- RimeNiveau 5
C'est curieux, ça na fonctionne pas comme ça dans mon ESPE, c'est bien les formateurs qui se chargent de ça et qui nous disent durant l'entretien ce qu'ils ont pensé/remarqué.
- NadejdaGrand sage
Marounette a écrit:magictipi60 a écrit:
Bonjour,
Tu n'as pas eu de compte rendu de sa visite ?!
Non, je n'ai pas eu de compte rendu car c'est à nous stagiaire de rédiger le compte rendu.
Ils n'en fichent vraiment pas une à l'ESPE, purée... C'est au stagiaire d'écrire les rapports qui le concernent, maintenant !
- dami1kdHabitué du forum
Marounette a écrit:magictipi60 a écrit:
Bonjour,
Tu n'as pas eu de compte rendu de sa visite ?!
Non, je n'ai pas eu de compte rendu car c'est à nous stagiaire de rédiger le compte rendu. Je l'ai envoyé à la formatrice qui le remettra à l'ESPE après possibles modifications.
Cela ne fonctionne pas ainsi dans mon Académie.
Le tuteur ESPE fait sa visite et son entretien. Le temps de l'écrire, il envoie le rapport quelques semaines après, puis le stagiaire doit écrit une analyse a posteriori de sa séance à la lecture de ce rapport.
- MarounetteHabitué du forum
La formatrice ESPE a bien fait sa visite et l'entretien. Mais le compte rendu de la visite, c'est bien moi qui l'a rédigé. Comme il n'y a pas eu de consignes pour le rédiger, je ne sais pas si ce que j'ai fait correspond aux attentes. Je me suis basée sur le modèle du compte-rendu de l'année dernière.
Pamela33: Si tu agis comme t'habitude, il n'y a pas d'inquiétude à avoir.
Pamela33: Si tu agis comme t'habitude, il n'y a pas d'inquiétude à avoir.
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"Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien." Socrate
La recherche est l'un des rares domaines où des personnes volontaires peuvent mesurer leur ignorance. :lol:
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- Dadoo33Grand sage
Marounette a écrit:La formatrice ESPE a bien fait sa visite et l'entretien. Mais le compte rendu de la visite, c'est bien moi qui l'a rédigé. Comme il n'y a pas eu de consignes pour le rédiger, je ne sais pas si ce que j'ai fait correspond aux attentes. Je me suis basée sur le modèle du compte-rendu de l'année dernière.
Pamela33: Si tu agis comme t'habitude, il n'y a pas d'inquiétude à avoir.
Et au nom de quoi ? Pour voir si tu sais prendre du recul sur ta pratique ?:shock: Les bras m'en tombent...
Bon courage
- SépiaNiveau 9
Bonjour,
Pour ma part, 1 visite de ma tutrice, 1 autre prévue après Toussaint.
Nous avons participé à une formation ensemble, et je suis déjà allée l'observer 2 fois.
Mais ça n'empêche pas que j'en ch** des ronds de chapeau à rédiger mes préparations !
Pour ma part, 1 visite de ma tutrice, 1 autre prévue après Toussaint.
Nous avons participé à une formation ensemble, et je suis déjà allée l'observer 2 fois.
Mais ça n'empêche pas que j'en ch** des ronds de chapeau à rédiger mes préparations !
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"La chance et la malchance sont deux godets d'un même puits"
- dami1kdHabitué du forum
Marounette a écrit:La formatrice ESPE a bien fait sa visite et l'entretien. Mais le compte rendu de la visite, c'est bien moi qui l'a rédigé. Comme il n'y a pas eu de consignes pour le rédiger, je ne sais pas si ce que j'ai fait correspond aux attentes. Je me suis basée sur le modèle du compte-rendu de l'année dernière.
Pamela33: Si tu agis comme t'habitude, il n'y a pas d'inquiétude à avoir.
C'est quand même toujours étonnant ces différences d'une ESPE à l'autre ! C'est quelle Académie ?
- MarounetteHabitué du forum
Dadoo33 a écrit:
Et au nom de quoi ? Pour voir si tu sais prendre du recul sur ta pratique ? :shock: Les bras m'en tombent...
Bon courage
Je pense que c'est le but de l'exercice.
Sépia a écrit:Bonjour,
Pour ma part, 1 visite de ma tutrice, 1 autre prévue après Toussaint.
Nous avons participé à une formation ensemble, et je suis déjà allée l'observer 2 fois.
Mais ça n'empêche pas que j'en ch** des ronds de chapeau à rédiger mes préparations !
+1
Je n'ai pas changé ma façon de préparer mes cours. Et pourtant je suis passée d'un "ne prépare pas suffisamment ses cours à l'amont" à un "vous ne vous rendez pas compte du travail que vous faîtes".
:shock: :shock: Je n'y comprends plus rien.
dami1kd a écrit:
C'est quand même toujours étonnant ces différences d'une ESPE à l'autre ! C'est quelle Académie ?
Je suis en Ile de France.
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- SépiaNiveau 9
Merci Marounette, je me sens moins seule même si pour ma part, je suis parfois tellement perdue dans les commentaires de mon tuteur que je ne sais pas comment y remédier...
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- MarounetteHabitué du forum
Que veux-tu dire par "perdue dans les commentaires de ton tuteur" ?
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- griffJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
je suis nouveau sur ce site et dans l'EN, je suis stagiaire cette année. J'ai des soucis de gestion de classe et aussi de fond - je ne suis pas toujours très clair ni très sûr de moi et donc pas très "théâtral", en bref : j'ai le charisme d'un asticot apeuré, mes élèves ne me respectent pas - pourtant ils sont pleins de respect envers les autres professeurs, et je ne suis pas un bon enseignant du tout, du tout, surtout pour des heures en classe entière. J'ai connu quelques joies, mais depuis, ça s'est dégradé.
Je suis perdu et un peu beaucoup déprimé, ce que les élèves sentent. J'aimerais ne pas leur faire perdre plus de temps que ça. Comment gérer une démission avec une transition "en douceur" ? Je pensais tenir jusqu'aux vacances et annoncer les choses deux semaines avant à mon chef d'établissement pour qu'il ait le temps de trouver quelqu'un de bien.
Merci pour vos conseils et merci, en général, pour ce site tout entier, véritable mine d'or de soutiens et de joies partagées.
Griff
je suis nouveau sur ce site et dans l'EN, je suis stagiaire cette année. J'ai des soucis de gestion de classe et aussi de fond - je ne suis pas toujours très clair ni très sûr de moi et donc pas très "théâtral", en bref : j'ai le charisme d'un asticot apeuré, mes élèves ne me respectent pas - pourtant ils sont pleins de respect envers les autres professeurs, et je ne suis pas un bon enseignant du tout, du tout, surtout pour des heures en classe entière. J'ai connu quelques joies, mais depuis, ça s'est dégradé.
Je suis perdu et un peu beaucoup déprimé, ce que les élèves sentent. J'aimerais ne pas leur faire perdre plus de temps que ça. Comment gérer une démission avec une transition "en douceur" ? Je pensais tenir jusqu'aux vacances et annoncer les choses deux semaines avant à mon chef d'établissement pour qu'il ait le temps de trouver quelqu'un de bien.
Merci pour vos conseils et merci, en général, pour ce site tout entier, véritable mine d'or de soutiens et de joies partagées.
Griff
- RabelaisVénérable
Oh , Griff,,ça me désole que tu te vois comme cela.
Tu sais, même si tout ce que tu dis est vrai, l'année de stage est particulière et n'aide pas à se sentir sûr de soi, et les eleves sentent quand tu ne l'es pas et on entre dans un cercle vicieux et démoralisant.
Apres la titularisation, souvent, la légitimité de cette titularisation te donne des ailes et beaucoup plus d'assurance et étrangement, tout s'arrange.
Et puis, tu sais, les collègues ne disent jamais quand cela ne va pas dans leur cours, alors la gestion de classe " manquée " est toute relative: les eleves ne sont pas des anges.
Et d'une annee à l'autre, les situations diffèrent , laisse toi du temps.
En revanche,si tu n'aimes pas faire cours, alors ta décision me semble juste,pour toi et pour eux.
Tu sais, même si tout ce que tu dis est vrai, l'année de stage est particulière et n'aide pas à se sentir sûr de soi, et les eleves sentent quand tu ne l'es pas et on entre dans un cercle vicieux et démoralisant.
Apres la titularisation, souvent, la légitimité de cette titularisation te donne des ailes et beaucoup plus d'assurance et étrangement, tout s'arrange.
Et puis, tu sais, les collègues ne disent jamais quand cela ne va pas dans leur cours, alors la gestion de classe " manquée " est toute relative: les eleves ne sont pas des anges.
Et d'une annee à l'autre, les situations diffèrent , laisse toi du temps.
En revanche,si tu n'aimes pas faire cours, alors ta décision me semble juste,pour toi et pour eux.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- MarounetteHabitué du forum
Griff, le charisme, l'autorité et tout le reste, cela s'apprend.
Qu'en dit ton tuteur ? tes collègues ?
Qu'en dit ton tuteur ? tes collègues ?
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- MarounetteHabitué du forum
Rabelais a écrit:Oh , Griff,,ça me désole que tu te vois comme cela.
Tu sais, même si tout ce que tu dis est vrai, l'année de stage est particulière et n'aide pas à se sentir sûr de soi, et les eleves sentent quand tu ne l'es pas et on entre dans un cercle vicieux et démoralisant.
Apres la titularisation, souvent, la légitimité de cette titularisation te donne des ailes et beaucoup plus d'assurance et étrangement, tout s'arrange.
Et puis, tu sais, les collègues ne disent jamais quand cela ne va pas dans leur cours, alors la gestion de classe " manquée " est toute relative: les eleves ne sont pas des anges.
Et d'une annee à l'autre, les situations diffèrent , laisse toi du temps.
En revanche,si tu n'aimes pas faire cours, alors ta décision me semble juste,pour toi et pour eux.
+ 1 000
Je suis tout à fait d'accord avec ce que vient d'écrire Rabelais.
L'année de stage, on a quand même une sacrée pression sur les épaules qu'il faut (savoir) gérer.
_________________
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La recherche est l'un des rares domaines où des personnes volontaires peuvent mesurer leur ignorance. :lol:
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- MalviiinaNiveau 2
griff a écrit:Bonjour,
je suis nouveau sur ce site et dans l'EN, je suis stagiaire cette année. J'ai des soucis de gestion de classe et aussi de fond - je ne suis pas toujours très clair ni très sûr de moi et donc pas très "théâtral", en bref : j'ai le charisme d'un asticot apeuré, mes élèves ne me respectent pas - pourtant ils sont pleins de respect envers les autres professeurs, et je ne suis pas un bon enseignant du tout, du tout, surtout pour des heures en classe entière. J'ai connu quelques joies, mais depuis, ça s'est dégradé.
Je suis perdu et un peu beaucoup déprimé, ce que les élèves sentent. J'aimerais ne pas leur faire perdre plus de temps que ça. Comment gérer une démission avec une transition "en douceur" ? Je pensais tenir jusqu'aux vacances et annoncer les choses deux semaines avant à mon chef d'établissement pour qu'il ait le temps de trouver quelqu'un de bien.
Merci pour vos conseils et merci, en général, pour ce site tout entier, véritable mine d'or de soutiens et de joies partagées.
Griff
Je comprends ton désarroi. Je ne me sens pas à la hauteur non plus, et j'ai même l'impression d'être une mauvaise prof. Mais peut-on l'être au bout de deux mois d'enseignement ? Nous devons passer d'une posture d'étudiant, de chercheur même, à celle de professeur. Il ne s'agit plus de faire des études de textes mais de donner les clefs aux élèves pour le faire eux-mêmes. C'est toute une posture, des habitudes à déconstruire, avec la pression que si on merde, on est pas le seul à en pâtir, car y'a 70 gamins qui comptent sur nous. Et il y a le stress de se retrouver tous les jours devant eux, que ça se passe bien ou mal, car il y a toujours cette pression de la représentation, de faire comme si tout allait de soi pour nous.
Personnellement, je n'ai aucune idée de comment on monte un cours. Ma tutrice m'a donné ses premiers cours, mais je n'arrive pas à transposer ce qu'elle m'a donné dans mes propres cours. Les résultats de l'évaluation de fin de séquence ont été désastreux, et je ne peux m’empêcher de me dire que c'est de ma faute, que mon cours n'a pas été assez clair, assez cohérent, même s'il est clair que les élèves n'avaient pas appris leur cours. J'ai eu ma première visite espe, qui s'est très mal passée, et j'ai passé tout mon week-end abattue, à pleurer.
Je sens que j'aime me retrouver devant les élèves, mais là j'ai surtout le sentiment d'être acculée, de ne pas avoir les clefs pour construire un cours. Analyser, je sais faire, je maitrise, mais je suis clairement pas pédagogue, et il faut le temps d'apprendre à l'être. En outre, je ne voyais pas la dimension "animateur", du prof, qui doit varier les activités, les méthodes, pour éviter l'ennui des élèves.
J'aimerais prendre le temps de faire les choses bien, ce que je fais d'ordinaire d'une part parce que je suis perfectionniste, d'autre part parce que je suis longue à la détente, mais là je n'en ai pas le luxe, et j'ai l'impression de tout bâcler.
Il est difficile, mais cela me semble nécessaire, de prendre du recul. Nous apprenons à enseigner mais nous avons l'exigence de savoir le faire maintenant puisque nous sommes devant les élèves. C'est délicat, et la somme de travail nous donne évidemment envie d'abandonner, de craquer. Réfléchis-bien. Est-ce le stress de la situation, de la précipitation, de la pression de l'espe, des élèves, de la titularisation, qui te fait penser ça ? Est-ce qu'en te projetant l'an prochain tu te vois plus serein ou non ? Car dans ce cas, il faut peut-être essayer de tenir. C'est une année particulière parait-il. (J'écris ça alors qu'il y a dix minutes j'envisageais de me planter une aiguille dans le tympan pour avoir une raison valable d'avoir un arrêt maladie.)
- griffJe viens de m'inscrire !
Rabelais a écrit:l'année de stage est particulière et n'aide pas à se sentir sûr de soi, et les eleves sentent quand tu ne l'es pas et on entre dans un cercle vicieux et démoralisant.
Merci beaucoup, Rabelais et Marounette. Je vous lis avec attention.
J'entends bien que l'année de stage est particulière. Je suis conscient d'avoir beaucoup à apprendre, et j'assiste au cours de l'ESPE avec plus ou moins d'intérêt (perso j'ai plus appris dans mon établissement qu'à l'ESPE). Je suis allé rendre visite à mon tuteur et à des collègues, dans ma discipline ou dans d'autres, et j'ai trouvé leurs cours et leurs gestions de classe impressionnants de précision. Ils savent générer une ambiance studieuse. Ils sont précis, savent jauger ce que savent les élèves, ce qui est nouveau pour eux, savent donc jouer avec cela pour créer de l'intérêt, de la surprise et de la motivation chez eux. Je suis dans un bon établissement, calme. Les élèves sont de très bon gamins - pour leur âge, gentils, et qui aiment leurs profs.
De mon côté tout est un peu emmêlé dans mon esprit : j'oublie de punir, je rappelle à l'ordre mais parfois je ne sanctionne pas, je dis à un élève de passer me voir à la fin du cours, mais il ne le fait pas et comme les fins de cours sont un peu difficiles pour moi - parfois je dois dégager rapidement de ma salle pour laisser la place, ou accueillir mon autre classe - j'oublie, et hop ça passe à la trappe. Et comme quand j'ai le souk ça me déconcentre, je fais des erreurs au tableau, je balbutie, bref : ils me prennent pour un tocard, en gros - et mes collègues savent que je me fais bordéliser, mais c'est de ma faute, tout ça.
Au début de l'année j'ai dit des choses qu'ils ne savaient pas du tout sans les préparer, donc il y a eu comme un effet de sidération chez eux, et par la suite, je n'ai pas su adapter mes cours - soit trop faciles, soit trop "difficiles" donc imbitables pour eux. Ajoutons à cela le fait que je n'ai pas assez sanctionné, et maintenant l'ambiance n'est plus au travail, ça bavarde beaucoup - il y a toujours les bons élèves qui suivent et qui comprennent ce que je dis, ce qui est rassurant. Je suis un peu paumé.
Mon tuteur est venu me voir et m'a recadré très rapidement au début de l'année : mes notations, mes documents, le contenu du cours, la gestion de la parole. Aucun problème, je suis plein de bonne volonté, j'essaie de m'y faire, sauf que je n'ai personne avec qui en parler et qu'en effet il y a une sorte d'omerta sur ce sujet, dans la salle des profs et aussi (je l'ai lu sur le forum et je suis d'accord) à l'ESPE, où les formateurs sont là pour prodiguer des conseils mais ne sont, finalement, que très peu à l'écoute. Donc j'ai du mal à progresser.
Il dit que mon cours tient la route, que je suis précis sur le contenu que j'apporte, mais que je dois savoir tenir ma classe, sinon il va devoir me signaler. Ce que je comprend tout à fait : je m'auto-signale presque tous les jours, d'ailleurs, tellement je "sens" que mes cours sont merdiques.
Je vais essayer de mettre les élèves au boulot, avec des fiches à remplir et évaluées, afin qu'ils travaillent au moins pour la notes, jusqu'à la fin de l'année. Peut-être moins prendre la parole et les faire bosser. Je ne sais pas. Comment inverser le cours des choses ? Comment arrive-t-on à faire un bon cours ? À quel stade est-on classifié "prof bordélisable" ? (j'en entends parler : il y a quelques profs comme ça, ils sont "classifiés" bordélisables à merci).
Je vais réfléchir encore une semaine à cela.Rabelais a écrit:En revanche,si tu n'aimes pas faire cours, alors ta décision me semble juste,pour toi et pour eux.
Merci encore pour vos réponses.
- griffJe viens de m'inscrire !
Malviiina a écrit:
Je comprends ton désarroi. Je ne me sens pas à la hauteur non plus, et j'ai même l'impression d'être une mauvaise prof. Mais peut-on l'être au bout de deux mois d'enseignement ? Nous devons passer d'une posture d'étudiant, de chercheur même, à celle de professeur. Il ne s'agit plus de faire des études de textes mais de donner les clefs aux élèves pour le faire eux-mêmes. C'est toute une posture, des habitudes à déconstruire, avec la pression que si on merde, on est pas le seul à en pâtir, car y'a 70 gamins qui comptent sur nous. Et il y a le stress de se retrouver tous les jours devant eux, que ça se passe bien ou mal, car il y a toujours cette pression de la représentation, de faire comme si tout allait de soi pour nous.
Merci pour ta réponse Malviiina.
Je n'aurais pas pu mieux résumer.
J'ai eu un conseil que j'ai trouvé intéressant à ce sujet (mais que je n'ai pas encore réussi à mettre en oeuvre) : essaie de construire ton évaluation de fin de séquence presque avant ton cours. Ça t'aidera à te demander ce que tu veux qu'ils sachent faire, et ainsi à construire plus ou moins librement le contenu de ton cours - et choisir les exercices et activités idoines.Malviiina a écrit:
Personnellement, je n'ai aucune idée de comment on monte un cours. Ma tutrice m'a donné ses premiers cours, mais je n'arrive pas à transposer ce qu'elle m'a donné dans mes propres cours. Les résultats de l'évaluation de fin de séquence ont été désastreux, et je ne peux m’empêcher de me dire que c'est de ma faute, que mon cours n'a pas été assez clair, assez cohérent, même s'il est clair que les élèves n'avaient pas appris leur cours. J'ai eu ma première visite espe, qui s'est très mal passée, et j'ai passé tout mon week-end abattue, à pleurer.
Dito. On peut se poser la question néanmoins : quand va-t-il venir, ce temps ? Pour moi, ce week-end de 3 jours est déjà une respiration. Je guette la moindre demi-journée pour essayer de remettre les choses dans l'ordre.Malviiina a écrit:
Je sens que j'aime me retrouver devant les élèves, mais là j'ai surtout le sentiment d'être acculée, de ne pas avoir les clefs pour construire un cours. Analyser, je sais faire, je maitrise, mais je suis clairement pas pédagogue, et il faut le temps d'apprendre à l'être. En outre, je ne voyais pas la dimension "animateur", du prof, qui doit varier les activités, les méthodes, pour éviter l'ennui des élèves.
J'aimerais prendre le temps de faire les choses bien, ce que je fais d'ordinaire d'une part parce que je suis perfectionniste, d'autre part parce que je suis longue à la détente, mais là je n'en ai pas le luxe, et j'ai l'impression de tout bâcler.
J'aurai appris qu'au début, on ne lâche rien sur la discipline. On ne recule pas d'un iota. Je me dis que je ne pourrai que faire un meilleur démarrage. Que je saurai ce qu'est le rythme d'une heure de cours, une évaluation formative, ce qu'est la vitesse de recopie d'un cours d'un élève dans le secondaire, etc.Malviiina a écrit:
Est-ce qu'en te projetant l'an prochain tu te vois plus serein ou non ?
Mais je ne suis pas du tout rassuré sur mon charisme. L'absence de sourire sur mon visage doit commencer à les fatiguer, et me fatigue aussi d'ailleurs. Quand reviendra-t-il ?
Ah non, ne fais pas ça. J'ai lu quelque part, que parfois, il n'est pas nécessaire de tout prévoir pour qu'un cours se déroule bien. Si on accepte ce postulat, on peut aller en cours sans la peur au ventre, donc on respire mieux, et peut-être qu'on dégage une forme d'énergie différente auprès des élèves...Malviiina a écrit:
(J'écris ça alors qu'il y a dix minutes j'envisageais de me planter une aiguille dans le tympan pour avoir une raison valable d'avoir un arrêt maladie.)
- VicomteDeValmontGrand sage
griff a écrit:Bonjour,
je suis nouveau sur ce site et dans l'EN, je suis stagiaire cette année. J'ai des soucis de gestion de classe et aussi de fond - je ne suis pas toujours très clair ni très sûr de moi et donc pas très "théâtral", en bref : j'ai le charisme d'un asticot apeuré, mes élèves ne me respectent pas - pourtant ils sont pleins de respect envers les autres professeurs, et je ne suis pas un bon enseignant du tout, du tout, surtout pour des heures en classe entière. J'ai connu quelques joies, mais depuis, ça s'est dégradé.
Je suis perdu et un peu beaucoup déprimé, ce que les élèves sentent. J'aimerais ne pas leur faire perdre plus de temps que ça. Comment gérer une démission avec une transition "en douceur" ? Je pensais tenir jusqu'aux vacances et annoncer les choses deux semaines avant à mon chef d'établissement pour qu'il ait le temps de trouver quelqu'un de bien.
Merci pour vos conseils et merci, en général, pour ce site tout entier, véritable mine d'or de soutiens et de joies partagées.
Griff
Si tu souhaites démissionner et que tu as de quoi retomber sur tes pieds ensuite, fais-le. Pour ce faire, il faut envoyer un courrier par voie hiérarchique en indiquant la date à laquelle tu n'assureras plus tes fonctions (normalement un mois à l'avance).
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Dadoo33Grand sage
Personnellement, je ne vois rien d'alarmant concernant ta gestion de classe. Tu as toi-même souligné les pbs: tu oublies de punir et tu rappelles à l'ordre mais ne punis pas.
Pour éviter d'oublier de punir un élève, tu lui demandes son carnet de correspondance que tu déposes sur ton bureau. Si tu dois y mettre un mot ou une punition, tu pourras prendre le temps d'y rédiger un mot, posément. Si c'est juste pour lui parler à la fin de l'heure, tu ne pourras pas oublier puisque le carnet est en évidence sur ton bureau.
Si un de ces élèves "oublient" de le récupérer, tu le remets au cpe ou au pp en expliquant la situation.
N'hésite surtout pas à appeler les parents des élèves perturbateurs. Cela est parfois plus efficace et plus rapide qu'une punition.
Il faut que tu réfléchisses aussi seul et/ou avec ton tuteur à une échelle de punition, à ce que tu acceptes ou pas dans ta classe.
Dans tous les cas, il n'est pas trop tard pour reprendre en main tes classes. Et je le répète encore une fois, ce sont des erreurs de débutant. Et pitié, stop avec cette idée d'autorité naturelle, de théâtralité. Chacun est comme il est.
Pour éviter d'oublier de punir un élève, tu lui demandes son carnet de correspondance que tu déposes sur ton bureau. Si tu dois y mettre un mot ou une punition, tu pourras prendre le temps d'y rédiger un mot, posément. Si c'est juste pour lui parler à la fin de l'heure, tu ne pourras pas oublier puisque le carnet est en évidence sur ton bureau.
Si un de ces élèves "oublient" de le récupérer, tu le remets au cpe ou au pp en expliquant la situation.
N'hésite surtout pas à appeler les parents des élèves perturbateurs. Cela est parfois plus efficace et plus rapide qu'une punition.
Il faut que tu réfléchisses aussi seul et/ou avec ton tuteur à une échelle de punition, à ce que tu acceptes ou pas dans ta classe.
Dans tous les cas, il n'est pas trop tard pour reprendre en main tes classes. Et je le répète encore une fois, ce sont des erreurs de débutant. Et pitié, stop avec cette idée d'autorité naturelle, de théâtralité. Chacun est comme il est.
- MalviiinaNiveau 2
Je ne peux m'empêcher de penser que le charisme et le sourire te reviendront quand tu ne seras plus dans cette situation, qui mêle pression, précipitation, et fatigue. Et ça sera le cas, je n'en doute pas, après ta titularisation. (Là encore, je suis bonne donneuse de conseils, mais j'ai du mal à les appliquer, ayant du mal à me voir titularisée.)
- VatrouchkaNiveau 9
La seule chose d'utile et de rassurante que j'ai apprise à l'ESPE, c'est que l'autorité "naturelle" ou "charismatique" n'existe pas ou, du moins, n'est pas suffisante. Moi aussi j'ai le charisme d'un asticot en décomposition mais petit à petit, j'arrive à mieux tenir mes classes parce que les élèves ont compris qu'avec moi, on ne plaisantait pas et que je faisais ce que je disais.
Je fais comme Dadoo33 le préconise : je préviens trois fois (au début, j'avais une feuille avec le nom des élèves et je faisais un petit trait à chaque fois que je donnais un avertissement), puis je prends le carnet. Ca permet, selon l'élève et selon ce qu'il a fait, de ne pas oublier et de se laisser une marge sur la punition à donner. Le charisme ne sert à rien dans ce cas-là, il s'agit d'être ferme et déterminé. Pour savoir si j'étais trop autoritaire, j'exposais certaines situations qui étaient vraiment problématiques pour moi à ma tutrice et elle m'expliquait ce qu'elle ferait à ma place.
Je ne te cache pas que faire la discipline me pompe toute mon énergie, que je n'ai jamais autant dormi et que je ne suis toujours pas à l'aise dans ma gestion de classe (en même temps, qui a l'habitude des bras de fer avec 30 ados ?) mais j'arrive à avancer dans mes cours et je suis beaucoup plus sereine depuis que j'ai entendu un élève dire à son camarade sorti en courant de cours alors que je lui avais dit de rester "mais t'es fou, la prof elle plaisante pas là, tu vas te faire déchirer lundi !"
Je fais comme Dadoo33 le préconise : je préviens trois fois (au début, j'avais une feuille avec le nom des élèves et je faisais un petit trait à chaque fois que je donnais un avertissement), puis je prends le carnet. Ca permet, selon l'élève et selon ce qu'il a fait, de ne pas oublier et de se laisser une marge sur la punition à donner. Le charisme ne sert à rien dans ce cas-là, il s'agit d'être ferme et déterminé. Pour savoir si j'étais trop autoritaire, j'exposais certaines situations qui étaient vraiment problématiques pour moi à ma tutrice et elle m'expliquait ce qu'elle ferait à ma place.
Je ne te cache pas que faire la discipline me pompe toute mon énergie, que je n'ai jamais autant dormi et que je ne suis toujours pas à l'aise dans ma gestion de classe (en même temps, qui a l'habitude des bras de fer avec 30 ados ?) mais j'arrive à avancer dans mes cours et je suis beaucoup plus sereine depuis que j'ai entendu un élève dire à son camarade sorti en courant de cours alors que je lui avais dit de rester "mais t'es fou, la prof elle plaisante pas là, tu vas te faire déchirer lundi !"
- dami1kdHabitué du forum
Bonjour,
Je trouve que votre situation n'est pas si alarmante que ça compte tenu du recul que vous avez l'air d'avoir sur vos points à améliorer. De nombreux stagiaires sont dans votre situation et tous n'ont pas tant de lucidité sur ce qu'il convient de corriger (je précise que je suis tuteur et tuteur ESPE). Et puisque vous savez ce qui ne va pas, il est encore temps de rectifier, même si un mauvais début d'année peut être délicat à redresser. Construisez-vous une série de punitions graduées et gardez des traces (écrites, numériques, à vous de voir) de ce que vous donnez et exigez qu'elles soient effectuées, sinon passez automatiquement au grade suivant. Certains CDT numériques permettent de garder une trace d'une punition donnée. Et rien n'est négociable ! La difficulté, c'est d'avoir confiance en soi, ou au moins de donner l'impression d'en avoir. Enfin, jusqu'à ce que vous soyez satisfait de l'ambiance de classe, ne lâchez rien, ne baissez pas les bras. Ce sera au premier qui lâchera, vous ou eux. N'hésitez pas non plus à contacter les familles des plus pénibles (il est parfois plus facile de montrer son mécontentement au téléphone, que d'aller au conflit en classe, quand on n'a pas confiance en soi). Vos élèves sauront que vous ne baissez pas les bras. Sinon, quid du contenu des cours ? Qu'en pense votre tuteur ?
Je trouve que votre situation n'est pas si alarmante que ça compte tenu du recul que vous avez l'air d'avoir sur vos points à améliorer. De nombreux stagiaires sont dans votre situation et tous n'ont pas tant de lucidité sur ce qu'il convient de corriger (je précise que je suis tuteur et tuteur ESPE). Et puisque vous savez ce qui ne va pas, il est encore temps de rectifier, même si un mauvais début d'année peut être délicat à redresser. Construisez-vous une série de punitions graduées et gardez des traces (écrites, numériques, à vous de voir) de ce que vous donnez et exigez qu'elles soient effectuées, sinon passez automatiquement au grade suivant. Certains CDT numériques permettent de garder une trace d'une punition donnée. Et rien n'est négociable ! La difficulté, c'est d'avoir confiance en soi, ou au moins de donner l'impression d'en avoir. Enfin, jusqu'à ce que vous soyez satisfait de l'ambiance de classe, ne lâchez rien, ne baissez pas les bras. Ce sera au premier qui lâchera, vous ou eux. N'hésitez pas non plus à contacter les familles des plus pénibles (il est parfois plus facile de montrer son mécontentement au téléphone, que d'aller au conflit en classe, quand on n'a pas confiance en soi). Vos élèves sauront que vous ne baissez pas les bras. Sinon, quid du contenu des cours ? Qu'en pense votre tuteur ?
- MarounetteHabitué du forum
Vatrouchka a écrit:Moi aussi j'ai le charisme d'un asticot en décomposition mais petit à petit, j'arrive à mieux tenir mes classes parce que les élèves ont compris qu'avec moi, on ne plaisantait pas et que je faisais ce que je disais.
+1
Je suis sûre et certaine d'avoir aussi le charisme d'un asticot en décomposition. ( :lol: l'expression me fait sourire). Ce n'est que mon point vu. Parce que visiblement, ce n'est pas ce que pense ma tutrice et la formatrice de l'ESPE qui sont venues me voir.
Tu te vois peu être ainsi. Mais sans doute, tu te trompes. Qu'en penses ton tuteur ?
_________________
"Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien." Socrate
La recherche est l'un des rares domaines où des personnes volontaires peuvent mesurer leur ignorance. :lol:
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- griffJe viens de m'inscrire !
Dadoo33, merci pour tes bons conseils. J'avoue que je ne prenais pas souvent le carnet sur le bureau. C'est en effet un excellent moyen de ne rien oublier à la fin de l'heure, je vais faire cela. Pour l'appel aux parents, je n'ai pas encore le cran de le faire.
Depuis 3 semaines, j'ai une feuille où j'enregistre les comportements interdits (se retourner, prendre la parole sans autorisation, jouer avec le matériel), et au bout d'un certain nombre de marques, l'élève a une punition que je donne en fin d'heure. Certains collègues affichent la punition "du jour" dès le début de l'heure. Ça ne me ressemble pas, mais j'ai conscience que je suis responsable de l'ambiance dans mes classes.
Le truc c'est que je ne "vois" pas toujours ce qui se passe, mon jugement est faillible. Quand je suis fatigué, je n'arrive pas à gérer.
Malviina, j'entends ce que tu dis.
Vatrouchka, ça a l'air de bien tourner pour toi, c'est cool. Ça demande de l'énergie en effet, de faire de la discipline. Ça fait partie du métier, donc, comme toi, j'accepte ça, sauf que justement, je manque d'énergie, de motivation, de confiance en moi - en gros, depuis le début de l'année, je n'ai pas eu un seul retour positif, ni à l'espe (où on ne nous dit rien), ni sur le terrain (mon tuteur est focalisé sur ce qui ne va pas - je ne peux pas le blâmer pour ça, c'est très professionnel). Quelques élèves suivent et comprennent ce que je dis, mais même ça, franchement. Même avec le pire des profs (moi), même presque sans prof, ils réussiraient, ces enfants-là.
dami1kd, marounette, merci pour vos avis. Le discours de dami1kd ressemble beaucoup à ce que me dit mon tuteur. J'ai de la chance, je le trouve engagé et très dévoué, pour ses élèves et pour son stagiaire - il a toujours un peu de temps pour moi. Tu dois être un de ceux-ci, généreux et précis.
Pour te répondre, en gros, pour le contenu du cours, ça "roule", malgré quelques petits soucis de précision ou de notations, que me corrige mon tuteur, ça va. J'ai des petits pbs de précision dans ce que je dis ou quand je corrige des exercices, c'est encore trop brouillon à mon goût.
Niveau ambiance, je ne parviens pas à installer un climat de confiance, donc ça se dissipe très vite, je ne les intéresse pas assez, ils s'ennuient en gros. Ce qui ne va pas du tout, on est pas loin de la faute professionnelle. Du coup j'ai plus trop confiance en moi - surtout après avoir vu les autres collègues, certes beaucoup plus expérimentés, mais quelle maîtrise du rythme, du contenu du cours !.
Je ne vais rien lâcher en tout cas en terme de discipline. Je dois absolument rétablir une ambiance studieuse, c'est la condition sine qua non. Personne sur terre ne souhaite une classe désorganisée, bruyante. Ni enseignants, ni parents, ni administratifs.
Même si la semaine dernière, j'en ai eu ma claque pour de vrai... Bref, je suis pas sûr d'apporter quoique ce soit à ces jeunes, je trouve ça con pour eux. J'aimerais au moins ne pas leur nuire trop longtemps.
VicomteDeValmont, merci pour l'info.
Depuis 3 semaines, j'ai une feuille où j'enregistre les comportements interdits (se retourner, prendre la parole sans autorisation, jouer avec le matériel), et au bout d'un certain nombre de marques, l'élève a une punition que je donne en fin d'heure. Certains collègues affichent la punition "du jour" dès le début de l'heure. Ça ne me ressemble pas, mais j'ai conscience que je suis responsable de l'ambiance dans mes classes.
Le truc c'est que je ne "vois" pas toujours ce qui se passe, mon jugement est faillible. Quand je suis fatigué, je n'arrive pas à gérer.
Malviina, j'entends ce que tu dis.
Vatrouchka, ça a l'air de bien tourner pour toi, c'est cool. Ça demande de l'énergie en effet, de faire de la discipline. Ça fait partie du métier, donc, comme toi, j'accepte ça, sauf que justement, je manque d'énergie, de motivation, de confiance en moi - en gros, depuis le début de l'année, je n'ai pas eu un seul retour positif, ni à l'espe (où on ne nous dit rien), ni sur le terrain (mon tuteur est focalisé sur ce qui ne va pas - je ne peux pas le blâmer pour ça, c'est très professionnel). Quelques élèves suivent et comprennent ce que je dis, mais même ça, franchement. Même avec le pire des profs (moi), même presque sans prof, ils réussiraient, ces enfants-là.
dami1kd, marounette, merci pour vos avis. Le discours de dami1kd ressemble beaucoup à ce que me dit mon tuteur. J'ai de la chance, je le trouve engagé et très dévoué, pour ses élèves et pour son stagiaire - il a toujours un peu de temps pour moi. Tu dois être un de ceux-ci, généreux et précis.
Pour te répondre, en gros, pour le contenu du cours, ça "roule", malgré quelques petits soucis de précision ou de notations, que me corrige mon tuteur, ça va. J'ai des petits pbs de précision dans ce que je dis ou quand je corrige des exercices, c'est encore trop brouillon à mon goût.
Niveau ambiance, je ne parviens pas à installer un climat de confiance, donc ça se dissipe très vite, je ne les intéresse pas assez, ils s'ennuient en gros. Ce qui ne va pas du tout, on est pas loin de la faute professionnelle. Du coup j'ai plus trop confiance en moi - surtout après avoir vu les autres collègues, certes beaucoup plus expérimentés, mais quelle maîtrise du rythme, du contenu du cours !.
Je ne vais rien lâcher en tout cas en terme de discipline. Je dois absolument rétablir une ambiance studieuse, c'est la condition sine qua non. Personne sur terre ne souhaite une classe désorganisée, bruyante. Ni enseignants, ni parents, ni administratifs.
Même si la semaine dernière, j'en ai eu ma claque pour de vrai... Bref, je suis pas sûr d'apporter quoique ce soit à ces jeunes, je trouve ça con pour eux. J'aimerais au moins ne pas leur nuire trop longtemps.
VicomteDeValmont, merci pour l'info.
- Anne-BlanchettNiveau 5
Bonsoir, désolée de poster que maintenant, je suis également stagiaire PLP Lettres-Anglais, deuxième année en LP et j'ai l'impression de recommencer à zéro (je n'ai pratiquement que des CAP, que des filières que je n'avais pas eues l'année dernière)
Je suis débordée, bloquée (je coince pour trouver des supports authentiques en anglais) et ma tutrice a un état de service de plus de 22 heures sur deux sites (et elle a une autre stagiaire). Moi et le CECRL (les descripteurs à trouver dans le fichier de 200 pages), on ne s'aime pas et les journées et semaines sont trop courtes.
Je suis bientôt visitée par ma conseillère pédagogique et avec les dossiers à rendre mi-janvier, j'ai déjà hâte d'être aux vacances de février
Je suis débordée, bloquée (je coince pour trouver des supports authentiques en anglais) et ma tutrice a un état de service de plus de 22 heures sur deux sites (et elle a une autre stagiaire). Moi et le CECRL (les descripteurs à trouver dans le fichier de 200 pages), on ne s'aime pas et les journées et semaines sont trop courtes.
Je suis bientôt visitée par ma conseillère pédagogique et avec les dossiers à rendre mi-janvier, j'ai déjà hâte d'être aux vacances de février
- MarounetteHabitué du forum
Cette semaine, je me fais inspecter par un chargé de mission. Cette inspection n'est pas le résultat d'une procédure d'alerte dixit mon chef d'établissement.
Les inspections ont-elles aussi commencées chez vous ?
Les inspections ont-elles aussi commencées chez vous ?
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La recherche est l'un des rares domaines où des personnes volontaires peuvent mesurer leur ignorance. :lol:
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