- User21929Expert
OK, mais je veux les mêmes conditions de vie qu'à l'Elysée : Repas, services, transport, salaire, ...
- ErgoDevin
Hogwarts ? Et on vit directement dans le château avec sa famille, ravie.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- beloteHabitué du forum
Je rejoins certains ici : qu'on nous laisse tranquilles. Il n'y a pas une semaine sans que dans les médias, on parle de notre temps de travail, de nos salaires, de notre manque de bienveillance, de notre conservatisme, de notre ignorance des outils technologiques... STOP !!! Je n'en peux plus. Alors oui, ce sont les vacances, une fois de plus comme diraient certains, mais depuis huit jours, je me lève à sept heures pour corriger des copies, pour préparer des cours, pour essayer de me former un peu, pour préparer la période novembre-décembre qui est tous les ans insupportable. Mon conjoint m'enjoint à changer de boulot : je travaille trop (sic) et pourtant, je ne fais pas le quart de ce que j'aimerais faire. Je ne monte pas de projet cette année ;je fais simplement cours et j'essaie de bien le faire. Personne ne nie qu'un footballeur qui court après une baballe pendant 90 minutes doive s'entraîner toute la semaine. Pourquoi personne n'a conscience que 55 minutes de cours, c'est un spectacle qui ne s'improvise pas ? Ras-le-bol !!!
- DaphnéDemi-dieu
belote a écrit:Je rejoins certains ici : qu'on nous laisse tranquilles. Il n'y a pas une semaine sans que dans les médias, on parle de notre temps de travail, de nos salaires, de notre manque de bienveillance, de notre conservatisme, de notre ignorance des outils technologiques... STOP !!! Je n'en peux plus. Alors oui, ce sont les vacances, une fois de plus comme diraient certains, mais depuis huit jours, je me lève à sept heures pour corriger des copies, pour préparer des cours, pour essayer de me former un peu, pour préparer la période novembre-décembre qui est tous les ans insupportable. Mon conjoint m'enjoint à changer de boulot : je travaille trop (sic) et pourtant, je ne fais pas le quart de ce que j'aimerais faire. Je ne monte pas de projet cette année ;je fais simplement cours et j'essaie de bien le faire. Personne ne nie qu'un footballeur qui court après une baballe pendant 90 minutes doive s'entraîner toute la semaine. Pourquoi personne n'a conscience que 55 minutes de cours, c'est un spectacle qui ne s'improvise pas ? Ras-le-bol !!!
Oui mais les footballeurs sont adulés, pas comme ces sa...de feignasses de profs
- VicomteDeValmontGrand sage
Daphné a écrit:Iphigénie a écrit:Pour le salaire des instituteurs ce qui a changé c'est qu'autrefois ils étaient logés !
Oui.
Ce n'était pas forcément terrible mais c'était un avantage.
Et la retraite à 55 ans.
En région parisienne s'était un sacré avantage sachant qu'il faut mettre la moitié de son salaire dans le logement.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- OlympiasProphète
belote a écrit:Je rejoins certains ici : qu'on nous laisse tranquilles. Il n'y a pas une semaine sans que dans les médias, on parle de notre temps de travail, de nos salaires, de notre manque de bienveillance, de notre conservatisme, de notre ignorance des outils technologiques... STOP !!! Je n'en peux plus. Alors oui, ce sont les vacances, une fois de plus comme diraient certains, mais depuis huit jours, je me lève à sept heures pour corriger des copies, pour préparer des cours, pour essayer de me former un peu, pour préparer la période novembre-décembre qui est tous les ans insupportable. Mon conjoint m'enjoint à changer de boulot : je travaille trop (sic) et pourtant, je ne fais pas le quart de ce que j'aimerais faire. Je ne monte pas de projet cette année ;je fais simplement cours et j'essaie de bien le faire. Personne ne nie qu'un footballeur qui court après une baballe pendant 90 minutes doive s'entraîner toute la semaine. Pourquoi personne n'a conscience que 55 minutes de cours, c'est un spectacle qui ne s'improvise pas ? Ras-le-bol !!!
- DaphnéDemi-dieu
VicomteDeValmont a écrit:Daphné a écrit:Iphigénie a écrit:Pour le salaire des instituteurs ce qui a changé c'est qu'autrefois ils étaient logés !
Oui.
Ce n'était pas forcément terrible mais c'était un avantage.
Et la retraite à 55 ans.
En région parisienne s'était un sacré avantage sachant qu'il faut mettre la moitié de son salaire dans le logement.
En région parisienne et dans toutes les agglomérations un tant soit peu importantes. Ce qui commence à faire pas mal.
Et même en province ou à la campagne ne pas avoir à se préoccuper du logement c'était très bien.
- VerduretteModérateur
Dans "Si j'étais président" , ce soir, Tahar ben Jelloun a rappelé au journaliste qui l'interrogeait que 15 ou 18 heures de cours devant élèves supposaient pas mal d'heures en amont et en aval, de préparation et correction ... Ce crétin (de journaleux) venait de dire en évoquant les 15 heures des agrégés "ah bon, alors plus on est fort moins on travaille ? "
- eleonore69Érudit
belote a écrit:Je rejoins certains ici : qu'on nous laisse tranquilles. Il n'y a pas une semaine sans que dans les médias, on parle de notre temps de travail, de nos salaires, de notre manque de bienveillance, de notre conservatisme, de notre ignorance des outils technologiques... STOP !!! Je n'en peux plus. Alors oui, ce sont les vacances, une fois de plus comme diraient certains, mais depuis huit jours, je me lève à sept heures pour corriger des copies, pour préparer des cours, pour essayer de me former un peu, pour préparer la période novembre-décembre qui est tous les ans insupportable. Mon conjoint m'enjoint à changer de boulot : je travaille trop (sic) et pourtant, je ne fais pas le quart de ce que j'aimerais faire. Je ne monte pas de projet cette année ;je fais simplement cours et j'essaie de bien le faire. Personne ne nie qu'un footballeur qui court après une baballe pendant 90 minutes doive s'entraîner toute la semaine. Pourquoi personne n'a conscience que 55 minutes de cours, c'est un spectacle qui ne s'improvise pas ? Ras-le-bol !!!
+1 en plus avec certaines classes, on est lessivé après 1 h de cours !
- XIIINeoprof expérimenté
Nous sommes 800 000 dans notre corporation! Si on se serrait les coudes sans écouter les syndicats aux ordres, nous pourrions paralyser tout un pays en une seule journée!
- ipomeeGuide spirituel
Ça m'étonnerait, puisque déjà quand il s'agit d'écouter les syndicats pas aux ordres, cela ne fonctionne pas.
- XIIINeoprof expérimenté
Donc arrêtons de pleurer sur notre sort...
- User1542Niveau 10
Verdurette a écrit:Dans "Si j'étais président" , ce soir, Tahar ben Jelloun a rappelé au journaliste qui l'interrogeait que 15 ou 18 heures de cours devant élèves supposaient pas mal d'heures en amont et en aval, de préparation et correction ... Ce crétin (de journaleux) venait de dire en évoquant les 15 heures des agrégés "ah bon, alors plus on est fort moins on travaille ? "
Loin de moi la volonté de me lancer dans une guéguerre certifiés vs agrégés, mais factuellement la phrase en gras est indéniable. Et je ne dis pas que ce n'est pas légitime eu égard à la difficulté du concours, mais c'est un fait.
- e-WandererGrand sage
Cripure n'est plus là pour le rappeler, mais l'horaire normal, donc de référence, est celui des agrégés. On a créé ensuite le CAPES pour faire face à la massification de l'enseignement secondaire, avec un statut déprécié (plus d'heures et moins d'argent). Il faudrait donc en toute logique transformer la phrase du journaliste en : "moins on est fort, plus on travaille".
On peut dire que je chipote et que les deux phrases décrivent la même réalité, mais la logique n'est pas la même. Dans un cas, on jalouse les agrégés en considérant comme un privilège ce qui n'est que la normalité. Dans l'autre cas, on se penche sur le scandale que constitue le statut déprécié des certifiés.
On peut dire que je chipote et que les deux phrases décrivent la même réalité, mais la logique n'est pas la même. Dans un cas, on jalouse les agrégés en considérant comme un privilège ce qui n'est que la normalité. Dans l'autre cas, on se penche sur le scandale que constitue le statut déprécié des certifiés.
- ben2510Expert spécialisé
Ergo a écrit:Hogwarts ? Et on vit directement dans le château avec sa famille, ravie.
- Spoiler:
- ma copine, sa fille, mes gosses et leur mère sont tous dans mon lycée
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Thalia de GMédiateur
Si on ajoute le népotisme à un horaire scandaleusement, où va-t-on ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- HerrelisGrand sage
Hey, moi je veux bien ne faire que 35h par semaine sur place et rentrer chez moi en ayant de la place sur mon bureau pour autre chose que le boulot, et idem dans ma bibliothèque qui dégueule de manuels et de livres... (d'ailleurs me voilà bien embêtée avec la réforme, que faire de mes anciens manuels ?). C'est vrai quoi, rentrer à la maison, me pauser, regarder la télé, ou un film, ou me consacrer à un loisir, rien que du sport! Ha on me dit dans l'oreillette que même si c'était comme ça je devrais rapporter du boulot à la maison... *soupir*
Ça se voit que les élections arrivent, on recommence à taper sur les nantis. ><
Ça se voit que les élections arrivent, on recommence à taper sur les nantis. ><
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- HimpyExpert spécialisé
Daphné a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Daphné a écrit:Iphigénie a écrit:Pour le salaire des instituteurs ce qui a changé c'est qu'autrefois ils étaient logés !
Oui.
Ce n'était pas forcément terrible mais c'était un avantage.
Et la retraite à 55 ans.
En région parisienne s'était un sacré avantage sachant qu'il faut mettre la moitié de son salaire dans le logement.
En région parisienne et dans toutes les agglomérations un tant soit peu importantes. Ce qui commence à faire pas mal.
Et même en province ou à la campagne ne pas avoir à se préoccuper du logement c'était très bien.
Et/ou quand on est muté à l'autre bout de la France...
- DaphnéDemi-dieu
Cela n'arrivait pas aux instituteurs qui dépendaient de leur département.Himpy a écrit:Daphné a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Daphné a écrit:
Oui.
Ce n'était pas forcément terrible mais c'était un avantage.
Et la retraite à 55 ans.
En région parisienne s'était un sacré avantage sachant qu'il faut mettre la moitié de son salaire dans le logement.
En région parisienne et dans toutes les agglomérations un tant soit peu importantes. Ce qui commence à faire pas mal.
Et même en province ou à la campagne ne pas avoir à se préoccuper du logement c'était très bien.
Et/ou quand on est muté à l'autre bout de la France...
Comme les PE.
Le second degré a toujours eu un mouvement national et n'a jamais bénéficié de logement de fonction.
- HerrelisGrand sage
Information intéressante que tu donnes là! On te dira que les certifiés étaient recrutés à diplôme inférieur, donc que c'est normal que blah blah, mais dans les faits, c'est aberrant en effet... Notons aussi que l'Agreg, tu la gardes même si tu quittes l'enseignement, alors que le CAPES est "perdu". Mais tout va bien!e-Wanderer a écrit:Cripure n'est plus là pour le rappeler, mais l'horaire normal, donc de référence, est celui des agrégés. On a créé ensuite le CAPES pour faire face à la massification de l'enseignement secondaire, avec un statut déprécié (plus d'heures et moins d'argent). Il faudrait donc en toute logique transformer la phrase du journaliste en : "moins on est fort, plus on travaille".
On peut dire que je chipote et que les deux phrases décrivent la même réalité, mais la logique n'est pas la même. Dans un cas, on jalouse les agrégés en considérant comme un privilège ce qui n'est que la normalité. Dans l'autre cas, on se penche sur le scandale que constitue le statut déprécié des certifiés.
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- XIIINeoprof expérimenté
VicomteDeValmont a écrit:Daphné a écrit:Iphigénie a écrit:Pour le salaire des instituteurs ce qui a changé c'est qu'autrefois ils étaient logés !
Oui.
Ce n'était pas forcément terrible mais c'était un avantage.
Et la retraite à 55 ans.
En région parisienne s'était un sacré avantage sachant qu'il faut mettre la moitié de son salaire dans le logement.
C'est d'ailleurs à la suite de la destruction de ce statut que le SNI a explosé en 2 entités : le se unsa et le snuipp...Merci Jospin (encore le PS!) pour cette merveilleuse "réforme"!
- User17706Bon génie
À la question posée par le fil la réponse est à la fois évidente et positive : il faut revoir le temps de travail des enseignants, et plus précisément il faut l'alléger.
- barègesÉrudit
Herrelis a écrit: Notons aussi que l'Agreg, tu la gardes même si tu quittes l'enseignement, alors que le CAPES est "perdu". Mais tout va bien!
Je croyais que l'on perdait le bénéfice de ces deux concours si on n'enseignait plus. Certains mentionnent le titre dans leur CV, mais ils ne pourraient pas revenir enseigner sans repasser un concours.
- LuzNiveau 6
Herrelis a écrit:Hey, moi je veux bien ne faire que 35h par semaine sur place et rentrer chez moi en ayant de la place sur mon bureau pour autre chose que le boulot, et idem dans ma bibliothèque qui dégueule de manuels et de livres... (d'ailleurs me voilà bien embêtée avec la réforme, que faire de mes anciens manuels ?). C'est vrai quoi, rentrer à la maison, me poser, regarder la télé, ou un film, ou me consacrer à un loisir, rien que du sport! Ha on me dit dans l'oreillette que même si c'était comme ça je devrais rapporter du boulot à la maison... *soupir*
Ça se voit que les élections arrivent, on recommence à taper sur les nantis. ><
Je comprends tout à fait que cela paraisse inévitable. Mais je vous assure que c'est possible. En fait il faut faire la chasse à toutes les tâches inutiles, ou peu utiles. Par exemple le cahier de notes. Je l'ai supprimé. Donc je ne fais pas le travail en deux fois (1. écrire les notes dans mon cahier, 2. les rentrer dans le logiciel). Je les rentre directement dans le logiciel.
Ensuite, dans le même ordre d'idée, ramasser les copies par ordre alphabétique. Gain de temps quand on rentre les notes.
Remplir le cahier de texte quand les élèves copient la trace écrite ou alors si on n'a pas eu le temps, exceptionnellement ne pas le faire.
Penser à la correction quand on donne un contrôle : Il doit être facile et rapide à corriger. Ca ne rabaisse absolument pas le niveau d'exigence... Dans le même ordre d'idées, prévoir à l'avance les commentaires sur la copie, ce sont toujours les mêmes en espagnol : syntaxe, grammaire, conjugaison, lexique... Si on leur donne à l'avance un cartouche à coller avec les différents commentaires, on coche simplement ou on sur-ligne ce qui correspond à la copie.
En LVER, arrêter d'utiliser des MP3 ou Audacity pour les EO, on peut aussi les faire passer par deux devant la classe (ils apprennent donc à s'exprimer en public, chose capitale pour leur avenir, pour vaincre la timidité etc) et les autre font une activité qui les occupe sans avoir besoin du prof. Je corrige aussitôt avec les élèves, sur le vif donc. Les autres peuvent remplir une fiche de révision, réviser leur présentation orale, travailler en CE sur un fait culturel etc. Ils adorent et c'est vraiment utile. J'ai écrit "pour les occuper", mais en réalité ça va bien au de-là : apports culturels que l'on n'a pas pu voir dans la séquence, exercices d'entraînement...
Suivre un manuel, parfois aller chercher ailleurs mais pas de trop. Après tout ils sont payés par l'établissement ou les parents au lycée, alors autant les utiliser.
Et puis prioriser : ce qui n'a pas pu être fait dans le temps imparti, tant pis, ce sera pour la semaine prochaine.
Du coup, je m'en sors bien, malgré les 2h de route quotidiennes. Je fais du sport, je passe du bon temps en famille le soir et le week-end. Et j'organise un échange en Espagne. Et j'ai des collègues d'HG qui font pareil. En anglais aussi. Mais les mercredis, les demi-journées sans cours, les vacances, je considère que c'est du temps de travail et mon fils est chez nounou. Pas toutes les vacances, juste le temps que je prépare mes séquences.
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