- CathEnchanteur
Je ne pense pas, c'est ce qui se dit entre cpe du secteur.
- Reine MargotDemi-dieu
babouchka4 a écrit:Euphémia a écrit:babouchka4 a écrit:Cet article est insultant et bourré de conneries. Il ne vaut même pas la peine d'être commenté et je m'étonne des remarques de nombreux collègues....
Non, cet article n'est pas "bourré de conneries", il se contente d'évoquer ce que nous sommes nombreux à connaître et est néfaste à la scolarité de bien trop nombreux élèves. Si cela ne correspond pas à votre expérience, tant mieux pour vous, mais au nom de quoi mettez-vous en doute le témoignage de ceux qui la vivent ?
Les violences verbales ayant été banalisées par les directions même des établissements, comme mode ordinaire d'expression des élèves.
Si là on est pas sur des généralités infondées, c'est pas du journalisme ça, ce sont des mensonges !!! Comment peut-on affirmer cela ?
Eh bien quand on a entendu des formateurs IUFM vous dire qu'obliger des élèves à rester assis sur une chaise est une violence, des CDE dire qu'"il n'y a plus de classes faciles" (sous-entendu ils sont comme ça, faites avec) ou encore que les élèves pénibles qui traînent fiche de suivi sur fiche de suivi sont des petits malheureux comme ceux décrits par Pennac et que tu manques de bienveillance, que tu lis chez Mérieu que maintenant les élèves bavardent et que c'est comme ça, tu te dis que ce n'est pas une généralité mais un discours qui revient régulièrement dans l'Institution.
Il y a un point sur lequel je suis d'accord avec toi, c'est que le travail de fond des CPE et de la vie sco est souvent peu mis en valeur.
Il n'y a pas à généraliser, l'article ne vise pas les CPE mais plutôt ce que le système demande de faire aux établissements (grosso modo ne pas faire de vagues et gérer la violence verbale et physique).
Sur la question des solutions, déjà arrêter de vouloir toute le monde à Bac + 10 ça serait bien, permettre aux élèves que l'école n'interesse pas de partir plus vite travailler aiderait déjà beaucoup. Ne plus obliger les établissements qui virent un élève d'en récupérer un autre. Ne plus interdire les punitions dites "humiliantes". Et il fut un temps où le privé récupérerait les cas virés de tous les collèges publics, les familles étaient bien obligées de gérer.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
J'ajouterai simplement qu'en une vingtaine d'établissements, de tous milieux et de tous niveaux, du collège au LP, une règle reste de mise: quand la vie scolaire (et la direction) soutient les profs et sanctionne les élèves, l'établissement tourne bien, quand les CDE, CPE et AED se plaignent que les profs punissent trop, rechignent à aller dans le même sens, l'établissement, même favorisé, part en sucette.
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- ChocolatGuide spirituel
Reine Margot a écrit:J'ajouterai simplement qu'en une vingtaine d'établissements, de tous milieux et de tous niveaux, du collège au LP, une règle reste de mise: quand la vie scolaire (et la direction) soutient les profs et sanctionne les élèves, l'établissement tourne bien, quand les CDE, CPE et AED se plaignent que les profs punissent trop, rechignent à aller dans le même sens, l'établissement, même favorisé, part en sucette.
Complètement d'accord !
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- Reine MargotDemi-dieu
C'est vrai aussi quand CDE et CPE font semblant de faire front commun devant les élèves avec les profs mais au fond ne les soutiennent pas sincèrement, les élèves le sentent, comme quand des parents font semblant d'être d'accord pour ne pas contredire le conjoint devant l'enfant mais que lui sent la réticence.
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- OlympiasProphète
Chocolat a écrit:Reine Margot a écrit:J'ajouterai simplement qu'en une vingtaine d'établissements, de tous milieux et de tous niveaux, du collège au LP, une règle reste de mise: quand la vie scolaire (et la direction) soutient les profs et sanctionne les élèves, l'établissement tourne bien, quand les CDE, CPE et AED se plaignent que les profs punissent trop, rechignent à aller dans le même sens, l'établissement, même favorisé, part en sucette.
Complètement d'accord !
- CeladonDemi-dieu
Comme les profs ne sont plus censés enseigner/transmettre, on se demande bien pourquoi les CDE CPE et AED encadreraient efficacement...
Pauvre EN.
Pauvre EN.
- ZenxyaGrand sage
Elyas a écrit:Ce serait bien que les gens envoient par mp les signalement d'erreurs de langue plutôt que de le faire directement sur les fils, usage qui entraîne un sentiment d'humiliation chez le corrigé et dessert le débat. Tout le monde y gagnerait.
C'est HS mais +10000000000000000000000000000
- Ramanujan974Érudit
Sans vouloir revenir à une époque plus ou moins lointaine, mais il me semble qu'il y a quelques dizaines d'années :
- les parents éduquaient ;
- les enseignants enseignaient ;
- les surveillants surveillaient ;
- le proviseur dirigeait.
Maintenant, tout le monde doit faire un peu tout et donc finalement rien.
- les parents éduquaient ;
- les enseignants enseignaient ;
- les surveillants surveillaient ;
- le proviseur dirigeait.
Maintenant, tout le monde doit faire un peu tout et donc finalement rien.
- Reine MargotDemi-dieu
Ramanujan974 a écrit:Sans vouloir revenir à une époque plus ou moins lointaine, mais il me semble qu'il y a quelques dizaines d'années :
- les parents éduquaient ;
- les enseignants enseignaient ;
- les surveillants surveillaient ;
- le proviseur dirigeait.
Maintenant, tout le monde doit faire un peu tout et donc finalement rien.
Voir le fil nostalgique "mais ça, c'était avant"!
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- VerduretteModérateur
[Mode politiquement incorrect ON]
et
[mode dinosaure ON]
Sans nostalgiser bêtement sur les coups de règles et les décollages d'oreilles (abusifs) si la première fois qu'un gamin dit à sa maîtresse "allez zyva conn... sse j'm'en bats les c...lles de ton travail" il prenait un bon aller-retour, et si en cas de récidive on convoquait les parents pour leur dire que la psychothérapie de leur chérubin est obligatoire et défalquée de leur allocs, les CPE auraient beaucoup moins de boulot et ce serait très bien;
[Mode politiquement incorrect OFF]
et
[mode dinosaure OFF]
:labas:
et
[mode dinosaure ON]
Sans nostalgiser bêtement sur les coups de règles et les décollages d'oreilles (abusifs) si la première fois qu'un gamin dit à sa maîtresse "allez zyva conn... sse j'm'en bats les c...lles de ton travail" il prenait un bon aller-retour, et si en cas de récidive on convoquait les parents pour leur dire que la psychothérapie de leur chérubin est obligatoire et défalquée de leur allocs, les CPE auraient beaucoup moins de boulot et ce serait très bien;
[Mode politiquement incorrect OFF]
et
[mode dinosaure OFF]
:labas:
- CeladonDemi-dieu
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-profs-agresses-l-education-fait-le-choix-des-bourreaux-26-10-2016-2078668_1886.php
- JaneMonarque
http://positivr.fr/professeurs-agression-anne-roumanoff/
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- LeodaganFidèle du forum
Reine Margot a écrit:Ramanujan974 a écrit:Sans vouloir revenir à une époque plus ou moins lointaine, mais il me semble qu'il y a quelques dizaines d'années :
- les parents éduquaient ;
- les enseignants enseignaient ;
- les surveillants surveillaient ;
- le proviseur dirigeait.
Maintenant, tout le monde doit faire un peu tout et donc finalement rien.
Voir le fil nostalgique "mais ça, c'était avant"!
Maintenant, on inclut et on accompagne.
- wanaxFidèle du forum
Il manque un s à signalement. :lol:Elyas a écrit:Ce serait bien que les gens envoient par mp les signalement d'erreurs de langue plutôt que de le faire directement sur les fils, usage qui entraîne un sentiment d'humiliation chez le corrigé et dessert le débat. Tout le monde y gagnerait.
( Pardon, pardon... )
- VerduretteModérateur
Merci Madame Roumanoff.
- JaneMonarque
Mme Roumanoff en a dit plus que notre ministre, tout comme Nicole Ferroni en d'autres temps sur d'autres sujets.
[mode anecdote on]
J'ai passé la soirée avec un ami prof, hier. Il a été physiquement agressé il y a quelques années (hématomes et fractures des côtes). Non seulement il n'a reçu aucun soutien, aucune aide (si ce n'est un mot du recteur d'alors plusieurs semaines après les faits), mais il en garde un réel traumatisme. Cela a largement modifié ses rapports aux élèves (refus systématique d'entrevue individuelle en fin de cours par exemple, méfiance accrue face aux postures agressives des élèves etc.). Cette agression physique l'a suivi pendant plusieurs années (pour les élèves, certains collègues et son administration, il est resté longtemps "le prof qui s'est fait frapper").
Suite à ces événements, il avait demandé un reclassement: refusé. Il a demandé un déplacement temporaire genre affectation à l'année dans un autre établissement: refusé. Il ne parvient pas à obtenir de mutation. je tiens à préciser qu'il était accompagné au moment des faits par son syndicat (ainsi qu'il me l'a confirmé). Globalement, il s'est senti abandonné par son employeur au moment de ces événements. [mode anecdote off]
Je ne sais pas si certains d'entre vous ont été victimes de violences ou connaissent des collègues qui ont été victimes de violences, mais très honnêtement, je serais curieuse de savoir comment l'institution a géré ces situations.
[mode anecdote on]
J'ai passé la soirée avec un ami prof, hier. Il a été physiquement agressé il y a quelques années (hématomes et fractures des côtes). Non seulement il n'a reçu aucun soutien, aucune aide (si ce n'est un mot du recteur d'alors plusieurs semaines après les faits), mais il en garde un réel traumatisme. Cela a largement modifié ses rapports aux élèves (refus systématique d'entrevue individuelle en fin de cours par exemple, méfiance accrue face aux postures agressives des élèves etc.). Cette agression physique l'a suivi pendant plusieurs années (pour les élèves, certains collègues et son administration, il est resté longtemps "le prof qui s'est fait frapper").
Suite à ces événements, il avait demandé un reclassement: refusé. Il a demandé un déplacement temporaire genre affectation à l'année dans un autre établissement: refusé. Il ne parvient pas à obtenir de mutation. je tiens à préciser qu'il était accompagné au moment des faits par son syndicat (ainsi qu'il me l'a confirmé). Globalement, il s'est senti abandonné par son employeur au moment de ces événements. [mode anecdote off]
Je ne sais pas si certains d'entre vous ont été victimes de violences ou connaissent des collègues qui ont été victimes de violences, mais très honnêtement, je serais curieuse de savoir comment l'institution a géré ces situations.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- trompettemarineMonarque
Inversement, j'ai connu une collègue agressée par un élève. Seule la médecine du travail, si l'on peut dire, lui a cherché des noises pour savoir si elle n'était pas dépressive avant les faits...
Elle a été arrêtée, hôpital psychiatrique pour décompensation. Elle a pu changer d'établissement. Tout va bien pour elle aujourd'hui dans son nouvel établissement.
Le ministre de l'éducation nationale de l'époque, M. Darcos, l'avait personnellement appelée.
NVB fait-elle la même chose envers les enseignants agressés ?
Elle a été arrêtée, hôpital psychiatrique pour décompensation. Elle a pu changer d'établissement. Tout va bien pour elle aujourd'hui dans son nouvel établissement.
Le ministre de l'éducation nationale de l'époque, M. Darcos, l'avait personnellement appelée.
NVB fait-elle la même chose envers les enseignants agressés ?
- JaneMonarque
Je ne sais pas; les faits que j'évoque sont vieux de plus de 10 ans; c'est pour ça que j'aimerais savoir si les choses ont évolué.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- Reine MargotDemi-dieu
Jane a écrit:http://positivr.fr/professeurs-agression-anne-roumanoff/
Elle offre aussi la formation:
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- JaneMonarque
:lol: :lol: Les gens rigolent (et moi avec) mais il y a quand même des choses drôlement (et dramatiquement) vraies...
Manquent que les deux doigts sur la table
Manquent que les deux doigts sur la table
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- ipomeeGuide spirituel
Les deux doigts ? Je ne comprends pas.
- JaneMonarque
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- EuphémiaNiveau 10
Jane a écrit:Je ne sais pas; les faits que j'évoque sont vieux de plus de 10 ans; c'est pour ça que j'aimerais savoir si les choses ont évolué.
Je n'ai jamais été frappée par un élève mais insultée, menacée et même harcelée à plusieurs reprises, dans différents établissements. J'ai dû gérer seule, sans jamais recevoir le moindre soutien ni de la part de la direction, ni de la part de la vie scolaire. Le seul soutien que j'ai trouvé, c'est auprès de la police, lorsque j'allais porter plainte. Et je ne pense pas être la seule, loin de là, a avoir vécu cela.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- ipomeeGuide spirituel
Merci Jane, mais c'est un peu navrant.Jane a écrit:
- JaneMonarque
Merci pour ton témoignage Euphémia. J'espère que ces événements sont désormais derrière toi.
Je suis dans un établissement dit tranquille depuis 10 ans, mais je constate que les incidents envers les profs se multiplient depuis ces dernières années. A chaque fois qu'un de nous a été confronté à un problème de violence (insultes graves, de celles punissables par la loi, s'entend, ou encore menaces), il a dû se débrouiller seul aussi. Aucun soutien de la part de l'administration, qui a chaque fois tenté de minimiser les faits et systématiquement refusé de porter plainte au nom de l'établissement. Les élèves impliqués ont été également sanctionnés de manière très variable, depuis quelques jours d'exclusion temporaire à rien. Aucun conseil de discipline n'a été tenu. Bon, on ne parle pas non plus d'agression physique.
S'agit-il d'injonctions faites aux CDE pour ne "pas faire de vagues" ou des choix individuels ?
Je suis dans un établissement dit tranquille depuis 10 ans, mais je constate que les incidents envers les profs se multiplient depuis ces dernières années. A chaque fois qu'un de nous a été confronté à un problème de violence (insultes graves, de celles punissables par la loi, s'entend, ou encore menaces), il a dû se débrouiller seul aussi. Aucun soutien de la part de l'administration, qui a chaque fois tenté de minimiser les faits et systématiquement refusé de porter plainte au nom de l'établissement. Les élèves impliqués ont été également sanctionnés de manière très variable, depuis quelques jours d'exclusion temporaire à rien. Aucun conseil de discipline n'a été tenu. Bon, on ne parle pas non plus d'agression physique.
S'agit-il d'injonctions faites aux CDE pour ne "pas faire de vagues" ou des choix individuels ?
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