- RosamondNiveau 5
http://www.huffingtonpost.fr/fatiha-boudjahlat/politique-education-nationale-face-aux-violences-scolaires/Le HuffingtonPost a écrit:Les premières victimes des violences scolaires sont les enfants. Le Ministère fait le choix de les minorer et de les dissimuler, comme celles que subissent les personnels, illustrées récemment par une succession d'actes graves. Les enseignants ne déclarent que les faits les plus graves d'atteintes physiques, les violences verbales ayant été banalisées par les directions même des établissements, comme mode ordinaire d'expression des élèves. Face aux violences faites aux élèves et aux personnels, le Ministère, fort silencieux sur les agressions de ses personnels, fait le choix des bourreaux.
Excellent article de Fatiha Boudjahlat comme à son habitude, à quand une Fatiha Boudjahlat ministre de l'éducation !
- OlympiasProphète
Elle tape dur. Et elle a raison.
- tschaiNiveau 7
j'hésite entre elle et Alain Morvan comme ministre idéal. Soyons fou: elle remplace Robine,il remplace NVB?Olympias a écrit:Elle tape dur. Et elle a raison.
- IphigénieProphète
+1
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Cette mode: la médiation des pairs. Les adultes doivent intervenir et interférer le moins possible dans les relations entre les élèves. Quand celles-ci dysfonctionnent, jusqu'à conduire à une situation de harcèlement, il revient aux élèves de régler le problème entre eux. C'est la grande mode et une forme d'uberisation de la vie scolaire: vous formez quelques élèves, qui devront en former d'autres. L'Education Nationale a trouvé le moyen de sous-traiter gratuitement, pour mieux s'en laver les mains, l'autorité et la gestion des conflits. C'est présenté comme le nec plus ultra qui responsabilise les élèves dans l'exacte proportion dans laquelle les adultes sont déresponsabilisés. Les élèves doivent être acteurs en tout. Et les pédagogistes sont ravis: les enseignants sont encore mis à l'index s'ils interviennent, les enfants se débrouillent mieux seuls.
Me trompé- je ou fait- elle référence sans le nommer au dispositif "sentinelles" ?
Me trompé- je ou fait- elle référence sans le nommer au dispositif "sentinelles" ?
- CeladonDemi-dieu
Elle s'adresse bcp aux parents; pourvu qu'elle soit lue et prise au sérieux, parce que la démission de ce côté-là n'est pas triste non plus.
- InvitéInvité
Excellent article en effet. Il devrait être repris par les grands médias. J'aime de plus en plus cette femme !
- RosamondNiveau 5
maldoror1 a écrit: Il devrait être repris par les grands médias.
Malheureusement, elle, tout comme le MRC sont très peu médiatisés ...
- InvitéInvité
Rosamond a écrit:maldoror1 a écrit: Il devrait être repris par les grands médias.
Malheureusement, elle, tout comme le MRC sont très peu médiatisés ...
Je sais bien, et c'est vraiment à déplorer...
- SaskaNiveau 8
Cet article reflète vraiment la vision des CPE de vos établissements :shock: ?
Je sais bien que sur Néo on aime taper sur les CPE, mais personne ne trouve l'article un tantinet caricatural ?
Je sais bien que sur Néo on aime taper sur les CPE, mais personne ne trouve l'article un tantinet caricatural ?
- roxanneOracle
La nôtre raffolait des médiateurs scolaires dont la formation occupait une grande partie de ses journées (et des leurs puisqu'ils loupaient pas mal de cours pour y assister) l'empêchant de faire autre chose. Et si elle recevait un élève avec vous (après moult demande) c'était toujours pour une médiation, l'élève ayant la parole avant le prof.
- roxanneOracle
Mais, dans mon lycée, mes CPE semblent intervenir rapidement. Donc, effectivement, il ne faut pas généraliser.
- Thalia de GMédiateur
Parce qu'on a tendance à parler de ce qui dysfonctionne. Le mien est formidable.Saska a écrit:Cet article reflète vraiment la vision des CPE de vos établissements :shock: ?
Je sais bien que sur Néo on aime taper sur les CPE, mais personne ne trouve l'article un tantinet caricatural ?
- InvitéInvité
Saska a écrit:Cet article reflète vraiment la vision des CPE de vos établissements :shock: ?
Je sais bien que sur Néo on aime taper sur les CPE, mais personne ne trouve l'article un tantinet caricatural ?
Des choses bien vues, oui. Très caricatural, oui aussi.
- EuphémiaNiveau 10
Saska a écrit:Cet article reflète vraiment la vision des CPE de vos établissements :shock: ?
Je sais bien que sur Néo on aime taper sur les CPE, mais personne ne trouve l'article un tantinet caricatural ?
La plupart des CPE que j'ai rencontrés au cours de ma carrière correspondent au portrait qu'en fait Fatiha Boudjahlat.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- SaskaNiveau 8
Bon, alors amusons nous un peu :
Les enseignants ne déclarent que les violences physiques : à qui ? comment ? Dans les établissements que j'ai fréquentés, toute violence verbale d'un élève envers un enseignant était remontée aux CPE et à la direction, punies ou sanctionnées suivant le cas.
Non, on ne récuse pas l'autorité ; certes, nous ne sommes plus des surgés (peut-être certains le regrettent ils), mais le respect des règles dans l'établissement, et la gestion des punitions et des sanctions reste une part importante de notre quotidien.
Non, les enseignants ne sont pas évacués : quand on a connaissance d'une situation de harcèlement, l'une des premières démarches est de faire le tour des enseignants de la classe pour leur demander d'être vigilants et de rapporter les faits qu'ils peuvent observer dans la classe.
Je pourrais continuer ainsi sur tout l'article...Mme Boudjahlat est censée être enseignante, parait-il. Le MRC m'a habituée à mieux en matière d'analyse politique que d'accumuler des on dit et des lieux communs dignes du Café du commerce. Avant de parler d'une profession et de la salir, la première chose qu'on attendrait d'une responsable politique serait d'aller rencontrer les membres de cette profession et de les écouter. Mais il est sans doute plus rentable électoralement parlant de faire une fois de plus dans la démagogie...
On dissimule les violences faites aux personnels ? Il suffit de lire la presse de ce mois d'octobre pour se rendre compte que ce n'est pas le cas.Le Ministère fait le choix de les minorer et de les dissimuler, comme celles que subissent les personnels, illustrées récemment par une succession d'actes graves. Les enseignants ne déclarent que les faits les plus graves d'atteintes physiques, les violences verbales ayant été banalisées par les directions même des établissements, comme mode ordinaire d'expression des élèves. Face aux violences faites aux élèves et aux personnels, le Ministère, fort silencieux sur les agressions de ses personnels, fait le choix des bourreaux.
Les enseignants ne déclarent que les violences physiques : à qui ? comment ? Dans les établissements que j'ai fréquentés, toute violence verbale d'un élève envers un enseignant était remontée aux CPE et à la direction, punies ou sanctionnées suivant le cas.
Ce film a désespéré autant les CPE que les enseignants. Oui, on fait du travail social, en collaboration avec les AS - quand on fait à leur place, c'est parce qu'ils/elles sont partagés entre 2 ou 3 établissements, ne passant parfois qu'une demi journée par semaine dans un bahut. A titre d'exemple, mon AS, cette année, travaille sur 2 collèges et un lycée, soit près de 1500 élèves en tout, dans un secteur rural largement touché par la crise économique.L'an dernier, un film produit par Melissa Theuriau censé sensibiliser au harcèlement scolaire et promu par la Ministre Vallaud-Belkacem, avait suscité, légitimement, l'ire des enseignants et de leurs syndicats. Ce film illustrait l'indifférence et l'incompréhension de la professeure des écoles face aux persécutions que des enfants faisaient subir à leur camarade. Le salut, la solution, venait d'une camarade, qui le soutenait. Attendrissant? Non, c'est la nouvelle idéologie qui s'est emparée du Ministère et qui conditionne l'action des Conseillers Principaux d'Education. Les CPE se voient en assistantes sociales bis, récusant le terme d'autorité dans leur mission.
Non, on ne récuse pas l'autorité ; certes, nous ne sommes plus des surgés (peut-être certains le regrettent ils), mais le respect des règles dans l'établissement, et la gestion des punitions et des sanctions reste une part importante de notre quotidien.
La médiation par les pairs n'a pas vocation à régler les problèmes de violence et de harcèlement ; en revanche, son intérêt est d'agir sur les "petits" conflits, et toujours en présence d'adultes. La première étape de la mise en place de la médiation est d'ailleurs de former les adultes, avant de former les élèves. Elle n'a absolument pas pour objectif de se substituer au traitement des faits graves, qui eux, relèvent de la prise en charge par des adultes. Il n'est pas rare de convoquer une commission disciplinaire ou un conseil de dis pour des faits de violence et/ou de harcèlement.Cette mode: la médiation des pairs. Les adultes doivent intervenir et interférer le moins possible dans les relations entre les élèves. Quand celles-ci dysfonctionnent, jusqu'à conduire à une situation de harcèlement, il revient aux élèves de régler le problème entre eux. C'est la grande mode et une forme d'uberisation de la vie scolaire: vous formez quelques élèves, qui devront en former d'autres. L'Education Nationale a trouvé le moyen de sous-traiter gratuitement, pour mieux s'en laver les mains, l'autorité et la gestion des conflits. C'est présenté comme le nec plus ultra qui responsabilise les élèves dans l'exacte proportion dans laquelle les adultes sont déresponsabilisés. Les élèves doivent être acteurs en tout. Et les pédagogistes sont ravis: les enseignants sont encore mis à l'index s'ils interviennent, les enfants se débrouillent mieux seuls.
Oui, il y a une enquête à faire quand on parle de harcèlement, parce que c'est un terme qu'on utilise à tort et à travers, largement relayée par les médias. Aussi parce qu'aucun parent n'accepterait que son enfant soit accusé à tort. Mais construire un dossier avec des écrits, des preuves, c'est le meilleur moyen de prouver les faits, de pouvoir rendre justice à la victime, reconnue en tant que telle, et de pouvoir sanctionner ses agresseurs, soit dans l'établissement (on peut aller jusqu'à l'exclusion définitive via le conseil de dis), soit devant la justice (notamment parce que les faits commis sur les réseaux sociaux ou hors de l'établissement ne peuvent pas être sanctionnés par l'école). C'est simplement du droit.Que se passe-t-il concrètement quand une situation de harcèlement est signalée? Parents, vous devez le savoir. Les enseignants sont vite évacués du traitement de la situation sur laquelle le secret règne, ils prennent tout trop à cœur, ils ne se rendent pas compte de la complexité de la situation... En général, la dimension de harcèlement est niée au prétexte de bisbilles potaches adolescentes. "Il faut bien que jeunesse se passe. Cela a toujours été comme ça." On nie le fait que les jeunes de maintenant sont plus violents, que les réseaux sociaux rendent le calvaire des victimes permanent, que l'anomie touche autant les enfants que les adultes. Quand les parents de la victime insistent, et ils doivent insister, il faut encore attendre, parce que pour prendre une décision, les CPE et la direction donnent l'impression de devoir bâtir un dossier digne de la série New York Police: écoutes des accusés, des victimes, de leurs témoins respectifs, il faut établir des preuves... Cela prend du temps, parce qu'il s'agit de "situation complexe". Mais la situation n'est rendue complexe que parce que la majorité des CPE va chercher à faire endosser à la victime une grande partie de la responsabilité et de la réalité du harcèlement.
Non, les enseignants ne sont pas évacués : quand on a connaissance d'une situation de harcèlement, l'une des premières démarches est de faire le tour des enseignants de la classe pour leur demander d'être vigilants et de rapporter les faits qu'ils peuvent observer dans la classe.
Je pourrais continuer ainsi sur tout l'article...Mme Boudjahlat est censée être enseignante, parait-il. Le MRC m'a habituée à mieux en matière d'analyse politique que d'accumuler des on dit et des lieux communs dignes du Café du commerce. Avant de parler d'une profession et de la salir, la première chose qu'on attendrait d'une responsable politique serait d'aller rencontrer les membres de cette profession et de les écouter. Mais il est sans doute plus rentable électoralement parlant de faire une fois de plus dans la démagogie...
- LefterisEsprit sacré
Un peu dur pour les CPE effectivement, il y en a quand même qui font très bien leur travail et qui ne prennent pas pour chose honteuse de faire régner l'ordre nécessaire à l'étude (et au "vivrensemble"). Mais il est aussi vrai qu'il y a des vagues de CPE sienséduk psychologisants qui correspondent au portrait peu flatteur qu'elle dresse, et malheureusement quand c'est dans des établissements à problèmes, on ne voit que ça, parce que c'est une des raisons principales de la situation, et que passé un certain nombre de cas, on finit par ne voir que ça. Qui n'a a pas eu de comme ça ? Dont les élèves disent, à la moindre contrariété :"Je vais le dire au/à la CPE" ?. La faute incombe aussi aux enseignants qui rechignent à déposer plainte, qui se laissent intimider par les CDE, qui ne savent pas que déposer plainte est un acte individuel totalement indépendant de la plainte avec partie civile que peut aussi déposer l'EN par le biais de ses personnels habilités ; qui ne savent pas qu'en cas de collusion avec le commissariat ou la gendarmerie locale, il faut écriree directement au procureur de la République, qui fait redescendre une instruction (c'est plus long, mais en cas de blocage...).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LuzNiveau 6
Je suis bien d'accord avec toi Saska. C'est délicat d'accuser à tort, il faut un dossier solide, et en général c'est la loi du silence qui règne entre les élèves.
Bon alors malheureusement, en 7 ans d'enseignement je n'ai pas encore rencontré de CPE qui agisse vraiment comme nous profs nous l'entendons. Bon, ce ne sont pas nos larbins non plus, je reconnais que c'est aussi important d'écouter les élèves pour mieux leur expliquer comment ils auraient dû agir. C'est ce que je fais, ils parlent, je leur demande pourquoi ils sont là, je veux dire en tête à tête avec moi en fin d'heure, et en général ils disent tout seul ce qu'ils ont fait. Ca marche mieux sur le long terme selon ce que j'ai vu plutôt que d'accuser et de punir sans rien écouter. Souvent ils expliquent qu'ils sont fatigués et de donc irritables et présentent vite leurs excuses sans que je demande quoi que ce soit. Evidemment si récidive, on change de méthode hein...
Il arrive que ce soit une parole malheureuse de ma part. Et là, à moi je présenter mes excuses, mais en insistant sur le fait que sa réaction n'était pas appropriée pour autant, et je lui demande de chercher comment réagir la prochaine fois.
Concernant le dispositif sentinelles, ça peut être très positif. Je ne suis pas d'accord avec l'article. C'est important que les enfants sachent régler leurs petits problèmes sans arbitre adulte, en tout cas, sans que l'on dirige tout. Ca ne nous empêche pas d'observer et d'intervenir si ça tourne mal. Je pense que plutôt que de déresponsabiliser les adultes, ça aide les élèves à grandir et à résoudre leurs conflits, maintenant dans la cour et plus tard dans la vie. Les sentinelles ne manient pas le bâton (punition) mais font circuler la parole.
Mais dans le doute, on n'a pas de CPE au collège et j'avoue ne pas faire partie de pro-CPE... J'ai subi trop d'abus de leur part !!!!
Bon alors malheureusement, en 7 ans d'enseignement je n'ai pas encore rencontré de CPE qui agisse vraiment comme nous profs nous l'entendons. Bon, ce ne sont pas nos larbins non plus, je reconnais que c'est aussi important d'écouter les élèves pour mieux leur expliquer comment ils auraient dû agir. C'est ce que je fais, ils parlent, je leur demande pourquoi ils sont là, je veux dire en tête à tête avec moi en fin d'heure, et en général ils disent tout seul ce qu'ils ont fait. Ca marche mieux sur le long terme selon ce que j'ai vu plutôt que d'accuser et de punir sans rien écouter. Souvent ils expliquent qu'ils sont fatigués et de donc irritables et présentent vite leurs excuses sans que je demande quoi que ce soit. Evidemment si récidive, on change de méthode hein...
Il arrive que ce soit une parole malheureuse de ma part. Et là, à moi je présenter mes excuses, mais en insistant sur le fait que sa réaction n'était pas appropriée pour autant, et je lui demande de chercher comment réagir la prochaine fois.
Concernant le dispositif sentinelles, ça peut être très positif. Je ne suis pas d'accord avec l'article. C'est important que les enfants sachent régler leurs petits problèmes sans arbitre adulte, en tout cas, sans que l'on dirige tout. Ca ne nous empêche pas d'observer et d'intervenir si ça tourne mal. Je pense que plutôt que de déresponsabiliser les adultes, ça aide les élèves à grandir et à résoudre leurs conflits, maintenant dans la cour et plus tard dans la vie. Les sentinelles ne manient pas le bâton (punition) mais font circuler la parole.
Mais dans le doute, on n'a pas de CPE au collège et j'avoue ne pas faire partie de pro-CPE... J'ai subi trop d'abus de leur part !!!!
- ipomeeGuide spirituel
Euphémia a écrit:Saska a écrit:Cet article reflète vraiment la vision des CPE de vos établissements :shock: ?
Je sais bien que sur Néo on aime taper sur les CPE, mais personne ne trouve l'article un tantinet caricatural ?
La plupart des CPE que j'ai rencontrés au cours de ma carrière correspondent au portrait qu'en fait Fatiha Boudjahlat.
Moi je n'en ai rencontré que deux de cet acabit (sur une dizaine). Et cela a contribué à l'augmentation des incivilités et autres dérapages de la part des élèves, d' autant plus lorsqu'ils étaient soutenus par le CDE.
- VerduretteModérateur
Je ne parlerai pas des CPE puisque nous n'en avons pas en élémentaire, mais je trouve l'article très juste. C'est la faute des victimes qui ne savent pas se défendre (les élèves) ou qui ne sont pas assez compréhensifs et bienveillants (les profs). Je pense que c'est une bonne idée de faire travailler en thérapie comportementale des attitudes qui peuvent susciter le harcèlement, je pense que c'est une aide utile pour la vie future de l'élève concerné, mais je m'insurge contre le fait qu'on fasse de lui le coupable ... le coupable, clairement, c'est le harceleur. Et il est anormal en effet que ce soit le harcelé qui doive quitter l'établissement.
Mais il y a une certaine cohérence dans cette injustice : depuis des années, tout est pensé à l'EN pour les mauvais élèves, et jamais pour les bons, les bouffons (sic, évidemment). Cela va ensemble.
Par ailleurs je pense que la médiation entre élèves est utile, mais je la réserve aux micro-conflits. En aucun cas cela ne dispense les adultes de s'immiscer dans les conflits et surtout le harcèlement, et en aucun cas le fait de former les élèves à cette médiation ne les dédouane de phénomènes graves qui pourraient néanmoins survenir. (et qui surviennent souvent, la Communication Non Violente, la médiation, etc ... c'est bien joli, mais on n'est pas chez les Bisounours, ça ne marche pas pour tout et tout le monde). J'ai fait un stage en Belgique (par initiative personnelle), pour les cas "graves" les médiateurs sont des adultes.
Mais il y a une certaine cohérence dans cette injustice : depuis des années, tout est pensé à l'EN pour les mauvais élèves, et jamais pour les bons, les bouffons (sic, évidemment). Cela va ensemble.
Par ailleurs je pense que la médiation entre élèves est utile, mais je la réserve aux micro-conflits. En aucun cas cela ne dispense les adultes de s'immiscer dans les conflits et surtout le harcèlement, et en aucun cas le fait de former les élèves à cette médiation ne les dédouane de phénomènes graves qui pourraient néanmoins survenir. (et qui surviennent souvent, la Communication Non Violente, la médiation, etc ... c'est bien joli, mais on n'est pas chez les Bisounours, ça ne marche pas pour tout et tout le monde). J'ai fait un stage en Belgique (par initiative personnelle), pour les cas "graves" les médiateurs sont des adultes.
- Reine MargotDemi-dieu
On ne doit pas généraliser, il y a des CPE très bien (en une vingtaine de bahuts, j'en ai connu), mais je ne pense pas que l'article vise les CPE, plutôt le rôle que l'institution veut leur voir jouer, et ce qu'on leur apprend à faire. Et oui, on trouve pas mal de CPE qui ont aussi ce discours de l'élève forcément victime qu'il faut écouter, ne pas stigmatiser...
Très bon article donc, qui relève des tendances de fond. C'est qui qui se présente en 2017 pour le MRC déjà?
Très bon article donc, qui relève des tendances de fond. C'est qui qui se présente en 2017 pour le MRC déjà?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- SaskaNiveau 8
Ben oui, Verdurette, mais quand on met en place de la médiation par les pairs, on ne fait pas autre chose que ce que tu décris...ce que visiblement Mme Boudjahlat préfère ignorerVerdurette a écrit:
Par ailleurs je pense que la médiation entre élèves est utile, mais je la réserve aux micro-conflits. En aucun cas cela ne dispense les adultes de s'immiscer dans les conflits et surtout le harcèlement, et en aucun cas le fait de former les élèves à cette médiation ne les dédouane de phénomènes graves qui pourraient néanmoins survenir. (et qui surviennent souvent, la Communication Non Violente, la médiation, etc ... c'est bien joli, mais on n'est pas chez les Bisounours, ça ne marche pas pour tout et tout le monde). J'ai fait un stage en Belgique (par initiative personnelle), pour les cas "graves" les médiateurs sont des adultes.
- eleonore69Érudit
Reine Margot a écrit:On ne doit pas généraliser, il y a des CPE très bien (en une vingtaine de bahuts, j'en ai connu), mais je ne pense pas que l'article vise les CPE, plutôt le rôle que l'institution veut leur voir jouer, et ce qu'on leur apprend à faire. Et oui, on trouve pas mal de CPE qui ont aussi ce discours de l'élève forcément victime qu'il faut écouter, ne pas stigmatiser...
Très bon article donc, qui relève des tendances de fond. C'est qui qui se présente en 2017 pour le MRC déjà?
Tu trouves aussi des CDE qui fonctionnent comme cela, pour qui la parole de l'élève est sacrée !
- Reine MargotDemi-dieu
eleonore69 a écrit:Reine Margot a écrit:On ne doit pas généraliser, il y a des CPE très bien (en une vingtaine de bahuts, j'en ai connu), mais je ne pense pas que l'article vise les CPE, plutôt le rôle que l'institution veut leur voir jouer, et ce qu'on leur apprend à faire. Et oui, on trouve pas mal de CPE qui ont aussi ce discours de l'élève forcément victime qu'il faut écouter, ne pas stigmatiser...
Très bon article donc, qui relève des tendances de fond. C'est qui qui se présente en 2017 pour le MRC déjà?
Tu trouves aussi des CDE qui fonctionne comme cela, pour qui la parole de l'élève est sacrée !
Je me souviens avec émotion du CDE qui me disait que j'avais du mal avec les élèves très difficiles (virés des cours des autres disciplines) et me conseillait "chagrin d'école" de Pennac...
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- Not a PandaHabitué du forum
Reine Margot a écrit:On ne doit pas généraliser, il y a des CPE très bien (en une vingtaine de bahuts, j'en ai connu), mais je ne pense pas que l'article vise les CPE, plutôt le rôle que l'institution veut leur voir jouer, et ce qu'on leur apprend à faire. Et oui, on trouve pas mal de CPE qui ont aussi ce discours de l'élève forcément victime qu'il faut écouter, ne pas stigmatiser...
Très bon article donc, qui relève des tendances de fond. C'est qui qui se présente en 2017 pour le MRC déjà?
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