- profs(Niveau 9
Isis39 a écrit:Je ne comprends pas. On t'impose une méthode pedagogique ?
Oui la méthode pédagogique est fortement recommandée, je pense même qu'on peut dire imposée. Les outils informatiques spécifiques eux aussi le sont.
- Isis39Enchanteur
profs:( a écrit:Isis39 a écrit:Je ne comprends pas. On t'impose une méthode pedagogique ?
Oui la méthode pédagogique est fortement recommandée, je pense même qu'on peut dire imposée. Les outils informatiques spécifiques eux aussi le sont.
Mais par qui ?
- profs(Niveau 9
Isis39 a écrit:profs:( a écrit:Isis39 a écrit:Je ne comprends pas. On t'impose une méthode pedagogique ?
Oui la méthode pédagogique est fortement recommandée, je pense même qu'on peut dire imposée. Les outils informatiques spécifiques eux aussi le sont.
Mais par qui ?
Inspecteurs bien entendu en bac pro GA. J'imagine le rapport suite à un cours plus ou moins magistral !!! Mais de toute façon, cela va venir probablement dans toutes les séries. Les recommandations se feront plus fortes, les remarques en réunions plus cassantes etc etc etc....
Le problème n'est pas la méthode bien entendu mais l'imposer à tout le monde me paraît fou et pourtant c'est ce qui se passe.
- Isis39Enchanteur
profs:( a écrit:Isis39 a écrit:profs:( a écrit:Isis39 a écrit:Je ne comprends pas. On t'impose une méthode pedagogique ?
Oui la méthode pédagogique est fortement recommandée, je pense même qu'on peut dire imposée. Les outils informatiques spécifiques eux aussi le sont.
Mais par qui ?
Inspecteurs bien entendu en bac pro GA. J'imagine le rapport suite à un cours plus ou moins magistral !!! Mais de toute façon, cela va venir probablement dans toutes les séries. Les recommandations se feront plus fortes, les remarques en réunions plus cassantes etc etc etc....
Le problème n'est pas la méthode bien entendu mais l'imposer à tout le monde me paraît fou et pourtant c'est ce qui se passe.
Mais les IPR ne sont pas nos supérieurs hiérarchiques. Et l'on a la liberté pédagogique. C'est dans les textes des missions de l'enseignant. A aucun moment il n'est dit que le prof doit appliquer les directives de l'IPR.
- tschaiNiveau 7
Isis39 a écrit:profs:( a écrit:
Oui la méthode pédagogique est fortement recommandée, je pense même qu'on peut dire imposée. Les outils informatiques spécifiques eux aussi le sont.
Mais les IPR ne sont pas nos supérieurs hiérarchiques. Et l'on a la liberté pédagogique. C'est dans les textes des missions de l'enseignant. A aucun moment il n'est dit que le prof doit appliquer les directives de l'IPR.
Encore d'accord avec toi, Isis, mais c'est plus facile d'assumer sa liberté pédagogique en fin de carrière, au dernier échelon de la hors-classe, qu'à son début, surtout si les autres collègues suivent ces directives, comme semble le dire profs:( ...
- DBOUCHILLONJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Je découvre les débats qu'a suscité cet article sur la classe renversante, qui d'ailleurs ne portait pas seulement là-dessus. Comme quoi, une lecture approfondie est toujours utile.
Je vais essayer de répondre à vos interrogations et je renvoie les questions à un échange plus personnel via mail et mon site : iklasse.net sur lequel vous trouverez des exemples de pratiques variées. Une point commun à tout cela : l'importance pour moi que les élèves soient mis en situation d'apprentissage réelle.
Je ne suis jamais avare de critiques sur mon propre travail donc vous pouvez critiquer sans difficulté, personnellement j'évite d'agresser les autres... Sachez d'abord qu'il y a eu reprise du professeur. C’était la première fois que je mettais en oeuvre ce type de travail, j’avais beaucoup d’espoirs et finalement j’en ai été assez content. Pour autant, le résultat fut imparfait : aucune des quatre vidéos n’était parfaite et exactement comme je le voulais. Dans mon souvenir, car c’est déjà un peu ancien, j’ai, je crois éliminé une vidéo d’ailleurs. J’ai ajouté des annotations dans le questionnaire qui n’apparaissent pas dans la vidéo brute et qui permettait de nuancer et compléter le propos. Cette vidéo était une vidéo introductive, car le but était ensuite de réaliser la mise en activité préparée par d'autres élèves disposant du même corpus documentaire.
Les élèves disposaient de documents qui furent utilisés dans le questionnement de la mise en activité et donc exploités dans le détail (ce que je fais souvent) et pouvaient en ajouter. Le choix des élèves ne fut pas forcément judicieux (je déteste par exemple les reconstitutions qui apparaissent dans la vidéo). À la fin, j’ai donc annoté via le questionnaire associé sans chercher à dénaturer le travail des élèves pourtant, ce n’est pas l’envie qui manquait. Autre problème à gérer : le temps de la mise en oeuvre, qui fut compliqué. Les élèves disposaient de 2 heures en classe pour faire ce travail et uniquement de 2 heures. Réaliser à partir de là une vidéo introductive de 1'45 est, je crois, pas si mal.
Imparfait donc à l'évidence, mais cela a montré des horizons très intéressants. De la même façon, les constructions des mises en activité étaient inégales, mais là j’ai pu intervenir davantage et faire un mix entre les différentes propositions.
En réalité, ce n’est pas faisable tout le temps, c’est très complexe à mettre en oeuvre, car l’idée était que toute la classe participait à divers titres à la réalisation du cours : une moitié de la classe construisait tout pour l’autre moitié sur sociétés rurales ou sociétés urbaines : mise en activité à partir de documents (questionnement et réponses attendues) à partir d’objectifs indiqués par l’enseignant et dans chaque moitié de classe, un groupe, le plus autonome avait en charge la réalisation de la vidéo (c’était à l’évidence le travail le plus complexe, car ils partaient d’un simple dossier documentaire non guidé) et un dernier groupe avait en charge de créer une activité très simple (le groupe le plus fragile).
L’autre moitié de classe travaillait sur le second thème (sociétés rurales ou urbaines).
Cette première expérimentation a été imparfaite, mais prometteuse, elle sera renouvelée. Mais vraiment ce fut complexe à gérer. Il faut que j’y repense. Ce serait intéressant avec les TS, mais j’avoue ne pas prendre de risques avec eux en termes de programmation, c’est vraiment tellement serré. Mais j’y pense, fort de l’expérience avec les secondes. Cela fonctionne bien quand il y a du choix dans le programme puisque l’idée est de laisser les élèves construire les 2 mises en activité, les vidéos, le questionnaire, la trace écrite…
Ainsi donc, c'est peut être pauvre, nul et tout ce que vous voulez, mais c'est réalisé par des élèves qui ont travaillé sérieusement à fond. Notre public est très hétérogène (STI, S, ES) et le niveau global moyen. À l'évidence tous les chapitres ne sont pas travaillés de cette façon et figurez vous que je prends même parfois la parole pour un exposé plus magistral. Enfin, il s'agissait du chapitre venant après la place de l'Eglise qui fut travaillé en classe inversée.
C'est dans la diversité et le respect du travail des autres que je travaille et que je conseille toujours de travailler.
Je découvre les débats qu'a suscité cet article sur la classe renversante, qui d'ailleurs ne portait pas seulement là-dessus. Comme quoi, une lecture approfondie est toujours utile.
Je vais essayer de répondre à vos interrogations et je renvoie les questions à un échange plus personnel via mail et mon site : iklasse.net sur lequel vous trouverez des exemples de pratiques variées. Une point commun à tout cela : l'importance pour moi que les élèves soient mis en situation d'apprentissage réelle.
Je ne suis jamais avare de critiques sur mon propre travail donc vous pouvez critiquer sans difficulté, personnellement j'évite d'agresser les autres... Sachez d'abord qu'il y a eu reprise du professeur. C’était la première fois que je mettais en oeuvre ce type de travail, j’avais beaucoup d’espoirs et finalement j’en ai été assez content. Pour autant, le résultat fut imparfait : aucune des quatre vidéos n’était parfaite et exactement comme je le voulais. Dans mon souvenir, car c’est déjà un peu ancien, j’ai, je crois éliminé une vidéo d’ailleurs. J’ai ajouté des annotations dans le questionnaire qui n’apparaissent pas dans la vidéo brute et qui permettait de nuancer et compléter le propos. Cette vidéo était une vidéo introductive, car le but était ensuite de réaliser la mise en activité préparée par d'autres élèves disposant du même corpus documentaire.
Les élèves disposaient de documents qui furent utilisés dans le questionnement de la mise en activité et donc exploités dans le détail (ce que je fais souvent) et pouvaient en ajouter. Le choix des élèves ne fut pas forcément judicieux (je déteste par exemple les reconstitutions qui apparaissent dans la vidéo). À la fin, j’ai donc annoté via le questionnaire associé sans chercher à dénaturer le travail des élèves pourtant, ce n’est pas l’envie qui manquait. Autre problème à gérer : le temps de la mise en oeuvre, qui fut compliqué. Les élèves disposaient de 2 heures en classe pour faire ce travail et uniquement de 2 heures. Réaliser à partir de là une vidéo introductive de 1'45 est, je crois, pas si mal.
Imparfait donc à l'évidence, mais cela a montré des horizons très intéressants. De la même façon, les constructions des mises en activité étaient inégales, mais là j’ai pu intervenir davantage et faire un mix entre les différentes propositions.
En réalité, ce n’est pas faisable tout le temps, c’est très complexe à mettre en oeuvre, car l’idée était que toute la classe participait à divers titres à la réalisation du cours : une moitié de la classe construisait tout pour l’autre moitié sur sociétés rurales ou sociétés urbaines : mise en activité à partir de documents (questionnement et réponses attendues) à partir d’objectifs indiqués par l’enseignant et dans chaque moitié de classe, un groupe, le plus autonome avait en charge la réalisation de la vidéo (c’était à l’évidence le travail le plus complexe, car ils partaient d’un simple dossier documentaire non guidé) et un dernier groupe avait en charge de créer une activité très simple (le groupe le plus fragile).
L’autre moitié de classe travaillait sur le second thème (sociétés rurales ou urbaines).
Cette première expérimentation a été imparfaite, mais prometteuse, elle sera renouvelée. Mais vraiment ce fut complexe à gérer. Il faut que j’y repense. Ce serait intéressant avec les TS, mais j’avoue ne pas prendre de risques avec eux en termes de programmation, c’est vraiment tellement serré. Mais j’y pense, fort de l’expérience avec les secondes. Cela fonctionne bien quand il y a du choix dans le programme puisque l’idée est de laisser les élèves construire les 2 mises en activité, les vidéos, le questionnaire, la trace écrite…
Ainsi donc, c'est peut être pauvre, nul et tout ce que vous voulez, mais c'est réalisé par des élèves qui ont travaillé sérieusement à fond. Notre public est très hétérogène (STI, S, ES) et le niveau global moyen. À l'évidence tous les chapitres ne sont pas travaillés de cette façon et figurez vous que je prends même parfois la parole pour un exposé plus magistral. Enfin, il s'agissait du chapitre venant après la place de l'Eglise qui fut travaillé en classe inversée.
C'est dans la diversité et le respect du travail des autres que je travaille et que je conseille toujours de travailler.
- VinZTDoyen
Avoir l'avis du concepteur de ces séances est toujours éclairant. Malheureusement, les réserves que vous évoquez n'apparaissent pas dans l'article qui a initié ce fil. Ce qui ressort des sarcasmes des collègues (dont les miens) c'est en effet le côté "méthode miracle" présenté par l'article, ringardisant de facto les méthodes plus traditionnelles. Comme vous le dites très bien, ce que vous avez fait est tout à la fois chronophage, complexe, imparfait, intéressant et non généralisable. Si ces réserves avaient été clairement mentionnées dans l'article et la vidéo, il est fort probable que la tonalité du fil eût été différente.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- ZeSandmanFidèle du forum
Merci M. Bouchillon.
Il me semble que VinZT à bien résumé.
J'ajouterais cependant des questions qui me taraudent sans aller polluer votre site :
Comment un journaliste en vient à réaliser un article sur votre travail, d'autant plus qu'il s'agissait là d'une première experimentation apparemment ? (en ce qui concerne la classe renversante qui figure dans le titre de cet article). J'imagine que c'est votre long travail sur la classe inversée qui l'a amené à vous mais je pose quand même la question.
Selon vous l'article reflète-t-il plutôt fidèlement vos échanges avec le journaliste, avez-vous pu le lire avant sa publication ?
Vous attachez de l'importance à la mise en situation d'apprentissage réelle ; avez-vous des exemples de mise en situation d'apprentissage non réelle ?
Merci de vos réponses.
Il me semble que VinZT à bien résumé.
J'ajouterais cependant des questions qui me taraudent sans aller polluer votre site :
Comment un journaliste en vient à réaliser un article sur votre travail, d'autant plus qu'il s'agissait là d'une première experimentation apparemment ? (en ce qui concerne la classe renversante qui figure dans le titre de cet article). J'imagine que c'est votre long travail sur la classe inversée qui l'a amené à vous mais je pose quand même la question.
Selon vous l'article reflète-t-il plutôt fidèlement vos échanges avec le journaliste, avez-vous pu le lire avant sa publication ?
Vous attachez de l'importance à la mise en situation d'apprentissage réelle ; avez-vous des exemples de mise en situation d'apprentissage non réelle ?
Merci de vos réponses.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- pailleauquebecFidèle du forum
Merci pour ces précisions M. Bouchillon,
Je comprends bien que vous êtes un partisan des méthodes inductives, centrées sur l'apprenant, constructivistes,...
Au fond, puisque vous expérimentez beaucoup, avez vous poussé le champ d'investigation dans d'autres directions ?
Les avez vous comparées avec des méthodes plus explicites, transmissives, centrées sur le savoir (méthodes sur lesquelles il reste aussi beaucoup à découvrir)?
Je comprends bien que vous êtes un partisan des méthodes inductives, centrées sur l'apprenant, constructivistes,...
Au fond, puisque vous expérimentez beaucoup, avez vous poussé le champ d'investigation dans d'autres directions ?
Les avez vous comparées avec des méthodes plus explicites, transmissives, centrées sur le savoir (méthodes sur lesquelles il reste aussi beaucoup à découvrir)?
- DBOUCHILLONJe viens de m'inscrire !
Je ne remets absolument pas en cause l'article ni le journaliste. Je ne me souviens plus très bien de la teneur des échanges qui date du mois de juin mais ce n'est pas le journaliste qui focalise sur la classe renversante (20 % de l'article) mais ce forum qui d'un coup pense que le prof disparait. Pourquoi ne pas parler évaluation, différenciation....
Qui peut un instant penser que le prof n'est plus présent ? Evidemment qu'il est présent et même probablement encore davantage. La préparation et l'encadrement est très lourd à gérer. Pour autant, j'ai fait le choix de ne pas travestir le travail des élèves.
Tout cela me fait penser aux cris d'orfraie qui avait suivi la diffusion d'un reportage sur la classe inversée il y a 4 ans !!! Et maintenant, celle-ci s'est diffusée, a été adaptée, adoptée (ou pas)...
Qui peut un instant penser que le prof n'est plus présent ? Evidemment qu'il est présent et même probablement encore davantage. La préparation et l'encadrement est très lourd à gérer. Pour autant, j'ai fait le choix de ne pas travestir le travail des élèves.
Tout cela me fait penser aux cris d'orfraie qui avait suivi la diffusion d'un reportage sur la classe inversée il y a 4 ans !!! Et maintenant, celle-ci s'est diffusée, a été adaptée, adoptée (ou pas)...
- DBOUCHILLONJe viens de m'inscrire !
pailleauquebec a écrit:Merci pour ces précisions M. Bouchillon,
Je comprends bien que vous êtes un partisan des méthodes inductives, centrées sur l'apprenant, constructivistes,...
Au fond, puisque vous expérimentez beaucoup, avez vous poussé le champ d'investigation dans d'autres directions ?
Les avez vous comparées avec des méthodes plus explicites, transmissives, centrées sur le savoir (méthodes sur lesquelles il reste aussi beaucoup à découvrir)?
J'ai été formé à ces méthodes et je les ai utilisées de nombreuses années. Ce sont leurs limites qui m'ont amené vers d'autres pratiques.
- ZeSandmanFidèle du forum
Classe inversée ou renversante, ce n'était pas l'objet de mes questions, ni ce celles de Paille.
Sur votre site j'ai pu regarder le reportage de France 2 sur votre travail de classe inversée, alors au collège.
Je décèle un point commun entre l'article et ce reportage : dans chaque cas le (ou la) journaliste semble séduit(e) par votre travail.
Sauf que dans les deux cas on ne se livre à aucune analyse de son efficacité ; les seuls retours de l'expérience sont les vôtres, et ils sont dithyrambiques.
Je vais vous dire ce qui me gêne clairement : on n'y voit pas un enseignant qui a trouvé SA voie mais qui semble avoir trouvé LA voie à suivre. Je m'agace de tout l'implicite dans vos déclarations :
Implicitement les collègues ne pratiquant pas ces méthodes n'ont que des élèves qui dorment, ne s'impliquent pas, s'ennuient.
Implicitement le système traditionnel (mais qu'est-ce que c'est au fait ?) fonctionne moins bien, avec beaucoup d'élèves qui ne travaillent pas.
Implicitement sans cela le métier d'enseignant manque de sens.
etc
Je suis content de voir que vous vous réalisez pleinement en tant qu'enseignant en ayant découvert les méthodes qui vous sont plus adaptées.
J'aimerais parfois entendre dans votre bouche, ou dans celle d'autres novateurs pédagogiques, que des collègues trouvent du sens et se réalisent aussi avec des méthodes traditionnelles, puisque c'est comme ça qu'on doit les appeler (avec là aussi l'implicite : si c'est nouveau c'est mieux).
Je n'ai qu'un truc à dire : ce n'est pas seulement beau, c'est très beau.
Maintenant beaucoup ici s’interrogent, à juste titre il me semble, sur l’efficacité de ces méthodes, sans en avoir la réponse je précise.
D'après le reportage les élèves en classe inversée gagnent quasiment tous (à l'exception de 2 élèves sur 150) deux à trois points dans leurs moyennes.
J'imagine que c'est toujours vous qui notez, et que les exercices (et donc les évaluations) étant différents de ceux proposés quand vous pratiquiez vos anciennes méthodesringardes traditionnelles, la comparaison me semble limitée.
Quid des résultats aux brevets blancs, au brevet, comparativement d'avec vos collègues plus traditionnels ?
Ce que je vois, quand je lis un tel article ou visionne un tel reportage, c'est le manque de nuance, et ses méfaits quant à l'image des collègues qui n'ont pas les mêmes pratiques, mais qui sont toutefois performants avec leurs propres méthodes.
Je pense que vous avez dans ce discrédit implicite une part de responsabilité, qui vient légèrement contredire ceci :
Et le fait que la classe inversée se diffuse ne prouve en rien son efficacité par ailleurs, surtout quand on connaît l'engouement de beaucoup d'IPR pour ce nouveau joujou alliant modernité et technologie.
Bref : un peu de nuances ferait du bien et me rendrait bien plus curieux quant à vos pratiques.
Sur votre site j'ai pu regarder le reportage de France 2 sur votre travail de classe inversée, alors au collège.
Je décèle un point commun entre l'article et ce reportage : dans chaque cas le (ou la) journaliste semble séduit(e) par votre travail.
Sauf que dans les deux cas on ne se livre à aucune analyse de son efficacité ; les seuls retours de l'expérience sont les vôtres, et ils sont dithyrambiques.
Je vais vous dire ce qui me gêne clairement : on n'y voit pas un enseignant qui a trouvé SA voie mais qui semble avoir trouvé LA voie à suivre. Je m'agace de tout l'implicite dans vos déclarations :
article a écrit:
"...les élèves, en groupe, étaient mis au travail réellement..."
"Comparé à l’époque où il ne connaissait pas la classe inversée, et où il mettait en pratique le cours dialogué, avec une majorité d’élèves « qui dorment » et quelques uns « qui participent », la différence est radicale. « Les élèves s’impliquent, travaillent en groupe et s’entraident. Ils ne s’ennuient plus ! "
Implicitement les collègues ne pratiquant pas ces méthodes n'ont que des élèves qui dorment, ne s'impliquent pas, s'ennuient.
reportage France2 a écrit:
"Question : "Donc ce que vous dites c'est que ça fonctionne mieux que le système traditionnel ?"
"Réponse : ah complètement mieux car vous le voyez ils y sont tous, ils sont tous au travail,[...] par rapport à ce qu'ils auraient pu faire normalement"
Implicitement le système traditionnel (mais qu'est-ce que c'est au fait ?) fonctionne moins bien, avec beaucoup d'élèves qui ne travaillent pas.
iklasse.net a écrit:
Surtout, cela donne du sens au métier d'enseignant pour le professeur et du sens au rôle de l'élève dans la classe.
Implicitement sans cela le métier d'enseignant manque de sens.
etc
Je suis content de voir que vous vous réalisez pleinement en tant qu'enseignant en ayant découvert les méthodes qui vous sont plus adaptées.
J'aimerais parfois entendre dans votre bouche, ou dans celle d'autres novateurs pédagogiques, que des collègues trouvent du sens et se réalisent aussi avec des méthodes traditionnelles, puisque c'est comme ça qu'on doit les appeler (avec là aussi l'implicite : si c'est nouveau c'est mieux).
Je comprends donc que l'article vous convient très bien ainsi, au sens où il reflète fidèlement la réalité de vos classes.DBOUCHILLON a écrit:Je ne remets absolument pas en cause l'article ni le journaliste.
Je n'ai qu'un truc à dire : ce n'est pas seulement beau, c'est très beau.
Maintenant beaucoup ici s’interrogent, à juste titre il me semble, sur l’efficacité de ces méthodes, sans en avoir la réponse je précise.
D'après le reportage les élèves en classe inversée gagnent quasiment tous (à l'exception de 2 élèves sur 150) deux à trois points dans leurs moyennes.
J'imagine que c'est toujours vous qui notez, et que les exercices (et donc les évaluations) étant différents de ceux proposés quand vous pratiquiez vos anciennes méthodes
Quid des résultats aux brevets blancs, au brevet, comparativement d'avec vos collègues plus traditionnels ?
Ce que je vois, quand je lis un tel article ou visionne un tel reportage, c'est le manque de nuance, et ses méfaits quant à l'image des collègues qui n'ont pas les mêmes pratiques, mais qui sont toutefois performants avec leurs propres méthodes.
Je pense que vous avez dans ce discrédit implicite une part de responsabilité, qui vient légèrement contredire ceci :
DBOUCHILLON a écrit:C'est dans la diversité et le respect du travail des autres que je travaille et que je conseille toujours de travailler.
Et le fait que la classe inversée se diffuse ne prouve en rien son efficacité par ailleurs, surtout quand on connaît l'engouement de beaucoup d'IPR pour ce nouveau joujou alliant modernité et technologie.
Bref : un peu de nuances ferait du bien et me rendrait bien plus curieux quant à vos pratiques.
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- DBOUCHILLONJe viens de m'inscrire !
Pour ma part et j'en terminerai là, je pense que mes pratiques me conviennent mieux et me paraissent plus efficaces que ce que je faisais avant (cours dialogué). Tout le monde est libre de penser comme il l'entend mais se lancer dans l'analyse de "petites phrases" sorties de leur contexte, n'a que peu d'intérêt. Un article est toujours un raccourci. Pour France 2, l'enregistrement a duré plus 2 heures pour un reportage de 4 min. Pour Nousvousils, c'est une heure d'échanges... L'objectif n'est pas faire le tour d'une pratique, mais de présenter cette pratique. Libre ensuite à chacun de creuser davantage et à vous d'en penser ce que vous voulez.
je reste disponible pour des échanges par mail et sans pseudo.
je reste disponible pour des échanges par mail et sans pseudo.
- HérodouteGrand sage
Merci en tout cas d'avoir pris le temps et l'énergie de venir vous exprimer ici, ce qui n'est chose facile surtout en ce moment.
Je suis très intéressé par des méthodes de travail diverses et variées dont celles que vous proposées...et par tout ce qui concerne l'évaluation par compétence surtout pour les travaux en groupes... où je peine à évaluer le travail des uns et des autres sans perdre une énergie folle...
Nous sommes déjà en contacts par le biais de la twittosphère.
A bientôt et encore merci.
Je suis très intéressé par des méthodes de travail diverses et variées dont celles que vous proposées...et par tout ce qui concerne l'évaluation par compétence surtout pour les travaux en groupes... où je peine à évaluer le travail des uns et des autres sans perdre une énergie folle...
Nous sommes déjà en contacts par le biais de la twittosphère.
A bientôt et encore merci.
- InvitéInvité
Ah mince trop tard, j'aurais volontiers demandé à David Bouchillon sa définition de la classe inversée en HG. En tout merci pour les précisions.
- ZeSandmanFidèle du forum
DBOUCHILLON a écrit:Pour ma part et j'en terminerai là, je pense que mes pratiques me conviennent mieux et me paraissent plus efficaces que ce que je faisais avant (cours dialogué).
Dont acte.
C'est exactement ce que je pense.
Dommage que vous ne le formuliez pas plus souvent en ces mots, tout en rappelant que beaucoup de collègues réussissent pour le moins aussi bien avec les méthodes que vous utilisiez avant.
DBOUCHILLON a écrit:Tout le monde est libre de penser comme il l'entend mais se lancer dans l'analyse de "petites phrases" sorties de leur contexte, n'a que peu d'intérêt.
je reste disponible pour des échanges par mail et sans pseudo.
Ces petites phrases, qui ne cessent de s'accumuler dans la bouche des thuriféraires de la réforme comme dans celle de nombre d'IPR, sont pourtant loin d'être innocentes.
Elles ne sont pas sans conséquences pour qui ne partagent pas votre foi malheureusement.
Pour celles lues sur votre site, où j'ai pu découvrir ce reportage de France 2 (et que vous avez décidé d'y faire figurer, malgré les "raccourcis" des journalistes - ils ont bon dos), le contexte me semble moi tout à fait clair.
Sinon je ne vois pas ce que discuter "sans pseudo" pourrait apporter ou enlever à ce (bref) échange ; comme j'ai l'esprit mal tourné, je ne peux m'empêcher d'y voir un sous-entendu peu glorieux.
Vous aviez la possibilité de discuter ici, vous avez fait le choix de ne pas le faire, chacun en pensera ce qu'il veut.
Pour ma part j'ai du mal à m’ôter de la tête l'image du Dr Doxey dans Lucky Luke.
Enfin désolé si mes questions, peut-être pas assez condescendantes, ont empêché des membres du forum de profiter de votre présence autant qu'ils l'auraient souhaité.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- ZagaraGuide spirituel
Pas un mot sur le niveau réel des élèves ; car si on prend les vidéos à témoin, et même si on nous parle de vidéos amendées elles n'ont pas été récusées par l'auteur, l'efficacité d'apprentissage semble plus faible que celle des méthodes "habituelles". Innover c'est bien, trouver une innovation qualitativement intéressante c'est mieux.
- pailleauquebecFidèle du forum
Les personnes qui innovent sont rares, mais celle qui sont capables d'innover dans plusieurs écoles de pensée contradictoires sont encore plus rares.
En ce moment l'innovation est réservée aux constructivistes, évolutionnistes, centrés sur l'apprenant.
Pourtant il y a aussi tout un pan d'innovations possibles du côté des pédagogies transmissives, centrées sur le savoir et les processus mentaux explicites.
Mais non, ceux là sont rangés dans la catégorie du "cours magistral dialogué en autobus à l'ancienne".
D'autre part il serait quand même bon de comparer scientifiquement les résultats en classe inversée avec d'autres modalités d'enseignement (groupe test et groupe témoin sur au moins 100 classes, pour commencer à avoir une preuve statistiquement robuste).
Cela aiderait je pense à commencer à y voir clair sur les avantages/inconvénients de la classe inversée.
A ma connaissance, il n'y a aucune preuve un peu robuste que la classe inversée soit efficace, en particulier pour les élèves en difficultés.
En ce moment l'innovation est réservée aux constructivistes, évolutionnistes, centrés sur l'apprenant.
Pourtant il y a aussi tout un pan d'innovations possibles du côté des pédagogies transmissives, centrées sur le savoir et les processus mentaux explicites.
Mais non, ceux là sont rangés dans la catégorie du "cours magistral dialogué en autobus à l'ancienne".
D'autre part il serait quand même bon de comparer scientifiquement les résultats en classe inversée avec d'autres modalités d'enseignement (groupe test et groupe témoin sur au moins 100 classes, pour commencer à avoir une preuve statistiquement robuste).
Cela aiderait je pense à commencer à y voir clair sur les avantages/inconvénients de la classe inversée.
A ma connaissance, il n'y a aucune preuve un peu robuste que la classe inversée soit efficace, en particulier pour les élèves en difficultés.
- VinZTDoyen
La foi n'a pas besoin de preuves, voyons !
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« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- bruno09Niveau 10
Personnellement, je suis très intéressé par la méthode directe. Mais voilà, pour le collège et dans ma matière... euh, je ne trouve rien...pailleauquebec a écrit:Les personnes qui innovent sont rares, mais celle qui sont capables d'innover dans plusieurs écoles de pensée contradictoires sont encore plus rares.
En ce moment l'innovation est réservée aux constructivistes, évolutionnistes, centrés sur l'apprenant.
Pourtant il y a aussi tout un pan d'innovations possibles du côté des pédagogies transmissives, centrées sur le savoir et les processus mentaux explicites.
Mais non, ceux là sont rangés dans la catégorie du "cours magistral dialogué en autobus à l'ancienne".
D'autre part il serait quand même bon de comparer scientifiquement les résultats en classe inversée, et avec d'autres modalités d'enseignement (groupe test et groupe témoin sur au moins 100 classes, pour commencer à avoir une preuve statistiquement robuste).
Cela aiderait je pense à commencer à y voir clair sur les avantages/inconvénients de la classe inversée.
A ma connaissance, il n'y a aucune preuve un peu robuste que la classe inversée soit efficace, en particulier pour les élèves en difficultés.
Alors, réinventer la roue dans mon coin, avec le boulot, les enfants, etc, c'est impossible. Donc je bricole avec la frustration qui va avec.
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Pour les Italophiles et les Italolâtres: http://www.viaggio-italia.fr
- RendashBon génie
Ha, zut, j'ai raté David Bouchillon =/
Je voulais lui demander pourquoi appeler ceci "classe renversante" : hormis l'espèce de jeu de mots avec la "classe inversée", je ne comprends pas bien la chose.
Même question, également. Re-zut.
Bon, même si ça n'a pas duré, c'est quand même sympa de sa part d'être passé nous éclairer sur quelques points.
Je voulais lui demander pourquoi appeler ceci "classe renversante" : hormis l'espèce de jeu de mots avec la "classe inversée", je ne comprends pas bien la chose.
ZeSandman a écrit:
Comment un journaliste en vient à réaliser un article sur votre travail, d'autant plus qu'il s'agissait là d'une première experimentation apparemment ? (en ce qui concerne la classe renversante qui figure dans le titre de cet article). J'imagine que c'est votre long travail sur la classe inversée qui l'a amené à vous mais je pose quand même la question.
Même question, également. Re-zut.
Bon, même si ça n'a pas duré, c'est quand même sympa de sa part d'être passé nous éclairer sur quelques points.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Il y a un truc qui me chiffonne dans l'article de Nousvousils.
Depuis quand tâche complexe = scénarisation ?
Canard a écrit:En classe, l’enseignant utilise très largement les tâches complexes, qu’il a été parmi les premiers à développer en France, avec Olivier Quinet, lui aussi prof d’histoire et adepte de la classe inversée. Cette scénarisation des activités de groupes permet de mettre « toujours plus les élèves au travail ».
Depuis quand tâche complexe = scénarisation ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Pour moi étudier un texte c'est une tâche complexe et comprendre les implications d'une notion de grammaire aussi. Donc là pour le coup je suis comme le renne : quel rapport avec la scénarisation ?
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- User5776Habitué du forum
J'ai eu droit à un blocage sur Twitter pour cette critique mais les vidéos de certains collègues donnent tout, sauf envie de se mettre à la classe inversée : qualité sonore médiocre, fautes d'orthographe régulières, contenu disciplinaire contestable (la vidéo sur le génocide des juifs...). Je me demande si les élèves accrochent véritablement avec ce format.
Il y a pourtant moyen de faire des trucs très chouettes, mais une formation en image serait la bienvenue.
Il y a pourtant moyen de faire des trucs très chouettes, mais une formation en image serait la bienvenue.
- ElyasEsprit sacré
bruno09 a écrit:Personnellement, je suis très intéressé par la méthode directe. Mais voilà, pour le collège et dans ma matière... euh, je ne trouve rien...pailleauquebec a écrit:Les personnes qui innovent sont rares, mais celle qui sont capables d'innover dans plusieurs écoles de pensée contradictoires sont encore plus rares.
En ce moment l'innovation est réservée aux constructivistes, évolutionnistes, centrés sur l'apprenant.
Pourtant il y a aussi tout un pan d'innovations possibles du côté des pédagogies transmissives, centrées sur le savoir et les processus mentaux explicites.
Mais non, ceux là sont rangés dans la catégorie du "cours magistral dialogué en autobus à l'ancienne".
D'autre part il serait quand même bon de comparer scientifiquement les résultats en classe inversée, et avec d'autres modalités d'enseignement (groupe test et groupe témoin sur au moins 100 classes, pour commencer à avoir une preuve statistiquement robuste).
Cela aiderait je pense à commencer à y voir clair sur les avantages/inconvénients de la classe inversée.
A ma connaissance, il n'y a aucune preuve un peu robuste que la classe inversée soit efficace, en particulier pour les élèves en difficultés.
Alors, réinventer la roue dans mon coin, avec le boulot, les enfants, etc, c'est impossible. Donc je bricole avec la frustration qui va avec.
La méthode explicite (et non directe car c'est alors confondre avec la direct instruction qui est une pédagogie behavioriste) n'est pas une méthode mais des méthodes. De plus, selon les disciplines, ce n'est pas la même chose. Pour rire car paradoxalement c'est de l'explicite, le contrat d'évaluation de M. Antibi, c'est clairement la méthode explicite. Ce qui est nommé pédagogie explicite est avant tout la pédagogie behavioriste qui a ses vertus et ses limites. Après, c'est différent de l'explicitation qui peut être développée dans toutes les disciplines.
En fait, plus je lis et débats sur ce forum, plus je me rends compte qu'on se déchire entre partisans d'un curriculum seriel et partisan d'un curriculum intégré selon les concepts établis par Basil Bernstein. Et même à l'intérieur des partisans du seriel, cela se déchire entre partisan de l'inductif et de l'hypothetico-deductif. Et tout le monde oublié que la nature des disciplines n'est pas nécessairement disposée à un style et qu'en plus, en ce qui concerne les apprentissages, les idées intuitives ne sont toujours les plus efficaces.
- RendashBon génie
Elyas a écrit:La méthode explicite (et non directe car c'est alors confondre avec la direct instruction qui est une pédagogie behavioriste) n'est pas une méthode mais des méthodes. De plus, selon les disciplines, ce n'est pas la même chose. Pour rire car paradoxalement c'est de l'explicite, le contrat d'évaluation de M. Antibi, c'est clairement la méthode explicite. Ce qui est nommé pédagogie explicite est avant tout la pédagogie behavioriste qui a ses vertus et ses limites. Après, c'est différent de l'explicitation qui peut être développée dans toutes les disciplines.
En fait, plus je lis et débats sur ce forum, plus je me rends compte qu'on se déchire entre partisans d'un curriculum seriel et partisan d'un curriculum intégré selon les concepts établis par Basil Bernstein. Et même à l'intérieur des partisans du seriel, cela se déchire entre partisan de l'inductif et de l'hypothetico-deductif. Et tout le monde oublié que la nature des disciplines n'est pas nécessairement disposée à un style et qu'en plus, en ce qui concerne les apprentissages, les idées intuitives ne sont toujours les plus efficaces.
Je n'ai rien compris
Pourtant je connais chacun de ces mots
Je crois que c'est à "curriculum seriel" que j'ai été largué.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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