Les néotits de la rentrée 2015

Cicyle a écrit:
Bon, une élève de 1ère est venue me parler de ses mycoses vaginales hier en fin de cours. Ca veut dire qu'ils commencent à me faire confiance ? :lol:

:lol:

Et tu as pu l'aider à résoudre son problème ?

Je ne suis pas médecin.
:lol:
Plus sérieusement, elle est déjà traitée mais elle est très mal à l'aise avec ça. Je crois qu'elle avait besoin d'en parler avec quelqu'un qui ne trouve pas ça choquant. Difficile à la maison, a priori : elle en a parlé, on l'a amenée chez le médecin et point barre. Donc on a discuté 2 ou 3 minutes là-dessus, surtout pour dédramatiser. Après, je ne donne jamais de conseils ou d'indications médicales : je renvoie toujours vers le médecin, ou l'infirmière scolaire.

Cicyle a écrit:

Rabelais a écrit:

Cicyle a écrit:Courage, Rabelais !
Comme l'année dernière, tu vas prendre le rythme et après, tu vas les adorer tes 4ème !

Oh merci, merci!
Je disais ça aussi l'an dernier?

@ Heste:

C'est mignon, Dadoo ! Si on se fait respecter, les élèves nous apprécient d'autant plus, je pense. Mon objectif de la semaine : faire taire mes premières de REP et survivre aux 2ndes en AP (j'ai eu plein d'échos et ……………     ).
Bon, une élève de 1ère est venue me parler de ses mycoses vaginales hier en fin de cours. Ca veut dire qu'ils commencent à me faire confiance ? :lol:

:lol: mon collègue de biotech ( qui est dans ta zone d'ailleurs) me dit que c'est son quotidien en tant que prof de biotech. Les élèves lui présentent leurs analyses médicales, lui demande des diagnostics médicaux etc...
Alors oui tu peux te sentir flattée 😂😂

Simone et Cicycle: oui cette petite phrase m'a fait plaisir

Edit: Simone, peux-tu corriger ma faute stp " il faut". J'ai mis un s à il

Bon dimanche. Boulot aujourd'hui. J'ai pas envie

Rabelais et Heste

Bon courage pour le boulot, Dadoo! Mais tu as vu l'heure ?? Tu vas être fatiguée
Pas de boulot aujourd'hui, je vais relire mes cours ce soir histoire de m'en souvenir et c'est tout.
Car lundi , la journée va être interminable: réunion parents-profs.

Moi c'est jeudi. Avec en prime une reunion de preparation avec notre nouvelle chef.

Mon emploi du temps sur les deux établissements est enfin stabilisé, j'y vois plus clair. L'année va être compliquée.
Pour les collègues en zep, mes élèves ne sont pas particulièrement insolents mais ils n'arrêtent jamais de parler, ça s'invective d'un bout à l'autre de la classe, ça réagit à mes propos. Ce n'est pas vraiment du bavardage plus du "je n'arrive pas à retenir ma réaction à ce qu'il se passe dans la classe". D'abord est-ce que je suis la seule à qui ça arrive ? (je n'ai jamais vécu ça et c'est déstabilisant, si l'an dernier je n'avais pas vu que j'avais la capacité d'assoir mon autorité sur une classe je me remettrais énormément en cause). Est-ce que vous avez trouvé des solutions autre que "j'attends le silence" ? Est-ce qu'à un moment on arrive à avoir plus de calme ou je dois m'assoir sur cette idée et me résigner à m'arrêter pendant mes cours toute l'année ?


C'est là que je vois que j'ai progressé depuis l'année de stage. Pendant mon année de stage, la situation m'aurait pourri. Là je relativise, peu d'insolence et de remise en cause de mon autorité, pas de mise en danger des élèves, tout va à peu près bien. C'est embêtant maisça ne me plombe pas

Pas de solution , désolée, je n'ai pas vraiment travaillé avec ce public.
Mais juste une réflexion: si, dès la maternelle , les regles avaient été posées , au lieu de mettre en place toutes ces pédagogies ludiques de contournement de la difficulté, on n'en serait pas là.

Heste a écrit:Mon emploi du temps sur les deux établissements est enfin stabilisé, j'y vois plus clair. L'année va être compliquée.
Pour les collègues en zep, mes élèves ne sont pas particulièrement insolents mais ils n'arrêtent jamais de parler, ça s'invective d'un bout à l'autre de la classe, ça réagit à mes propos. Ce n'est pas vraiment du bavardage plus du "je n'arrive pas à retenir ma réaction à ce qu'il se passe dans la classe". D'abord est-ce que je suis la seule à qui ça arrive ? (je n'ai jamais vécu ça et c'est déstabilisant, si l'an dernier je n'avais pas vu que j'avais la capacité d'assoir mon autorité sur une classe je me remettrais énormément en cause). Est-ce que vous avez trouvé des solutions autre que "j'attends le silence" ? Est-ce qu'à un moment on arrive à avoir plus de calme ou je dois m'assoir sur cette idée et me résigner à m'arrêter pendant mes cours toute l'année ?


C'est là que je vois que j'ai progressé depuis l'année de stage. Pendant mon année de stage, la situation m'aurait pourri. Là je relativise, peu d'insolence et de remise en cause de mon autorité, pas de mise en danger des élèves, tout va à peu près bien. C'est embêtant maisça ne me plombe pas

C'est exactement ce que j'ai vécu l'an dernier avec ma classe de 1ère STMG. Ils n'étaient pas insolents (enfin pas souvent) ou violents (de vrais gentils dans le fond) mais tout, mais alors vraiment tout, suscitait des commentaires. J'ai fini par leur dire qu'on n'était pas sur fb et que chaque chose de la vraie vie n'appelait pas nécessairement un commentaire de leur part, ça en a fait réfléchir certains, mais j'ai pas vraiment réussi à enrayer le truc... Bon il faut dire que je les avais systématiquement en dernière heure et en plus le jeudi et vendredi. Je les retrouve cette année en Tle pour la plupart d'entre eux. Je reste sur mes gardes et j'espère ne pas retomber dans le même schéma parce que c'est épuisant. Si tu trouves LA solution, je prends.

Même chose que toi, Heste. Le terme que je trouve le plus approprié pour les décrire est "vifs" dans tous les sens du terme. Donc une très grande participation, plein de questions qui fusent. Mais des commentaires sur tout, tout le temps. Des questions n'ayant rien à voir avec le cours du moment, etc… C'est la première fois que j'ai affaire à ce public là. Pas méchants, mais c'est déstabilisant (et fatigant).
Pas encore de solution. On se tient au courant, si on trouve un truc qui marche ?

Il y a des classes qui n'arrête pas dans mon bahut, cette année, j'en ai une. Va falloir de la patience, ce sont aussi, souvent, des élèves curieux et travailleurs (mais j'ai peut être eu du bol). 
Je punis beaucoup au début avec des trucs bien pénibles à recopier. et je fais un suivi intense de la punition. Surtout ne pas punir pour bavardage mais quand tu as une remarque haut et fort qui perturbe, il faut être systématique. Sinon tu vas être injuste. 
Appelle les parents. 
Si les remarques sont vraiment complètement à coté, genre le gamin qui fait exprès de dire n'importe quoi, je prend la conversation en note et je l'écris dans le carnet en disant, je suis sure que ça amusera beaucoup tes parents. c'est moche d'utiliser la honte mais ça marche.
Il faut que tu sois prêtes à t'épuiser jusqu'à la toussaint/noël mais après c'est niquel. 

Enfin, si je perds le contrôle, je fais des contrôles de fin d'heure, ils comprennent vite qu'il faut écouter. 
Après, il m'est aussi arrivée de m’asseoir, d'attendre et de sortir un bouquin pendant les 10 dernières minutes.

Heste a écrit:Mon emploi du temps sur les deux établissements est enfin stabilisé, j'y vois plus clair. L'année va être compliquée.
Pour les collègues en zep, mes élèves ne sont pas particulièrement insolents mais ils n'arrêtent jamais de parler, ça s'invective d'un bout à l'autre de la classe, ça réagit à mes propos. Ce n'est pas vraiment du bavardage plus du "je n'arrive pas à retenir ma réaction à ce qu'il se passe dans la classe". D'abord est-ce que je suis la seule à qui ça arrive ? (je n'ai jamais vécu ça et c'est déstabilisant, si l'an dernier je n'avais pas vu que j'avais la capacité d'assoir mon autorité sur une classe je me remettrais énormément en cause). Est-ce que vous avez trouvé des solutions autre que "j'attends le silence" ? Est-ce qu'à un moment on arrive à avoir plus de calme ou je dois m'assoir sur cette idée et me résigner à m'arrêter pendant mes cours toute l'année ?


C'est là que je vois que j'ai progressé depuis l'année de stage. Pendant mon année de stage, la situation m'aurait pourri. Là je relativise, peu d'insolence et de remise en cause de mon autorité, pas de mise en danger des élèves, tout va à peu près bien. C'est embêtant maisça ne me plombe pas

Ne t'inquiète pas, cette attitude se retrouve très souvent hélas chez ce public. Ma classe de 4e qui sera assez pénible à cadrer se comporte ainsi, ils ont peur du silence (ils le disent d'ailleurs, "ça me stresse"). Avec cette classe je vais diminuer les moments d'échanges à l'oral sur les textes, parce que sinon on ne s'en sort pas, et préférer l'écrit (ça tombe bien, ils sont extrêmement faibles) : pratique du résumé, recherche du vocabulaire (s'il y a des dictionnaires dans ta classe, questions de compréhension puis d'analyse selon le niveau, exercices d'écriture, de la grammaire, de l'orthographe, des conjugaisons (là où le bât blesse). Je ramasserai 4-5 copies à chaque fois, copies que j'évaluerai soit sous forme de note (dans ce cas ils sont prévenus) soit sous forme de bonus / malus (si rien n'est fait). 4-5 copies c'est gérable pour le professeur et vite corrigé vu le contenu. Il faut éviter les temps morts et faire en sorte qu'ils aient toujours quelque chose à faire dès l'entrée en classe.
Autre chose, mine de rien, ce sont souvent des élèves qui ont un gros besoin d'attention et qui sont contents d'être valorisés, même pour une broutille. Tu peux jouer là-dessus avec les caractériels et les petits "caïds" qui veulent amuser la galerie et qui poussent les autres à verser dans le bavardage délirant (il faut réussir à trouver les 2-3 catalyseurs de la classe). N'oublie pas pour autant les quelques mignons qu'on sacrifie souvent dans les classes difficiles : on doit aussi les entendre (si je puis dire) !
Tu peux aussi leur apprendre à apprécier le calme en lisant davantage avec eux en classe (lecture professorale pendant un bon moment, ils aiment bien, ou alors plusieurs élèves s'y mettent). L'an dernier j'avais renoncé avec une classe d'affreux à les faire lire à la maison (incroyablement paresseux et tournant à 6-7 de moyenne en étant sympa), on lisait en classe, tant pis pour le programme.
Les croix dans le carnet n'ont pas toujours d'effet sur certains, il vaut mieux appeler les parents assez vite (chose que je n'avais pas faite assez tôt l'an dernier avec la classe d'affreux). Mais montre-leur quand même que tu comptes les punir comme n'importe quelle autre classe et, dans tous les cas, reprends-les sans arrêt en classe (tu ne cries pas, tu t'arrêtes, tu t'assois, tu notes dans un cahier tous les manquements aux règles ou tous les bavardages hors-sujet). Tu peux aussi leur dire que tout ce qui n'aura pas pu être fait pendant l'heure sera fini à la maison (dans ce cas, il faut vérifier au cours suivant !). Quant aux punitions écrites, c'est à tester, mais il faut s'assurer qu'elles seront faites (à la maison ou, plus souvent, au collège).

Courage ! Selon les classes ça peut s'améliorer au cours du premier trimestre mais je ne te cache pas qu'avec d'autres la lutte dure toute l'année et finit par toucher tous les cours...

Merci pour tous vos conseils !
J'essaierai de les appliquer.

Heste a écrit:Mon emploi du temps sur les deux établissements est enfin stabilisé, j'y vois plus clair. L'année va être compliquée.
Pour les collègues en zep, mes élèves ne sont pas particulièrement insolents mais ils n'arrêtent jamais de parler, ça s'invective d'un bout à l'autre de la classe, ça réagit à mes propos. Ce n'est pas vraiment du bavardage plus du "je n'arrive pas à retenir ma réaction à ce qu'il se passe dans la classe". D'abord est-ce que je suis la seule à qui ça arrive ? (je n'ai jamais vécu ça et c'est déstabilisant, si l'an dernier je n'avais pas vu que j'avais la capacité d'assoir mon autorité sur une classe je me remettrais énormément en cause). Est-ce que vous avez trouvé des solutions autre que "j'attends le silence" ? Est-ce qu'à un moment on arrive à avoir plus de calme ou je dois m'assoir sur cette idée et me résigner à m'arrêter pendant mes cours toute l'année ?


C'est là que je vois que j'ai progressé depuis l'année de stage. Pendant mon année de stage, la situation m'aurait pourri. Là je relativise, peu d'insolence et de remise en cause de mon autorité, pas de mise en danger des élèves, tout va à peu près bien. C'est embêtant maisça ne me plombe pas

Bon j'ai été en zep et j'ai commencé avec une classe comme la tienne. C'était ma 1ère année d'enseignement. Visiblement, je ne devais pas me plaindre car ils étaient sages avec moi, dixit les collègues :shock:  Oui, c'était la pire 5e, paraît-il.
J'ai fait  un plan de classe et j'ai tapé un coup de pression.  Je dictais le cours. Je ne faisais que ça pendant une heure. Pas besoin de te dire que l'heure du mardi de 4h30 à 5h30 après l'eps était une torture pour eux.
Pour les exos, cours dialogué. Pas le temps de se reposer et pouf on reprenait la dictée du cours.
J'ai fait ça pendant deux-trois semaines avec une classe en leur expliquant que tant qu'ils se comporteraient comme des bébés eh beh le cours d'hg serait ainsi avec eux. J'ai précisé que je trouvais cela dommage car ils avaient du potentiel.
Très peu de sourire ou quand je le faisais c'était petit sourire dans le coin, peu voire pas de blague. Par contre, je les ai toujours encouragés durant cette période quand ils avaient du mal. Et coup de fil aux parents.
Je sais qu'ils sont allés voir leurs petits camarades pour comparer les cours. Ils se sont rendus compte qu'on pouvait avoir des cours d'hg plus sympas😂😈
Ils ont fini par percuter. J'ai beaucoup travaillé en groupe avec eux.
Il faut recadrer dès le départ.

A la fin de l'année de mes deux 5e, celle-ci fut ma préférée et j'ai beaucoup plus appris avec eux tant sur la gestion de classe que sur la pédagogie.
D'ailleurs,  si j'aime tant les stmg et les classes qui " bougent"  c'est à cause d'eux.

Rabelais: je suis tellement d'accord avec tes propos. C'est ce que je disais à mes collègues sur ma 2de.
Et c'est pour ça qu'ils m'ont autant énervée mercredi. Ils sont habitués à commenter, à bavarder. Tout ça leur paraît normal. Mais parce-qu'ils ont été habitués. Ils parlent aussi quand le prof parle.

Moi ça me rend dingue. Mes élèves travaillent à 2 minimum déjà parce-que je leur demande un manuel pour 2.
A plus souvent. Seulement, ils savent quand se taire et même mes stmg.
Ils savent quand le niveau sonore est trop élevé.

Je n'ai même pas commencé à bosser avec eux que déjà ils sont à l'aise.

P.s: Rabelais, je ne bosse pas finalement. J'ai que deux heures de cours demain...

Mafalda: pour les stmg, je sais qu'ils peuvent être pénibles. Mes collègues de langue s'en plaignent souvent.
Je pourrai te dire comment je travaille mais pas sure que cela fonctionnerait pour toi.
Par ailleurs, j'ai quand même un autre état d'esprit avec eux. Honnêtement, je vais sans doute en choquer mais étant coef 2, bah ma matière je la vends. J'entends par la vendre, je m'adapte.

Merci pour toutes vos réactions et vos conseils, ça fait du bien de les lire courage à vous aussi.

Heste, ça ira. Tu prends le pb dès le début de l'année. Les 1ers temps seront un peu durs parce-que ce n'est pas très agréable de venir faire cours dans ces conditions mais cela finira par payer. Et qui sait ils seront sûrement ceux avec qui tu prendras le plus de plaisir à travailler. C'est tout le mal que je te souhaite

Edit: pour te dire, au début, à chaque fois que je sortais de cours avec eux je prenais un doliprane 😂

Heste : J'ai eu deux classes comme ça l'an dernier. Impossible d'avoir un cours calme. Je dictais beaucoup pour avoir un silence relatif et pour pouvoir avancer.

Dadoo33 a écrit:Et qui sait ils seront sûrement ceux avec qui tu prendras le plus de plaisir à travailler.

Mouais

Rooooo

Je suppose que ça dépend de la mentalité des élèves aussi. Parce que si la classe est casse-pieds et très désagréable, on n'a pas plaisir à la retrouver...
Après, je gère sans doute moins bien que toi

On peut toujours croire aux miracles

Je confirme que les miens ne se sont pas améliorés au fil de l'année... En même temps, une classe où les élèves refusent de dire bonjour dès le premier cours, ça s'annonçait bien.

Dadoo, tu sais en fin de compte j'aime bien les STMG (bon faut le dire le weekend, hein, parce que bon parfois quand je sors de cours avec eux j'ai plutôt envie de prendre une corde) ils sont attachants et vifs. Rien ne les laisse indifférent, et ça c'est chouette.
Tu dis que tes collègues de langues s'en plaignent et je les comprends. En langue on a un gros handicape de base : on ne peut pas faire de magistral ou faire comme tu avais fait avec cette classe de 5e dont tu parles. Un cours de langue vivante par définition il faut que les élèves parlent et s'écoutent entre eux pour avancer. Deux présupposés qui sont difficiles à obtenir en STMG souvent. Bon ceci dit l'an dernier je les ai assommés pendant 15 jours à coups de cours de grammaire hyper directifs jusqu'à ce qu'ils finissent par comprendre que tant que leur comportement ne s'améliorerait pas on continuerait comme ça. Et même si c'est contre toutes les prescriptions Espèsques et inspectoriales (on me souffle inquisitoriales ) je recommencerais si c'est nécessaire. De toute façon ils sont mauvais en grammaire alors

Nadejda a écrit:Je suppose que ça dépend de la mentalité des élèves aussi. Parce que si la classe est casse-pieds et très désagréable, on n'a pas plaisir à la retrouver...
Après, je gère sans doute moins bien que toi

Non, tu as raison. Ils n'étaient pas foncièrement méchants. Juste de gros caïds pour certains ( petits tours aux commissariat pour certains). Et puis, je dois préciser aussi que le contexte a joué. Disons que cette classe avait eu la "chance" de tomber sur des collègues on va dire pas toujours respectueux insultes et phrases du genre vous êtes tous idiots et nuls.
Attention, ce n'était pas des anges, hein. Mais bon disons que ces collègues étaient connus en sdp des profs...
Donc forcément, bah un élève ça compare.

Après, c'est vrai que j'ai toujours eu la chance d'avoir des élèves avec un bon fond dans les classes avec ce genre de profil et/ou d'avoir des collègues allant souvent trop loin dans leurs propos.
Les relous, j'essaye une fois, deux fois, puis je les ignore jusqu'à ce qu'ils s'excusent.

Quel WE pourri!
Tout le monde était de mauvaise humeur , c'est pénible .
C'est très difficile quand on a passé deux années scolaires seule à tout gérer ( enfin, pas seule, hein, vous étiez là) de composer à la maison et de faire des compromis .
J'ai donc envie qu'on soit lundi mais pas envie de  retrouver mes classes.
Et j'ai déjà regardé mon plan de mut pour l'intra 😀😀, histoire de quitter ce collège, ce sera déjà ça!

Dadoo33 a écrit:

Nadejda a écrit:Je suppose que ça dépend de la mentalité des élèves aussi. Parce que si la classe est casse-pieds et très désagréable, on n'a pas plaisir à la retrouver...
Après, je gère sans doute moins bien que toi

Non, tu as raison. Ils n'étaient pas foncièrement méchants. Juste de gros caïds pour certains ( petits tours aux commissariat pour certains). Et puis, je dois préciser aussi que le contexte a joué. Disons que cette classe avait eu la "chance" de tomber sur des collègues on va dire pas toujours respectueux  insultes et phrases du genre vous êtes tous idiots et nuls.
Attention, ce n'était pas des anges, hein. Mais bon disons que ces collègues étaient connus en sdp des profs...
Donc forcément, bah un élève ça compare.

Après, c'est vrai que j'ai toujours eu la chance d'avoir des élèves avec un bon fond  dans les classes avec ce genre de profil et/ou d'avoir des collègues allant souvent trop loin dans leurs propos.
Les relous, j'essaye une fois, deux fois, puis je les ignore jusqu'à ce qu'ils s'excusent.

Ah, j'en ai une comme ça, je m'en méfie comme de la peste, d'ailleurs, car en plus, elle est langue de vipère.
Elle s'est fait prendre l'an dernier mais ça n'a pas transpiré, et le CDE l'aime bien malgré ça ( elle est au courant mais apparement elle ne lui en a pas tenu rigueur , c'est dommage, ce genre d'individu n'a pas sa place dans l'EN.
Je ne peux en dire plus, mais j'ai vraiment les nerfs depuis, ce n'était pas des propos isolés ou un potage de plombs momentanément, c'est usuel et récurent chez elle.
Ps: ne pas citer svp
Bref, les gamins sont toujours sur la défensive après ce genre de traitement.

mafalda16 a écrit:Dadoo, tu sais en fin de compte j'aime bien les STMG (bon faut le dire le weekend, hein, parce que bon parfois quand je sors de cours avec eux j'ai plutôt envie de prendre une corde) ils sont attachants et vifs. Rien ne les laisse indifférent, et ça c'est chouette.
Tu dis que tes collègues de langues s'en plaignent et je les comprends. En langue on a un gros handicape de base : on ne peut pas faire de magistral ou faire comme tu avais fait avec cette classe de 5e dont tu parles. Un cours de langue vivante par définition il faut que les élèves parlent et s'écoutent entre eux pour avancer. Deux présupposés qui sont difficiles à obtenir en STMG souvent. Bon ceci dit l'an dernier je les ai assommés pendant 15 jours à coups de cours de grammaire hyper directifs jusqu'à ce qu'ils finissent par comprendre que tant que leur comportement ne s'améliorerait pas on continuerait comme ça. Et même si c'est contre toutes les prescriptions Espèsques et inspectoriales (on me souffle inquisitoriales ) je recommencerais si c'est nécessaire. De toute façon ils sont mauvais en grammaire alors

Oui, je pensais à cela quand je disais que ce que je fais en hg est difficilement applicable en langues bien que je ne fasse que très peu de magistral avec eux.
Effectivement, je comprends tout à fait.

Et tu as tout à fait raison. Les conseils de l'espe et de certains ipr... Alors déjà l'espe... Enfin certains formateurs. Je ne mets pas tout le monde dans le même sac mais concrètement c'est nous qui sommes en face de ces élèves, pas eux.
Donc, personnellement, je fais comme je le sens et comme toi je m'en fiche.. J'ai de la chance d'avoir un ipr très bien.