- Not a PandaHabitué du forum
Reine Margot a écrit:On ne doit pas généraliser, il y a des CPE très bien (en une vingtaine de bahuts, j'en ai connu), mais je ne pense pas que l'article vise les CPE, plutôt le rôle que l'institution veut leur voir jouer, et ce qu'on leur apprend à faire. Et oui, on trouve pas mal de CPE qui ont aussi ce discours de l'élève forcément victime qu'il faut écouter, ne pas stigmatiser...
Très bon article donc, qui relève des tendances de fond. C'est qui qui se présente en 2017 pour le MRC déjà?
Bastien Faudot.
- Reine MargotDemi-dieu
Merci! J'y penserai pour 2017.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Isis39Enchanteur
Il y a du vrai dans cet article. Mais malheureusement il généralise à toute l'éducation nationale ce qui peut se passer dans certains établissements. C'est donc outrancier.
- Reine MargotDemi-dieu
J'ai fait une vingtaine d'établissements et ce qui est décrit ne se passe pas uniquement dans les REP, hélas. J'ai vu des établissements au public a priori très calme avoir des problèmes à cause d'administrations ou de CPE laxistes. Et d'autres qui fonctionnaient parce que l'administration et les CPE soutenaient les profs et ne s'aplatissaient pas devant les parents (je pense que c'est la peur des parents et de la réputation de l'établissement qui joue beaucoup).
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La famille Bélier
- VerduretteModérateur
Encore une fois , je ne parlerai pas de ce que je ne connais pas, des CPE donc, mais j'imagine qu'ils n'agissent pas forcément selon leurs convictions, pas plus que nous dans nos classes ... selon l'orientation de la direction, selon celle de l'IEN pour nous, nous n'agissons pas toujours comme nous le voudrions et le penserions juste.
Faut-il donc casser du sucre sur le dos des CPE, des CDE, ou sur le Ministère qui distille le credo politiquement correct ?
Faut-il donc casser du sucre sur le dos des CPE, des CDE, ou sur le Ministère qui distille le credo politiquement correct ?
- 79 airlinesNiveau 9
Un grand n'importe quoi que cet article !
Dans la médiation par les pairs, les élèves ne sont pas livrés à eux-mêmes mais assistés/entourés/encadrés par des adultes.
C'est une grande avancée ! Inspirée des techniques de communication transactionnelle et non violente.
L'agresseur est mis en face de ses méfaits, il ne peut y échapper.
Si vraiment il ne veut rien entendre, des mesures plus radicales doivent être prises.
C'est plutôt à ce 2e échelon que le bât blesse : quelles sanctions dures est capable d'infliger l'EN face aux cas graves ?
http://eduscol.education.fr/cid73610/guide-sur-le-climat-scolaire-et-mediation-par-les-pairs-a-l-ecole-primaire.html
Dans la médiation par les pairs, les élèves ne sont pas livrés à eux-mêmes mais assistés/entourés/encadrés par des adultes.
C'est une grande avancée ! Inspirée des techniques de communication transactionnelle et non violente.
L'agresseur est mis en face de ses méfaits, il ne peut y échapper.
Si vraiment il ne veut rien entendre, des mesures plus radicales doivent être prises.
C'est plutôt à ce 2e échelon que le bât blesse : quelles sanctions dures est capable d'infliger l'EN face aux cas graves ?
http://eduscol.education.fr/cid73610/guide-sur-le-climat-scolaire-et-mediation-par-les-pairs-a-l-ecole-primaire.html
- SaskaNiveau 8
ça, c'est une vraie question : une exclusion de quelques jours, ça fonctionne avec certains élèves mais d'autres les recherchent (justement parce que ça les dispense de l'école) ; une exclusion définitive, parfois ça peut aider, mais à condition qu'il y ait un vrai boulot éducatif derrière, sinon on ne fait que déplacer le problème.79 airlines a écrit:Un grand n'importe quoi que cet article !
Dans la médiation par les pairs, les élèves ne sont pas livrés à eux-mêmes mais assistés/entourés/encadrés par des adultes.
C'est une grande avancée ! Inspirée des techniques de communication transactionnelle et non violente.
L'agresseur est mis en face de ses méfaits, il ne peut y échapper.
Si vraiment il ne veut rien entendre, des mesures plus radicales doivent être prises.
C'est plutôt à ce 2e échelon que le bât blesse : quelles sanctions dures est capable d'infliger l'EN face aux cas graves ?
http://eduscol.education.fr/cid73610/guide-sur-le-climat-scolaire-et-mediation-par-les-pairs-a-l-ecole-primaire.html
Et quid des élèves scolarisés en SEGPA, par exemple, où une exclusion définitive signifie retrouver un autre établissement parfois situé loin et sans nécessairement de circuits de transports scolaires ?
Et quand on est sur des solutions moins radicales (exclusion à l'interne, travail de réflexion à faire, mesures de responsabilisation), on se fait taxer de laxisme...
Si quelqu'un a la solution magique, qu'il la donne...
- Ramanujan974Érudit
Les profs se laissent faire parce que les CDE défendent les élèves.
Les CDE défendent les élèves par ce qu'il ne faut pas faire de vagues face aux parents et surtout au recteur.
Le recteur cautionne tout ça parce qu'il a peur pour sa place et qu'il obéit au ministre.
Il suffit simplement d'inverser le système et d'avoir un ministre de l'EN qui est là pour défendre son personnel :
- le ministre donne comme consignes au recteur de rétablir l'ordre dans les écoles et de défendre les personnels
- le recteur donne comme consignes aux CDE de rétablir l'ordre dans les écoles et de défendre les personnels
- les personnels, se sachant défendus par toute la hiérarchie, n'hésitent plus à rétablir l'ordre et se défendre.
Toute personne de rang intermédiaire (recteur, CDE) ne suivant pas ces consignes est viré sur le champ pour faute lourde.
C'est simple, non ?!
Les CDE défendent les élèves par ce qu'il ne faut pas faire de vagues face aux parents et surtout au recteur.
Le recteur cautionne tout ça parce qu'il a peur pour sa place et qu'il obéit au ministre.
Il suffit simplement d'inverser le système et d'avoir un ministre de l'EN qui est là pour défendre son personnel :
- le ministre donne comme consignes au recteur de rétablir l'ordre dans les écoles et de défendre les personnels
- le recteur donne comme consignes aux CDE de rétablir l'ordre dans les écoles et de défendre les personnels
- les personnels, se sachant défendus par toute la hiérarchie, n'hésitent plus à rétablir l'ordre et se défendre.
Toute personne de rang intermédiaire (recteur, CDE) ne suivant pas ces consignes est viré sur le champ pour faute lourde.
C'est simple, non ?!
- Reine MargotDemi-dieu
Ramanujan974 a écrit:Les profs se laissent faire parce que les CDE défendent les élèves.
Les CDE défendent les élèves par ce qu'il ne faut pas faire de vagues face aux parents et surtout au recteur.
Le recteur cautionne tout ça parce qu'il a peur pour sa place et qu'il obéit au ministre.
Il suffit simplement d'inverser le système et d'avoir un ministre de l'EN qui est là pour défendre son personnel :
- le ministre donne comme consignes au recteur de rétablir l'ordre dans les écoles et de défendre les personnels
- le recteur donne comme consignes aux CDE de rétablir l'ordre dans les écoles et de défendre les personnels
- les personnels, se sachant défendus par toute la hiérarchie, n'hésitent plus à rétablir l'ordre et se défendre.
Toute personne de rang intermédiaire (recteur, CDE) ne suivant pas ces consignes est viré sur le champ pour faute lourde.
C'est simple, non ?!
Rajouter: le ministre reçoit ses consignes du 1er ministre, qui reçoit ses consignes de différentes instances (L'union Européenne, l'OCDE....)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- 79 airlinesNiveau 9
[quote="Saska"]
tout simplement instituer une règle n°1 : celui qui perturbe l'école n'y va pas.
Que la condition sine qua non pour poser le pied dans un établissement ou un cours soit de ne pas perturber les autres.
Je suis peut-être individualiste mais suis convaincu que c'est à l'élève de trouver en lui les ressorts de "pourquoi l'éducation/cette formation peut m'être utile".
Tant qu'il n'a pas effectué ce saut qualitatif, l'école ne devrait pas lui être obligatoire.
Ce qui implique, pour rester dans un cadre républicain, une école plus souple : capable d'accepter des élèves en 2e, 3e ou 4e chance. Qui ont raté un trimestre, peut-être 2, peut-être 10.
Capable aussi de dispenser des formations moins généralistes, plus adaptée aux besoins de certains.
79 airlines a écrit:
Si quelqu'un a la solution magique, qu'il la donne...
tout simplement instituer une règle n°1 : celui qui perturbe l'école n'y va pas.
Que la condition sine qua non pour poser le pied dans un établissement ou un cours soit de ne pas perturber les autres.
Je suis peut-être individualiste mais suis convaincu que c'est à l'élève de trouver en lui les ressorts de "pourquoi l'éducation/cette formation peut m'être utile".
Tant qu'il n'a pas effectué ce saut qualitatif, l'école ne devrait pas lui être obligatoire.
Ce qui implique, pour rester dans un cadre républicain, une école plus souple : capable d'accepter des élèves en 2e, 3e ou 4e chance. Qui ont raté un trimestre, peut-être 2, peut-être 10.
Capable aussi de dispenser des formations moins généralistes, plus adaptée aux besoins de certains.
- IphigénieProphète
et revaloriser l'enseignement professionnel et les métiers manuels: bon sang, je préfère un bon boulanger qu'un mauvais sociologue (mutatis mutandis)!
- Shere KhanNiveau 10
Rien à ajouter. + 1000Ramanujan974 a écrit:Les profs se laissent faire parce que les CDE défendent les élèves.
Les CDE défendent les élèves par ce qu'il ne faut pas faire de vagues face aux parents et surtout au recteur.
Le recteur cautionne tout ça parce qu'il a peur pour sa place et qu'il obéit au ministre.
Il suffit simplement d'inverser le système et d'avoir un ministre de l'EN qui est là pour défendre son personnel :
- le ministre donne comme consignes au recteur de rétablir l'ordre dans les écoles et de défendre les personnels
- le recteur donne comme consignes aux CDE de rétablir l'ordre dans les écoles et de défendre les personnels
- les personnels, se sachant défendus par toute la hiérarchie, n'hésitent plus à rétablir l'ordre et se défendre.
Toute personne de rang intermédiaire (recteur, CDE) ne suivant pas ces consignes est viré sur le champ pour faute lourde.
C'est simple, non ?!
_________________
Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- DaphnéDemi-dieu
79 airlines a écrit:Saska a écrit:79 airlines a écrit:
Si quelqu'un a la solution magique, qu'il la donne...
tout simplement instituer une règle n°1 : celui qui perturbe l'école n'y va pas.
Que la condition sine qua non pour poser le pied dans un établissement ou un cours soit de ne pas perturber les autres.
Je suis peut-être individualiste mais suis convaincu que c'est à l'élève de trouver en lui les ressorts de "pourquoi l'éducation/cette formation peut m'être utile".
Tant qu'il n'a pas effectué ce saut qualitatif, l'école ne devrait pas lui être obligatoire.
Ce qui implique, pour rester dans un cadre républicain, une école plus souple : capable d'accepter des élèves en 2e, 3e ou 4e chance. Qui ont raté un trimestre, peut-être 2, peut-être 10.
Capable aussi de dispenser des formations moins généralistes, plus adaptée aux besoins de certains.
Tout élève doit aller à l'école et y recevoir un enseignement adapté à ses aptitudes, goûts etc.......
Il n'est pas concevable de laisser des élèves traîner à ne rien faire.
Mais il faut donc varier les parcours, permettre des cursus de deux ans en trois ans pour ceux qui en ont besoin, permettre le redoublement, ne pas imposer le collège unique avec cursus unique sous couvert d'égalité qui se transforme en égalitarisme des plus inégalitaires, ne pas imposer des LV à tout le monde si ça ne va pas, revaloriser et développer l'enseignement pro et l'apprentissage sous statut scolaire...... bref ce qui est une évidence et que le SNALC demande à cor et à cri depuis 40 ans et se fait traiter de syndicat élitiste réac facho par ceux qui nous ont imposé ce système qui explose en montrant toute sa nocivité.
Quand ceci sera mis en place, on pourra exiger et mettre en place une discipline sérieuse, mais les élèves seront dans un contexte adapté qui leur permettra d'atteindre chacun son maximum, le maximum de chacun n'étant pas le même !
Pour certains un CAP sera le maximum, il y en a d'autres qui peuvent faire Normale Sup, l'ENA et Polytechnique, tant mieux pour eux.
- DaphnéDemi-dieu
Shere Khan a écrit:Rien à ajouter. + 1000Ramanujan974 a écrit:Les profs se laissent faire parce que les CDE défendent les élèves.
Les CDE défendent les élèves par ce qu'il ne faut pas faire de vagues face aux parents et surtout au recteur.
Le recteur cautionne tout ça parce qu'il a peur pour sa place et qu'il obéit au ministre.
Il suffit simplement d'inverser le système et d'avoir un ministre de l'EN qui est là pour défendre son personnel :
- le ministre donne comme consignes au recteur de rétablir l'ordre dans les écoles et de défendre les personnels
- le recteur donne comme consignes aux CDE de rétablir l'ordre dans les écoles et de défendre les personnels
- les personnels, se sachant défendus par toute la hiérarchie, n'hésitent plus à rétablir l'ordre et se défendre.
Toute personne de rang intermédiaire (recteur, CDE) ne suivant pas ces consignes est viré sur le champ pour faute lourde.
C'est simple, non ?!
Après avoir repensé le système, oui, c'est une évidence
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Reine Margot a écrit:J'ai fait une vingtaine d'établissements et ce qui est décrit ne se passe pas uniquement dans les REP, hélas. J'ai vu des établissements au public a priori très calme avoir des problèmes à cause d'administrations ou de CPE laxistes. Et d'autres qui fonctionnaient parce que l'administration et les CPE soutenaient les profs et ne s'aplatissaient pas devant les parents (je pense que c'est la peur des parents et de la réputation de l'établissement qui joue beaucoup).
Cinq établissements, mais expérience identique. Le pire établissement que je connaisse est un petit collège de banlieue bourgeoise. Le plus calme est celui où j'exerce actuellement, et c'est une ZEP. Dans le premier cas, un principal néronien (il organisait et jouait dans des spectacles avec les élèves, il avait collé une affiche du Roi Lion sur la porte de son bureau), une vie scolaire sournoise (le CPE écoutait aux portes de la salle des professeurs), des affaires en cours de harcèlement du personnel. Dans le second, une direction en retrait et une vie scolaire qui cogne fort. Les élèves s'y sentent oppressés mais disent aussi, dans l'ensemble, que c'est mieux ainsi (quelques uns cependant finissent par changer de lycée pour cette raison).
- trompettemarineMonarque
Saska a écrit:Cet article reflète vraiment la vision des CPE de vos établissements :shock: ?
Je sais bien que sur Néo on aime taper sur les CPE, mais personne ne trouve l'article un tantinet caricatural ?
Les auteurs sont punis mais le professeur doit parfois fortement insister.
Tout dépend surtout du chef d'établissement. En ce moment, il est du côté des professeurs et de l'autorité. Mais j'ai connu d'autres CDE ou c'était systématiquement la faute du professeur.
La présence d'une cellule contre le harcèlement avec des spécialistes a permis aussi de mieux défendre les harcelés chez nous.
Mais il est clair que les harceleurs sont punis soit trop peu, soit trop longtemps après les faits.
Il faut aussi rappeler la loi dès que le harcèlement commence, c'est-à-dire dès le primaire.
Ma nièce a été victime de harcèlement en primaire, c'est elle qui a dû partir et elle a été jugée en partie responsable car trop "immature"...
- 79 airlinesNiveau 9
ce qui est mis en cause par l'auteur de l'article n'est pas l'impunité des bourreaux mais le système de médiation par les pairs.
en le déformant au possible....
en le déformant au possible....
- ElyasEsprit sacré
79 airlines a écrit:ce qui est mis en cause par l'auteur de l'article n'est pas l'impunité des bourreaux mais le système de médiation par les pairs.
en le déformant au possible....
Je ne comprends pas l'article. Autant il y a un vrai problème au sujet des élèves violents dans l'en, autant l'attaque contre la médiation par les pairs est surprenante. D'abord, les pairs ne gèrent que les petits problèmes, ceux qui sont rarement traités par les adultes ou traités sur le mode "vous vous cherchez tous les deux". Ensuite, pour les gros problèmes, les élèves médiateurs sont incompétents et cela relève des adultes. Souvent, on demande aux médiateurs un petit retour de leurs médiations pour voir s'il n'y a pas du harcèlement ou de la violence quotidienne. Dans les quatre établissements que je connais où la médiation entre pairs à été mise en place, la violence dans la cour a chuté drastiquement. Évidemment, on ne donne pas n'importe quelle responsabilité aux médiateurs. Il y a des frontières bien définies. En conséquence, je ne comprends pas cette attaque. A moins que l'auteur n'ait eu vent d'expériences où on a donné aux élèves médiateurs des pouvoirs trop importants ce qui serait une aberration.
- SaskaNiveau 8
Je pense surtout que l'auteur manque cruellement d'honnêteté intellectuelle et rassemble pêle-mêle des éléments disparates pour servir son argumentaire...
- 79 airlinesNiveau 9
Daphné I love you^^
- archebocEsprit éclairé
Illustration :
http://www.lepoint.fr/societe/chroniques-d-une-surveillante-de-college-4-3-jours-de-violence-26-10-2016-2078667_23.php
Sinon, interview de l'héroïne de ce fil, par Brighelli :
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-profs-agresses-l-education-fait-le-choix-des-bourreaux-26-10-2016-2078668_1886.php
Tout le monde se prend d'inquiétude pour le pauvre Mattéo, et un coup de fil de la mère n'arrange rien. Mattéo a été tabassé peu après avoir emprunté l'autre sortie et a été conduit aux urgences, elle demande alors à parler au principal urgemment. Je m'exécute et vais frapper à son bureau. Il me coupe immédiatement la parole alors que je commence à lui raconter ce qui vient de se passer. « L'élève est-il mort ? » Je réponds, désarçonnée : « Non. » « Alors ça peut attendre lundi, j'ai un dîner et je suis pressé. Bon courage ! »
http://www.lepoint.fr/societe/chroniques-d-une-surveillante-de-college-4-3-jours-de-violence-26-10-2016-2078667_23.php
Sinon, interview de l'héroïne de ce fil, par Brighelli :
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-profs-agresses-l-education-fait-le-choix-des-bourreaux-26-10-2016-2078668_1886.php
Mais François Dubet et Marie Duru-Bellat, dans Dix propositions pour changer l'école (Seuil, 2015), un livre salué par le noyau dur du pédagogisme, ou plus récemment encore Agnès Van Zanten (directrice de recherche au CNRS et professeur à Sciences Po, NDLR), bref, la fine fleur de cette sociologie de la misère qui marque aujourd'hui la misère de la sociologie, préfèrent remettre en cause la proportion de femmes dans l'enseignement plutôt que de restaurer le pouvoir de sanctionner ! Lecture misérabiliste de ce sociologue indigéniste et hostile à la laïcité : les garçons d'un certain milieu populaire toléreraient mal l'autorité féminine. Moins de femmes professeurs des écoles, plus d'hommes, moins d'incivilités. Vision d'une grande complexité sociologique en effet.
- 79 airlinesNiveau 9
archeboc a écrit:
« L'élève est-il mort ? » Je réponds, désarçonnée : « Non. » « Alors ça peut attendre lundi, j'ai un dîner et je suis pressé. Bon courage ! »
point de vue d'avocat :
« Quand l’enseignant à connaissance directe de faits délictueux ou criminels (violence morale, harcèlement, propos ou acte raciste ou discriminatoire; violence physique, agressions sexuelles, viol...), il a l’obligation de signaler ces faits au procureur de la République, sans tarder et par écrit. Il s'agit d'une obligation légale qui s'impose spécifiquement aux fonctionnaires en vertu de l'article 40 du code de procédure pénale. Ceci est valable y compris si le fait se produit hors de l'établissement, par exemple sur un réseau social. J'insiste : tout manquement à cette obligation légale l'expose à être poursuivi pénalement, par exemple pour non dénonciation de mauvais traitements ou non assistance à personne en péril, et à faire l'objet de poursuites disciplinaires. Parallèlement à ce signalement, l'enseignant doit informer les autorités académiques. Si l’enseignant n’ a que des soupçons, fondés par exemple sur des signes de souffrance, la rumeur ou des témoignages indirects, il doit avertir l'inspection académique ou le rectorat (cela dépend du type d'établissement école maternelle/élémentaire ou second degré) qui prendra des mesures de protection de l'enfant. Quoiqu'il en soit, dans ces différents types de situation, il convient d'agir vite mais en en faisant preuve de discernement. »
- GreenCpeNiveau 6
je me marre avec cette polémique à 2 sous !!! Facile de mettre dans une case le CPE méchant avec la direction...quand les profs ont un conflit avec un ou des élèves, ils n"hésitent pas à venir en parler au CPE pour trouver une solution... bref cette dame ne vaut rien elle ne fait que critiquer, chose aisée même pour les plus bêtes de ce monde. On voit surtout le corporatisme enseignant resurgir, et son article n'est pas neutre ni même objectif. Il vise en effet à rameter l'électorat enseignant "girouette" et indécis depuis ces 10/15 dernières années, voilà le MRC !!!... (sur ce, facile de taper sur les CPE ! hein ?
- ipomeeGuide spirituel
Je me demande si le corporatisme CPE ne vaut pas parfois le corporatisme enseignant.
- IphigénieProphète
:lol:ipomee a écrit:Je me demande si le corporatisme CPE ne vaut pas parfois le corporatisme enseignant.
- GreenCpeNiveau 6
ipomee a écrit:Je me demande si le corporatisme CPE ne vaut pas parfois le corporatisme enseignant.
aucun risque puisque le corporatisme CPE n"existe pas !!!
Dans le collège où je suis, je n'ai aucun mal à travailler avec la soixantaine d'enseignants, je ne me reconnais pas dans ce torchon. Bizarre mais il faut admettre que cet article est une caricature immonde ! Voir certains s'y retrouver, d'une certaine façon c'est cautionner ce procès odieux ! Et cela ne fait pas avancer les choses surtout lorsqu'on ignore les missions et les fonctions du CPE. Personnellement, j'attends des solutions face à certains problèmes et non pas que des critiques abjectes généralisées de manière odieuse qui ne visent qu'à diviser et renforcer un corporatisme qui n'a plus lieu d'être ! :gratte: :gratte: :gratte:
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