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- ditaNeoprof expérimenté
Hélips a écrit:@dita : juste une chose, penses-tu vraiment que n'importe qui puisse avec du temps et des progrès devenir soliste ou plus simplement astrophysicien ?
Oui. C'est le principe de My Fair Lady, tu connais, le film avec Audrey Hepburn ? Une jeune prostituée ignare est devenue une lady, à l'ère victorienne. Je crois à ce genre d'histoires.
De plus, ci, il s'agit de devenir prof, pas de quoi fouetter un chat !
Goldorak
Tamerlan : 2nd degré.
- Tonton MarcelNiveau 6
Et comment on fait progresser nos élèves ? Tu sais dans une classe de 1STMG à 36 ça peut pas marcher comme en ISN... (La 1STMG chez nous c'est pour le stagiaire et la contractuelle écope de la terminale).
- kenshinproNiveau 1
En vérité, il faudrait cacher ses diplômes lors de l'entretien qui suit l'observation de la gestion de classe...
- HélipsProphète
Tonton Marcel a écrit:Et comment on fait progresser nos élèves ? Tu sais dans une classe de 1STMG à 36 ça peut pas marcher comme en ISN... (La 1STMG chez nous c'est pour le stagiaire et la contractuelle écope de la terminale)
Les concours ne sont pas difficiles en maths c'est ce que tu sous-entends ? J'entends aussi ça en salle des profs chez moi, et ça vient toujours d'un agrégé interne voire même d'un certifié. Ces recalés, j'en ai vu dans le tas qui avaient un classement à 1 chiffre au capes, des docteurs, des normaliens, des gens tout à fait normaux pas des fous furieux.
Merci je sais, des classes de STMG, j'en ai.
Et oui je dis qu'en mathématiques il n'est pas nécessaire d'avoir un niveau extraordinaire en math pour être admis au CAPES. Et oui je pense également que certaines personnes sont excellents dans leur domaine mais incapables de la moindre transmission.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- titus06Habitué du forum
alanne a écrit:Surtout que les stagiaires actuels sont infantilisés: rapports mémoires....La bienveillance n'est pas pour eux malheureusement, à Nantes et Rennes dans certaines disciplines les renouvellements et licenciements sont légions pour des broutilles. Et oui , la contractuelles ayant servie dans le même établissement pendant 8 ans (et qui convenait aussi bien à la direction qu'aux parents ) et licenciée après une année de stage existe, je l'a connais . C'est fou.
L'infantilisation des stagiaires et le chantage à la validation (dans certains cas), ce n'est malheureusement pas nouveau. Dans les années 2000, un certain nombre de départements d'IUFM avaient mauvaise réputation à ce sujet.
Cela prouvent bien que les choses n'ont guère évolué... Enfin si, la chose qui a quand même changé, c'est l'accusation insidieuse de "donner" le concours dans certains matières qui est apparue depuis (enfin peut-être que c'était déjà le cas à l'époque, mais ça ne se disait pas...).
- tannatHabitué du forum
HS:
Fin du HS.
Oooooh, argh, nooon Audrey Hepburn n'est en aucun cas, dans ce film, une prostituée ; elle vend des violettes (ou quelque chose de proche, bref des fleurs) et ne connaît rien aux belles lettres et aux bonnes manières. Elle possède en outre un accent déplorable et massacre sa langue. Enfin, elle ne devient pas Lady mais le professeur Higgins la fait passer pour une princesse étrangère... et le film est inspiré d'une pièce de George Bernard Shaw nommée, il me semble, Pygmalion. Désolée, j'adore cette comédie musicale et j'ai du mal à lire des horreurs à ce propos.dita a écrit:Oui. C'est le principe de My Fair Lady, tu connais, le film avec Audrey Hepburn ? Une jeune prostituée ignare est devenue une lady, à l'ère victorienne.
Fin du HS.
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- kenshinproNiveau 1
Hélips a écrit:
Merci je sais, des classes de STMG, j'en ai.
Et oui je dis qu'en mathématiques il n'est pas nécessaire d'avoir un niveau extraordinaire en math pour être admis au CAPES. Et oui je pense également que certaines personnes sont excellents dans leur domaine mais incapables de la moindre transmission.
Les élèves sont de plus en plus sur le mode de l'affect. La transmission du savoir fonctionne pour les élèves de type 'mouton' qui ne se posent pas de question et apprennent bêtement et réussissent à l'école. Pour ceux là, un certain type de professeurs suffit.
Il y a bien sûr plusieurs moyens de captiver l'attention et l'assentiment de nos élèves. Si l'élève pense qu'il va apprendre des choses et donne sa confiance en son professeur, c'est presque gagné.
On n'est pas le bon professeur pour tout le monde ! Les cours peuvent être vus et prodigués de plein de manière, c'est notre liberté pédagogique. Un cours n'ayant pas fonctionné avec un groupe classe peut très bien fonctionné avec un autre .
De plus, on n'est pas tous les jours compétent dans notre métier, on est plutôt en capacité de l'être. L'incompétence dépend aussi des conditions de travail et de sa capacité à analyser cela et pour le coup de rectifier le tir si c'est POSSIBLE, auquel cas on est évidemment compétent. Cela prend du temps pour comprendre cela. De surcroît, cela dépend des élèves qu'on a!
Pourquoi est-il si difficile de diriger la France ? Pour avoir un 100% de satisfaction, il faudrait un grand nombre de gouvernement, un peu comme pour nos élèves. C'est pour cela que diviser en deux n'est guère satisfaisant - mais ceci est une autre histoire-
J'oubliais que nous ne sommes plus les détenteurs du savoir, par contre savoir réagir, réfléchir, savoir être, savoir trier le bon grain de l'ivraie que sont les systèmes d'information voire de désinformation reste de notre apanage.
- Tonton MarcelNiveau 6
kenshinpro a écrit:J'oubliais que nous ne sommes plus les détenteurs du savoir
Si, et mon métier c'est la transmission de ce savoir. Je suis très choqué quand je lis un collègue dire "La transmission du savoir fonctionne pour les élèves de type 'mouton' qui ne se posent pas de question et apprennent bêtement".
Le sujet dérive. Que peut-on faire pour aider les stagiaires recalés ? Est-ce qu'on peut aller au tribunal administratif ?
- ditaNeoprof expérimenté
@ Tannat : au temps pour moi.
J'en ai assez d'entendre que tel ou tel, ouh là là, sa non-titularisation s'explique le vilain ! Non.
J'en ai assez d'entendre que tel ou tel, ouh là là, sa non-titularisation s'explique le vilain ! Non.
- DimkaVénérable
Non, pas forcément.dita a écrit:Démissionner […] c'est une souffrance.
Et je pense qu’il faudrait justement arrêter de considérer que se barrer de l’éducation nationale, c’est le drame de sa vie : c’est ce discours qui fout une pression monstre, alors qu’on pourrait juste dire que, bah, ça te convient pas, c’est pas grave, y a des tas de choses cool à faire ailleurs.
Plus largement, je pense aussi que les procédures d’accompagnement, de formation, d’évaluation, de renouvellement et de licenciement des stagiaires sont contestables. Mais je reste sceptique devant la proposition de titulariser tout le monde (genre y a quand même eu un bug avec certain Stéphane F… ) : c’est quand même bien de se laisser la possibilité de se séparer des psychopathes et des gros incompétents. Après, la procédure pourrait être plus douce (avec par exemple une politique d’aide à la reconversion).
D’ailleurs, je pense qu’il y a des gens qui ne sont pas fait pour le job (genre moi) : par contre, c’est quelque chose qu’on peut dire sur soi, alors que quand c’est une appréciation portée sur autrui, c’est à manipuler avec des pincettes.
Alors faudrait les en sortir, et fissa. Le job, c’est prof, pas maman de substitution.kenshinpro a écrit:Les élèves sont de plus en plus sur le mode de l'affect.
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- Spoiler:
- Val83Niveau 5
Une chose est sûre: si nous protestons trop ou si nous ne sommes pas dans le moule, c'est le risque de ne pas être titularisé. Je pensais que certaines situations des stagiaires étaient exagérées ou même exceptionnelles. Et ben, non!Pour l'avoir vécu moi-même, je peux dire que la validation d'un stagiaire (décidément, j'exècre de plus en plus ce mot qui fait passer au second plan le fait que nous soyons professeur) se joue à peu de chose. Un jour, je raconterai ma situation quelque peu mirobolante. Si, en effet, tout le monde ne peut pas exercer ce métier, la formation en terme de gestion de classe est INEXISTANTE à l'ESPE. Et pourtant, c'est rédhibitoire pour le stagiaire le jour d'une visite quand bien même le tuteur ou le CDE informe du profil particulièrement difficile de la classe. Bref, c'est presque un jeu de loterie!
- DuguesclinNiveau 5
Val83 a écrit:Une chose est sûre: si nous protestons trop ou si nous ne sommes pas dans le moule, c'est le risque de ne pas être titularisé. Je pensais que certaines situations des stagiaires étaient exagérées ou même exceptionnelles. Et ben, non!Pour l'avoir vécu moi-même, je peux dire que la validation d'un stagiaire (décidément, j'exècre de plus en plus ce mot qui fait passer au second plan le fait que nous soyons professeur) se joue à peu de chose. Un jour, je raconterai ma situation quelque peu mirobolante. Si, en effet, tout le monde ne peut pas exercer ce métier, la formation en terme de gestion de classe est INEXISTANTE à l'ESPE. Et pourtant, c'est rédhibitoire pour le stagiaire le jour d'une visite quand bien même le tuteur ou le CDE informe du profil particulièrement difficile de la classe. Bref, c'est presque un jeu de loterie!
De toute façon ,pour la titularisation, il faut grenouiller à mort autour de 3 pôles: le CDE, l'Inspecteur et le syndicat.
- InvitéInvité
Duguesclin a écrit:Val83 a écrit:Une chose est sûre: si nous protestons trop ou si nous ne sommes pas dans le moule, c'est le risque de ne pas être titularisé. Je pensais que certaines situations des stagiaires étaient exagérées ou même exceptionnelles. Et ben, non!Pour l'avoir vécu moi-même, je peux dire que la validation d'un stagiaire (décidément, j'exècre de plus en plus ce mot qui fait passer au second plan le fait que nous soyons professeur) se joue à peu de chose. Un jour, je raconterai ma situation quelque peu mirobolante. Si, en effet, tout le monde ne peut pas exercer ce métier, la formation en terme de gestion de classe est INEXISTANTE à l'ESPE. Et pourtant, c'est rédhibitoire pour le stagiaire le jour d'une visite quand bien même le tuteur ou le CDE informe du profil particulièrement difficile de la classe. Bref, c'est presque un jeu de loterie!
De toute façon ,pour être titulariser, il faut grenouille à mort autour de 3 pôles: le CDE, l'Inspecteur et le syndicat.
Et sans doute aussi avoir une orthographe correcte.
- DuguesclinNiveau 5
Désolé, je viens de rectifier.Tamerlan a écrit:Duguesclin a écrit:Val83 a écrit:Une chose est sûre: si nous protestons trop ou si nous ne sommes pas dans le moule, c'est le risque de ne pas être titularisé. Je pensais que certaines situations des stagiaires étaient exagérées ou même exceptionnelles. Et ben, non!Pour l'avoir vécu moi-même, je peux dire que la validation d'un stagiaire (décidément, j'exècre de plus en plus ce mot qui fait passer au second plan le fait que nous soyons professeur) se joue à peu de chose. Un jour, je raconterai ma situation quelque peu mirobolante. Si, en effet, tout le monde ne peut pas exercer ce métier, la formation en terme de gestion de classe est INEXISTANTE à l'ESPE. Et pourtant, c'est rédhibitoire pour le stagiaire le jour d'une visite quand bien même le tuteur ou le CDE informe du profil particulièrement difficile de la classe. Bref, c'est presque un jeu de loterie!
De toute façon, pour être titulariser, il faut grenouiller à mort autour de 3 pôles: le CDE, l'Inspecteur et le syndicat.
Et sans doute aussi avoir une orthographe correcte.
- Val83Niveau 5
[quote="Tamerlan"]
Et sans doute aussi avoir une orthographe correcte.
Désolée, je suis dans "le feu de l'action" et je ne prends pas le temps de me lire. Mea culpa!!
Duguesclin a écrit:Val83 a écrit:Une chose est sûre: si nous protestons trop ou si nous ne sommes pas dans le moule, c'est le risque de ne pas être titularisé. Je pensais que certaines situations des stagiaires étaient exagérées ou même exceptionnelles. Et ben, non!Pour l'avoir vécu moi-même, je peux dire que la validation d'un stagiaire (décidément, j'exècre de plus en plus ce mot qui fait passer au second plan le fait que nous soyons professeur) se joue à peu de chose. Un jour, je raconterai ma situation quelque peu mirobolante. Si, en effet, tout le monde ne peut pas exercer ce métier, la formation en terme de gestion de classe est INEXISTANTE à l'ESPE. Et pourtant, c'est rédhibitoire pour le stagiaire le jour d'une visite quand bien même le tuteur ou le CDE informe du profil particulièrement difficile de la classe. Bref, c'est presque un jeu de loterie!
De toute façon ,pour être titulariser, il faut grenouille à mort autour de 3 pôles: le CDE, l'Inspecteur et le syndicat.
Et sans doute aussi avoir une orthographe correcte.
Désolée, je suis dans "le feu de l'action" et je ne prends pas le temps de me lire. Mea culpa!!
- DuguesclinNiveau 5
Non pas forcément, dans certains cas, grenouiller peut suffire.Tamerlan a écrit:Duguesclin a écrit:Val83 a écrit:Une chose est sûre: si nous protestons trop ou si nous ne sommes pas dans le moule, c'est le risque de ne pas être titularisé. Je pensais que certaines situations des stagiaires étaient exagérées ou même exceptionnelles. Et ben, non!Pour l'avoir vécu moi-même, je peux dire que la validation d'un stagiaire (décidément, j'exècre de plus en plus ce mot qui fait passer au second plan le fait que nous soyons professeur) se joue à peu de chose. Un jour, je raconterai ma situation quelque peu mirobolante. Si, en effet, tout le monde ne peut pas exercer ce métier, la formation en terme de gestion de classe est INEXISTANTE à l'ESPE. Et pourtant, c'est rédhibitoire pour le stagiaire le jour d'une visite quand bien même le tuteur ou le CDE informe du profil particulièrement difficile de la classe. Bref, c'est presque un jeu de loterie!
De toute façon ,pour être titulariser, il faut grenouille à mort autour de 3 pôles: le CDE, l'Inspecteur et le syndicat.
Et sans doute aussi avoir une orthographe correcte.
- ProvençalLeGauloisExpert
J'ai un peu de mal avec la vision partagée par certains sur ce fil qui voudraient que tous les stagiaires renouvelés le soient à tort.
Il y a probablement une part de malchance (tuteur malveillant, classes difficiles, problème avec l'ESPE) à ne pas négliger mais nier que certains stagiaires n'ont tout simplement pas fait leurs preuves et doivent être renouvelés voire dans certains cas licenciés, c'est illusoire.
Il y a probablement une part de malchance (tuteur malveillant, classes difficiles, problème avec l'ESPE) à ne pas négliger mais nier que certains stagiaires n'ont tout simplement pas fait leurs preuves et doivent être renouvelés voire dans certains cas licenciés, c'est illusoire.
- DuguesclinNiveau 5
Le renouvellement éventuellement mais le licenciement c'est tout de même très dur.ProvençalLeGaulois a écrit:J'ai un peu de mal avec la vision partagée par certains sur ce fil qui voudraient que tous les stagiaires renouvelés le soient à tort.
Il y a probablement une part de malchance (tuteur malveillant, classes difficiles, problème avec l'ESPE) à ne pas négliger mais nier que certains stagiaires n'ont tout simplement pas fait leurs preuves et doivent être renouvelés voire dans certains cas licenciés, c'est illusoire.
- ditaNeoprof expérimenté
ProvençalLeGaulois a écrit:J'ai un peu de mal avec la vision partagée par certains sur ce fil qui voudraient que tous les stagiaires renouvelés le soient à tort.
Il y a probablement une part de malchance (tuteur malveillant, classes difficiles, problème avec l'ESPE) à ne pas négliger mais nier que certains stagiaires n'ont tout simplement pas fait leurs preuves et doivent être renouvelés voire dans certains cas licenciés, c'est illusoire.
Oui, mais là, quels sont tes arguments ? Faire la preuve en un an ou deux de quelque chose qui se réfléchit et qui se construit, c'est un peu illusoire aussi.
- Une passanteEsprit éclairé
Duguesclin a écrit:Le renouvellement éventuellement mais le licenciement c'est tout de même très dur.ProvençalLeGaulois a écrit:J'ai un peu de mal avec la vision partagée par certains sur ce fil qui voudraient que tous les stagiaires renouvelés le soient à tort.
Il y a probablement une part de malchance (tuteur malveillant, classes difficiles, problème avec l'ESPE) à ne pas négliger mais nier que certains stagiaires n'ont tout simplement pas fait leurs preuves et doivent être renouvelés voire dans certains cas licenciés, c'est illusoire.
Le renouvellement permet de laisser plus de temps à ceux qui en auraient besoin pour trouver leurs marques. Mais je ne pense pas vraiment que la gestion de classe puisse complètement s'apprendre. On peut transmettre des trucs, des solutions pour réagir face à certaines situations, mais il y a aussi une grande part d'adaptation de l'enseignant.
Le licenciement ne me paraît pas scandaleux dans l'absolu, si on ne parvient pas à trouver le positionnement adéquat face aux élèves en dépit des deux années de stage, il est peu probable qu'on les trouve ensuite. Je ne dis pas que c'est impossible mais bon, il y a un moment où il faut aussi au permettre aux élèves d'avoir des enseignants qui tiennent la route.
Et ne nous voilons pas la face, il y a aussi des stagiaires entrés dans l'EN parce qu'ils avaient besoin de bosser, mais sans aucun goût pour le métier ou la transmission. Ce ne sont sans doute pas ceux que l'on trouve sur ce forum, parce qu'encore faut-il s'intéresser au métier pour venir ici. Mais des stagiaires qui se fichent totalement de ce qu'il faut faire, qui ne bossent pas chez eux et croient que leur travail se limite aux heures de cours, cela existe ! Et heureusement que dans ce cas, le licenciement est possible sans qu'il y ait pour autant mise en danger des élèves.
De même, en lettres, des étudiants faisant de nombreuses fautes d'orthographe passent le filtre des concours, comment les titulariser quand cela devient flagrant ?
Le stage permet non pas de devenir un parfait enseignant, parce que beaucoup de choses s'apprennent avec l'expérience, mais d'évaluer si on pourra s'améliorer, si on est soucieux de le faire.
- Dadoo33Grand sage
Une passante a écrit:Duguesclin a écrit:Le renouvellement éventuellement mais le licenciement c'est tout de même très dur.ProvençalLeGaulois a écrit:J'ai un peu de mal avec la vision partagée par certains sur ce fil qui voudraient que tous les stagiaires renouvelés le soient à tort.
Il y a probablement une part de malchance (tuteur malveillant, classes difficiles, problème avec l'ESPE) à ne pas négliger mais nier que certains stagiaires n'ont tout simplement pas fait leurs preuves et doivent être renouvelés voire dans certains cas licenciés, c'est illusoire.
Le renouvellement permet de laisser plus de temps à ceux qui en auraient besoin pour trouver leurs marques. Mais je ne pense pas vraiment que la gestion de classe puisse complètement s'apprendre. On peut transmettre des trucs, des solutions pour réagir face à certaines situations, mais il y a aussi une grande part d'adaptation de l'enseignant.
Le licenciement ne me paraît pas scandaleux dans l'absolu, si on ne parvient pas à trouver le positionnement adéquat face aux élèves en dépit des deux années de stage, il est peu probable qu'on les trouve ensuite. Je ne dis pas que c'est impossible mais bon, il y a un moment où il faut aussi au permettre aux élèves d'avoir des enseignants qui tiennent la route.
Et ne nous voilons pas la face, il y a aussi des stagiaires entrés dans l'EN parce qu'ils avaient besoin de bosser, mais sans aucun goût pour le métier ou la transmission. Ce ne sont sans doute pas ceux que l'on trouve sur ce forum, parce qu'encore faut-il s'intéresser au métier pour venir ici. Mais des stagiaires qui se fichent totalement de ce qu'il faut faire, qui ne bossent pas chez eux et croient que leur travail se limite aux heures de cours, cela existe ! Et heureusement que dans ce cas, le licenciement est possible sans qu'il y ait pour autant mise en danger des élèves.
De même, en lettres, des étudiants faisant de nombreuses fautes d'orthographe passent le filtre des concours, comment les titulariser quand cela devient flagrant ?
Le stage permet non pas de devenir un parfait enseignant, parce que beaucoup de choses s'apprennent avec l'expérience, mais d'évaluer si on pourra s'améliorer, si on est soucieux de le faire.
+1
- AuzNiveau 6
J'ai un choc en lisant ce fil, lors de mon stage (il y a un peu plus de 10 ans), tous les stagiaires étaient titularisés, même ceux qui ne savaient manifestement pas gérer une classe... Les choses ont changé!
En bien peut-être, je ne sais pas, la crise des vocations est peut être une piste d'explications, comme le dit Une passante (reformulation libre), certains atterrissent devant des élèves parce qu'ils ont vu de la lumière et sont entrés sans trop savoir pourquoi.
En bien peut-être, je ne sais pas, la crise des vocations est peut être une piste d'explications, comme le dit Une passante (reformulation libre), certains atterrissent devant des élèves parce qu'ils ont vu de la lumière et sont entrés sans trop savoir pourquoi.
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Boulet un jour, boulet toujours.
- Val83Niveau 5
Auz a écrit:J'ai un choc en lisant ce fil, lors de mon stage (il y a un peu plus de 10 ans), tous les stagiaires étaient titularisés, même ceux qui ne savaient manifestement pas gérer une classe... Les choses ont changé!
En bien peut-être, je ne sais pas, la crise des vocations est peut être une piste d'explications, comme le dit Une passante (reformulation libre), certains atterrissent devant des élèves parce qu'ils ont vu de la lumière et sont entrés sans trop savoir pourquoi.
Oui, enfin, c'est un argument un peu facile. Ce n'est pas parcequ'on a la vocation que nous sommes meilleurs dans notre métier!
- Une passanteEsprit éclairé
Sans parler de vocation, tout simplement le goût pour ce que l'on fait et l'envie de bien faire son travail.
Je suis devenue professeur par hasard, après des études de lettres, mais cela m'a plu assez vite et je m'y suis sentie tout à fait à ma place. Si cela n'avait pas été le cas, j'espère bien que l'EN ne m'aurait pas laissée m'empêtrer dans un boulot que je n'aimais pas...
Le métier est assez difficile comme cela quand on l'aime, alors quand ce n'est pas le cas, cela doit vite devenir l'horreur, et il faut tenir 42 ans...
Je suis devenue professeur par hasard, après des études de lettres, mais cela m'a plu assez vite et je m'y suis sentie tout à fait à ma place. Si cela n'avait pas été le cas, j'espère bien que l'EN ne m'aurait pas laissée m'empêtrer dans un boulot que je n'aimais pas...
Le métier est assez difficile comme cela quand on l'aime, alors quand ce n'est pas le cas, cela doit vite devenir l'horreur, et il faut tenir 42 ans...
- AuzNiveau 6
Une passante a écrit:Sans parler de vocation, tout simplement le goût pour ce que l'on fait et l'envie de bien faire son travail.
Effectivement le terme vocation est galvaudé mais je l'envisageais sous l'angle d'Une passante, comme tous les métiers, l'enseignement réclame une forme d'engagement, de goût pour ce que l'on fait. Je suis sans doute trop naïve mais en aimant ce métier il me semble qu'on ne peut que progresser dans sa pratique. J'ai toujours aimé enseigner mais je n'ai pas toujours été une bonne enseignante...et je peux et dois progresser encore!
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Boulet un jour, boulet toujours.
- Val83Niveau 5
Dans ce cas nous sommes d'accord. Mais je pense, sauf erreur de ma part, que les conditions d'exercice ne sont plus vraiment les mêmes. Le métier est devenu de plus en plus difficile avec une formation inadaptée alors que les exigences de l'administration dont de plus en plus importantes. J'étais à 18h avec une formation (facultative au final mais non adaptée) en plus de mon temps de service.
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