- GreenCpeNiveau 6
ipomee a écrit:Je me demande si le corporatisme CPE ne vaut pas parfois le corporatisme enseignant.
aucun risque puisque le corporatisme CPE n"existe pas !!!
Dans le collège où je suis, je n'ai aucun mal à travailler avec la soixantaine d'enseignants, je ne me reconnais pas dans ce torchon. Bizarre mais il faut admettre que cet article est une caricature immonde ! Voir certains s'y retrouver, d'une certaine façon c'est cautionner ce procès odieux ! Et cela ne fait pas avancer les choses surtout lorsqu'on ignore les missions et les fonctions du CPE. Personnellement, j'attends des solutions face à certains problèmes et non pas que des critiques abjectes généralisées de manière odieuse qui ne visent qu'à diviser et renforcer un corporatisme qui n'a plus lieu d'être ! :gratte: :gratte: :gratte:
- IphigénieProphète
EN tout cas,ce qui est bien aussi c'est que, outre le fait qu'ils ne sont pas corporatistes, certains CPE ont le sens de la mesure.
- ptitMarcassinNiveau 2
Saska a écrit:ça, c'est une vraie question : une exclusion de quelques jours, ça fonctionne avec certains élèves mais d'autres les recherchent (justement parce que ça les dispense de l'école) ; une exclusion définitive, parfois ça peut aider, mais à condition qu'il y ait un vrai boulot éducatif derrière, sinon on ne fait que déplacer le problème.79 airlines a écrit:Un grand n'importe quoi que cet article !
Dans la médiation par les pairs, les élèves ne sont pas livrés à eux-mêmes mais assistés/entourés/encadrés par des adultes.
C'est une grande avancée ! Inspirée des techniques de communication transactionnelle et non violente.
L'agresseur est mis en face de ses méfaits, il ne peut y échapper.
Si vraiment il ne veut rien entendre, des mesures plus radicales doivent être prises.
C'est plutôt à ce 2e échelon que le bât blesse : quelles sanctions dures est capable d'infliger l'EN face aux cas graves ?
http://eduscol.education.fr/cid73610/guide-sur-le-climat-scolaire-et-mediation-par-les-pairs-a-l-ecole-primaire.html
Et quid des élèves scolarisés en SEGPA, par exemple, où une exclusion définitive signifie retrouver un autre établissement parfois situé loin et sans nécessairement de circuits de transports scolaires ?
Et quand on est sur des solutions moins radicales (exclusion à l'interne, travail de réflexion à faire, mesures de responsabilisation), on se fait taxer de laxisme...
Si quelqu'un a la solution magique, qu'il la donne...
Dans toute cette réflexion, à quel moment pensez vous à la vingtaine d'élève et au(x) professeur(s) qui subissent le comportement de l'individu?
C'est là, pour moi que l'on fait le choix des bourreaux. On se préoccupe principalement de la solution optimale pour lui mais rarement on songe aux autres élèves.
- RosamondNiveau 5
ptitMarcassin a écrit:Dans toute cette réflexion, à quel moment pensez vous à la vingtaine d'élève et au(x) professeur(s) qui subissent le comportement de l'individu?
C'est là, pour moi que l'on fait le choix des bourreaux. On se préoccupe principalement de la solution optimale pour lui mais rarement on songe aux autres élèves.
Totalement d'accord et c'est bien là le cœur du problème ... et très souvent un sujet d'incompréhension et de désaccord avec l'administration et beaucoup de CPE, désolée, mais c'est mon expérience, elle vaut ce qu'elle vaut ...
- ZenxyaGrand sage
ptitmarcassin a écrit:
Dans toute cette réflexion, à quel moment pensez vous à la vingtaine d'élève et au(x) professeur(s) qui subissent le comportement de l'individu?
C'est là, pour moi que l'on fait le choix des bourreaux. On se préoccupe principalement de la solution optimale pour lui mais rarement on songe aux autres élèves.
Il y a aussi la valeur de l'exemple donné aux autres, ceux qui pourraient être tentés de franchir la "petite ligne jaune". S'ils voient les sanctions tombées, ils pourront réfléchir avant aux conséquences de leurs actes.
Cela n'empêchera pas certains de continuer ou de commencer, mais cela aura permis de "cadrer" ceux là.
De plus, il ne faut pas oublier que les élèves ont un profond sens de l'injustice et de la justice, ils ne comprennent pas qu'il n'y ait pas de sanctions alors qu'il y a eu transgression des règles.
- babouchka4Fidèle du forum
Cet article est insultant et bourré de conneries. Il ne vaut même pas la peine d'être commenté et je m'étonne des remarques de nombreux collègues....
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" If you can keep your head when all about you are losing theirs..... , you'll be a man my Son. "
- ChocolatGuide spirituel
Cet article a le mérite de soulever un problème bien réel : la minimisation des actes de violence en milieu scolaire et la volonté de toujours chercher des excuses - fallacieuses - à l'insolence, à la violence verbale ou physique et à l'absence systématique d'un comportement correct de la part de certains élèves.
_________________
- Shere KhanNiveau 10
Ah non, ça reflète vraiment le comportement de la plupart des CPE que j'ai vu. Et c'est pile dans le mille un article sans langue de bois. J'en redemande !Saska a écrit:Cet article reflète vraiment la vision des CPE de vos établissements :shock: ?
Je sais bien que sur Néo on aime taper sur les CPE, mais personne ne trouve l'article un tantinet caricatural ?
_________________
Les socialistes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..
Un éléphant (républicain…) ça Trump énormément (celle-là, j'en suis très fier)
- babouchka4Fidèle du forum
Shere Khan a écrit:Ah non, ça reflète vraiment le comportement de la plupart des CPE que j'ai vu. Et c'est pile dans le mille un article sans langue de bois. J'en redemande !Saska a écrit:Cet article reflète vraiment la vision des CPE de vos établissements :shock: ?
Je sais bien que sur Néo on aime taper sur les CPE, mais personne ne trouve l'article un tantinet caricatural ?
Tristesse...
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- LizdarcyFidèle du forum
Rassure-toi, les CPE chez moi sont très estimables. Mais ils n'ont pas non plus une baguette magique .
Tout-à -fait d'accord avec la dernière intervention de Chocolat!
Tout-à -fait d'accord avec la dernière intervention de Chocolat!
- EuphémiaNiveau 10
babouchka4 a écrit:Cet article est insultant et bourré de conneries. Il ne vaut même pas la peine d'être commenté et je m'étonne des remarques de nombreux collègues....
Non, cet article n'est pas "bourré de conneries", il se contente d'évoquer ce que nous sommes nombreux à connaître et est néfaste à la scolarité de bien trop nombreux élèves. Si cela ne correspond pas à votre expérience, tant mieux pour vous, mais au nom de quoi mettez-vous en doute le témoignage de ceux qui la vivent ?
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
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- VerduretteModérateur
Chocolat a écrit:Cet article a le mérite de soulever un problème bien réel : la minimisation des actes de violence en milieu scolaire et la volonté de toujours chercher des excuses - fallacieuses - à l'insolence, à la violence verbale ou physique et à l'absence systématique d'un comportement correct de la part de certains élèves.
+1000, avec cette nuance, déjà exprimée plus haut, que tous les CPE n'adhèrent pas forcément à cette vision des choses et aux actions qui en découlent. J'imagine que comme les PE et profs, ils n'ont pas forcément les mains libres pour faire ce qu'ils souhaiteraient. Personnellement, je ne suis qu'une humble PE, mais j'aimerais mettre au pas certains élèves et surtout certains parents, or ni l'institution, ni mon IEN ne me le permettent, au nom de la sacro-sainte bienveillance. (rappelons que dans l'élémentaire le directeur n'est pas CDE.) Donc il me parait outrancier de tout mettre sur le dos des CPE, et je trouve également faussé le procès de la médiation entre pairs, qui n'est pas la panacée, mais qui est une bonne chose si elle est encadrée par des adultes.
Mais pour ce qui est de l'impunité des bourreaux, de la néfaste complaisance qu'on met à leur trouver mille excuses, pendant que plusieurs profs et quelques dizaines d'élèves souffrent de leur comportement inacceptable, je trouve l'article parfaitement juste.
- SaskaNiveau 8
Hé ben non, justement, sinon, ce ne serait pas compliqué. C'est bien parce qu'il faut à la fois concilier la question des autres élèves et des profs ET celle de l'élève à sanctionner qu'on se fait des noeuds au cerveau.ptitMarcassin a écrit:
Dans toute cette réflexion, à quel moment pensez vous à la vingtaine d'élève et au(x) professeur(s) qui subissent le comportement de l'individu?
C'est là, pour moi que l'on fait le choix des bourreaux. On se préoccupe principalement de la solution optimale pour lui mais rarement on songe aux autres élèves.
Si je ne pense qu'à l'élève violent > je néglige les autres élèves de la classe ou de l'établissement
Si je ne pense qu'aux autres > je vire un gamin dans un autre bahut sans me soucier, et de ce gamin, et des gamins de l'autre bahut
Si je ne pense qu'à avoir la paix et à ne pas me faire des noeuds au cerveau > je mets le problème sous le tapis et j'attends les prochains problèmes
Si j'essaie de concilier tout ça > je me fais des noeuds au cerveau, ça aboutit à une décision qui ne sera jamais parfaite et idéale, qui essaiera juste d'être la moins pire possible.
- ElyasEsprit sacré
Verdurette a écrit:Chocolat a écrit:Cet article a le mérite de soulever un problème bien réel : la minimisation des actes de violence en milieu scolaire et la volonté de toujours chercher des excuses - fallacieuses - à l'insolence, à la violence verbale ou physique et à l'absence systématique d'un comportement correct de la part de certains élèves.
+1000, avec cette nuance, déjà exprimée plus haut, que tous les CPE n'adhèrent pas forcément à cette vision des choses et aux actions qui en découlent. J'imagine que comme les PE et profs, ils n'ont pas forcément les mains libres pour faire ce qu'ils souhaiteraient. Personnellement, je ne suis qu'une humble PE, mais j'aimerais mettre au pas certains élèves et surtout certains parents, or ni l'institution, ni mon IEN ne me le permettent, au nom de la sacro-sainte bienveillance. (rappelons que dans l'élémentaire le directeur n'est pas CDE.) Donc il me parait outrancier de tout mettre sur le dos des CPE, et je trouve également faussé le procès de la médiation entre pairs, qui n'est pas la panacée, mais qui est une bonne chose si elle est encadrée par des adultes.
Mais pour ce qui est de l'impunité des bourreaux, de la néfaste complaisance qu'on met à leur trouver mille excuses, pendant que plusieurs profs et quelques dizaines d'élèves souffrent de leur comportement inacceptable, je trouve l'article parfaitement juste.
Il y a un élément à définir : le comportement inacceptable. Ensuite, il faudrait développer : comment transformer ce comportement inacceptable en un comportement acceptable ? La solution est très loin d'être simple. Un élève placé dans un foyer dans une ville très agréable et scolarisé dans un collège très tranquille doit-il être viré à son premier comportement violent (alors qu'il a toujours été violent et dans un contexte violent et que c'est la première fois qu'il est dans un endroit plein de quiétude) comme on le voit très souvent ? Ou alors, on peut commencer un travail pour le transformer tout en cherchant la solution pour éviter que les autres élèves trinquent ? La solution est loin d'être simple et virer les élèves en chaîne, faisant qu'un même élève peut faire 5 bahuts la même année, ça interroge. Après, je ne crois absolument plus aux classes-relais telles qu'elles fonctionnent actuellement. C'est l'anti-chambre du conseil de discipline, un temps de pause un peu hypocrite.
- JaneMonarque
Chocolat a écrit:Cet article a le mérite de soulever un problème bien réel : la minimisation des actes de violence en milieu scolaire et la volonté de toujours chercher des excuses - fallacieuses - à l'insolence, à la violence verbale ou physique et à l'absence systématique d'un comportement correct de la part de certains élèves.
voilà.
Il ne s'agit pas d'attaquer qui que ce soit, mais c'est tout un système qu'il faut revoir. Quand un enseignant insulté et menacé voit son agresseur reprendre sa place au cours suivant, il y a un problème. Quand l'élève harcelé, pour se défendre, n'a d'autre solution que la violence, qu'il passe en conseil de discipline et que l'auteur du harcèlement n'est même pas sanctionné, là est la vraie violence. Si la marge de manœuvre consistant à mettre en place de vraies sanctions pour les élèves violents existait réellement, s'il ne s'agissait pas de se refiler les élèves problématiques d'établissement en établissement comme un patate chaude et/ ou se dire qu'on maintient notre élève violent parce qu'il vaut mieux le nôtre que celui de l'établissement voisin (on sait bien que lorsqu'un élève est renvoyé, le risque est de devoir "l'échanger" avec celui qui a fait pis que pendre dans l'établissement voisin), on pourrait peut-être avancer.
Certes, la semaine qui a précédé les vacances a été le théâtre d'actes de violence inacceptables qui ont fait les gros titres: mais combien de violences ordinaires, tout au fil de l'année, sont simplement tues ? Un de mes copains a été menacé de mort la semaine précédant les vacances, l'élève l'a suivi dans la rue, et l'a même menacé de le frapper quand, par hasard, il a fini par le croiser. Mon collègue a pris sur son temps pour aller déposer plainte; l'établissement n'a pas bougé. Tout comme il n'a pas bougé quand un élève a agressé une collègue, l'année dernière. L'élève en question y est toujours scolarisé.
Le système ne protège pas ses fonctionnaires; il ne protège pas non plus les élèves. A moins d'avoir un CDE qui a des couilles, pour parler vulgairement au lieu d'excuser sans cesse l'inexcusable.
Je pense très sincèrement qu'une réforme pédagogique ne sauvera pas l'école, quels que soient les discours. La vieille réac que je suis est intimement convaincue que tant que la discipline et le travail des élèves ne reprendront pas leurs droits, on a du souci à se faire.
elyas a écrit:Il y a un élément à définir : le comportement inacceptable. Ensuite, il faudrait développer : comment transformer ce comportement inacceptable en un comportement acceptable ? La solution est très loin d'être simple. Un élève placé dans un foyer dans une ville très agréable et scolarisé dans un collège très tranquille doit-il être viré à son premier comportement violent (alors qu'il a toujours été violent et dans un contexte violent et que c'est la première fois qu'il est dans un endroit plein de quiétude) comme on le voit très souvent ? Ou alors, on peut commencer un travail pour le transformer tout en cherchant la solution pour éviter que les autres élèves trinquent ? La solution est loin d'être simple et virer les élèves en chaîne, faisant qu'un même élève peut faire 5 bahuts la même année, ça interroge. Après, je ne crois absolument plus aux classes-relais telles qu'elles fonctionnent actuellement. C'est l'anti-chambre du conseil de discipline, un temps de pause un peu hypocrite.
Si seuls les élèves en foyer étaient violents, cela se saurait.
Certes, virer les élèves à la chaîne n'a aucun sens. Quelle solution l'institution propose-t-elle ? Les classes relais ne fonctionnent que pour un temps, le nombre de places y est très limité, et ce sont souvent les élèves en difficulté d'apprentissage qu'on y reçoit (cela se double en effet souvent de problèmes de comportement, mais pas forcément de grande violence).
Pas de solution, donc.
Nous (personnels et élèves) sommes condamnés à subir.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- ChocolatGuide spirituel
Définir un comportement inacceptable est une bonne idée.
Venir tous les jours au collège ou au lycée les mains dans les poches, en ayant l'objectif clairement affiché de ne pas travailler et d'empêcher les autres de travailler est un comportement inacceptable.
L'Institution, dans son laxisme coupable, a permis le développement d'un sentiment d'impunité fièrement affiché par certains gosses sur lesquels rien n'a de prise et qu'on promène d'établissement en établissement car il faut les scolariser.
Le dernier débarqué chez nous ainsi mi-septembre s'est présenté en disant qu'il s'était fait exclure de son collège privé parce qu'il insultait les profs qui voulaient l'obliger à travailler.
J'ai bien conscience du fait qu'il est préférable que ces gamins soient chez nous et non pas en bas de chez eux, mais j'ai l'impression que la réflexion institutionnelle s'arrête là les concernant.
J'ai délibérément choisi le cas le plus simple et le moins grave pour souligner la défaillance d'un système qui a permis à un gamin de traverser les années sans jamais travailler entre la classe de CE2 et la 3ème.
Venir tous les jours au collège ou au lycée les mains dans les poches, en ayant l'objectif clairement affiché de ne pas travailler et d'empêcher les autres de travailler est un comportement inacceptable.
L'Institution, dans son laxisme coupable, a permis le développement d'un sentiment d'impunité fièrement affiché par certains gosses sur lesquels rien n'a de prise et qu'on promène d'établissement en établissement car il faut les scolariser.
Le dernier débarqué chez nous ainsi mi-septembre s'est présenté en disant qu'il s'était fait exclure de son collège privé parce qu'il insultait les profs qui voulaient l'obliger à travailler.
J'ai bien conscience du fait qu'il est préférable que ces gamins soient chez nous et non pas en bas de chez eux, mais j'ai l'impression que la réflexion institutionnelle s'arrête là les concernant.
J'ai délibérément choisi le cas le plus simple et le moins grave pour souligner la défaillance d'un système qui a permis à un gamin de traverser les années sans jamais travailler entre la classe de CE2 et la 3ème.
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- archebocEsprit éclairé
Chocolat a écrit:
J'ai bien conscience du fait qu'il est préférable que ces gamins soient chez nous et non pas en bas de chez eux, mais j'ai l'impression que la réflexion institutionnelle s'arrête là les concernant.
C'est curieux, lorsque je pense à ce qu'en subissent les autres élèves, les enseignants et l'institution, j'ai conscience d'exactement l'inverse.
- Ramanujan974Érudit
Tu viens en cours les mains dans les poches : 150 € d'amende.
Tu insultes un prof : 1500 €.
Tu frappes un prof : 15000 €.
Prélevés sur le salaire ou les allocs des parents.
Tu insultes un prof : 1500 €.
Tu frappes un prof : 15000 €.
Prélevés sur le salaire ou les allocs des parents.
- ChocolatGuide spirituel
archeboc a écrit:Chocolat a écrit:
J'ai bien conscience du fait qu'il est préférable que ces gamins soient chez nous et non pas en bas de chez eux, mais j'ai l'impression que la réflexion institutionnelle s'arrête là les concernant.
C'est curieux, lorsque je pense à ce qu'en subissent les autres élèves, les enseignants et l'institution, j'ai conscience d'exactement l'inverse.
Justement, c'est la réponse que l'on nous sert régulièrement sans aller plus loin.
J'ai oublié de préciser une chose simple : tous les gamins sont les bienvenus dans ma salle de cours, à condition qu'ils travaillent. Dans le cas contraire ils sont pris en charge par la CPE et les parents (ou les enducateurs) viennent les chercher.
_________________
- ChocolatGuide spirituel
Ramanujan974 a écrit:Tu viens en cours les mains dans les poches : 150 € d'amende.
Tu insultes un prof : 1500 €.
Tu frappes un prof : 15000 €.
Prélevés sur le salaire ou les allocs des parents.
Donc un gamin bien provoc, peut avoir l'idée de se "payer" cela.
Très mauvaise idée, je trouve...
_________________
- Ramanujan974Érudit
Il faut quand même avoir des parents qui ont 1500 € à balancer pour s'amuser à traiter son prof de ***...
- babouchka4Fidèle du forum
Euphémia a écrit:babouchka4 a écrit:Cet article est insultant et bourré de conneries. Il ne vaut même pas la peine d'être commenté et je m'étonne des remarques de nombreux collègues....
Non, cet article n'est pas "bourré de conneries", il se contente d'évoquer ce que nous sommes nombreux à connaître et est néfaste à la scolarité de bien trop nombreux élèves. Si cela ne correspond pas à votre expérience, tant mieux pour vous, mais au nom de quoi mettez-vous en doute le témoignage de ceux qui la vivent ?
Les violences verbales ayant été banalisées par les directions même des établissements, comme mode ordinaire d'expression des élèves.
Si là on est pas sur des généralités infondées, c'est pas du journalisme ça, ce sont des mensonges !!! Comment peut-on affirmer cela ?
Les CPE se voient en assistantes sociales bis, récusant le terme d'autorité dans leur mission.
Cette bonne dame ne connait même pas les missions des CPE et nous prend pour de la m.....
Issu de la circulaire de mission du 10 Août 2015:
Au sein de l'équipe éducative, ils ( les CPE ) contribuent à la meilleure connaissance possible de l'adolescent et de son environnement familial et social. Ils apportent une contribution spécifique à la prise en charge globale des élèves.
Quant à récuser le terme d'autorité dans nos missions, j'en fais des heures tous les jours car certains profs refusent d'en faire de même jusque dans leur classe !!! je l'invite cordialement dans mon bureau 2 jours.
C'est la grande mode et une forme d'uberisation de la vie scolaire: vous formez quelques élèves, qui devront en former d'autres. L'Education Nationale a trouvé le moyen de sous-traiter gratuitement, pour mieux s'en laver les mains, l'autorité et la gestion des conflits.
Encore une fois de la connerie et de la connerie. La médiation par les pairs n'est pas automatique, ni mise en place dans tous les établissements loin de là, et elle ne conduit pas à gérer les cas lourds comme le harcèlement. Hors sujet de la bonne dame !!!
Que se passe-t-il concrètement quand une situation de harcèlement est signalée? Parents, vous devez le savoir. Les enseignants sont vite évacués du traitement de la situation sur laquelle le secret règne, ils prennent tout trop à cœur, ils ne se rendent pas compte de la complexité de la situation... En général, la dimension de harcèlement est niée au prétexte de bisbilles potaches adolescentes. "Il faut bien que jeunesse se passe. Cela a toujours été comme ça." On nie le fait que les jeunes de maintenant sont plus violents, que les réseaux sociaux rendent le calvaire des victimes permanent, que l'anomie touche autant les enfants que les adultes. Quand les parents de la victime insistent, et ils doivent insister, il faut encore attendre, parce que pour prendre une décision, les CPE et la direction donnent l'impression de devoir bâtir un dossier digne de la série New York Police: écoutes des accusés, des victimes, de leurs témoins respectifs, il faut établir des preuves... Cela prend du temps, parce qu'il s'agit de "situation complexe". Mais la situation n'est rendue complexe que parce que la majorité des CPE va chercher à faire endosser à la victime une grande partie de la responsabilité et de la réalité du harcèlement.
Alors là on est dans le monde des rêves !!!
Quand une situation de harcèlement est signalée on intervient déjà dans un premier temps au niveau du bahut, avec les parents, enfants, voire avec les référents police.
Si jamais la situation est signalée via le numéro vert par exemple, une enquête de 3 pages est demandé au CDE pour savoir ce qui a été fait dans l'établissement pour prendre en charge la situation de harcèlement.
Et alors de là à faire croire à tout le monde, que la victime est encore plus " victimisée ", ça me faire rire mais ça me met en colère surtout.... Combien de situations délicates nous nous retrouvons à gérer du fait de violences grandissantes dans les bahuts, ou à la maison.... PERSONNE ou peu de personnes remarquent le boulot fait en sous marin par les A.S, COPSY, infirmières et CPE, cette dame et certains collègues sont tout bonnement déconnectés de la réalité des situations......
Alors oui on peut trouver des CPE ou infirmières défaillants, il en existe je ne le nie pas...
Mais COMBIEN de journalistes défaillants ??? Combien de PROFS complètement tarés ??? Ils sont là et pourtant nous ne dressons pas des portraits d'eux en disant " OOooooo oui j'en connais pleins des comme ça...."
Un peu de recul et de jugeote par pitié !!!!
Cet article est tout bonnement de la branlette intellectuelle bourré d'exemples ciblés qui ne correspondent pas à une situation réelle.
Maintenant si je fais un article sur les 4 profs sur 40 qui dysfonctionnent chez moi, j'attends de voir la réaction des collègues.... aberrant et aucun intérêt de le faire...
Voilà... propos écrit en vrac, et fatigué de se faire jeter la pierre à la gueule, je pleins les collègues qui bossent avec certains d'entre vous, se doit être un long chemin de croix...
Bonne journée
_________________
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- babouchka4Fidèle du forum
Et le problème des témoignages comme ceux-ci c'est qu'il ne faudra pas s'étonner des réactions de la population envers les enseignants. On passe pour des cons ( sur des exemples ciblés ) et moi cela me fatigue avec le boulot que j'abats tous les jours dans l'intérêt des élèves et familles.
Alors si mes collègues cautionnent, ça m'e...nuie encore plus.
Alors si mes collègues cautionnent, ça m'e...nuie encore plus.
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- JaneMonarque
babouchka4 a écrit:Voilà... propos écrit en vrac, et fatigué de se faire jeter la pierre à la gueule, je pleins les collègues qui bossent avec certains d'entre vous, se doit être un long chemin de croix...
Et c'est reparti pour la gué-guerre entre profs et CPE Misère... Mais de là à violenter l'orthographe de base...
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- babouchka4Fidèle du forum
Jane a écrit:babouchka4 a écrit:Voilà... propos écrit en vrac, et fatigué de se faire jeter la pierre à la gueule, je pleins les collègues qui bossent avec certains d'entre vous, se doit être un long chemin de croix...
Et c'est reparti pour la gué-guerre entre profs et CPE Misère... Mais de là à violenter l'orthographe de base...
Meme en vacances on se sent obligé de donner des leçons ?!?
Jamais vous n'écrivez sur un forum sans vous relire ? Jamais vous ne faites de fautes ?!
Moi oui....malheureusement, je malmène quelques fois la langue française.... oulala le vilain....
Je ne peux pas exprimer mon point de vue ?!? Vous oui ?!?
Ah oui c'est neoprofs c'est vrai....
Salut
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- JaneMonarque
babouchka4 a écrit:Jane a écrit:babouchka4 a écrit:Voilà... propos écrit en vrac, et fatigué de se faire jeter la pierre à la gueule, je pleins les collègues qui bossent avec certains d'entre vous, se doit être un long chemin de croix...
Et c'est reparti pour la gué-guerre entre profs et CPE Misère... Mais de là à violenter l'orthographe de base...
Meme en vacances on se sent obligé de donner des leçons ?!?
Je ne peux pas exprimer mon point de vue ?!? Vous oui ?!?
Ah oui c'est neoprofs c'est vrai....
Salut
On peut exprimer son point de vue
1) sans être agressif
2) en ayant un usage correct de la langue.
Ce n'est pas incompatible pour l'immense majorité du commun des mortels.
Ce qui m'ennuie, c'est que tu parles de faire appliquer des règles, et que tu ne sois pas toi-même capable de respecter celles de ce forum.
_________________
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