Nos dernières lectures (tome 4)

Je n'ai plus de livres "frais". J'ai donc fouiné dans les livres du grand-père de mes enfants, arrivés ici à son décès.
Beaucoup de poches des Années 50.

J'ai lu "La Bandera", de Pierre Mac Orlan, l'histoire d'un gars recherché qui devient légionnaire. Portée à l'écran avec Jean Gabin, mais je n'ai jamais vu le film.
ça se laisse lire.

Je viens de lire "Axelle", de Pierre Benoit (de l'académie française ! )
C'est l'histoire d'un prisonnier de guerre français, de 14-18, envoyé en Prusse Orientale, et qui finit par travailler au service d'un Junker (grand propriétaire) prussien.

J'ai lu avec plaisir et intérêt, pour diverses raisons :
c'est excellemment écrit.
Le sort des PG de 14-18 est mal connu, et du point de vue historique, c'est bien documenté. Mentalité prussienne, conditions de détention, ravitaillement...
Enfin, l'intrigue, l'histoire entre notre PG, ingénieur dans le civil, et Axelle, future bru du vieux Junker.

Je suis en train de lire , du même auteur, "Cosaque N°6".

Bref, agréablement surprise par Pierre Benoit.

J'ai bien aimé La servante écarlate, tant le livre que la saison 1. Le livre offre plus d'approfondissement sur le personnage de Serena Waterford.

Bonjour

Je termine Anonymat Garanti de Greer Hendricks et Sarah Pekkanen.

"Le hasard veut que Jessica Farris, jeune maquilleuse, prend la place d'une de ses clientes afin de répondre à une étude anonyme de psychologie….
L'attrait de l'argent dans un premier temps, dont elle a cruellement besoin pour elle et sa famille, puis la fascination des questions, et pour la personne qui dirige ce travail, vont peu à peu, la plonger dans une introspection personnelle…. car des secrets enfouis, Jessica, vit avec depuis des années.
Mais surtout, elle va se retrouver instrumentaliser au sein d'un couple, aussi séduisant que dangereux.
Quel est l'enjeu véritable de tout cela, la science ou la vengeance ?"

Un thriller écrit à quatre mains que je lis avec plaisir. Les points de vue des deux personnages féminins principaux alternent.
Je passe un bon moment.

https://diacritik.com/category/en-acces-libre-confinement-2o2o

Présentation du site Gallimard :

"Damien North est professeur de philosophie dans une université cossue. Veuf, il mène une vie triste et solitaire. Mais un jour, il est embarqué par la police qui l'accuse d'avoir téléchargé sur son ordinateur des images provenant d'un réseau pédophile... L'affaire fait grand bruit, d'autant que Damien est le petit-fils d'Axel North, figure politique historique.
L'inculpé a beau se savoir innocent, chacun se souvient d'un geste, d'une parole qui, interprétés à la lumière de la terrible accusation, deviennent autant de preuves à charge. Même une banale photo de sa nièce, unique enfant de son entourage, ouvre un gouffre d'horribles suppositions. Le terrible engrenage commence tout juste à se mettre en marche.
Alexandre Postel décrit avec acuité la farce des conventions sociales, les masques affables sous lesquels se cachent le pouvoir, la jalousie ou le désir de nuire – et les dérives inquiétantes d'une société fascinée par les images."

Livre prenant et accessible. Point de vue à la première personne, ce qui produit une assimilation au personnage.
Je vous le conseille vivement, et pourquoi pas en lycée, en lecture cursive ?

Je viens de relire mon propre manuscrit et pour une fois je suis contente de moi.

Incognita a écrit:Présentation du site Gallimard :

"Damien North est professeur de philosophie dans une université cossue. Veuf, il mène une vie triste et solitaire. Mais un jour, il est embarqué par la police qui l'accuse d'avoir téléchargé sur son ordinateur des images provenant d'un réseau pédophile... L'affaire fait grand bruit, d'autant que Damien est le petit-fils d'Axel North, figure politique historique.
L'inculpé a beau se savoir innocent, chacun se souvient d'un geste, d'une parole qui, interprétés à la lumière de la terrible accusation, deviennent autant de preuves à charge. Même une banale photo de sa nièce, unique enfant de son entourage, ouvre un gouffre d'horribles suppositions. Le terrible engrenage commence tout juste à se mettre en marche.
Alexandre Postel décrit avec acuité la farce des conventions sociales, les masques affables sous lesquels se cachent le pouvoir, la jalousie ou le désir de nuire – et les dérives inquiétantes d'une société fascinée par les images."

Livre prenant et accessible. Point de vue à la première personne, ce qui produit une assimilation au personnage.
Je vous le conseille vivement, et pourquoi pas en lycée, en lecture cursive ?

C'est le genre de livre que j'aime bien, je viens de le télécharger sur la liseuse et je vais le lire.

Satellite a écrit:@zigmag17: en effet j'ai vu le livre en librairie cette semaine, du coup je ne pense pas que le tome 3 dont tu parles soit publié déjà...

Je remonte ce message. Les trois sont sortis, je les ai lus et dans l'ordre : le premier bien-sûr, je ne connais personne qui n'ai pas apprécié (et ça va de mon père moyen lecteur de 75 ans, à mes collègues, des amis, ma soeur, bref tout âge et tous niveaux ), puis le troisième qui est trèzs bien aussi. Le deuxième se lit évidemment,mais est à mon sens plus faiblard, un peu de longueurs .

roxanne a écrit:

Satellite a écrit:@zigmag17: en effet j'ai vu le livre en librairie cette semaine, du coup je ne pense pas que le tome 3 dont tu parles soit publié déjà...

Je remonte ce message. Les trois sont sortis, je les ai lus et dans l'ordre : le premier bien-sûr, je ne connais personne qui n'ai pas apprécié (et ça va de mon père moyen lecteur de 75 ans, à mes collègues, des amis, ma soeur, bref tout âge et tous niveaux ), puis le troisième  qui est trèzs bien aussi. Le deuxième se lit évidemment,mais est à mon sens plus faiblard, un peu de longueurs .

Pour resituer il s'agissait de Pierre Lemaître. J'avais craqué finalement et acheté la version initiale du tome 3 alors que je le voulais en collection de poche (je suis un peu maniaque là-dessus, j'ai les auteurs "de poche", les auteurs "de quand ça sort", grand format en général et quand je commence dans un format je n'y déroge plus). Je ne l'ai pas regretté. Je suis d'accord avec ton analyse. La trilogie, avec quelques faiblesses certes, est à recommander à quiconque ne la connaîtrait pas encore, pour l'été (ça se dévore et c'est d'une lecture aisée).
Du même auteur je suis friande des polars, courts, nerveux et terrifiants ("Alex" entre autres m'a laissé un impérissable souvenir d'épouvante)

Terminé Les Aerostats (Le dernier Nothomb). Très agréable à lire, on se laisse facilement prendre à l'histoire. Beaucoup de belles allusions littéraires et des points de vue sur le monde souvent pertinents. 



MAIS



J'appelle ça une nouvelle, pas un roman. Une fois de plus, c'est beaucoup trop court. 

Le livre sur le Goulag me fait penser à celui-ci, que j'ai bien aimé : "Oublier Klara", d'Isabelle Autissier, la navigatrice, que je ne savais pas écrivaine.
Un fils, désormais états-unien, part à la recherche du destin de sa mère arrêtée dans les Années 50, dans la Russie actuelle.


https://www.livredepoche.com/livre/oublier-klara-9782253934400

Je viens de finir Le Loup des cordeliers de Loevenbruck et coup de chance après ma déconvenue: horreur... c'est un livre à "suite".... ouf la suite sort le 20 octobre!
J'ai bien aimé le contexte de la Révolution française et cette intrigue "policière" sur la découverte de ce justicier au loup (dont j'avais cependant deviné l'identité). C'est plaisant, ça ne mange pas de pain; lecture divertissante.

"Parfois je m'assois dans les églises pour penser à ma mère ; je lui parlerais presque. je ne crois en rien, nous sommes seuls et nous ne serons pas secourus, mais j'aime les églises alanguies dans le creux des après-midi.
Je ne parle ni des cathédrales orgueilleuses ni des basiliques perchées, ni de la Madeleine ni de Saint-Germain-des-Prés, ni de Saint-Étienne du-Mont ni de Saint-Sulpice, je parle des églises sans qualités, des églises de semaine, assoupies, à peine frottées de catéchèse par des dames de bonne volonté que chapeaute de loin un prêtre encore jeune, expéditif et souriant.
Même dans les villes, même à Paris, à l'heure du goûter, la trépidance ordinaire reflue dans le ventre des modestes églises de quartier ; la température y est à peu près constante, la lumière aussi, le temps s'y oublie, on y berce à bas bruit des douleurs irrémédiables, personne ne demande rien à personne, le confessionnal est vide, les araignées s'affairent, ça sent la poussière froide, ça sent le gris, c'est assez laid, on ne sera ni dérangé ni bousculé.
Je pousse de lourdes portes capitonnées, je surprends des silences, je hume des ferveurs muettes qui me sont interdites, je me rassemble."

J'ai lu Le mystère de la main rouge, la suite du Loup des cordeliers de Loevenbruck; j'ai moins aimé que le 1er (plus historique, avec un vrai suspense sur l'identité du loup); la balade en Corse reste sympa mais c'est moins prenant.

Irène Frain, dont je ne sais pas si j'ai un jour lu un de ses livres, écrit sur l'homicide commis sur une vieille dame.
Une enquête qui n'avance pas.
Une personne qui lui a été chère, mais je ne souhaite pas en dire davantage.

J'ai beaucoup aimé. Ecriture sobre.
Je pense que je vais lire d'autres livres de l'auteure.

Je viens de dévorer le cercle des derniers libraires de S.Baron. Un polar sur le milieu des livres, double coup de coeur. En revanche la romance de l'histoire bof.

"Mes parents m'ont offert les plus belles vacances qu'on puisse concevoir, au coeur d'une enfance choyée.
Ma mère m'a fait aimer ce qu'elle aimait ; sa culture est devenue une langue maternelle. Dans mon enfance se love en secret celle de mon père. Car ces étés ont été autant sa réussite que sa consolation, le regain du souvenir plus ou moins idéalisé de son enfance dans les foyers d'après-guerre - modèle de résilience que mon père a toujours souhaité pour nous, comme si nous étions nous-mêmes des orphelins et que le camping-car, avatar de la « grande maison » au milieu d'un parc, pouvait figurer, l'espace de quelques semaines, le cadre d'un sauvetage enfantin et accueillir la pédagogie dont il était nécessaire de nous faire bénéficier, sans quoi nous ne pourrions jamais surmonter nos traumatismes."