- DimkaVénérable
J'ai lu La Fille du roi des elfes de Lord Dunsany, car il était sur le présentoir des livres conseillés par mon libraire, et j'ai trouvé ça extraordinairement chiant. :| Il ne se passe rien, les descriptions sont longues, ampoulées et n'apportent pas grand chose, et l'histoire n'est pas très profonde (ça ne bouleverse pas ma vision du monde).
Heureusement, il paraît que c'est un classique, je vais donc pouvoir faire le snob en soulignant le fait que je lis des classiques, moâ, môssieur.
Et tant que j'y suis à râler… J'ai lu des avis sur ce livre, quand tu vois que le plus grand reproche fait à l'œuvre, c'est que « han, il est trop méchant avec les licornes, çasfaitpas ». Voilàvoilàvoilà.
Heureusement, il paraît que c'est un classique, je vais donc pouvoir faire le snob en soulignant le fait que je lis des classiques, moâ, môssieur.
Et tant que j'y suis à râler… J'ai lu des avis sur ce livre, quand tu vois que le plus grand reproche fait à l'œuvre, c'est que « han, il est trop méchant avec les licornes, çasfaitpas ». Voilàvoilàvoilà.
- CarabasVénérable
Je l'ai lu parce que Dunsany est considéré comme un des père fondateurs de la fantasy, et je l'ai trouvé longuet. Me souviens même plus du passage sur les licornes. Il se passe quoi?
Plusieurs années après, je ne me souviens plus de grand-chose. Si tu recherches un belle fantasy poétique, lis plutôt Thomas le Rimer, d'Ellen Kushner.
Plusieurs années après, je ne me souviens plus de grand-chose. Si tu recherches un belle fantasy poétique, lis plutôt Thomas le Rimer, d'Ellen Kushner.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Hervé HervéFidèle du forum
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- DimkaVénérable
Le fils devient chasseur, et il chasse les licornes, qui ne sont par ailleurs pas particulièrement valorisées par l'auteur. Alors voilà, ça va pas parce que les licornes, c'est trop mignon quand même.Carabas a écrit:Je l'ai lu parce que Dunsany est considéré comme un des père fondateurs de la fantasy, et je l'ai trouvé longuet. Me souviens même plus du passage sur les licornes. Il se passe quoi?
Plusieurs années après, je ne me souviens plus de grand-chose. Si tu recherches un belle fantasy poétique, lis plutôt Thomas le Rimer, d'Ellen Kushner.
Et je ne cherche pas particulièrement du poétique, moi je passe juste le temps en attendant que George R. R. Martin se décide à sortir un nouveau volume d'A Song of Ice and Fire. :|
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- Spoiler:
- SoirHabitué du forum
Premier Vargas, Adamsberg n'est donc pas présent, plutôt bien mené.
- DimkaVénérable
J’ai lu Histoire du silence, d’Alain Corbin. Chuis déçu. Je pensais que ce serait un livre d’histoire, mais c’est plus un recueil de citations littéraires, et j’ai du mal à voir la perspective historique. C’est plutôt rare que l’auteur détermine des spécificités selon les époques : les citations sont organisées par thèmes, et du coup, ça mélange un peu toutes les époques entre la Renaissance et aujourd’hui, voire parfois l’antiquité (alors que le sous-titre indique « de la Renaissance à nos jours »).
Le postulat, c’est que pour l’histoire des mentalités, on peut faire revivre les univers mentaux disparus à travers des citations d’écrivains. À la limite, je veux bien, parce que c’est effectivement une histoire qui ne laisse pas de trace matérielle… Mais il faudrait justifier en permanence en quoi une citation, un auteur, une œuvre, est représentatif de son époque, dans quelle mesure, et avec quelles limites… J’ai pas le sentiment d’avoir vu ça, passé l’intro, ou alors très ponctuellement, l’argumentation et l’analyse ne sont pas renversantes. Du coup, des fois ça fait tiquer : citer le Le rivage des Syrtes, ça fait très classe…
Mais c’est représentatif de quoi ? C’est une fiction complète, dans un univers imaginaire, par un auteur qui doit avoir un lectorat de mille personnes dont 999 profs de lettres ou d’histoire et qui n’est pas représentatif de grand chose.
En fait, la plus grosse périodisation, c’est un énorme jugement de valeur : la différence entre un aujourd’hui trop bavard et « avant », avec un passé plutôt idéalisé en terme de silence (« Désormais il est difficile de faire silence, ce qui empêche d’entendre cette parole intérieure qui calme et qui apaise. La société enjoint de se plier au bruit afin d’être partie du tout plutôt que de se tenir à l’écoute de soi »).
Et en plus, c’est limite incohérent : il écrit que « certes, quelques randonneurs solitaires, des artistes et des écrivains, des adeptes de la méditation, des femmes et des hommes retirés dans un monastère, quelques visiteuses de tombes et, surtout des amoureux qui se regardent et se taisent sont en quête de silence et restent sensibles à ses textures. Mais ils sont comme des voyageurs échoués sur une île, bientôt déserte, dont les rivages sont rongés ». Mais après, tout le livre est basé sur des citations d’auteurs du passé : en quoi ces écrivains du passé seraient plus représentatifs de leur époque que ne le seraient les écrivains du présent qu’il présente comme une minorité ?
Plus loin, il mentionne même un auteur qui, dans le silence, entend au loin les voix et les chants des paysans (p. 33) : du coup, ça montre bien que dans ce passé idéalisé, les gens étaient aussi bruyants.
Par ailleurs, il considère que ce qui distingue l’aujourd’hui et l’avant idéalisé, c’est la médiatisation, le bruit permanent des médias, des réseaux. Mais après, il parle de Thoreau (« Sans doute est-ce Henry David Thoreau qui a le plus méticuleusement analysé le lien plus général qui unit le silence aux choses de la nature » (etc.), p. 34), et justement, à son époque, Thoreau était comme lui, déjà, un grognon qui fustigeait la société de son temps (face à un passé déjà idéalisé) et la place des médias, de leur bruit permanent…
Puis le discours sur le silence du passé s’en trouve parfois complètement intemporel (« durant des siècles », p. 113), « dans le passé, les hommes d’occident », p. 9, etc.), ou brouillé et pas du tout explicité (le chapitre sur Claudel qui traite de la peinture hollandaise, ça nous apprend des choses sur l’époque de Claudel, ou sur celle de la peinture hollandaise ?).
De plus, le livre ne prend pas du tout en compte certains faits qui ont été mis en lumière par d’autres historiens, par exemple, il y a toute une partie sur l’orient vu par les écrivains (p. 40 et après), sans une seule mention des théories de Saïd et d’autres, et il prend pour argent comptant le discours de ces écrivains (alors qu’on a quand même dit que leur regard était orienté par leur préjugé). Pareil avec « les paysans », je trouve que le discours est vachement cliché.
Finalement, je trouve que c’est plus un essai littéraire, qui se la pète un peu (regardez comme je suis cultivé et comme j’ai plein de références). Comme je suis un peu un ignorant, ça a tendance à me saouler : genre, les listes d’œuvres picturales mentionnées et pas reproduites (p. 118… bon, il y a en a quand même quelques unes qui sont reproduites, c’est mieux que rien), ou les commentaires du genre « arrêtons-nous sur l’œuvre bien connue d’Arnold Böcklin » (p. 119) (tu n’connais pas Arnold Böcklin, pauvre naze ?!). Avec des commentaires plus esthétiques qu’historiques, parfois, même (« ce que dit aussi, avec moins de talent, Félicien David », p. 43).
Bon, après, il y a quand même des chapitres qui m’ont intéressé, genre le quatrième (sur l’apprentissage du silence), le cinquième (sur Joseph) et le septième (sur les tactiques du silence), y a des exemples assez précis sur les mentalités (des élites…) autour du silence, sur la façon dont il est perçu, considéré, valorisé.
Le postulat, c’est que pour l’histoire des mentalités, on peut faire revivre les univers mentaux disparus à travers des citations d’écrivains. À la limite, je veux bien, parce que c’est effectivement une histoire qui ne laisse pas de trace matérielle… Mais il faudrait justifier en permanence en quoi une citation, un auteur, une œuvre, est représentatif de son époque, dans quelle mesure, et avec quelles limites… J’ai pas le sentiment d’avoir vu ça, passé l’intro, ou alors très ponctuellement, l’argumentation et l’analyse ne sont pas renversantes. Du coup, des fois ça fait tiquer : citer le Le rivage des Syrtes, ça fait très classe…
Mais c’est représentatif de quoi ? C’est une fiction complète, dans un univers imaginaire, par un auteur qui doit avoir un lectorat de mille personnes dont 999 profs de lettres ou d’histoire et qui n’est pas représentatif de grand chose.
En fait, la plus grosse périodisation, c’est un énorme jugement de valeur : la différence entre un aujourd’hui trop bavard et « avant », avec un passé plutôt idéalisé en terme de silence (« Désormais il est difficile de faire silence, ce qui empêche d’entendre cette parole intérieure qui calme et qui apaise. La société enjoint de se plier au bruit afin d’être partie du tout plutôt que de se tenir à l’écoute de soi »).
Et en plus, c’est limite incohérent : il écrit que « certes, quelques randonneurs solitaires, des artistes et des écrivains, des adeptes de la méditation, des femmes et des hommes retirés dans un monastère, quelques visiteuses de tombes et, surtout des amoureux qui se regardent et se taisent sont en quête de silence et restent sensibles à ses textures. Mais ils sont comme des voyageurs échoués sur une île, bientôt déserte, dont les rivages sont rongés ». Mais après, tout le livre est basé sur des citations d’auteurs du passé : en quoi ces écrivains du passé seraient plus représentatifs de leur époque que ne le seraient les écrivains du présent qu’il présente comme une minorité ?
Plus loin, il mentionne même un auteur qui, dans le silence, entend au loin les voix et les chants des paysans (p. 33) : du coup, ça montre bien que dans ce passé idéalisé, les gens étaient aussi bruyants.
Par ailleurs, il considère que ce qui distingue l’aujourd’hui et l’avant idéalisé, c’est la médiatisation, le bruit permanent des médias, des réseaux. Mais après, il parle de Thoreau (« Sans doute est-ce Henry David Thoreau qui a le plus méticuleusement analysé le lien plus général qui unit le silence aux choses de la nature » (etc.), p. 34), et justement, à son époque, Thoreau était comme lui, déjà, un grognon qui fustigeait la société de son temps (face à un passé déjà idéalisé) et la place des médias, de leur bruit permanent…
Puis le discours sur le silence du passé s’en trouve parfois complètement intemporel (« durant des siècles », p. 113), « dans le passé, les hommes d’occident », p. 9, etc.), ou brouillé et pas du tout explicité (le chapitre sur Claudel qui traite de la peinture hollandaise, ça nous apprend des choses sur l’époque de Claudel, ou sur celle de la peinture hollandaise ?).
De plus, le livre ne prend pas du tout en compte certains faits qui ont été mis en lumière par d’autres historiens, par exemple, il y a toute une partie sur l’orient vu par les écrivains (p. 40 et après), sans une seule mention des théories de Saïd et d’autres, et il prend pour argent comptant le discours de ces écrivains (alors qu’on a quand même dit que leur regard était orienté par leur préjugé). Pareil avec « les paysans », je trouve que le discours est vachement cliché.
Finalement, je trouve que c’est plus un essai littéraire, qui se la pète un peu (regardez comme je suis cultivé et comme j’ai plein de références). Comme je suis un peu un ignorant, ça a tendance à me saouler : genre, les listes d’œuvres picturales mentionnées et pas reproduites (p. 118… bon, il y a en a quand même quelques unes qui sont reproduites, c’est mieux que rien), ou les commentaires du genre « arrêtons-nous sur l’œuvre bien connue d’Arnold Böcklin » (p. 119) (tu n’connais pas Arnold Böcklin, pauvre naze ?!). Avec des commentaires plus esthétiques qu’historiques, parfois, même (« ce que dit aussi, avec moins de talent, Félicien David », p. 43).
Bon, après, il y a quand même des chapitres qui m’ont intéressé, genre le quatrième (sur l’apprentissage du silence), le cinquième (sur Joseph) et le septième (sur les tactiques du silence), y a des exemples assez précis sur les mentalités (des élites…) autour du silence, sur la façon dont il est perçu, considéré, valorisé.
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- Spoiler:
- OxfordNeoprof expérimenté
Dimka :genial:
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- SoirHabitué du forum
On suit le quotidien d'un enfant (Antoine) différent des autres, il souffre du syndrome d'Asperger. Il doit affronter, outre le regard des autres, l'hospitalisation de son père. Roman doux et court (une centaine de pages). Qui donne aussi bien la parole à Antoine qu'à ses parents. Lecture agréable.
- OxfordNeoprof expérimenté
Je viens de finir et j'ai vraiment aimé :
Sur fond de polar, une variation sur l'amitié, les ravages du temps et les désillusions d'une bande d'amis dans les années 80.
Sur fond de polar, une variation sur l'amitié, les ravages du temps et les désillusions d'une bande d'amis dans les années 80.
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- moscovitaNiveau 1
Dimka a écrit:J'ai lu La Fille du roi des elfes de Lord Dunsany, car il était sur le présentoir des livres conseillés par mon libraire, et j'ai trouvé ça extraordinairement chiant. :| Il ne se passe rien, les descriptions sont longues, ampoulées et n'apportent pas grand chose, et l'histoire n'est pas très profonde.
J'aimait baucoup Lord Dunsany quand j'avais 17 ou 18 ans. Je n'ai pas lu La Fille du roi des elfes, mais j'ai lu Contes d'un rêveur ou Les Dieux de Pegana et j'en garde un bon souvenir. Ma localisation est le titre d'une de ses nouvelles les plus célèbres, l'autre étant Carcasonne.Si Dunsany continue à t'intéresser après avoir lu La Fille, bien sûr.
Pour ne pas sortir du sujet du forum, le dernier livre que j'ai lu est Sthml Confidential, un polar sans pieds ni tête, dont je ne conseille pas la lecture.
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"Con la Iglesia hemos topado, amigo Sancho" (Don Quijote de la Mancha)
- LilipommeNiveau 8
Je viens de lire le journal d'Anne Frank. Je suis partagée, c'est un témoignage important, il y a des passages poétiques mais il ne faut pas attendre un style littéraire même s'il ne faut pas oublier qu'elle n'avait que 13 ans.
Qu'en pensez-vous ?
Qu'en pensez-vous ?
- ForsterÉrudit
Je viens de finir Harry Potter à l'école de la philosophie. Très intéressant et accessible.
- SoirHabitué du forum
Prune a écrit:Je viens de lire le journal d'Anne Frank. Je suis partagée, c'est un témoignage important, il y a des passages poétiques mais il ne faut pas attendre un style littéraire même s'il ne faut pas oublier qu'elle n'avait que 13 ans.
Qu'en pensez-vous ?
Je suis de ton avis, on voit bien que c'est une jeune fille qui écrit : elle n'est pas très mature et le style littéraire n'est en conséquence pas terrible. Mais j'étais contente de l'avoir lu pour mieux appréhender le quotidien des gens qui vivaient cachés à cette époque et ce que pouvaient en penser les plus jeunes.
- LouisBarthasExpert
"Car si l'éducation exige sans doute une certaine capacité d'ascèse, elle est aussi fondamentalement de nature érotique. C'est l'attrait des belles choses qui nous fait sortir de nous-mêmes et aller à la rencontre du réel."
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- Hervé HervéFidèle du forum
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- LilipommeNiveau 8
J'ai terminé La nausée de Sartre. J'ai bien aimé le style littéraire mais le fond manque un peu. C'est surtout phénoménologique, il décrit le sentiment d'étrangèreté au monde mais ensuite...? Un avis ?
- Tem-toGrand sage
De façon générale je suis camusien et non sartrien. La nausée est superbement écrit même si la recherche en Histoire de Roquentin m'a vite lassé. Heureusement que lui même l'abandonne assez vite dans le roman. En revanche, les rapports du personnage avec les femmes, le topos des portraits dans la galerie du musée de Rouen (Le Havre ?), la racine de l'arbre, l'histoire du surveillant de bibliothèque m'avaient plu. Beaucoup de psychologie je trouve, d'introspection.
A lire, je pense. En tout cas le roman a en lui les graines d'une philosophie que j'aimerais avoir mais qui n'est pas complètement compatible avec ma nature. Sartre veut combattre l'étrangèreté au monde, encourager l'engagement, la suite de sa vie et de ses oeuvre le prouveront. Personnellement, j'essaie d'assumer mon "étrangèreté" mais sans y réussir totalement. Oh frères humains, il reste encore des choses en vous qui m'attirent. Heureusement !
A lire, je pense. En tout cas le roman a en lui les graines d'une philosophie que j'aimerais avoir mais qui n'est pas complètement compatible avec ma nature. Sartre veut combattre l'étrangèreté au monde, encourager l'engagement, la suite de sa vie et de ses oeuvre le prouveront. Personnellement, j'essaie d'assumer mon "étrangèreté" mais sans y réussir totalement. Oh frères humains, il reste encore des choses en vous qui m'attirent. Heureusement !
- LilipommeNiveau 8
Merci de votre commentaire Tem-to. J'aime beaucoup Camus aussi mais il prônait l'engagement aussi...
- Tem-toGrand sage
Une autre forme à mon avis, plus humaniste que politique.Prune a écrit:Merci de votre commentaire Tem-to. J'aime beaucoup Camus aussi mais il prônait l'engagement aussi...
- fifi51Fidèle du forum
moscovita a écrit:Dimka a écrit:J'ai lu La Fille du roi des elfes de Lord Dunsany, car il était sur le présentoir des livres conseillés par mon libraire, et j'ai trouvé ça extraordinairement chiant. :| Il ne se passe rien, les descriptions sont longues, ampoulées et n'apportent pas grand chose, et l'histoire n'est pas très profonde.
J'aimait baucoup Lord Dunsany quand j'avais 17 ou 18 ans. Je n'ai pas lu La Fille du roi des elfes, mais j'ai lu Contes d'un rêveur ou Les Dieux de Pegana et j'en garde un bon souvenir. Ma localisation est le titre d'une de ses nouvelles les plus célèbres, l'autre étant Carcasonne.Si Dunsany continue à t'intéresser après avoir lu La Fille, bien sûr.
Pour ne pas sortir du sujet du forum, le dernier livre que j'ai lu est Sthml Confidential, un polar sans pieds ni tête, dont je ne conseille pas la lecture.
J'ai lu "Encore un whisky Mr Jorkens?" et j'avais apprécié.
- coindeparadisGuide spirituel
C'est partiel et partial, écrit par un américain inconditionnel des Charters Schools comme modèle absolu. Il n'aime pas l'école française et encore moins ses profs. Si on se penche sur sa bibliographie, on comprend le superficialité de l'ouvrage voire le caractère faux de plusieurs informations.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- LouisBarthasExpert
En 1997, j'étais encore étudiante. À la cantine universitaire de Mabillon, à deux pas de Saint-Germain-des-Prés, je demande une côtelette - la serveuse maghrébine me signale, non sans reproche : « C'est du porc ! - Je sais. » Elle élève la voix, agressive : « T'es pas musulmane, toi ? - Je peux avoir ma côtelette, s'il vous plaît ? »
Quelques semaines plus tard, dans la même cantine, je demande la même côtelette, cette fois-ci c'est un serveur qui me fait la même remarque : « C'est du porc. » Sans prêter attention à sa remarque je lui dis : « Voulez-vous bien me servir, s'il vous plaît ? » Et il me reproche : « T'es pas une musulmane, toi ? » Je finis par rétorquer : « Je vous emmerde. » C'est que je déteste le tutoiement inapproprié et que j'adore le porc.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- coindeparadisGuide spirituel
Je suis tentée....
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- LouisBarthasExpert
C'est une femme très courageuse, calomniée, moquée, qui évoque le possibilité de son assassinat. Mon livre d'elle préféré est Comment peut-on être français. On y trouve une émouvante correspondance imaginaire entretenue avec Montesquieu, qui lui a donné à son arrivée en France la force de surmonter les difficultés de son intégration alors qu'elle fuyait le fascisme islamiste.coindeparadis a écrit:Je suis tentée....
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
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Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
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