmi les plus bas...Rare sont les personnes pour rappeler cet état de fait. Ce représentant du SNES est bien trop lisse pour nous défendre et je pense que c'est calculé!
Continuons à voter toujours pour les mêmes représentants pas à la hauteur pour défendre nos intérêts!
Continuons à voter toujours pour les mêmes représentants pas à la hauteur pour défendre nos intérêts!
- EnaecoVénérable
La question du temps de travail restera tant il y a des disparités.
Je connais des collègues qui sont sous les 35h.
Personnellement, je n’emmène pas de copies en vacances et travaille très peu pendant ces deux semaines.
Je mutualise avec des collègues, réutilise ce qui fonctionne et même si j'aime retoucher un peu les cours d'une année à l'autre, je m'efforce de ne pas gaspiller des heures pour, finalement, pas grand chose...
Et je n'ai pas l'impression de faire beaucoup moins bien mon boulot que les acharnés (ce n'est pas péjoratif, je ne trouve pas d'autres qualificatifs) qui sont à 60h par semaine (et pour quel apport supplémentaire aux élèves?). J'aime mon métier mais je vis aussi pour d'autres choses...
Je connais des collègues qui sont sous les 35h.
Personnellement, je n’emmène pas de copies en vacances et travaille très peu pendant ces deux semaines.
Je mutualise avec des collègues, réutilise ce qui fonctionne et même si j'aime retoucher un peu les cours d'une année à l'autre, je m'efforce de ne pas gaspiller des heures pour, finalement, pas grand chose...
Et je n'ai pas l'impression de faire beaucoup moins bien mon boulot que les acharnés (ce n'est pas péjoratif, je ne trouve pas d'autres qualificatifs) qui sont à 60h par semaine (et pour quel apport supplémentaire aux élèves?). J'aime mon métier mais je vis aussi pour d'autres choses...
- IphigénieProphète
pas d'accord. Il faut surtout arrêter de culpabiliser sur nos vacances et notre temps libre: cela fait partie intégrante des conditions d'exercice de notre travail, point barre.Serge a écrit:Marlou.Bassboost a écrit:ma propre mère, qui me défend tout le temps, et qui est à la retraite....
bout de conversation :
" me tarde les vacances " ( début octobre )
"DÉJÀ !! "
je crois que nous devons bannir le mot "vacances" de notre vocabulaire, vu que pour beaucoup d'entre nous ce n'est en clairement pas.
C'est vrai qu'il faudrait un autre mot, mais lequel peut rendre compte de ça ?
- IphigénieProphète
C'est un tout autre problème, qui relève aussi justement, des économies que l'on a voulu faire sur la formation des enseignants.Enaeco a écrit:La question du temps de travail restera tant il y a des disparités.
Je connais des collègues qui sont sous les 35h.
Personnellement, je n’emmène pas de copies en vacances et travaille très peu pendant ces deux semaines.
Je mutualise avec des collègues, réutilise ce qui fonctionne et même si j'aime retoucher un peu les cours d'une année à l'autre, je m'efforce de ne pas gaspiller des heures pour, finalement, pas grand chose...
Et je n'ai pas l'impression de faire beaucoup moins bien mon boulot que les acharnés (ce n'est pas péjoratif, je ne trouve pas d'autres qualificatifs) qui sont à 60h par semaine (et pour quel apport supplémentaire aux élèves?). J'aime mon métier mais je vis aussi pour d'autres choses...
- ChocolatGuide spirituel
Faut-il revoir le temps de travail et les salaires des fonctionnaires ministériels ?
Des députés ? Des sénateurs ?
Faut-il revoir le contenu de certaines émissions radio/télé et les salaires des animateurs ?
Le jour où les politiques et les responsables des grands médias commenceront à comprendre et à respecter le travail des enseignants, le sujet annoncé pourra être débattu correctement sur la place publique.
En attendant, ils feraient mieux de comparer les salaires et les conditions d'exercice des enseignants au niveau européen. Cela leur permettrait de constater que le quotidien d'un enseignant français n'est absolument pas enviable !
A titre personnel, j'ai envie de dire que s'il n'y avait pas de moments de pause entre les périodes scolaires, ce métier ne pourrait plus être exercé correctement car entre la fatigue nerveuse et physique de certains postes et le temps consacré à la préparation des cours, à la conception/correction d'évaluations écrites, aux adaptations/aménagements/différenciations divers et variés, aux réunions innombrables, aux paperasses multiples et à l'autoformation, aucune personne saine d'esprit ayant fait des études universitaires n'accepterait de travailler pour la rémunération afférente.
Nous travaillons trop dans un contexte où la qualité de notre investissement est sans cesse malmenée à tous les niveaux.
Il est temps que cela cesse mais il est évident que nous sommes les seuls à pouvoir dire STOP, sur le terrain, à chaque occasion, puisque nous sommes de toute évidence et à quelques exceptions près qui se reconnaîtront et que je salue ici, très mal défendus par nos représentants visibles dans l'espace public.
Des députés ? Des sénateurs ?
Faut-il revoir le contenu de certaines émissions radio/télé et les salaires des animateurs ?
Le jour où les politiques et les responsables des grands médias commenceront à comprendre et à respecter le travail des enseignants, le sujet annoncé pourra être débattu correctement sur la place publique.
En attendant, ils feraient mieux de comparer les salaires et les conditions d'exercice des enseignants au niveau européen. Cela leur permettrait de constater que le quotidien d'un enseignant français n'est absolument pas enviable !
A titre personnel, j'ai envie de dire que s'il n'y avait pas de moments de pause entre les périodes scolaires, ce métier ne pourrait plus être exercé correctement car entre la fatigue nerveuse et physique de certains postes et le temps consacré à la préparation des cours, à la conception/correction d'évaluations écrites, aux adaptations/aménagements/différenciations divers et variés, aux réunions innombrables, aux paperasses multiples et à l'autoformation, aucune personne saine d'esprit ayant fait des études universitaires n'accepterait de travailler pour la rémunération afférente.
Nous travaillons trop dans un contexte où la qualité de notre investissement est sans cesse malmenée à tous les niveaux.
Il est temps que cela cesse mais il est évident que nous sommes les seuls à pouvoir dire STOP, sur le terrain, à chaque occasion, puisque nous sommes de toute évidence et à quelques exceptions près qui se reconnaîtront et que je salue ici, très mal défendus par nos représentants visibles dans l'espace public.
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- ipomeeGuide spirituel
Je partage pleinement cet avis, Chocolat.
- LefterisEsprit sacré
Ca ne touche pas que les enseignants, c'est tous les fonctionnaires qui sont visés, le rouleau compresseur de la propagande a fait son travail. Dans mon précédent métier, il m'arrivait de travailler de nuit, le dimanche. Donc par le jeu des repos, pas certains jours. Les gens qui on t un travail "classique" estiment qu'on ne travaille pas, qu'on a de la chance etc. Pour tel autre verra le travail sédentaire avec des heures régulières comme un avantage par rapport au travail décalé, et ainsi de suite. Mais les enseignants ont tous peu ou ou le même statut, donc ça permet la généralisation et la fédération des jalousies, qui permet de détourner les regards des gens des propres causes de leurs problèmes.
Je ne sais pas si tous les gens qui lancent ces boules puantes se rendent compte que ces mensonges permanents, alors que la difficulté extrême du métier est notoire, contribuent au rejet de ce métier tout en aggravant les conditions d'exercice. Les mêmes sont capables de faire des émissions faussement étonnées sur le manque d'enseignants... La cohérence n'est pas plus le fort des plumitifs que des politiques.
Je ne sais pas si tous les gens qui lancent ces boules puantes se rendent compte que ces mensonges permanents, alors que la difficulté extrême du métier est notoire, contribuent au rejet de ce métier tout en aggravant les conditions d'exercice. Les mêmes sont capables de faire des émissions faussement étonnées sur le manque d'enseignants... La cohérence n'est pas plus le fort des plumitifs que des politiques.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ChocolatGuide spirituel
Lefteris, j'aurais pu être d'accord avec toi jusqu'à l'an dernier, mais à partir de cette année, je ne peux plus l'être car le syntagme "toute la fonction publique" ne fait plus sens dans le contexte actuel.
Il n'y a pas eu de mobilisation solidaire l'an dernier dans la fonction publique car les métiers, ainsi que les conditions d'exercice sont très différents d'une administration à une autre.
Je crois qu'il faudra réussir à construire une stratégie qui permettra d'ouvrir la réflexion sur la valorisation des domaines dans lesquels l'intérêt général exige que ce soit l’État qui rémunère un service de qualité accessible à tous les citoyens.
Il n'y a pas eu de mobilisation solidaire l'an dernier dans la fonction publique car les métiers, ainsi que les conditions d'exercice sont très différents d'une administration à une autre.
Je crois qu'il faudra réussir à construire une stratégie qui permettra d'ouvrir la réflexion sur la valorisation des domaines dans lesquels l'intérêt général exige que ce soit l’État qui rémunère un service de qualité accessible à tous les citoyens.
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- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Serge a écrit:Marlou.Bassboost a écrit:ma propre mère, qui me défend tout le temps, et qui est à la retraite....
bout de conversation :
" me tarde les vacances " ( début octobre )
"DÉJÀ !! "
je crois que nous devons bannir le mot "vacances" de notre vocabulaire, vu que pour beaucoup d'entre nous ce n'est en clairement pas.
C'est vrai qu'il faudrait un autre mot, mais lequel peut rendre compte de ça ?
Otium.
Retraite pédagogique.
Temps pour la Correction et la Réflexion.
- KeaFidèle du forum
Je dis désormais que je suis "en congés", et j'ai moins de remarques désagréables. Parfois j'ajoute "studieux".Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Serge a écrit:Marlou.Bassboost a écrit:ma propre mère, qui me défend tout le temps, et qui est à la retraite....
bout de conversation :
" me tarde les vacances " ( début octobre )
"DÉJÀ !! "
je crois que nous devons bannir le mot "vacances" de notre vocabulaire, vu que pour beaucoup d'entre nous ce n'est en clairement pas.
C'est vrai qu'il faudrait un autre mot, mais lequel peut rendre compte de ça ?
Otium.
Retraite pédagogique.
Temps pour la Correction et la Réflexion.
Peut-être que dans l'esprit des gens, les vacances sont quelque chose que l'on peut s'offrir et qui peut entraîner de la jalousie (on "part en vacances") alors que les congés sont dus en échange de quelque chose, ils sont vus comme plus légitimes... On peut être en congés payés, en congé maternité, en congé parental, en congé de formation... C'est peut-être moins connoté "oisiveté" que les "vacances".
Sur le même modèle, pour les gens qui ne me sont pas proches, je ne pars plus en "voyage scolaire" mais en "déplacement".
Je testerai bien "Retraite Pédagogique pour la Correction et la Réflexion" un de ces quatre
- VanGogh59Expert spécialisé
Lefteris a écrit:Ca ne touche pas que les enseignants, c'est tous les fonctionnaires qui sont visés, le rouleau compresseur de la propagande a fait son travail. Dans mon précédent métier, il m'arrivait de travailler de nuit, le dimanche. Donc par le jeu des repos, pas certains jours. Les gens qui on t un travail "classique" estiment qu'on ne travaille pas, qu'on a de la chance etc. Pour tel autre verra le travail sédentaire avec des heures régulières comme un avantage par rapport au travail décalé, et ainsi de suite. Mais les enseignants ont tous peu ou ou le même statut, donc ça permet la généralisation et la fédération des jalousies, qui permet de détourner les regards des gens des propres causes de leurs problèmes.
Je ne sais pas si tous les gens qui lancent ces boules puantes se rendent compte que ces mensonges permanents, alors que la difficulté extrême du métier est notoire, contribuent au rejet de ce métier tout en aggravant les conditions d'exercice. Les mêmes sont capables de faire des émissions faussement étonnées sur le manque d'enseignants... La cohérence n'est pas plus le fort des plumitifs que des politiques.
En te lisant, je me rends compte que cet état d'esprit relayé par des hommes politiques démagogues est du au fait que les conditions de travail se dégradent dans beaucoup de métiers. Et comme cela se dégrade, on devient jaloux de ceux qui ont un statut historique de temps de travail. Et on se prend à déclarer que vu que la condition de travail est pire pour moi, il faut qu'elle soit pire aussi pour mon voisin. Fut un temps où on revendiquait de vivre mieux maintenant on rêve que les autres aient pire... Cela en dit long sur notre civilisation, hélas...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- e-WandererGrand sage
À l'université, on parle "d'interruption pédagogique". :lol:Kea a écrit:Je dis désormais que je suis "en congés", et j'ai moins de remarques désagréables. Parfois j'ajoute "studieux".Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Serge a écrit:Marlou.Bassboost a écrit:ma propre mère, qui me défend tout le temps, et qui est à la retraite....
bout de conversation :
" me tarde les vacances " ( début octobre )
"DÉJÀ !! "
je crois que nous devons bannir le mot "vacances" de notre vocabulaire, vu que pour beaucoup d'entre nous ce n'est en clairement pas.
C'est vrai qu'il faudrait un autre mot, mais lequel peut rendre compte de ça ?
Otium.
Retraite pédagogique.
Temps pour la Correction et la Réflexion.
Peut-être que dans l'esprit des gens, les vacances sont quelque chose que l'on peut s'offrir et qui peut entraîner de la jalousie (on "part en vacances") alors que les congés sont dus en échange de quelque chose, ils sont vus comme plus légitimes... On peut être en congés payés, en congé maternité, en congé parental, en congé de formation... C'est peut-être moins connoté "oisiveté" que les "vacances".
Sur le même modèle, pour les gens qui ne me sont pas proches, je ne pars plus en "voyage scolaire" mais en "déplacement".
Je testerai bien "Retraite Pédagogique pour la Correction et la Réflexion" un de ces quatre
- User1542Niveau 10
Enaeco a écrit:La question du temps de travail restera tant il y a des disparités.
Je connais des collègues qui sont sous les 35h.
Personnellement, je n’emmène pas de copies en vacances et travaille très peu pendant ces deux semaines.
Je mutualise avec des collègues, réutilise ce qui fonctionne et même si j'aime retoucher un peu les cours d'une année à l'autre, je m'efforce de ne pas gaspiller des heures pour, finalement, pas grand chose...
Et je n'ai pas l'impression de faire beaucoup moins bien mon boulot que les acharnés (ce n'est pas péjoratif, je ne trouve pas d'autres qualificatifs) qui sont à 60h par semaine (et pour quel apport supplémentaire aux élèves?). J'aime mon métier mais je vis aussi pour d'autres choses...
Sous les 35 h par semaines, je l'ai souvent été. Mais j'ai aussi passé deux années de suite à plus de 60h par semaine. Et certaines années à 45 ... En fait, cela dépend beaucoup du fait que l'on a ou non un ou des nouveaux programmes à préparer, non ?
- ChocolatGuide spirituel
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Serge a écrit:Marlou.Bassboost a écrit:ma propre mère, qui me défend tout le temps, et qui est à la retraite....
bout de conversation :
" me tarde les vacances " ( début octobre )
"DÉJÀ !! "
je crois que nous devons bannir le mot "vacances" de notre vocabulaire, vu que pour beaucoup d'entre nous ce n'est en clairement pas.
C'est vrai qu'il faudrait un autre mot, mais lequel peut rendre compte de ça ?
Otium.
Retraite pédagogique.
Temps pour la Correction et la Réflexion.
Il est certain que le terme "vacances" infantilise et décrédibilise notre profession et qu'il serait souhaitable de cesser de l'employer.
Notre statut est différent de celui d'un autre fonctionnaire ou encore de celui du citoyen lambda du privé et nos "congés" sont calculés différemment, tout comme notre temps de travail ainsi que notre rémunération. Ces questions sont publiques et les concours sont ouverts à tout le monde.
L'opinion publique et les politiques oublient trop souvent le fait que nous sommes des cadres de catégorie A et que nous exerçons une profession intellectuelle qui exclut toute possibilité de considérer que notre travail est terminé après les heures devant élèves et les réunions obligatoires de plus en plus nombreuses.
Et si tous ces braves gens avaient la décence de regarder comment les choses se passent pour d'autres cadres de catégorie A de la fonction publique ou pour d'autres cadres du domaine privé, ils seraient obligés de reconnaître que la taylorisation avec pointage du temps de travail n'est pas de mise, car il s'agit d'une approche complètement has been et contreproductive.
Ce qui est gravement cynique, c'est que tout le monde sait très bien tout cela, mais que les "traditions électorales", plus elles sont populistes, plus elles ont la vie dure. Et taper sur les enseignants est à ce titre un jeu d'enfants car beaucoup de gens ont un contentieux personnel avec l'école, que ce soit en tant qu'ancien élève ou en tant que parent et qu'il est très facile de se donner l'illusion d'avoir l'opportunité de se "venger".
Ce qui est gravement inquiétant, c'est qu'une société sans un système éducatif fiable, solide et respectueux des enseignants part en vrille et c'est exactement ce qui est en train de se passer en France où notre crédibilité et notre réputation sont sapées depuis 30 ans, et de l'intérieur et de l'extérieur, mais tout le monde s'en fiche très clairement.
Ce qui compte, ce sont les carrières politiques des uns et des autres ainsi que toute possibilité de gagner quelques grammes de pouvoir supplémentaire et de notoriété, à l'abri du besoin, de préférence.
Que ce genre de personne se permette de se mêler de ce qu'elle ne connaît absolument pas est hilarant.
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- stenchMonarque
J'ai été au supermarché : c'est plein de monde qui ne travaille pas aujourd'hui, j'ignorais qu'il y avait autant de professeurs.
Sinon, je dois annuler mon week end prévu en haute montagne : ma compagne a trop de travail, elle ne peut pas venir alors qu'elle a déjà bossé tous les jours, en soirée aussi; c'est con, elle aurait dû faire prof, elle aurait glandé tout le temps.
Ah non, j'oubliais : elle est déjà prof. On nous aurait menti?
Sinon, je dois annuler mon week end prévu en haute montagne : ma compagne a trop de travail, elle ne peut pas venir alors qu'elle a déjà bossé tous les jours, en soirée aussi; c'est con, elle aurait dû faire prof, elle aurait glandé tout le temps.
Ah non, j'oubliais : elle est déjà prof. On nous aurait menti?
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- KeaFidèle du forum
Pas mal non plus, et c'est parfaitement transposable dans le secondaire !e-Wanderer a écrit:À l'université, on parle "d'interruption pédagogique". :lol:Kea a écrit:Je dis désormais que je suis "en congés", et j'ai moins de remarques désagréables. Parfois j'ajoute "studieux".Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Serge a écrit:
C'est vrai qu'il faudrait un autre mot, mais lequel peut rendre compte de ça ?
Otium.
Retraite pédagogique.
Temps pour la Correction et la Réflexion.
Peut-être que dans l'esprit des gens, les vacances sont quelque chose que l'on peut s'offrir et qui peut entraîner de la jalousie (on "part en vacances") alors que les congés sont dus en échange de quelque chose, ils sont vus comme plus légitimes... On peut être en congés payés, en congé maternité, en congé parental, en congé de formation... C'est peut-être moins connoté "oisiveté" que les "vacances".
Sur le même modèle, pour les gens qui ne me sont pas proches, je ne pars plus en "voyage scolaire" mais en "déplacement".
Je testerai bien "Retraite Pédagogique pour la Correction et la Réflexion" un de ces quatre
Cela dépend de la nouveauté ou non des programmes (liée à un changement de programme, de niveau, d'établissement), et des responsabilités que l'on peut prendre (professeur principal, référent informatique...).frigo a écrit:Enaeco a écrit:La question du temps de travail restera tant il y a des disparités.
Je connais des collègues qui sont sous les 35h.
Personnellement, je n’emmène pas de copies en vacances et travaille très peu pendant ces deux semaines.
Je mutualise avec des collègues, réutilise ce qui fonctionne et même si j'aime retoucher un peu les cours d'une année à l'autre, je m'efforce de ne pas gaspiller des heures pour, finalement, pas grand chose...
Et je n'ai pas l'impression de faire beaucoup moins bien mon boulot que les acharnés (ce n'est pas péjoratif, je ne trouve pas d'autres qualificatifs) qui sont à 60h par semaine (et pour quel apport supplémentaire aux élèves?). J'aime mon métier mais je vis aussi pour d'autres choses...
Sous les 35 h par semaines, je l'ai souvent été. Mais j'ai aussi passé deux années de suite à plus de 60h par semaine. Et certaines années à 45 ... En fait, cela dépend beaucoup du fait que l'on a ou non un ou des nouveaux programmes à préparer, non ?
Quand j'ai commencé à enseigner, on me disait souvent "tu travailles beaucoup, mais tu verras, après tu n'auras plus besoin de refaire tes cours" (surtout que l'histoire, c'est bien connu, ça ne change pas ). J'attendais aussi cette époque avec impatience (allez, l'année prochaine, ça ira mieux). Mais finalement, j'ai trouvé le moyen de charger la barque avec des activités supplémentaires au fil du temps, à la fois par choix et pour les émoluments que ces activités me procurent .
- DanskaProphète
Je viens de retomber là-dessus...
Toujours tellement d'actualité !
Toujours tellement d'actualité !
- barègesÉrudit
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Serge a écrit:Marlou.Bassboost a écrit:ma propre mère, qui me défend tout le temps, et qui est à la retraite....
bout de conversation :
" me tarde les vacances " ( début octobre )
"DÉJÀ !! "
je crois que nous devons bannir le mot "vacances" de notre vocabulaire, vu que pour beaucoup d'entre nous ce n'est en clairement pas.
C'est vrai qu'il faudrait un autre mot, mais lequel peut rendre compte de ça ?
Otium.
Retraite pédagogique.
Temps pour la Correction et la Réflexion.
Temps-Maladie, parce qu'on a tenu sur les nerfs et que ça lâche évidemment le premier soir des vacances ; j'ai à chaque fois la vision magnifiée par la fièvre de l'épanouissement heureux et soudain de la bactérie toute muselée jusqu'au dernier cours.
Je crois bien que ça n'a jamais raté On me dira que c'est une question de tempérament...
Ce qui donne sur la semaine de Toussaint trois jours à plat, deux jours de récupération et le boulot au milieu de tout ça.
Quand il y a quinze jours, c'est mieux, parce qu'il reste une semaine après guérison :lol:
Allez expliquer ça à l'extérieur du microcosme enseignant...
L'émission n'a jamais abordé l'intérêt du temps hors la classe pour la qualité d'un cours. En vacances justement, j'ai régulièrement l'impression d'avoir passé trop, beaucoup trop de temps en présentéisme et tâches inutiles dont la fonction essentielle semble être de se rassurer collectivement sur notre productivité. Une après-midi de temps non interrompu par du bruit, des mails, de la circulation de gens autour vaut largement (pour moi) une quinzaine d'heures sur le lieu de travail avec toute sa sociabilité souvent intéressante et agréable, mais absolument pas productive sur le plan intellectuel. C'est l'aspect intellectuel qui est dénié au métier d'enseignant avec ce débat autour du temps de travail sur la place publique. Ce débat fait partie de la redéfinition du métier par la société contemporaine (il va très bien avec les nouveaux décrets, la nouvelle évaluation, les nouveaux programmes, la réforme du collège).
- PonocratesExpert spécialisé
Bien vu, je parlerai désormais de THPE: "Temps hors présence des élèves". Cela fait classe et sérieux, non: "Je suis en THPE pour deux semaines" ?Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Serge a écrit:Marlou.Bassboost a écrit:ma propre mère, qui me défend tout le temps, et qui est à la retraite....
bout de conversation :
" me tarde les vacances " ( début octobre )
"DÉJÀ !! "
je crois que nous devons bannir le mot "vacances" de notre vocabulaire, vu que pour beaucoup d'entre nous ce n'est en clairement pas.
C'est vrai qu'il faudrait un autre mot, mais lequel peut rendre compte de ça ?
Otium.
Retraite pédagogique.
Temps pour la Correction et la Réflexion.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- Thalia de GMédiateur
Un formatrice a dit que nous n'étions pas en vacances mais en chômage technique puisque nous n'avons plus d'élèves devant nous. J'ai trouvé que c'était judicieux.
J'ai eu l'occasion de l'écrire sur Neo, mais vous l'avez oublié. Je suis vexée.
J'ai eu l'occasion de l'écrire sur Neo, mais vous l'avez oublié. Je suis vexée.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- stenchMonarque
Je ne pense pas être au chomage technique : le chomage technique, c'est l'incapacité de travailler pour des raisons techniques; nous on peut corriger des copies, préparer des cours, élargir notre culture, etc. C'est du travail. Je passe mon temps à dire que les élèves sont en vacances, pas moi.
_________________
"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- GuiguesNiveau 8
Au risque de dire une bêtise notre temps de travail n'a pas bougé depuis les années 50. Or, depuis, il y a eu 1981 puis 1997, même si le parallèle avec le reste du monde du travail est sans doute maladroit de ma part.
Pourtant nous sommes sûrement l'une des professions subissant le plus de pression pour que notre temps de travail soit revu à la hausse. Il y a quelque chose qui m'échappe.
Pourtant nous sommes sûrement l'une des professions subissant le plus de pression pour que notre temps de travail soit revu à la hausse. Il y a quelque chose qui m'échappe.
- amourExpert
Tu dis une bêtise; Déjà pour les disciplines qui ont vu l'horaire élève baisser en terminale de 3 heures à 2, certains, dont moi, se sont retrouvés avec des classes en plus.Guigues a écrit:Au risque de dire une bêtise notre temps de travail n'a pas bougé depuis les années 50. Or, depuis, il y a eu 1981 puis 1997, même si le parallèle avec le reste du monde du travail est sans doute maladroit de ma part.
Pourtant nous sommes sûrement l'une des professions subissant le plus de pression pour que notre temps de travail soit revu à la hausse. Il y a quelque chose qui m'échappe.
Et si tu n'as pas vu ton temps de travail augmenter à cause des réunions devenues obligatoires, de l'abus d'informatique pour tout et n'importe quoi etc...donne moi l'adresse de ton établissement que je demande ma mut' tout de suite!
- InvitéInvité
amour a écrit:Tu dis une bêtise; Déjà pour les disciplines qui ont vu l'horaire élève baisser en terminale de 3 heures à 2, certains, dont moi, se sont retrouvés avec des classes en plus.Guigues a écrit:Au risque de dire une bêtise notre temps de travail n'a pas bougé depuis les années 50. Or, depuis, il y a eu 1981 puis 1997, même si le parallèle avec le reste du monde du travail est sans doute maladroit de ma part.
Pourtant nous sommes sûrement l'une des professions subissant le plus de pression pour que notre temps de travail soit revu à la hausse. Il y a quelque chose qui m'échappe.
Et si tu n'as pas vu ton temps de travail augmenter à cause des réunions devenues obligatoires, de l'abus d'informatique pour tout et n'importe quoi etc...donne moi l'adresse de ton établissement que je demande ma mut' tout de suite!
J'allais le dire! Je n'enseigne que depuis 2008, mais si le temps de travail devant élèves n'a en effet pas changé, celui des réunions et des corrections de copies (les classes étant de plus en plus chargées) s'est bel et bien alourdi. J'ai également l'exemple de mon père, qui a enseigné de 1985 à 2015, année de sa retraite : il considérait que la charge de travail avait réellement augmenté au fil des ans.
- Thalia de GMédiateur
J'en conviens.stench a écrit:Je ne pense pas être au chomage technique : le chomage technique, c'est l'incapacité de travailler pour des raisons techniques; nous on peut corriger des copies, préparer des cours, élargir notre culture, etc. C'est du travail. Je passe mon temps à dire que les élèves sont en vacances, pas moi.
D'ailleurs il n'est pas anodin que nous arrivions sur les rotules aux "vacances". Je suis tellement vannée que je dois m'accorder à chaque fois quelques jours de comatage, récupération avant de reprendre le collier, de mauvaise grâce puisque je sais que nous attend pléthore de réunions dont le nombre m'a paru augmenter de façon exponentielle ces dernières années.
- GuiguesNiveau 8
Ce n'était pas le sens de ma remarque. Je parlais du temps devant élève - 15 ou 18h dans le secondaire - en comparaison de l'évolution en France - de 40 à 35h en un demi siècle.
edit : j'ai oublié de citer. Réponse à Amour et Maldoror 1
edit : j'ai oublié de citer. Réponse à Amour et Maldoror 1
- 24h/semaine : Faut-il compter le temps de récréation dans le temps de travail des écoliers ?
- Note d'information juillet 2013 | Temps de travail des enseignants du second degré public : pour une heure de cours, une heure de travail en dehors
- Le temps de travail des enseignants
- JMB veut "pluriannualiser" le temps de travail des enseignants
- Expérimentation : annualisation du temps de travail des enseignants du secondaire.
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