Altercation entre collègues

En tout cas j'envie ton assurance... avec tout ce qui t'est arrivé l'an dernier, revenir sur une progression commune (faite ensemble donc en juillet) pour mener tes propres expériences quitte à te planter c'est osé.

Fais toi accompagner et préviens ton syndicat. Bon courage !

Je ne répondrais pas à la question qui demande si tu as mal agi ou si tu as des torts. Très difficile d'émettre un avis quand on a un paragraphe qui résume une année et une seule version des faits. Mais au final, peu importe.

La deuxième chose, un des deux collègues m'a menacé l'année dernière de "me casser la figure" et que "j'avais intérêt de raser les murs et de demander ma mutation".

Ce qui importe, c'est ça. Je suis sous le choc. Quel genre de professeur peut tenir un discours pareil ?! Je vais dans le sens des conseils ci-dessus. Si j'étais toi, je n'hésiterais pas à en faire part à un syndicat et au CDE, en menaçant de porter plainte. On a suffisamment d'em***rdes avec les parents et les élèves sans que les collègues s'y mettent aussi.

Voila à quoi mène l'injonction du "travail en équipe"...je suis écoeurée mais pas étonnée. Bon courage à toi en tout cas, les conseils qui t'ont été donnés sont bons.

PabloPE a écrit:En tout cas j'envie ton assurance... avec tout ce qui t'est arrivé l'an dernier, revenir sur une progression commune (faite ensemble donc en juillet) pour mener tes propres expériences quitte à te planter c'est osé.

Je dirais que c'est normal pour un jeune collègue. J'ai presque envie de dire que c'est professionnel. On progresse dans notre métier grâce aux erreurs, et l'expérimentation est nécessaire quand on débute dans un métier qui nécessite beaucoup de remise en question puisque nous mettant en face de publics très différents et évolutifs. Et le fait de "créer " un ou des objet(s) pédagogique(s) nouveau(x) est nécessaire, légitime, utile et même parfois grisant. Cela permet de s'accomplir et de s'affirmer dans son métier. Et je comprends qu'il soit totalement à l'opposé de collègues plus âgés bien installés depuis des années (se croyant donc au dessus de tout, jusqu'à l'extrême) et qui vivent de toute évidence en vase clos.

MBmath a écrit: poser une main courante.

Juste pour signaler que poser une main courante ne fait que marquer les faits dans le temps : elle a bien peu d'utilité (j'ai expérimenté, dans une situation liée à des problèmes de voisinage). Je ne sais pas si c'est encore possible mais pour déclencher une procédure judiciaire (si c'était votre souhait), il faut passer par un dépôt de plainte. Sinon, on vous remettra seulement un numéro de main courante (qui vous servira à justifier d'antécédents en cas de plainte ultérieure).

Bon courage face à cette situation aussi odieuse qu'intolérable.

Ne pas se rendre seul à une telle convocation. Surtout si le cde se trouve plutôt du côté des collègues.

Je crois que tout a été dit. C'est le genre de choses qui arrivent, parfois. Perdu pour perdu, il faut absolument éviter de travailler avec ce genre de collègues. Leur céder ne fera que leur donner plus de pouvoirs en mettant leur grain de sel partout. Autant appeler soi-même l'I.P.R. et faire valoir que les classes sont différentes, d'où la nécessaire liberté pédagogique, qui est d'ailleurs un droit.

FiatLux a écrit:Je ne répondrais pas à la question qui demande si tu as mal agi ou si tu as des torts. Très difficile d'émettre un avis quand on a un paragraphe qui résume une année et une seule version des faits. Mais au final, peu importe.

La deuxième chose, un des deux collègues m'a menacé l'année dernière de "me casser la figure" et que "j'avais intérêt de raser les murs et de demander ma mutation".

Ce qui importe, c'est ça. Je suis sous le choc. Quel genre de professeur peut tenir un discours pareil ?! Je vais dans le sens des conseils ci-dessus. Si j'étais toi, je n'hésiterais pas à en faire part à un syndicat et au CDE, en menaçant de porter plainte. On a suffisamment d'em***rdes avec les parents et les élèves sans que les collègues s'y mettent aussi.

Moi aussi c'est ça qui me choque le plus ! Mais pour qui se prend-il ? Et puis ce n'est pas parce qu'on demande une mutation qu'on l'obtient.

En ce qui concerne "la main courante" versus "le dépôt de plainte", je peux vous faire part de mon expérience. Il y a quelques années, j'ai subi du harcèlement et de la diffamation dans mon milieu professionnel. J'ai voulu porter plainte mais la policière qui m'a reçue m'a expliqué qu'il était nécessaire d'obtenir des témoignages écrits de la part de collègues. Ce qui est souvent compliqué voire impossible, d'autant plus dans le milieu professionnel....
J'ai donc dû me "contenter" d'une main courante, mais il me semble que cela a tout de même toute son utilité: cela permet de dater et tracer les faits, et en cas de renouvellement, les faits sont "ressortis" et s'ajoutent aux nouveaux évènements, une sorte de "facteur aggravant"....
Bon courage, je compatis sincèrement.