- mistinguetteFidèle du forum
C'est proposer pour le recto verso...lorsque tu cliques sur carte
- esperanza36Niveau 2
celitian a écrit: Attention avec Anki, sauf si cela a changé, c'est payant sur Apple et nous avons été obligées de changer pour Cerego.
Effectivement, cela reste un logiciel libre et gratuit sous Android (Ankidroid) mais payant sous IOS (Ankimobile, 25$). On peut contourner cela en utilisant https://ankiweb.net/about depuis n'importe quel appareil.
- celitianSage
Oui mais nous ça avait vraiment coincé car les élèves voulaient l'application sur leur mobile, c'était plus pratique pour eux.
- egometDoyen
Je suis en train de lire le livre.
J'ai beaucoup aimé ce passage:
Charmante perspective, n'est-ce pas?
J'ai beaucoup aimé ce passage:
Make it Stick a écrit:Albert Einstein declared “creativity is more important than knowledge,” and the sentiment appears to be widely shared by college students, if their choice in t-shirt proclamations is any indication. And why wouldn’t they seize on the sentiment? It embodies an obvious and profound truth, for without creativity where would our scientific, social, or economic breakthroughs come from? Besides which, accumulating knowledge can feel like a grind, while creativity sounds like a lot more fun. But of course the dichotomy is false. You wouldn’t want to see that t-shirt on your neurosurgeon or on the captain who’s flying your plane across the Pacific.
Charmante perspective, n'est-ce pas?
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- ZeSandmanFidèle du forum
egomet a écrit:Je suis en train de lire le livre.
J'ai beaucoup aimé ce passage:Make it Stick a écrit:Albert Einstein declared “creativity is more important than knowledge,” and the sentiment appears to be widely shared by college students, if their choice in t-shirt proclamations is any indication. And why wouldn’t they seize on the sentiment? It embodies an obvious and profound truth, for without creativity where would our scientific, social, or economic breakthroughs come from? Besides which, accumulating knowledge can feel like a grind, while creativity sounds like a lot more fun. But of course the dichotomy is false. You wouldn’t want to see that t-shirt on your neurosurgeon or on the captain who’s flying your plane across the Pacific.
Charmante perspective, n'est-ce pas?
Cette fausse idée que le savoir est moins important que la créativité est malheureusement renforcée de nos jours par une autre fausse idée : inutile d'accumuler des connaissances, il y a internet pour ça (reformulée en "il y a Google" par l'IPR que j'ai vu l'an dernier...)
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- BrindIfFidèle du forum
Cette idée est bien démontée dans le livre également.
J'ai une annecdote là-dessus, une collègue qui enseigne le droit et parle d'une loi passée en 1941, « donc forcément... ».
Aucune réaction dans l'amphi.
« Enfin 41, vous voyez bien le contexte ? »
Non...
« 39-45 ? 14-18 ? Ces dates ne vous disent rien ? »
Réponse en forme de cri du coeur des étudiants, « Mais madame, on ne peut pas tout savoir ! »
Certes, Wikipédia est bien pratique pour s'informer, mais sans une culture générale, on ne réalise même pas qu'il y aurait une information pertinente à aller rechercher...
J'ai une annecdote là-dessus, une collègue qui enseigne le droit et parle d'une loi passée en 1941, « donc forcément... ».
Aucune réaction dans l'amphi.
« Enfin 41, vous voyez bien le contexte ? »
Non...
« 39-45 ? 14-18 ? Ces dates ne vous disent rien ? »
Réponse en forme de cri du coeur des étudiants, « Mais madame, on ne peut pas tout savoir ! »
Certes, Wikipédia est bien pratique pour s'informer, mais sans une culture générale, on ne réalise même pas qu'il y aurait une information pertinente à aller rechercher...
- ThalieGrand sage
Je ressors ce fil et notamment cette citation d'Elyas car je m'interroge sur l'apprentissage de l'oral prôné dans les nouveaux programmes du collège depuis 2016.
En lettres notamment, comment sortir du cours dialogué pour faire place à cet écrit de réflexion ? Les élèves les plus en difficultés ne parviennent que rarement à transcrire leurs pensées. Ils ont même du mal à mettre sous forme de phrase ce qui vient d'être dit pendant 45 minutes de cours.
Elyas a écrit:
Par exemple, l'incitation à la participation orale a un rôle désastreux dans la perception de la "justice" des professeurs chez les élèves des classes populaires, Bonnéry montre ça très bien.
Ils appellent à expliciter nos codes implicites et à faire entrer dans le code ouvert tous les élèves et de travailler l'erreur.
Bon, c'est très mal expliqué ce que je dis (et je me ferai taper dessus par des amis être si caricatural dans mon explication mais c'est ça).
Ah oui, très important et là, c'est Lahire qui l'explique très bien : il faut absolument initier les élèves à la culture écrite et les faire écrire mais pas seulement écrire pour copier une trace écrite mais écrire pour penser, comprendre, mémoriser, ordonner, structurer et cie. Or, avec la place du cours dialogué et de l'oralité actuellement, on ne fait que perdre encore plus les élèves qui ont le plus besoin de repères clairs et explicités.
En lettres notamment, comment sortir du cours dialogué pour faire place à cet écrit de réflexion ? Les élèves les plus en difficultés ne parviennent que rarement à transcrire leurs pensées. Ils ont même du mal à mettre sous forme de phrase ce qui vient d'être dit pendant 45 minutes de cours.
- Isis39Enchanteur
Je fais écrire les élèves très souvent, quasiment à chaque cours, dès le premier cours d'histoire de 6e.
Selon le niveau on commence en donnant les mots clés et il doivent faire une ou deux phrases avec.
Et on complexifie petit à petit. Du coup, en 3e, cela va mieux pour eux.
Selon le niveau on commence en donnant les mots clés et il doivent faire une ou deux phrases avec.
Et on complexifie petit à petit. Du coup, en 3e, cela va mieux pour eux.
- ThalieGrand sage
Merci Isis. J'essaie de faire cela aussi mais je n'en vois pas encore l'efficacité.
- InvitéInvité
Je ne connaissais pas cet ouvrage, je l'ai commandé. Je viendrai en faire la revue...
- egometDoyen
Thalie a écrit:
En lettres notamment, comment sortir du cours dialogué pour faire place à cet écrit de réflexion ? Les élèves les plus en difficultés ne parviennent que rarement à transcrire leurs pensées. Ils ont même du mal à mettre sous forme de phrase ce qui vient d'être dit pendant 45 minutes de cours.
Quelques pistes:
1. Créer des routines d'écriture aussi tôt que possible, avant que les élèves aient pris l'activité en grippe. Si l'on craint qu'ils se sentent écrasés par la tâche, on peut commencer par des toutes petites choses, mais le faire à chaque session.
2. Faire du passage par l'écrit un préalable à toute activité orale, selon un modèle "penser, partager, présenter" ou quelque chose du même tonneau. Par là, je veux dire offrir un temps de réflexion individuelle avant les activités collaboratives, pour éviter que la discussion ne soit monopolisée par les baratineurs.
3. Donner la possibilité aux élèves de faire plusieurs jets d'un même écrit, en donnant des conseils entre les deux. Très important pour que le travail écrit ne soit pas un échec définitif. Il y a des erreurs ? La belle affaire ! On les corrige, on ajoute des idées jusqu'à ce que le résultat soit présentable. Ça prend le temps que ça prend, mais c'est un bon investissement. De toute façon, il n'y a pas beaucoup de compétences ou de connaissances scolaires plus importantes que les compétences rédactionnelles. La beauté des textes littéraires est un bon support des apprentissages, mais il faut bien établir les priorités. Il est peu important de faire une analyse fine du Malade imaginaire au collège. Il suffit que les élèves apprécient l'œuvre et qu'ils sachent l'utiliser comme support pour leurs propres écrits. On n'a pas besoin de savoir distinguer avec exactitude les métonymies, les métaphores et les synecdoques, si on ne sait pas écrire une phrase complexe. Parler de sens figuré sera suffisant dans les petites classes. Ne pas trop être professeur de lettres quand on a besoin d'un professeur de français.
4. Autoriser les notes et la documentation pour les travaux écrits, pour que les élèves puissent se concentrer sur la rédaction elle-même. Un des problème avec l'écriture (et la lecture), c'est qu'il s'agit d'activités complexes. Si les éléments triviaux de ces activités ne sont pas maîtrisés, les enfants se retrouvent très vite en surcharge cognitive. Par exemple, s'ils doivent réfléchir à la forme des lettres, ils ne peuvent pas combiner les mots pour former une phrase entière. C'est pour cela qu'il est essentiel de créer des automatismes : pour dégager l'esprit en vue des tâches supérieures. Il faut jongler un peu pour trouver la bonne proportion d'étayage, de mémorisation et de complexité pour que les élèves arrivent à utiliser l'écriture comme moyen de réflexion.
5. Dans les petites classes, ne pas mépriser les activités de copie et de dictée qui ont au moins le mérite de créer les automatismes dont j'ai parlé plus haut.
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- Isis39Enchanteur
Thalie a écrit:Merci Isis. J'essaie de faire cela aussi mais je n'en vois pas encore l'efficacité.
C'est un entraînement sur le long terme ! Et ça ne fonctionne pas forcément avec tous les élèves. J'en ai qui relèvent de l'ULIS mais dont les parents refusent toute orientation et qui sont en très grand échec. Je ne fais pas de miracle.
- Clecle78Bon génie
Très bon conseils. Je travaille dans cet esprit au lycée.egomet a écrit:Thalie a écrit:
En lettres notamment, comment sortir du cours dialogué pour faire place à cet écrit de réflexion ? Les élèves les plus en difficultés ne parviennent que rarement à transcrire leurs pensées. Ils ont même du mal à mettre sous forme de phrase ce qui vient d'être dit pendant 45 minutes de cours.
Quelques pistes:
1. Créer des routines d'écriture aussi tôt que possible, avant que les élèves aient pris l'activité en grippe. Si l'on craint qu'ils se sentent écrasés par la tâche, on peut commencer par des toutes petites choses, mais le faire à chaque session.
2. Faire du passage par l'écrit un préalable à toute activité orale, selon un modèle "penser, partager, présenter" ou quelque chose du même tonneau. Par là, je veux dire offrir un temps de réflexion individuelle avant les activités collaboratives, pour éviter que la discussion ne soit monopolisée par les baratineurs.
3. Donner la possibilité aux élèves de faire plusieurs jets d'un même écrit, en donnant des conseils entre les deux. Très important pour que le travail écrit ne soit pas un échec définitif. Il y a des erreurs ? La belle affaire ! On les corrige, on ajoute des idées jusqu'à ce que le résultat soit présentable. Ça prend le temps que ça prend, mais c'est un bon investissement. De toute façon, il n'y a pas beaucoup de compétences ou de connaissances scolaires plus importantes que les compétences rédactionnelles. La beauté des textes littéraires est un bon support des apprentissages, mais il faut bien établir les priorités. Il est peu important de faire une analyse fine du Malade imaginaire au collège. Il suffit que les élèves apprécient l'œuvre et qu'ils sachent l'utiliser comme support pour leurs propres écrits. On n'a pas besoin de savoir distinguer avec exactitude les métonymies, les métaphores et les synecdoques, si on ne sait pas écrire une phrase complexe. Parler de sens figuré sera suffisant dans les petites classes. Ne pas trop être professeur de lettres quand on a besoin d'un professeur de français.
4. Autoriser les notes et la documentation pour les travaux écrits, pour que les élèves puissent se concentrer sur la rédaction elle-même. Un des problème avec l'écriture (et la lecture), c'est qu'il s'agit d'activités complexes. Si les éléments triviaux de ces activités ne sont pas maîtrisés, les enfants se retrouvent très vite en surcharge cognitive. Par exemple, s'ils doivent réfléchir à la forme des lettres, ils ne peuvent pas combiner les mots pour former une phrase entière. C'est pour cela qu'il est essentiel de créer des automatismes : pour dégager l'esprit en vue des tâches supérieures. Il faut jongler un peu pour trouver la bonne proportion d'étayage, de mémorisation et de complexité pour que les élèves arrivent à utiliser l'écriture comme moyen de réflexion.
5. Dans les petites classes, ne pas mépriser les activités de copie et de dictée qui ont au moins le mérite de créer les automatismes dont j'ai parlé plus haut.
- ElyasEsprit sacré
egomet a écrit:Thalie a écrit:
En lettres notamment, comment sortir du cours dialogué pour faire place à cet écrit de réflexion ? Les élèves les plus en difficultés ne parviennent que rarement à transcrire leurs pensées. Ils ont même du mal à mettre sous forme de phrase ce qui vient d'être dit pendant 45 minutes de cours.
Quelques pistes:
1. Créer des routines d'écriture aussi tôt que possible, avant que les élèves aient pris l'activité en grippe. Si l'on craint qu'ils se sentent écrasés par la tâche, on peut commencer par des toutes petites choses, mais le faire à chaque session.
2. Faire du passage par l'écrit un préalable à toute activité orale, selon un modèle "penser, partager, présenter" ou quelque chose du même tonneau. Par là, je veux dire offrir un temps de réflexion individuelle avant les activités collaboratives, pour éviter que la discussion ne soit monopolisée par les baratineurs.
3. Donner la possibilité aux élèves de faire plusieurs jets d'un même écrit, en donnant des conseils entre les deux. Très important pour que le travail écrit ne soit pas un échec définitif. Il y a des erreurs ? La belle affaire ! On les corrige, on ajoute des idées jusqu'à ce que le résultat soit présentable. Ça prend le temps que ça prend, mais c'est un bon investissement. De toute façon, il n'y a pas beaucoup de compétences ou de connaissances scolaires plus importantes que les compétences rédactionnelles. La beauté des textes littéraires est un bon support des apprentissages, mais il faut bien établir les priorités. Il est peu important de faire une analyse fine du Malade imaginaire au collège. Il suffit que les élèves apprécient l'œuvre et qu'ils sachent l'utiliser comme support pour leurs propres écrits. On n'a pas besoin de savoir distinguer avec exactitude les métonymies, les métaphores et les synecdoques, si on ne sait pas écrire une phrase complexe. Parler de sens figuré sera suffisant dans les petites classes. Ne pas trop être professeur de lettres quand on a besoin d'un professeur de français.
4. Autoriser les notes et la documentation pour les travaux écrits, pour que les élèves puissent se concentrer sur la rédaction elle-même. Un des problème avec l'écriture (et la lecture), c'est qu'il s'agit d'activités complexes. Si les éléments triviaux de ces activités ne sont pas maîtrisés, les enfants se retrouvent très vite en surcharge cognitive. Par exemple, s'ils doivent réfléchir à la forme des lettres, ils ne peuvent pas combiner les mots pour former une phrase entière. C'est pour cela qu'il est essentiel de créer des automatismes : pour dégager l'esprit en vue des tâches supérieures. Il faut jongler un peu pour trouver la bonne proportion d'étayage, de mémorisation et de complexité pour que les élèves arrivent à utiliser l'écriture comme moyen de réflexion.
5. Dans les petites classes, ne pas mépriser les activités de copie et de dictée qui ont au moins le mérite de créer les automatismes dont j'ai parlé plus haut.
Je suis d'accord avec tout ce qu'Egomet a écrit et j'en ajouterai de nouveaux :
- initier très vite les élèves aux pratiques d'écritures discursives en donnant des routines et des incises. Typiquement : initie tes 6e au commentaire de texte. Tu leur donne 2-4 consignes qui chacune correspondent à un des objectifs réflexifs et discursifs du commentaire. En histoire, par exemple, mes élèves savent que faire un récit à partir d'un corpus documentaire, c'est situer, décrire, expliquer, caractériser (4 verbes donc), chaque verbe ayant un acte réflexif et discursif. L'avantage est que les élèves peuvent travailler un des aspects discursifs (donc un verbe) pour petit à petit grandir en utilisant un deuxième, puis un troisième etc.
- créer une typologie de niveau des travaux et la leur communiquer pour qu'ils puissent se projeter.
Quand ils maîtrisent cela, leur oral sera disciplinaire et pas un spontané hasardeux. L'écrit nourrit et enrichit l'oral. Je travaille comme ça dès la 6e.
- ThalieGrand sage
Merci ce sont de très bonnes idées que je pratique mais pas assez régulièrement. Je retiens donc les rituels c'est ce qui me manque le plus.
- JennyMédiateur
Je travaille comme Egomet.
Ça ne fonctionne pas avec tous les élèves, mais certains progressent.
Je travaille pas mal les écrits intermédiaires, beaucoup d’élèves ne savent pas faire de brouillon, se relire. Je laisse souvent le cours pour qu’ils se concentrent sur leur rédaction.
Ça ne fonctionne pas avec tous les élèves, mais certains progressent.
Je travaille pas mal les écrits intermédiaires, beaucoup d’élèves ne savent pas faire de brouillon, se relire. Je laisse souvent le cours pour qu’ils se concentrent sur leur rédaction.
- TangledingGrand Maître
Tiens, ça vaut quoi ce titre (pas donné) sur ce fameux enseignement explicite ?
L'enseignement explicite - Une pratique efficace, de John Hollingsworth, Silvia Ybarra et Daniel Demers (Adaptateur)
https://www.decitre.fr/livres/l-enseignement-explicite-9782765036937.html
L'enseignement explicite - Une pratique efficace, de John Hollingsworth, Silvia Ybarra et Daniel Demers (Adaptateur)
https://www.decitre.fr/livres/l-enseignement-explicite-9782765036937.html
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- ElyasEsprit sacré
Tangleding a écrit:Tiens, ça vaut quoi ce titre (pas donné) sur ce fameux enseignement explicite ?
L'enseignement explicite - Une pratique efficace, de John Hollingsworth, Silvia Ybarra et Daniel Demers (Adaptateur)
https://www.decitre.fr/livres/l-enseignement-explicite-9782765036937.html
Aucune idée. Tout d'abord, se renseigner si cela se base sur la Direct Instruction de B. Rosenshine (modelage-guidance-autonomie) ou sur la Direct Instruction d'Engelmann (où le professeur applique une fiche déjà prête fondée sur une approche comportementaliste). Ils parlent de 6 étapes, c'est bizarre. J'ai été regardé la fiche sur le livre en langue originale sur Amazon, ça semble plutôt poindre vers Engelmann. Le livre est cher en français.
Je ne le conseillerai pas en l'état. Cela semble ensuite guider vers une banque de données (en anglais) de 1000 leçons prêtes. Cela est un argument fort sur le fait que ce soit du Engelmann (ou le professeur est un technicien appliquant une leçon construite par un spécialiste et avec une formation à des gestes qui donnent des ordres aux enfants).
Si tu veux savoir à quoi ressemble l'application d'Engelmann, voici le publireportage d'une école anglosaxonne la pratiquant :
C'est efficace mais autant que d'autres approches. Après, c'est très formaliste et l'aspect pyramidal du travail (quelqu'un crée, les autres appliquent) peut paraître inquiétant selon les mains qui l'utilisent et c'est aussi une autre vision du métier.
- TangledingGrand Maître
Merci @elyas : du coup tu conseillerais quel titre pour un prof qui aimerait dépasser le bricolage à base de beaucoup de cours dialogué et avec pas mal de difficultés dans la mise en œuvre (niveau 0 en planification, gestion de groupe médiocre) ?
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- ElyasEsprit sacré
Tu as ces liens utiles :
- cette vidéo que je trouve pas mal (même si didactiquement, l'exercice présenté est très influencé par l'oral et qu'on voit une tentative de lier à la doxa inspe de la charge cognitive pour "scientifiser" ça et essayer de dire que c'est possible de le faire maintenant parce que la recherche neuro a validé ça, en plus c'est présenté sur un site en faveur des edtech, je vais pleurer) :
https://www.canotech.fr/a/quest-ce-que-lenseignement-explicite?mtm_campaign=gads-dsa&mtm_source=google-ads&mtm_medium=search-ads&gclid=Cj0KCQjwuuKXBhCRARIsAC-gM0hrcJmv05ids3iD-QYFJ7OGYFQHizahpbTSeaauNE9bFpnlPklEq5IaAvFEEALw_wcB
Tu as aussi ça mais là, on voit qu'on va plutôt tenter de mettre en valeur les idées de l'IFE même s'ils ont l'honnêteté de présenter la méthode de Barak Rosenshine (promue en langue française par Bissonnette).
https://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/education-prioritaire/ressources/theme-1-perspectives-pedagogiques-et-educatives/realiser-un-enseignement-plus-explicite/enseigner-plus-explicitement-un-dossier-ressource
Enfin, tu as le livre de Bissonnette (qui est un gars compliqué sur les réseaux sociaux) qui est touffu. Sinon, si tu lis l'anglais, tu as l'article de Rosenshine :
https://www.aft.org/sites/default/files/periodicals/Rosenshine.pdf
Le petit encadré orange de la page 8 résume bien.
- cette vidéo que je trouve pas mal (même si didactiquement, l'exercice présenté est très influencé par l'oral et qu'on voit une tentative de lier à la doxa inspe de la charge cognitive pour "scientifiser" ça et essayer de dire que c'est possible de le faire maintenant parce que la recherche neuro a validé ça, en plus c'est présenté sur un site en faveur des edtech, je vais pleurer) :
https://www.canotech.fr/a/quest-ce-que-lenseignement-explicite?mtm_campaign=gads-dsa&mtm_source=google-ads&mtm_medium=search-ads&gclid=Cj0KCQjwuuKXBhCRARIsAC-gM0hrcJmv05ids3iD-QYFJ7OGYFQHizahpbTSeaauNE9bFpnlPklEq5IaAvFEEALw_wcB
Tu as aussi ça mais là, on voit qu'on va plutôt tenter de mettre en valeur les idées de l'IFE même s'ils ont l'honnêteté de présenter la méthode de Barak Rosenshine (promue en langue française par Bissonnette).
https://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/education-prioritaire/ressources/theme-1-perspectives-pedagogiques-et-educatives/realiser-un-enseignement-plus-explicite/enseigner-plus-explicitement-un-dossier-ressource
Enfin, tu as le livre de Bissonnette (qui est un gars compliqué sur les réseaux sociaux) qui est touffu. Sinon, si tu lis l'anglais, tu as l'article de Rosenshine :
https://www.aft.org/sites/default/files/periodicals/Rosenshine.pdf
Le petit encadré orange de la page 8 résume bien.
- TangledingGrand Maître
Merci c'est intéressant, je vais réfléchir à tout ça.
Et par rapport à mes difficultés de planification/scénarisation didactique, tu as des idées, de façon plus générale ?
Je trouve que les exemples concrets présentés sont souvent éloignés de la composante littéraire de ma discipline. C'est toujours les sciences, les LV, l'histoire géographie ou une leçon de langue. :/
Et par rapport à mes difficultés de planification/scénarisation didactique, tu as des idées, de façon plus générale ?
Je trouve que les exemples concrets présentés sont souvent éloignés de la composante littéraire de ma discipline. C'est toujours les sciences, les LV, l'histoire géographie ou une leçon de langue. :/
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- Isis39Enchanteur
Jenny a écrit:Je travaille comme Egomet.
Ça ne fonctionne pas avec tous les élèves, mais certains progressent.
Je travaille pas mal les écrits intermédiaires, beaucoup d’élèves ne savent pas faire de brouillon, se relire. Je laisse souvent le cours pour qu’ils se concentrent sur leur rédaction.
Super important le brouillon ! Je leur fais travailler le brouillon dès la 6e et je l’exige en 4e et 3e. Je passe même dans les salles du brevet avant l’épreuve pour leur rappeler de faire un brouillon.
- InvitéInvité
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt cet ouvrage durant l'été. Voici quelques notes de lecture, qui pourront peut-être croiser les vôtres ou inciter certains à se procurer le livre.
Répétition espacée des idées clés
Entremêlement de sujets distincts mais liés
Importance de la mémorisation, ce qui est appris sera disponible plus tard
On apprend et mémorise toute sa vie
Apprendre est une compétence acquise mais demande des efforts
La lecture répétée et l'apprentissage massé sont des stratégies peu efficaces
Pour aider à la mémorisation, faire des mini quizz
Espacer les étapes d'apprentissage
Résoudre un problème avant sa solution
Il n'y a pas de style d'apprentissage
Elaborer pour donner un sens aves ses mots et relier avec ce qu'on connaît déjà
Importance du questionnaire avant et après la leçon
Questionnaire de révision avant l'évaluation
Donner dès el départ les dates d'évaluation
Ne pas corriger immédiatement
Les QCM sont moins efficaces que les questions/réponses
Toujours faire une correction détaillée
Répétition espacée des idées clés
Entremêlement de sujets distincts mais liés
Importance de la mémorisation, ce qui est appris sera disponible plus tard
On apprend et mémorise toute sa vie
Apprendre est une compétence acquise mais demande des efforts
La lecture répétée et l'apprentissage massé sont des stratégies peu efficaces
Pour aider à la mémorisation, faire des mini quizz
Espacer les étapes d'apprentissage
Résoudre un problème avant sa solution
Il n'y a pas de style d'apprentissage
Elaborer pour donner un sens aves ses mots et relier avec ce qu'on connaît déjà
Importance du questionnaire avant et après la leçon
Questionnaire de révision avant l'évaluation
Donner dès el départ les dates d'évaluation
Ne pas corriger immédiatement
Les QCM sont moins efficaces que les questions/réponses
Toujours faire une correction détaillée
- LédisséEsprit sacré
Merci corailc, tu me donnes envie de m'y replonger et de m'organiser pour appliquer davantage ces idées en classe.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je vous propose mes deux résumés sur ce livre :
- Pour les enseignants:
- Make it stick
Pour les enseignants
Expliquez aux élèves les données scientifiques sur la mémorisation et l’apprentissage. Les élèves adhèrent à des mythes sur l’apprentissage et le professeur doit les détromper.
Notamment en affirmant que :
- Certaines difficultés d’apprentissage aident à la mémorisation ;
- Un apprentissage facile est souvent superficiel et peu durable ;
- Notre cerveau peut se transformer et développer de nouvelles capacités par l’apprentissage ;
- Il faut chercher des solutions aux nouveaux problèmes, même sans connaître la solution ;
- Il faut se donner du mal pour dépasser son niveau actuel et progresser ;
- Il faut réfléchir sur ce qui n’a pas fonctionné dans l’apprentissage pour identifier les points à faire progresser.
Apprenez aux élèves comment étudier
Voir les méthodes pour les élèves.
Créer des difficultés souhaitables pour la classe
Il faut multiplier les tests pour renforcer les apprentissages et stopper le processus d’oubli. La date doit être connue à l’avance, le thème aussi, et le poids dans la moyenne doit être limité.
Créer des outils qui mettent en œuvre la récupération, la génération et l’élaboration comme des exercices sur des problèmes inconnus, des tests d’entraînement en ligne, des exercices d’écriture qui obligent les élèves à mobiliser les acquis des leçons antérieures et à les relier à des savoirs d’autre nature ou des éléments de leur vie quotidienne ; faire rédiger des bilans résumant les points clefs d’un nouveau chapitre.
Les tests doivent être cumulatifs sur l’ensemble de l’année, espacés, entrelacés et variés.
Soyez transparent
Expliquez pourquoi ces méthodes d’apprentissage peuvent paraître difficiles et frustrantes ; et précisez leur utilité.
Exemples de pratiques enseignantes utiles pour favoriser la mémorisation :
- S’arrêter dans le cours, pour demander aux élèves ce qu’ils ont retenu de ce qui vient de se passer depuis cinq minutes ;
- Poser une question à la classe, demander à chaque élève d’écrire sa réponse sur une feuille, écrire trois réponses possibles au tableau, faire voter pour la meilleure réponse, discuter avec un camarade qui a une autre idée que la sienne ;
- Créer des groupes de testing : tous les membres du groupe se confrontent à une question sans ouvrir le manuel pour construire ensemble la réponse ;
- Demander à un élève d’expliquer une notion mal connue au tableau, son groupe de testing lui posant des questions ;
- Le rappel libre : écrire pendant 10 mn tous les soirs se dont on se souvient des cours du jour, y compris si l’on est à court d’idées au bout de 2 mn. Puis vérifier, à partir des notes du cours et noter ce que l’on a oublié ;
- Les fiches de résumé : faire une carte mentale qui fait le résumé des connaissances acquises pendant une semaine ;
- Le paragraphe de restitution : répondre à une question sur le cours ou sur ses méthodes de travail en un paragraphe argumenté ;
- Faire des corrigés de différents niveaux de maîtrise pour demander aux élèves de s’auto-évaluer.
Source : Peter C. Brown, Henry L. Roediger, Marc A. McDaniel, Mets-toi ça dans la tête ! Les stratégies d’apprentissage à la lumière des sciences cognitives, Paris, éditions Markus Haller, 2016, 292 p.
- Pour les élèves:
- Make it stick
Pour les élèves
Les élèves efficaces sont ceux qui prennent en main leur apprentissage en appliquant des méthodes simples et régulières. Un apprentissage véritable est désagréable et fait de difficultés, de revers voire d’échecs. Ces luttes laborieuses sont à la base de la restructuration du cerveau, de la création de nouveaux modèles mentaux et de l’augmentation des aptitudes.
S’entraîner à se remémorer de nouveaux apprentissages
Il s’agit d’auto-évaluer sa connaissance d’un sujet pour récupérer, refaire émerger une connaissance. C’est la plus importante des stratégies d’apprentissage. Il s’agit de se poser des questions sur le cours, cahier fermé, en vérifiant après l’exactitude de ses réponses. Il faut faire ces exercices de rappel environ une fois par semaine, sur tout ce que l’on a vu dans la semaine et depuis le début de l’année. Il faut utiliser ces auto-évaluations pour identifier ses échecs et concentrer les prochains efforts sur les connaissances à renforcer. Plus il est difficile de se rappeler de nouveaux apprentissages, plus la méthode sera bénéfique.
Espacer vos séances d’entraînement et de révision
Pour espacer ses entraînements, il faut réviser au moins deux fois en laissant un temps conséquent entre chaque séance. Il faut établir un agenda d’auto-évaluation qui permet de laisser assez de temps entre les séances de révision afin d’oublier un peu les connaissances. Ce temps peut-être très court pour retenir une liste de noms et de visages (quelques minutes). Pour apprendre un contenu sous la forme d’un texte, le délai sera d’abord d’un ou deux jours, puis quelques jours, puis plusieurs semaines. Lorsque la connaissance est maîtrisée, on peut se tester une fois par mois. Si vous utilisez des cartes mémoires (flash card), attention à ne pas laisser de côté les cartes pour lesquelles vous avez répondu correctement deux ou trois fois. Il faut rebattre régulièrement l’ensemble des cartes jusqu’à les savoir parfaitement, puis espacez les apprentissages. Entrelacez les apprentissages en alternant deux matières pendant une séance de travail ou de révision.
Imbriquer l’étude de problèmes de différentes natures
Il faut varier les apprentissages à l’intérieur des séances portant sur une même matière, par exemple en intercalant des exercices des chapitres précédents lorsque l’on révise le dernier chapitre de mathématique.
L’élaboration
L’élaboration est le procédé permettant de trouver des niveaux de significations supplémentaires pour une nouvelle notion. Pour le mettre en œuvre, vous pouvez construire une métaphore expliquant avec vos propres mots comment vous comprenez une nouvelle connaissance.
La génération
La génération est la tentative de répondre à une question ou de résoudre un problème avant que la solution ne nous ait été montrée. On peut chercher à comprendre les points clefs du cours avant d’en recevoir les explications, en utilisant ses connaissances.
La réflexion
La réflexion est le fait de prendre quelques minutes pour se remémorer ce qui vient d’être appris et s’interroger. Qu’est-ce qui a bien marché ? Qu’est-ce qui aurait pu mieux se passer ? De quoi pourrais-je avoir besoin et qu’elles stratégies mobiliser pour m’assurer une meilleure maîtrise la prochaine fois ?
L’étalonnage
Il s’agit d’évaluer objectivement notre niveau de maîtrise d’une connaissance, en limitant au maximum les illusions cognitives, notamment en passant un test en auto-évaluation. C’est la méthode du testing.
Les moyens mnémotechniques
Il y a les phrases dont les initiales de chaque mot forment un acronyme, le chemin de mémoire ou le palais de mémoire. Ces méthodes ne sont pas véritablement des moyens d’apprentissage, mais elles facilitent l’accès à la mémoire à long terme de connaissances déjà apprise en profondeur.
- InvitéInvité
Merci pour ce résumé intéressant.
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