- RendashBon génie
Fesseur Pro a écrit:profPseudo a écrit:Rendash a écrit:Pseudo a écrit:entre nous on appelle ça "faire la ***".
Faire la star?
Star n'est pas interdit par le forum
Un petit mot de 4 lettres, commençant par "p"...
Meuh n'importe quoi, c'est pas un mot interdit sur Néo***.
:shock:
- CathEnchanteur
J'enseigne en LP. Les documentalistes ne suivent pas les élèves, ne donnent pas d'heures de cours (de quoi, d'ailleurs ?), ne font pas les réunions parents/profs ni aucune réunion. Donc l'isoe, je ne vois pas trop ce qu'elle justifierait, mais je vote pour une indemnité équivalente qui aurait un autre nom.
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Rendash a écrit:Fesseur Pro a écrit:profPseudo a écrit:Rendash a écrit:
Faire la star?
Star n'est pas interdit par le forum
Un petit mot de 4 lettres, commençant par "p"...
Meuh n'importe quoi, c'est pas un mot interdit sur Néo***.
:shock:
Allez un indice, cette activité de "faire la p***" est aussi celle que font les profs de LC pour recruter des élèves - oui j'en fais partie et oui je considère que je fais la p*** et ça me coûte.
- RendashBon génie
Faire la promo?
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Rendash a écrit:Faire la promo?
Ca doit tenir en quatre lettres, petit renne
Mais je sais que tu sais
- RendashBon génie
- gauvain31Empereur
Non: faire PEUR
:jesors:
:jesors:
- gauvain31Empereur
Ou faire le PAON pour les collègues masculins (ça passe mieux)
- PseudoDemi-dieu
Cath a écrit:
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Mais historiquement il a été décidé que les docs étaient tout aussi pédagogues qu'un prof, qu'elles enseignaient différemment, etc... On nous rappelle d'ailleurs régulièrement que nous sommes à la pointe de l'innovation pédagogique (ah, ah, ah !) et qu'une part de notre mission est de convaincre nos chers collègues d'enseigner mieux qu'ils ne le font (hu, hu, hu !). D'où la création du capes. Et à partir du moment on il y a capes, il y a prof. Il est fort possible que cela soit issu d'une sorte de complexe d'infériorité dû au fait, à mon sens, que les doc étaient (avant la création du capes, et même après pour une bonne part) des anciens profs recyclés qui ne voulaient pas perdre leur blason doré où on peu lire
Personnellement cela fait longtemps que je dis que je suis "documentaliste". Le prof, je m'en passe. Et pas qu'un peu, vu la réputation de cette catégorie. Prof ? Moi ? Plutôt mourir ! Cela dit, très régulièrement, on me dit "mais tu aurais pu être prof", genre, j'aurai pu choisir plus brillant que doc :lol:
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- VicomteDeValmontGrand sage
Cath a écrit:J'enseigne en LP. Les documentalistes ne suivent pas les élèves, ne donnent pas d'heures de cours (de quoi, d'ailleurs ?), ne font pas les réunions parents/profs ni aucune réunion. Donc l'isoe, je ne vois pas trop ce qu'elle justifierait, mais je vote pour une indemnité équivalente qui aurait un autre nom.
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Sans revenir sur l'ensemble des points déjà évoqués précédemment, je tiens à te préciser que la documentation est bien une discipline, comme l'indique le décret de 2014 sur les ORS:
"III. - Par dérogation aux dispositions des I et II du présent article, les professeurs de la discipline de documentation et les professeurs exerçant dans cette discipline sont tenus d'assurer [...]"
- doubledeckerSage
VicomteDeValmont a écrit:Cath a écrit:J'enseigne en LP. Les documentalistes ne suivent pas les élèves, ne donnent pas d'heures de cours (de quoi, d'ailleurs ?), ne font pas les réunions parents/profs ni aucune réunion. Donc l'isoe, je ne vois pas trop ce qu'elle justifierait, mais je vote pour une indemnité équivalente qui aurait un autre nom.
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Sans revenir sur l'ensemble des points déjà évoqués précédemment, je tiens à te préciser que la documentation est bien une discipline, comme l'indique le décret de 2014 sur les ORS:
"III. - Par dérogation aux dispositions des I et II du présent article, les professeurs de la discipline de documentation et les professeurs exerçant dans cette discipline sont tenus d'assurer [...]"
Pardon de parler à la place de Cath mais je ne pense pas que son interrogation portait sur le statut des profs docs, en l'espèce ici le décret ne répond pas à la question. L'idée c'est pourquoi la documentation est elle devenue une discipline? On est tous d'accord pour dire que cette fonction nécessite beaucoup de boulot mais est ce que le statut de professeur est pertinent? Discussion purement théorique bien sûr puisqu'il y a le décret de 2014.
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- CathEnchanteur
Enseigner, mais quoi ?Pseudo a écrit:Cath a écrit:
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Mais historiquement il a été décidé que les docs étaient tout aussi pédagogues qu'un prof, qu'elles enseignaient différemment, etc... On nous rappelle d'ailleurs régulièrement que nous sommes à la pointe de l'innovation pédagogique (ah, ah, ah !) et qu'une part de notre mission est de convaincre nos chers collègues d'enseigner mieux qu'ils ne le font (hu, hu, hu !). D'où la création du capes. Et à partir du moment on il y a capes, il y a prof. Il est fort possible que cela soit issu d'une sorte de complexe d'infériorité dû au fait, à mon sens, que les doc étaient (avant la création du capes, et même après pour une bonne part) des anciens profs recyclés qui ne voulaient pas perdre leur blason doré où on peu lirezorroprofesseur.
Personnellement cela fait longtemps que je dis que je suis "documentaliste". Le prof, je m'en passe. Et pas qu'un peu, vu la réputation de cette catégorie. Prof ? Moi ? Plutôt mourir ! Cela dit, très régulièrement, on me dit "mais tu aurais pu être prof", genre, j'aurai pu choisir plus brillant que doc :lol:
Oui, il faudrait remonter à avant la création de ce statut de prof-doc : quel était le statut des "dames du cdi" ? J'ai commencé en 1991 et je ne me posais pas la question.
- CathEnchanteur
Bah oui mais non. Le décret peut bien dire ce qu'il veut, la documentation n'est pas une discipline qu'on peut enseigner aux élèves.VicomteDeValmont a écrit:Cath a écrit:J'enseigne en LP. Les documentalistes ne suivent pas les élèves, ne donnent pas d'heures de cours (de quoi, d'ailleurs ?), ne font pas les réunions parents/profs ni aucune réunion. Donc l'isoe, je ne vois pas trop ce qu'elle justifierait, mais je vote pour une indemnité équivalente qui aurait un autre nom.
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Sans revenir sur l'ensemble des points déjà évoqués précédemment, je tiens à te préciser que la documentation est bien une discipline, comme l'indique le décret de 2014 sur les ORS:
"III. - Par dérogation aux dispositions des I et II du présent article, les professeurs de la discipline de documentation et les professeurs exerçant dans cette discipline sont tenus d'assurer [...]"
- CathEnchanteur
Voilà, Doubledecker, c'est tout à fait ça.doubledecker a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Cath a écrit:J'enseigne en LP. Les documentalistes ne suivent pas les élèves, ne donnent pas d'heures de cours (de quoi, d'ailleurs ?), ne font pas les réunions parents/profs ni aucune réunion. Donc l'isoe, je ne vois pas trop ce qu'elle justifierait, mais je vote pour une indemnité équivalente qui aurait un autre nom.
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Sans revenir sur l'ensemble des points déjà évoqués précédemment, je tiens à te préciser que la documentation est bien une discipline, comme l'indique le décret de 2014 sur les ORS:
"III. - Par dérogation aux dispositions des I et II du présent article, les professeurs de la discipline de documentation et les professeurs exerçant dans cette discipline sont tenus d'assurer [...]"
Pardon de parler à la place de Cath mais je ne pense pas que son interrogation portait sur le statut des profs docs, en l'espèce ici le décret ne répond pas à la question. L'idée c'est pourquoi la documentation est elle devenue une discipline? On est tous d'accord pour dire que cette fonction nécessite beaucoup de boulot mais est ce que le statut de professeur est pertinent? Discussion purement théorique bien sûr puisqu'il y a le décret de 2014.
Je trouve ça très noble, moi, comme fonction, et comme tout accro de lecture je me suis posée la question étant petite de devenir bibliothécaire...Mais professeur-documentaliste ? On a vraiment l'impression qu'il s'est agi de raccrocher la fonction à un statut histoire de savoir à quelle grille de rémunération les docs allaient être
- PseudoDemi-dieu
Cath a écrit:Enseigner, mais quoi ?Pseudo a écrit:Cath a écrit:
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Mais historiquement il a été décidé que les docs étaient tout aussi pédagogues qu'un prof, qu'elles enseignaient différemment, etc... On nous rappelle d'ailleurs régulièrement que nous sommes à la pointe de l'innovation pédagogique (ah, ah, ah !) et qu'une part de notre mission est de convaincre nos chers collègues d'enseigner mieux qu'ils ne le font (hu, hu, hu !). D'où la création du capes. Et à partir du moment on il y a capes, il y a prof. Il est fort possible que cela soit issu d'une sorte de complexe d'infériorité dû au fait, à mon sens, que les doc étaient (avant la création du capes, et même après pour une bonne part) des anciens profs recyclés qui ne voulaient pas perdre leur blason doré où on peu lirezorroprofesseur.
Personnellement cela fait longtemps que je dis que je suis "documentaliste". Le prof, je m'en passe. Et pas qu'un peu, vu la réputation de cette catégorie. Prof ? Moi ? Plutôt mourir ! Cela dit, très régulièrement, on me dit "mais tu aurais pu être prof", genre, j'aurai pu choisir plus brillant que doc :lol:
Oui, il faudrait remonter à avant la création de ce statut de prof-doc : quel était le statut des "dames du cdi" ? J'ai commencé en 1991 et je ne me posais pas la question.
Avant le CAPES c'était des profs qui basculaient sur un poste de doc, et voilà. Ils restaient prof de truc ou de machin, mais étaient affectés en doc.
Il y a eu aussi des statuts particuliers, comme les instructeurs d'Algérie à leur retour casés là.
Il est considéré que les docs enseignent... la documentation, ou plus exactement les techniques d'information et de documentation. Mais sans programme, sans classe. Et surtout on nous serine que les docs enseignent autrement (donc, c'est bien, ce n'est pas un bête cours avec 30 élèves en rangées de deux. Mais c'est quoi ? Chacun invente). Le problème c'est qu'à force d'enseigner autrement on peut se demander s'ils enseignent, et quoi. Bah oui, c'est invisible sur les emplois du temps, dans les textes, etc... Alors c'est où, c'est quoi ? Bah, on ne sait pas bien. On bricole.
Et surtout, il y a une chose que toute documentaliste sait : elle est prof quand ça arrange (quand on cherche quelqu'un pour se coltiner un groupe
La période la plus sympa pour tester ça grandeur nature, c'est enf in d'année, quand on lui demande de ramasser les manuels, de surveiller le brevet et... qu'on lui dit à demi mot que l'inventaire du CDI, ben... bof... Ca ira quoi.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- EloahExpert spécialisé
Cath a écrit:J'enseigne en LP. Les documentalistes ne suivent pas les élèves, ne donnent pas d'heures de cours (de quoi, d'ailleurs ?), ne font pas les réunions parents/profs ni aucune réunion. Donc l'isoe, je ne vois pas trop ce qu'elle justifierait, mais je vote pour une indemnité équivalente qui aurait un autre nom.
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Je suis doc en LP et demain, par exemple, j'ai 4h de cours en co-intervention + 1h de réunion sur mes 7h30 de présence. Après, qu'on me considère comme "prof" ou juste "doc", je m'en fiche.
- CathEnchanteur
Chez nous, la doc ne gère ni les manuels, ni les séries de livres, ne surveille pas, ne prend pas les élèves dont on ne sait pas quoi faire...C'est peut-être propre au collège ?Pseudo a écrit:Cath a écrit:Enseigner, mais quoi ?Pseudo a écrit:Cath a écrit:
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Mais historiquement il a été décidé que les docs étaient tout aussi pédagogues qu'un prof, qu'elles enseignaient différemment, etc... On nous rappelle d'ailleurs régulièrement que nous sommes à la pointe de l'innovation pédagogique (ah, ah, ah !) et qu'une part de notre mission est de convaincre nos chers collègues d'enseigner mieux qu'ils ne le font (hu, hu, hu !). D'où la création du capes. Et à partir du moment on il y a capes, il y a prof. Il est fort possible que cela soit issu d'une sorte de complexe d'infériorité dû au fait, à mon sens, que les doc étaient (avant la création du capes, et même après pour une bonne part) des anciens profs recyclés qui ne voulaient pas perdre leur blason doré où on peu lirezorroprofesseur.
Personnellement cela fait longtemps que je dis que je suis "documentaliste". Le prof, je m'en passe. Et pas qu'un peu, vu la réputation de cette catégorie. Prof ? Moi ? Plutôt mourir ! Cela dit, très régulièrement, on me dit "mais tu aurais pu être prof", genre, j'aurai pu choisir plus brillant que doc :lol:
Oui, il faudrait remonter à avant la création de ce statut de prof-doc : quel était le statut des "dames du cdi" ? J'ai commencé en 1991 et je ne me posais pas la question.
Avant le CAPES c'était des profs qui basculaient sur un poste de doc, et voilà. Ils restaient prof de truc ou de machin, mais étaient affectés en doc.
Il y a eu aussi des statuts particuliers, comme les instructeurs d'Algérie à leur retour casés là.
Il est considéré que les docs enseignent... la documentation, ou plus exactement les techniques d'information et de documentation. Mais sans programme, sans classe. Et surtout on nous serine que les docs enseignent autrement (donc, c'est bien, ce n'est pas un bête cours avec 30 élèves en rangées de deux. Mais c'est quoi ? Chacun invente). Le problème c'est qu'à force d'enseigner autrement on peut se demander s'ils enseignent, et quoi. Bah oui, c'est invisible sur les emplois du temps, dans les textes, etc... Alors c'est où, c'est quoi ? Bah, on ne sait pas bien. On bricole.
Et surtout, il y a une chose que toute documentaliste sait : elle est prof quand ça arrange (quand on cherche quelqu'un pour se coltiner un grouped'emmerd...de décrocheurs, pour prendre un groupe d'AP, pour dédoubler une classe, pour surveiller le brevet), mais elle est doc le reste du temps (et surtout pour les manuels scolaires. Ah, non, là, elle est secrétaire d'intendance et AED en même temps).
La période la plus sympa pour tester ça grandeur nature, c'est enf in d'année, quand on lui demande de ramasser les manuels, de surveiller le brevet et... qu'on lui dit à demi mot que l'inventaire du CDI, ben... bof... Ca ira quoi.
Merci pour les renseignements sur les anciens docs.
- PseudoDemi-dieu
Cath a écrit:
Chez nous, la doc ne gère ni les manuels, ni les séries de livres, ne surveille pas, ne prend pas les élèves dont on ne sait pas quoi faire...C'est peut-être propre au collège ?
Merci pour les renseignements sur les anciens docs.
Non, ça dépend de tout un tas de choses, mais il y a des docs de lycée qui se farcissent les manuels, ont des groupes d'élèves, surveillent, etc...
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- CathEnchanteur
Faire cours en co-intervention, ce n'est pas faire cours...Honnêtement, c'est juste pour le prof le moyen de ne pas avoir son effectif complet à gérer. Mais si c'est au cdi ça prive les élèves lambda qui voulaient y aller. Et en LP, faut pas les décourager trop souvent.Eloah a écrit:Cath a écrit:J'enseigne en LP. Les documentalistes ne suivent pas les élèves, ne donnent pas d'heures de cours (de quoi, d'ailleurs ?), ne font pas les réunions parents/profs ni aucune réunion. Donc l'isoe, je ne vois pas trop ce qu'elle justifierait, mais je vote pour une indemnité équivalente qui aurait un autre nom.
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Je suis doc en LP et demain, par exemple, j'ai 4h de cours en co-intervention + 1h de réunion sur mes 7h30 de présence. Après, qu'on me considère comme "prof" ou juste "doc", je m'en fiche.
- PseudoDemi-dieu
Cath a écrit:Faire cours en co-intervention, ce n'est pas faire cours...Honnêtement, c'est juste pour le prof le moyen de ne pas avoir son effectif complet à gérer. Mais si c'est au cdi ça prive les élèves lambda qui voulaient y aller. Et en LP, faut pas les décourager trop souvent.Eloah a écrit:Cath a écrit:J'enseigne en LP. Les documentalistes ne suivent pas les élèves, ne donnent pas d'heures de cours (de quoi, d'ailleurs ?), ne font pas les réunions parents/profs ni aucune réunion. Donc l'isoe, je ne vois pas trop ce qu'elle justifierait, mais je vote pour une indemnité équivalente qui aurait un autre nom.
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Je suis doc en LP et demain, par exemple, j'ai 4h de cours en co-intervention + 1h de réunion sur mes 7h30 de présence. Après, qu'on me considère comme "prof" ou juste "doc", je m'en fiche.
Donc le prof avec qui ont co-intervient ne fait pas cours non plus. Ben oui, y a pas de raison que ce travail soit considéré pour l'un comme un cours et pas pour l'autre. Ah, si, la rémunération. Pendant que le vrai prof est payé une heure de cours, je dois encore une heure pour faire mon quota. Pour le même taf, et parfois, la séance, c'est moi qui l'aie préparé dans son intégralité.
Ce quoi qui défini un "cours" alors ?
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- CelebornEsprit sacré
C'est extrêmement compliqué d'établir des généralités sur les professeurs documentalistes, car le métier a énormément évolué en assez peu de temps, et les personnes qui l'exercent sont loin d'être toutes dans le même positionnement.
Ce que je peux dire de mon point de vue de représentant syndical, c'est qu'on assiste globalement à une transition vers davantage de « professeur » et moins de « documentaliste ». Du fait notamment de la création du CAPES et du remplacement progressif qui s'est fait de personnes qui étaient dans ce métier plutôt comme bibliothécaires vers des personnes qui revendiquent d'être des enseignants. Alors après le/la prof doc de votre établissement est comme ci, comme ça, enseigne, n'enseigne pas, fait des réunions, n'en fait pas, évalue, n'évalue pas, etc. Mais en termes d'identité professionnelle, je crois qu'on est en 2016 majoritairement dans une volonté d'enseigner, ce qui a conduit aux séances d'initiation à la recherche documentaire, à la disposition du décret de 2014 « 1h d'enseignement = 2 heures de service », à la création d'un programme (IME) qui, s'il n'est pas dévolu au prof doc, correspond tout de même assez exactement à son concours et à sa formation, et à quelque chose qu'il va bien falloir finir par appeler une discipline.
Après, tout cela est très fragile, car généralement soumis au bon vouloir du chef d'établissement/des collègues, qui apportent avec eux leurs propres contraintes (le CDI doit être ouvert, etc.) et aussi leurs propres représentations (Mais c'est bien vous qui distribuez les manuels, non ?). Sans parler des textes règlementaires, qui sont un méli-mélo sans nom. Ainsi, on en est à un point où chaque prof doc va négocier l'existence et les modalités de son enseignement au local (j'avais participé à une très intéressante journée des profs doc SNES/SNALC/CGT de l'académie de Nice à ce sujet, et c'était le constat que tout le monde faisait). D'où le fait que chaque prof doc risque de vivre son métier différemment, et de le vivre différemment dès qu'il change d'établissement. Et d'où les retours très divers que l'on a sur ce fil de discussion sur ce que fait le/la prof de doc de votre collège/lycée.
Ce que je peux dire de mon point de vue de représentant syndical, c'est qu'on assiste globalement à une transition vers davantage de « professeur » et moins de « documentaliste ». Du fait notamment de la création du CAPES et du remplacement progressif qui s'est fait de personnes qui étaient dans ce métier plutôt comme bibliothécaires vers des personnes qui revendiquent d'être des enseignants. Alors après le/la prof doc de votre établissement est comme ci, comme ça, enseigne, n'enseigne pas, fait des réunions, n'en fait pas, évalue, n'évalue pas, etc. Mais en termes d'identité professionnelle, je crois qu'on est en 2016 majoritairement dans une volonté d'enseigner, ce qui a conduit aux séances d'initiation à la recherche documentaire, à la disposition du décret de 2014 « 1h d'enseignement = 2 heures de service », à la création d'un programme (IME) qui, s'il n'est pas dévolu au prof doc, correspond tout de même assez exactement à son concours et à sa formation, et à quelque chose qu'il va bien falloir finir par appeler une discipline.
Après, tout cela est très fragile, car généralement soumis au bon vouloir du chef d'établissement/des collègues, qui apportent avec eux leurs propres contraintes (le CDI doit être ouvert, etc.) et aussi leurs propres représentations (Mais c'est bien vous qui distribuez les manuels, non ?). Sans parler des textes règlementaires, qui sont un méli-mélo sans nom. Ainsi, on en est à un point où chaque prof doc va négocier l'existence et les modalités de son enseignement au local (j'avais participé à une très intéressante journée des profs doc SNES/SNALC/CGT de l'académie de Nice à ce sujet, et c'était le constat que tout le monde faisait). D'où le fait que chaque prof doc risque de vivre son métier différemment, et de le vivre différemment dès qu'il change d'établissement. Et d'où les retours très divers que l'on a sur ce fil de discussion sur ce que fait le/la prof de doc de votre collège/lycée.
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Pseudo a écrit:Cath a écrit:Faire cours en co-intervention, ce n'est pas faire cours...Honnêtement, c'est juste pour le prof le moyen de ne pas avoir son effectif complet à gérer. Mais si c'est au cdi ça prive les élèves lambda qui voulaient y aller. Et en LP, faut pas les décourager trop souvent.Eloah a écrit:Cath a écrit:J'enseigne en LP. Les documentalistes ne suivent pas les élèves, ne donnent pas d'heures de cours (de quoi, d'ailleurs ?), ne font pas les réunions parents/profs ni aucune réunion. Donc l'isoe, je ne vois pas trop ce qu'elle justifierait, mais je vote pour une indemnité équivalente qui aurait un autre nom.
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Je suis doc en LP et demain, par exemple, j'ai 4h de cours en co-intervention + 1h de réunion sur mes 7h30 de présence. Après, qu'on me considère comme "prof" ou juste "doc", je m'en fiche.
Donc le prof avec qui ont co-intervient ne fait pas cours non plus. Ben oui, y a pas de raison que ce travail soit considéré pour l'un comme un cours et pas pour l'autre. Ah, si, la rémunération. Pendant que le vrai prof est payé une heure de cours, je dois encore une heure pour faire mon quota. Pour le même taf, et parfois, la séance, c'est moi qui l'aie préparé dans son intégralité.
Ce quoi qui défini un "cours" alors ?
+ 1 Quand des collègues viennent bosser au CDI avec leurs élèves, la plupart du temps, j'ai tout préparé et parfois je corrige!!!!
Et ne parlons pas de moments où les aed me refilent les plus terribles ...ben oui ils n'ont pas de devoirs!!!! Ben voyons!
Mais c'est vrai qu'on ne fait pas le même job suivant l'endroit où on est nommé!
- CathEnchanteur
Oui, vu comme ça, c'est sûr ! :lol:Pseudo a écrit:Cath a écrit:Faire cours en co-intervention, ce n'est pas faire cours...Honnêtement, c'est juste pour le prof le moyen de ne pas avoir son effectif complet à gérer. Mais si c'est au cdi ça prive les élèves lambda qui voulaient y aller. Et en LP, faut pas les décourager trop souvent.Eloah a écrit:Cath a écrit:J'enseigne en LP. Les documentalistes ne suivent pas les élèves, ne donnent pas d'heures de cours (de quoi, d'ailleurs ?), ne font pas les réunions parents/profs ni aucune réunion. Donc l'isoe, je ne vois pas trop ce qu'elle justifierait, mais je vote pour une indemnité équivalente qui aurait un autre nom.
En fait, ce qui me pose problème et je l'ai écrit ailleurs, c'est le statut de professeur attaché aux documentalistes. La documentation n'est pas une discipline, je ne comprends pas pourquoi les docs veulent absolument enseigner quelque chose et corriger des copies. Elles ont déjà assez de boulot comme ça, non ? J'y vois plutôt une sorte de complexe qui les pousse à vouloir justifier ce statut de professeur.
Je suis doc en LP et demain, par exemple, j'ai 4h de cours en co-intervention + 1h de réunion sur mes 7h30 de présence. Après, qu'on me considère comme "prof" ou juste "doc", je m'en fiche.
Donc le prof avec qui ont co-intervient ne fait pas cours non plus. Ben oui, y a pas de raison que ce travail soit considéré pour l'un comme un cours et pas pour l'autre. Ah, si, la rémunération. Pendant que le vrai prof est payé une heure de cours, je dois encore une heure pour faire mon quota. Pour le même taf, et parfois, la séance, c'est moi qui l'aie préparé dans son intégralité.
Ce quoi qui défini un "cours" alors ?
Ce que je constate, d'après ce que je vois autour de moi puisque je ne le pratique pas : les séances en co-intervention se passent au cdi parce que ça permet d'être 2 pour animer . Le contenu est du "clé en main", un projet tout fait type parcours culturel ou un travail nécessitant de la recherche sur les ordis du cdi. Ce travail a été préparé par le prof, la doc a généralement acquiescé à ce qui lui est présenté quand c'est prêt et c'est tout (en même temps c'est logique car la doc a une formation universitaire dans un domaine or des profs de différentes disciplines peuvent lui demander de co-enseigner et personne ne peut tout savoir). Le corollaire est que le cdi est fermé à chaque "co-intervention", que les horaires ne sont pas extensibles et que j'entends mes élèves se plaindre constamment que "le cdi est toujours fermé".
Voilà, à grands traits.
Encore une fois, j'espère qu'il est clair que mon propose ne vise pas à dévaloriser le rôle des docs mais s'interroge sur la pertinence du statut de prof qui leur est accolé et me parait plus porteur d’ambiguïté qu'autre chose.
- CathEnchanteur
Bon, je repose ma question alors : qu'enseignent les profs-docs ?
- TopiqueNiveau 5
Cath a écrit:
Je trouve ça très noble, moi, comme fonction, et comme tout accro de lecture je me suis posée la question étant petite de devenir bibliothécaire...Mais professeur-documentaliste ? On a vraiment l'impression qu'il s'est agi de raccrocher la fonction à un statut histoire de savoir à quelle grille de rémunération les docs allaient êtremangéspayés...
Lorsqu'un prof-doc se fait inspecter, l'inspecteur inspecte un cours. C'est quasi systématique.
Ce qu'on est sensés enseigner ?
La culture informationnelle, l'esprit critique face à l'information. ça passe par la recherche d'info, l'évaluation des sources...
Pas de quoi remplir l'emploi du temps d'un élève avec 2h/semaine /évidemment. Mais y'a de quoi faire 7/8h de cours semaine pour le profdoc, et voir chaque classe d'élèves une dizaine d'heures par an.
Parfois les collègues profs font cette formation seuls, sans nous. Mais on le fait bien mieux, parce qu'on a été formés à ça (dans le master MEEF profdoc, on apprend pas vraiment à gérer un C.D.I, mais on apprend bel et bien la pédagogie info-documentaire). C'est ça notre métier.
- CathEnchanteur
Je vois. Mais en 2de pro, un de nos objets d'étude s'appelle "Construction de l'information".
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