Re: Sujets DNB 2016

Oui, il compte nécessairement dans les transformations attendues.

Serge a écrit:Oui, il compte nécessairement dans les transformations attendues.

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Le souci, c'est que mes collègues se sont concertés dans leur coin sans m'en parler (alors que j'avais pour mission de relire le sujet et que j'avais compris pour le point !), et qu'ils ont décidé de passer dans toutes les salles pour dire aux élèves qu'il fallait écrire "montent..." parce qu'il manquait une transformation. J'ai chopé la collègue un peu tard, elle avait déjà commencé à passer dans les salles...Aucun de mes 6 collègues n'avait tilté pour le point d'interrogation... Rolling Eyes

Je ne serai pas gréviste mardi, mais il est hors de question que je prenne des copies de grévistes. Cette année, nouveauté sur notre convocation, il est inscrit noir sur blanc qu'en fin de journée, on comparera nos moyennes et que tout écart vaudra au correcteur de "reconsidérer sa notation". Ils peuvent toujours courir.

Hermiony a écrit:

Serge a écrit:Oui, il compte nécessairement dans les transformations attendues.

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Le souci, c'est que mes collègues se sont concertés dans leur coin sans m'en parler (alors que j'avais pour mission de relire le sujet et que j'avais compris pour le point !), et qu'ils ont décidé de passer dans toutes les salles pour dire aux élèves qu'il fallait écrire "montent..." parce qu'il manquait une transformation. J'ai chopé la collègue un peu tard, elle avait déjà commencé à passer dans les salles...Aucun de mes 6 collègues n'avait tilté pour le point d'interrogation...

Je ne serai pas gréviste mardi, mais il est hors de question que je prenne des copies de grévistes. Cette année, nouveauté sur notre convocation, il est inscrit noir sur blanc qu'en fin de journée, on comparera nos moyennes et que tout écart vaudra au correcteur de "reconsidérer sa notation". Ils peuvent toujours courir.

Tes collègues ont fait n'importe quoi.
Même s'il y avait eu une erreur, il aurait fallu que le CDE appelle le service compétent du rectorat qui aurait ensuite décidé ou non de faire parvenir un correctif aux établissements.
Passer dans les salles pour indiquer quelque chose aux élèves est du grand n'importe quoi.
J'étais moi aussi lectrice de sujet. Pour la réécriture, pas de souci et j'ai compté 8 transformations du 1er coup.
Pareil pour les copies de mardi et la reconsidération de la notation.

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Je n'en reviens pas non plus de la réaction de tes collègues, Hermiony!

Moi j'ai surveillé l'épreuve de français et ça m'a bien gonflée de devoir écrire " effleure " au tableau. N'importe quoi! Enfin ça peut pas être pire que l'année où il a fallu écrire " la loi "...

Par contre, pas un mot sur les épreuves de maths et d'HG? J'ai également surveillé les maths, et j'ai été surprise de voir que les 1ers départs ne se sont faits qu'à 16h10, qu'à 16h25 j'avais encore 5 élèves dans la salle, et qu'à 16h30 j'ai été obligée d'arrêter les 2 qui composaient encore. Ils devaient être difficile, non?

Non, c'était "l'oie"! Smile

Sur la formation du mot "dégouttelantes", où commence le suffixe? -elantes?
Mes élèves ont tous mis dé-goutte-lantes.

J'aurais mis dé-gouttel-antes.

En fait, je crois qu'il aurait fallu mettre dé-goutt-el-antes. Le suffixe -eler existe pour d'autres verbes même s'il n'est pas courant.

@Derbo : oui, c'est du grand n'importe quoi...Et quand je l'ai su (parce que j'ai vu la collègue entrer et sortir dans les salles, le sujet à la main, je lui ai donc demandé ce qu'elle faisait, personne ne m'avait rien dit, tu parles, j'étais "juste" de couloir !!), il était trop tard...Je ne crois même pas qu'ils sachent que c'est hors les clous.

Si un élève me répond seulement que c'est un jeu sur "goutte", "dégoutter" et un verbe de type "dégouliner", je compte juste. Répondre simplement par des histoires de découpage (niveau 6e comme Luigi l'a souligné) en radical - préfixe - etc, ça va bien quand il n'y a rien d'autre à dire, mais sur un mot de ce type, c'est une analyse insuffisante. Du coup je trouve la question "comment ce mot est-il construit" peu claire : qu'attend-on ?

BritLéty a écrit:Moi j'ai surveillé l'épreuve de français et ça m'a bien gonflée de devoir écrire " effleure " au tableau. N'importe quoi! Enfin ça peut pas être pire que l'année où il a fallu écrire " la loi "...

Par contre, pas un mot sur les épreuves de maths et d'HG? J'ai également surveillé les maths, et j'ai été surprise de voir que les 1ers départs ne se sont faits qu'à 16h10, qu'à 16h25 j'avais encore 5 élèves dans la salle, et qu'à 16h30 j'ai été obligée d'arrêter les 2 qui composaient encore. Ils devaient être difficile, non?

Pour les maths, je ne sais pas. Fiston a trouvé ça normal, dans le prolognement de ce qu'il a fait toute l'année. Je ne me sens pas capable d'en juger.
Pour l'HG, on en parle ici :
https://www.neoprofs.org/t102993-hgemc-dnb-2016-et-si-on-discutait-des-differents-sujets#3721594

Vu sur twitter :

"DITES @EducationFrance , la prochaine fois, indiquez «Ne pas écrire» au dos des 13 pages du brevet d’HG ! "

Spoiler:

Bon, en même temps, à la fin de l'épreuve de Français, un de mes élèves est venu dire, tout fier, qu'il avait eu le temps de traiter les deux sujets de rédaction...

Ici en Martinique poème de Desnos, un appel à se dresser contre Hitler, texte un peu aride au premier abord mais sans difficulté particulière. Dictée et réécriture vraiment faciles mais dans la salle où je me trouvais, une élève a tout de même réussi à oublier de faire la réécriture. C'est bien la peine de les entraîner sur trois DNB blancs...

En revanche les deux sujets de rédaction étaient bien ardus. J'ai seulement pu voir le sujet 1 (y'avait pas assez de sujets), il fallait imaginer le soulagement éprouvé par le poète à la fin de la guerre et le retour à la normale de la société civile.
Désolée je ne me souviens plus des termes précis du sujet de réflexion.

Question naïve sans doute : je lis ici et là que des élèves sortent avant le temps imparti à l'épreuve, or je n'ai jamais connu cela, les élèves sortant pile trois heures quinze après le début. C'est fréquent ?

Oui. Cela fait des années que la sortie est possible une heure après le début des épreuves. Il y a régulièrement des élèves qui le font.

madu a écrit:Question naïve sans doute : je lis ici et là que des élèves sortent avant le temps imparti à l'épreuve, or je n'ai jamais connu cela, les élèves sortant pile trois heures quinze après le début. C'est fréquent ?

C'est même la toute première chose que certains nous demandent, à savoir l'heure à laquelle ils pourront partir.

Je trouve cela aberrant. Quand ils ont une simple évaluation en classe, ils n'ont pas le droit de quitter la salle avant la fin de celle-ci, même s'ils n'écrivent rien. Ils n'en auraient d'ailleurs même pas l'idée. Et puis, avant la fin de l'heure, il y a parfois des fulgurances, même parmi ceux qui semblaient sécher complètement.
Il faut croire que dans l'esprit de beaucoup, le DNB doit moins compter encore qu'une simple interro.
Peut-on leur en vouloir ?

Alors j'imagine que les consignes différent selon les académies : chez nous ils peuvent sortir au bout d'une heure, mais uniquement pour se rendre aux toilettes. Aucun élève n'envisage même de sortir avant la fin (en général ils posent leurs têtes trop lourdes sur la table ou dessinent, quant à se relire... hum !)

[quote="Maissa"]

Blune a écrit:Pour une fois, j'ai aimé ce sujet dans sa globalité.

- Le texte est beau et surtout riche.

- Les questions, pour la plupart, exigent une lecture fine et la capacité de l'élève à trouver par eux-mêmes et exploiter les indices stylistiques et grammaticaux du texte. Au moins là, on se rapproche d'un travail de commentaire littéraire. le fait qu'elles soient ouvertes n'enferme pas la réflexion de l'élève dans une direction imposée. Il peut donc y apporter sa sensibilité propre. Évidemment, nous n'échapperons pas aux réponses insipides de certains, mais après tout, auraient-elles été moins vides avec un questionnaire plus guidé ?
Je trouve que la question 8 interroge la sensibilité artistique de l'élève et sa capacité à traduire la force d'un texte par le biais d'un autre art. Choisir le cinéma, pourquoi pas. Personnellement, je travaille toujours sur une œuvre ciné en lien avec les textes (Vipère au poing, Cyrano, Persépolis par exemple.) Même si je ne suis pas une spécialiste du cinéma ni de ses techniques (loin de là !), cela ne m'empêche pas de travailler sur la notion d'adaptations d’œuvres littéraires. Et je n'ai pas l'impression d'être hors programme en faisant ça ou de m'éloigner de ma discipline.

- La réécriture était simple, en revanche, fallait-il tenir compte du groupe "montent vers", remplacé par [...] dans l'extrait reproduit ? Étant donné que le premier verbe était donné dans l'énoncé "venaient", si on n'intégrait pas "montent", on n'avait pas le compte pour avoir 0.5/modification. C'est étrange d'avoir tronqué cette toute petite partie du texte ... Dans le doute, nous avons dit aux élèves de prendre en compte "monter". Impossible d'avoir le rectorat au tel, et pas de réponse à notre mail ...

- La dictée :ils ont tous oublié le "n'"

- Les sujets de rédaction : j'ai aimé les deux et j'ai trouvé le n°2 vraiment intéressant, leur permettant d'exploiter les acquis en français, histoire, arts plastiques, histoire des arts ...

Consignes données vendredi pour la correction et transmises par une collègue :

« Dans l’exercice de réécriture ci-dessus, les points de suspension figurant entre crochets représentent en bonne tradition typographique l’indication d’une suppression. Les candidats n’avaient pas donc pas à aller rechercher dans le texte de Maurice Genevoix le passage coupé. »

Je viens de recevoir par mail les consignes de correction. Évidemment, le maître mot est "valorisation".

Pour la question 6:
6) Quel est le temps verbal dominant dans le texte ? Quel est l'intérêt de son emploi dans ce récit ? (1 point)
Le temps verbal dominant est le présent de l'indicatif. En confondant le présent de narration et d'énonciation, il donne l'impression au lecteur de vivre la scène.
Si l'élève répond « l'imparfait » mais donne une justification juste et montre qu’il comprend le sens, 0,5 point.

affraid

On est donc censé accepter la réponse imparfait???!!!

Pour "l'intérêt" du présent, il faut donc avoir les deux valeurs du présent ?

J'ai fait lire & étudier "Les Eparges", dernier livre de "Ceux de 14" de Genevoix, cette année... Mes 3e ne m'ont même pas remercié à la fin de l'épreuve, les petites vaches.

La dictée était trop facile sur le plan de l'orthographe grammaticale : que du présent, un seul verbe à la P6...

Bref, comment ne pas réellement évaluer leur niveau en orthographe.

On ne me fera pas croire que ceux qui "testent" le sujet avaient tous proposé une double valeur... Franchement, aucune BASE dans cette épreuve, les seules questions de langue supposent des raffinements à l'encontre de leur fameux "socle commun". Et en plus il faudrait accepter l'imparfait, je me marre... Bien contente d'avoir fait grève.

Tout le monde aura remarqué l'alexandrin blanc, j'imagine :

"Son étreinte d’abord n’est que lourdeur inerte."

Corrigé proposé pour mon académie :
Préfixe : dé / Radical : goutte / Suffixe : lantes
Un candidat qui aura identifié le préfixe et le radical pourra obtenir 1 point.
Sens : dégoulinantes, suintantes… (0,5 pt)
On valorisera les copies qui auront tenté d’explorer les effets stylistiques et suggestifs de ce
terme, de même que d’éventuelles réflexions évoquant l’idée de néologisme.

Pour la dictée : Il est six heures du soir : on ne sanctionnera pas la présence du chiffre 6 au lieu de « six » en lettres.

Pour la réécriture : 0.5 pour le point final (interrogative indirecte)

Le temps verbal dominant est le présent de l’indicatif : 0,5 point.
L’intérêt est d’actualiser le récit, de le rendre vivant, de faciliter l’identification du lecteur au
personnage : 0,5 point
On n’attendra pas expressément l’identification d’une valeur du temps verbal pour accorder le
point.