- DaphnéDemi-dieu
proflatin a écrit:Et retraite sur les 25 meilleures années puisque bien que payés par l'état, nous n'avons pas le statut de fonctionnaire donc aucun des avantages qui vont avec. Mais il est vrai qu'en début de carrière on n'est pas muté trop loin de chez nous ou dans des établissements extrêmement difficiles.Lefteris a écrit:
Quant aux enseignants, ils y font leur travail, et on ne peut leur reprocher d'avoir choisi le privé pour des raisons qui n'ont rien de honteuses : choisir sa région, enseigner sur les deux cycles, enseigner tout court.Ils ont d'autres inconvénients dans la balance : hiérarchie plus lourde, cotisations retraites plus élevées.
Oui, c'est le deal dès le départ : on choisit un statut avec ses avantages et ses inconvénients, mais on ne peut pas avoir les avantages de tout et les inconvénients de rien.
Personnellement j'ai fait le choix du public car je n'aurais jamais pu supporter le privé, des amis ont fait le choix inverse en particulier pour ne pas quitter l'académie de Toulouse .............il est vrai que quand je disais que j'étais dans les Ardennes, ils concevaient ça comme le goulag en Extrême -Orient soviétique :diable:
Maintenant ils me disent que je suis privilégiée avec ma retraite de fonctionnaire gnagnagna....... ben oui fallait le faire
- proflatinNiveau 6
Je suis d'accord avec toi. Chacun a fait son choix en connaissance de cause. Je regrette juste les chamailleries et les jalousies qu'on peut lire sur ce fil de part et d'autre.Daphné a écrit:proflatin a écrit:Et retraite sur les 25 meilleures années puisque bien que payés par l'état, nous n'avons pas le statut de fonctionnaire donc aucun des avantages qui vont avec. Mais il est vrai qu'en début de carrière on n'est pas muté trop loin de chez nous ou dans des établissements extrêmement difficiles.Lefteris a écrit:
Quant aux enseignants, ils y font leur travail, et on ne peut leur reprocher d'avoir choisi le privé pour des raisons qui n'ont rien de honteuses : choisir sa région, enseigner sur les deux cycles, enseigner tout court.Ils ont d'autres inconvénients dans la balance : hiérarchie plus lourde, cotisations retraites plus élevées.
Oui, c'est le deal dès le départ : on choisit un statut avec ses avantages et ses inconvénients, mais on ne peut pas avoir les avantages de tout et les inconvénients de rien.
Personnellement j'ai fait le choix du public car je n'aurais jamais pu supporter le privé, des amis ont fait le choix inverse en particulier pour ne pas quitter l'académie de Toulouse .............il est vrai que quand je disais que j'étais dans les Ardennes, ils concevaient ça comme le goulag en Extrême -Orient soviétique :diable:
Maintenant ils me disent que je suis privilégiée avec ma retraite de fonctionnaire gnagnagna....... ben oui fallait le faire
- klaus2Habitué du forum
idem pour certaines classes préparatoires privées en ECS - ECE : Ipesup, St Jean de Douai.. qui ont des classements remarquables !!che35: "les candidats susceptibles d'échouer sont priés de s'inscrire au bac en candidats libres... ce qui les fait disparaitre des stats du bahut en question.
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- BalthamosDoyen
archeboc a écrit:
Je suis conscient que quand on est enseignant dans le privé, on voit arriver la réforme avec craintes et énervements, et on aimerait sentir la solidarité
des collègues du public.
Pourquoi?
Honnêtement, du public,on attend encore a solidarité du privé contre la réforme.
A part quelques positions individuelles, les représentations du privé (associations, syndicats) sont pour la grande partie pro- réforme. Les représentations hostiles sont peu audibles. Qu'ils se réveillent maintenant? Super, même si c'est un peu tard... On peut toujours rêver d'un front uni en mai...
Puis essayer de parler de solidarité entre le privé et le public n'est pas cohérent, elle n'existe pas. On se considère différent (l'un comme l'autre) et je ne connais pas un mouvement de solidarité sur une réforme de l'un s'il n'est pas affecté par la dite réforme. Si la réforme ne visait que le public, le privé ne bougerait pas. Et l'inverse est encore plus vrai.
Soyons honnêtes, et l'article ne dit pas le contraire. Si un texte ministériel annonçait que le privé peut encore gérer ses heures et son emploi du temps comme il l'entend (avec heures sup de latin, bilangue, etc.), le privé sera ravi de cet avantage sur le public et ne contestera plus la réforme.
Que certains collègues ici, du public ou du privé soient des contre exemples, tant mieux et je les félicite, mais ça n'en reste pas moins des contre exemples.
Enfin ici, ce n'est pas la guerre contre le privé qui est relancée mais une critique de la position du privé sur la réforme depuis son annonce jusqu'à maintenant.
proflatin a écrit:C'est bien, ils ont gagné, ils parviennent même à ce qu'on se bouffe le nez entre nous. Combien de fois devrons-nous dire que profs du public et profs du privé sous contrat, on est tous dans la même galère ? Avec cette réforme, dans tel secteur, ce sera le public qui sera avantage, dans tel autre ce sera le privé, et alors? On fait le même métier, on a les mêmes élèves, les bons élèves comme les chieurs ne sont pas l'apanage de l'un ou de l'autre. A la rentrée prochaine, on va tous souffrir en mettant en place les mêmes réformes et certains vont perdre des heures (non rémunérées pour le privé si le prof a moins de 18 heures, mais on n'a pas à s'en plaindre, on le savait quand on a signé et on est prioritaire pour un complément).
Je ne comprends vraiment pas cette petite "guerre" que certains collègues entretiennent.
C'est justement pour ça que le privé devrait être plus virulent et que le public actuellement ne devrait pas se contenter d'une contestation molle.
C'est vrai que dans une certaine mesure, on peut rapprocher le combat du prof du public et celui du privé. Cette réforme en est l'illustration.
Daphné a écrit:Oui, c'est le deal dès le départ : on choisit un statut avec ses avantages et ses inconvénients, mais on ne peut pas avoir les avantages de tout et les inconvénients de rien.
Personnellement j'ai fait le choix du public car je n'aurais jamais pu supporter le privé, des amis ont fait le choix inverse en particulier pour ne pas quitter l'académie de Toulouse .............il est vrai que quand je disais que j'étais dans les Ardennes, ils concevaient ça comme le goulag en Extrême -Orient soviétique :diable:
Maintenant ils me disent que je suis privilégiée avec ma retraite de fonctionnaire gnagnagna....... ben oui fallait le faire
- titus06Habitué du forum
« La facilité avec laquelle la réforme des rythmes scolaires n’a pas été appliquée dans les écoles primaires de l’Enseignement catholique a pu laisser croire qu’il en serait de même pour celle du collège. Le sentiment diffus qu’on s’en sortira toujours a fait qu’on découvre seulement maintenant ce qui va nous arriver. La prise de conscience n’en est que plus douloureuse. »
Tout est dit dans cette citation... Si j'étais méchant, je dirais "bien fait pour eux!". Mais comme je suis gentil, je me contenterai de dire "il fallait se réveiller avant".
- proflatinNiveau 6
Oui les syndicats ou associations du privé se sont plus ou moins ralliés à cette réforme calamiteuse mais ils ne représentent pas, sur ce point, l'ensemble des enseignants du privé. Les profs du privé qui s'opposent à cette réforme ne sont pas des contre exemples, ils sont majoritaires. Mais il est vrai que la contestation ne fait pas partie de notre culture et beaucoup ont peur que leur établissement perde le contrat avec l'état. Cette menace n'est peut-être qu'illusoire mais elle a été clairement formulée.Balthamos a écrit:archeboc a écrit:
Je suis conscient que quand on est enseignant dans le privé, on voit arriver la réforme avec craintes et énervements, et on aimerait sentir la solidarité
des collègues du public.
Pourquoi?
Honnêtement, du public,on attend encore a solidarité du privé contre la réforme.
A part quelques positions individuelles, les représentations du privé (associations, syndicats) sont pour la grande partie pro- réforme. Les représentations hostiles sont peu audibles. Qu'ils se réveillent maintenant? Super, même si c'est un peu tard... On peut toujours rêver d'un front uni en mai...
Puis essayer de parler de solidarité entre le privé et le public n'est pas cohérent, elle n'existe pas. On se considère différent (l'un comme l'autre) et je ne connais pas un mouvement de solidarité sur une réforme de l'un s'il n'est pas affecté par la dite réforme. Si la réforme ne visait que le public, le privé ne bougerait pas. Et l'inverse est encore plus vrai.
Soyons honnêtes, et l'article ne dit pas le contraire. Si un texte ministériel annonçait que le privé peut encore gérer ses heures et son emploi du temps comme il l'entend (avec heures sup de latin, bilangue, etc.), le privé sera ravi de cet avantage sur le public et ne contestera plus la réforme.
Que certains collègues ici, du public ou du privé soient des contre exemples, tant mieux et je les félicite, mais ça n'en reste pas moins des contre exemples.
Enfin ici, ce n'est pas la guerre contre le privé qui est relancée mais une critique de la position du privé sur la réforme depuis son annonce jusqu'à maintenant.proflatin a écrit:C'est bien, ils ont gagné, ils parviennent même à ce qu'on se bouffe le nez entre nous. Combien de fois devrons-nous dire que profs du public et profs du privé sous contrat, on est tous dans la même galère ? Avec cette réforme, dans tel secteur, ce sera le public qui sera avantage, dans tel autre ce sera le privé, et alors? On fait le même métier, on a les mêmes élèves, les bons élèves comme les chieurs ne sont pas l'apanage de l'un ou de l'autre. A la rentrée prochaine, on va tous souffrir en mettant en place les mêmes réformes et certains vont perdre des heures (non rémunérées pour le privé si le prof a moins de 18 heures, mais on n'a pas à s'en plaindre, on le savait quand on a signé et on est prioritaire pour un complément).
Je ne comprends vraiment pas cette petite "guerre" que certains collègues entretiennent.
C'est justement pour ça que le privé devrait être plus virulent et que le public actuellement ne devrait pas se contenter d'une contestation molle.
C'est vrai que dans une certaine mesure, on peut rapprocher le combat du prof du public et celui du privé. Cette réforme en est l'illustration.Daphné a écrit:Oui, c'est le deal dès le départ : on choisit un statut avec ses avantages et ses inconvénients, mais on ne peut pas avoir les avantages de tout et les inconvénients de rien.
Personnellement j'ai fait le choix du public car je n'aurais jamais pu supporter le privé, des amis ont fait le choix inverse en particulier pour ne pas quitter l'académie de Toulouse .............il est vrai que quand je disais que j'étais dans les Ardennes, ils concevaient ça comme le goulag en Extrême -Orient soviétique :diable:
Maintenant ils me disent que je suis privilégiée avec ma retraite de fonctionnaire gnagnagna....... ben oui fallait le faire
- BalthamosDoyen
La fameuse majorité silencieuse....
Le problème avec cette majorité, c'est qu'on ne l'entend pas...
Le problème avec cette majorité, c'est qu'on ne l'entend pas...
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- Spoiler:
- proflatinNiveau 6
titus06 a écrit:« La facilité avec laquelle la réforme des rythmes scolaires n’a pas été appliquée dans les écoles primaires de l’Enseignement catholique a pu laisser croire qu’il en serait de même pour celle du collège. Le sentiment diffus qu’on s’en sortira toujours a fait qu’on découvre seulement maintenant ce qui va nous arriver. La prise de conscience n’en est que plus douloureuse. »
Tout est dit dans cette citation... Si j'étais méchant, je dirais "bien fait pour eux!". Mais comme je suis gentil, je me contenterai de dire "il fallait se réveiller avant".
Je ne m'abaisserai même pas à répondre.
- Le grincheuxSage
Parce que dans le public, c'est franchement différent ? Si tous les profs du public contre cette réforme faisaient le nécessaire, il y a longtemps qu'elle serait enterrée (et le ministre avec elle). Il ne faut pas se voiler la face, rare sont ceux qui veulent aller au bout des choses en luttant contre cette fichue réforme. Ils préfèrent une certaine tranquillité quitte à avaler des couleuvres.Balthamos a écrit:La fameuse majorité silencieuse....
Le problème avec cette majorité, c'est qu'on ne l'entend pas...
Quant à votre couplet sur la solidarité, la solidarité, dans ce pays est toujours à sens unique. Comment voulez-vous (et pourquoi) que les enseignants du privé qui sont souvent vilipendés prennent position contre une réforme qui pourrait ne pas les toucher de la même façon ?
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- proflatinNiveau 6
D'accord avec toi.
Sauf que cette réforme va nous toucher de la même façon.
Sauf que cette réforme va nous toucher de la même façon.
- BalthamosDoyen
Le grincheux a écrit:
Parce que dans le public, c'est franchement différent ? Si tous les profs du public contre cette réforme faisaient le nécessaire, il y a longtemps qu'elle serait enterrée (et le ministre avec elle). Il ne faut pas se voiler la face, rare sont ceux qui veulent aller au bout des choses en luttant contre cette fichue réforme. Ils préfèrent une certaine tranquillité quitte à avaler des couleuvres.
Quant à votre couplet sur la solidarité, la solidarité, dans ce pays est toujours à sens unique. Comment voulez-vous (et pourquoi) que les enseignants du privé qui sont souvent vilipendés prennent position contre une réforme qui pourrait ne pas les toucher de la même façon ?
Je ne dis pas que le public c'est la panacée question lutte. C'est plus que critiquable d'ailleurs je ne me gène pas pour critiquer la mollesse des collègues (d'ailleurs je parle un peu dans la citation...) Mais il est question du privé ici, et je pense que niveau lutte et défense des droits, le public s'en sort mieux. La contestation, comme le dit le collègue plus haut, ce n'est pas vraiment la culture du privé, d'autant qu'ils ont d'autres contraintes.
Puis c'est vrai, si le public faisait grève et revendiquait de manière satisfaisante, le privé n'aurait pas à se bouger.
Quand à mon couplet sur la solidarité, j'essaye d'expliquer que pour moi, elle n'existe pas. justement parce que le privé n'est pas le public. Justement parce que les intérêts, convergents parfois, ne le sont pas tout le temps.
_________________
- Spoiler:
- Le grincheuxSage
Note bien que j'ai utilisé le conditionnel. Je trouve juste déplorable que les profs du public réclament la solidarité du privé alors même qu'ils ne sont déjà pas solidaires entre eux contre cette réforme. C'est d'autant plus étrange qu'ils ne se gênent pas habituellement de les traiter pour le moins bizarrement.proflatin a écrit:D'accord avec toi.
Sauf que cette réforme va nous toucher de la même façon.
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- Le grincheuxSage
C'est bien ce que je dis. On réclame la solidarité lorsqu'on en a besoin et c'est toujours à sens unique. Ton discours de solidarité serait compréhensible si tu luttais aussi pour que les profs du privé aient les mêmes cotisations et les mêmes retraites (après tout, ils sont aussi payés par l'état lorsqu'ils sont sous contrat d'association simple ou double). Lorsque les profs du privé sont descendus dans la rue il y a quelques années, je n'ai pas souvenir d'avoir un seul enseignant du public. Leur demander aujourd'hui ce que tu leur refusais hier est assez peu cohérent.Balthamos a écrit:
Quand à mon couplet sur la solidarité, j'essaye d'expliquer que pour moi, elle n'existe pas. justement parce que le privé n'est pas le public. Justement parce que les intérêts, convergents parfois, ne le sont pas tout le temps.
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- proflatinNiveau 6
Bien sûr mais j'en ai juste assez de ces luttes entre nous alors qu'on fait le même métier en subissant les mêmes contraintes. Et je me demande vraiment pourquoi certains collègues du public nous en veulent autant.Le grincheux a écrit:Note bien que j'ai utilisé le conditionnel. Je trouve juste déplorable que les profs du public réclament la solidarité du privé alors même qu'ils ne sont déjà pas solidaires entre eux contre cette réforme. C'est d'autant plus étrange qu'ils ne se gênent pas habituellement de les traiter pour le moins bizarrement.proflatin a écrit:D'accord avec toi.
Sauf que cette réforme va nous toucher de la même façon.
- celitianSage
Pas tout à fait, tout le public est obligatoirement impacté.proflatin a écrit:D'accord avec toi.
Sauf que cette réforme va nous toucher de la même façon.
Certains collèges privés vont fortement composer avec la réforme en proposant, par exemple, toujours les mêmes options.
- BalthamosDoyen
J'ai l'impression que tu ne me comprends pas ou que tu projettes sur mes propos tes conceptions ou tes visions...
Je ne réclame aucune solidarité du privé envers le public ou du public envers le privé. Pour moi, ce sont deux univers différents et parfois en lutte. C'est un choix raisonné et honorable que les profs font à l'entrée dans le métier.
Ici, on peut avoir une convergence des luttes, mais avec un bémol sur les revendications.
Privé comme public, la réforme est nuisible à notre travail. Mais le privé peut revendiquer l’abrogation comme la non application ou la dérogation pour le privé.
Je ne réclame aucune solidarité du privé envers le public ou du public envers le privé. Pour moi, ce sont deux univers différents et parfois en lutte. C'est un choix raisonné et honorable que les profs font à l'entrée dans le métier.
Ici, on peut avoir une convergence des luttes, mais avec un bémol sur les revendications.
Privé comme public, la réforme est nuisible à notre travail. Mais le privé peut revendiquer l’abrogation comme la non application ou la dérogation pour le privé.
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- Spoiler:
- proflatinNiveau 6
Oui en prenant sur la marge, comme peut le faire le public. Si tu penses à des options payantes, ce ne sera pas le cas de nombreux collèges privés: tous ne sont pas de gros établissements avec des familles riches. La plupart mettra la réforme en place, ni plus ni moins.celitian a écrit:Pas tout à fait, tout le public est obligatoirement impacté.proflatin a écrit:D'accord avec toi.
Sauf que cette réforme va nous toucher de la même façon.
Certains collèges privés vont fortement composer avec la réforme en proposant, par exemple, toujours les mêmes options.
- celitianSage
Pas payantes, pour l'instant en tout cas.proflatin a écrit:Oui en prenant sur la marge, comme peut le faire le public. Si tu penses à des options payantes, ce ne sera pas le cas de nombreux collèges privés: tous ne sont pas de gros établissements avec des familles riches. La plupart mettra la réforme en place, ni plus ni moins.celitian a écrit:Pas tout à fait, tout le public est obligatoirement impacté.proflatin a écrit:D'accord avec toi.
Sauf que cette réforme va nous toucher de la même façon.
Certains collèges privés vont fortement composer avec la réforme en proposant, par exemple, toujours les mêmes options.
Pour ceux que je connais, je pense qu'ils vont également récupérer les heures dégagées par le passage à 50 mn de cours pour le disciplinaire. Jusqu'à maintenant ce temps gagné était utilisé pour du soutien ou des ateliers.
- proflatinNiveau 6
Simple curiosité, tu connais beaucoup d'établissements qui ont mis cela en place ? Chez moi ce n'est pas répandu. Dans un de mes anciens établissements on avait essayé à la demande du cde mais on a vite abandonné. Comme je comprends, les collèges publics n'auraient pas le droit de s'organiser ainsi? Pourquoi ? Même si honnêtement je suis plutôt contre une telle mise en place.celitian a écrit:Pas payantes, pour l'instant en tout cas.proflatin a écrit:Oui en prenant sur la marge, comme peut le faire le public. Si tu penses à des options payantes, ce ne sera pas le cas de nombreux collèges privés: tous ne sont pas de gros établissements avec des familles riches. ULa plupart mettra la réforme en place, ni plus ni moins.celitian a écrit:Pas tout à fait, tout le public est obligatoirement impacté.proflatin a écrit:D'accord avec toi.
Sauf que cette réforme va nous toucher de la même façon.
Certains collèges privés vont fortement composer avec la réforme en proposant, par exemple, toujours les mêmes options.
Pour ceux que je connais, je pense qu'ils vont également récupérer les heures dégagées par le passage à 50 mn de cours pour le disciplinaire. Jusqu'à maintenant ce temps gagné était utilisé pour du soutien ou des ateliers.
- caroletteNeoprof expérimenté
Mélisande a écrit:dita a écrit:Qu'ils coulent avec nous ! Ils sont sous contrat avec l'Etat, non ? Ils pensaient attirer les meilleurs élèves chez eux ? Lol ! [Modéré]
C'est très sympathique, comme message...
Et très réducteur : l'un des collèges privés de ma ville accueille une section ULIS, qui n'est pas remplie par les meilleurs élèves, loin de là. Et connaissant les élèves de CM2 qui y entrent, le recrutement est varié, et pas ciblé uniquement sur les bons élèves.
- BalthamosDoyen
proflatin a écrit:Simple curiosité, tu connais beaucoup d'établissements qui ont mis cela en place ? Chez moi ce n'est pas répandu. Dans un de mes anciens établissements on avait essayé à la demande du cde mais on a vite abandonné. Comme je comprends, les collèges publics n'auraient pas le droit de s'organiser ainsi? Pourquoi ? Même si honnêtement je suis plutôt contre une telle mise en place.celitian a écrit:Pas payantes, pour l'instant en tout cas.proflatin a écrit:Oui en prenant sur la marge, comme peut le faire le public. Si tu penses à des options payantes, ce ne sera pas le cas de nombreux collèges privés: tous ne sont pas de gros établissements avec des familles riches. ULa plupart mettra la réforme en place, ni plus ni moins.celitian a écrit:
Pas tout à fait, tout le public est obligatoirement impacté.
Certains collèges privés vont fortement composer avec la réforme en proposant, par exemple, toujours les mêmes options.
Pour ceux que je connais, je pense qu'ils vont également récupérer les heures dégagées par le passage à 50 mn de cours pour le disciplinaire. Jusqu'à maintenant ce temps gagné était utilisé pour du soutien ou des ateliers.
Je confirme, le public peut aussi s'organiser comme ça. C'est une hypothèse qui a tourné passé un temps mais vite abandonné (pour le moment).
- celitianSage
Ceux de ma ville qui concuurencent beacoup beaucouip le public et honnêtement cela fonctionne très bien.
Je précise que je travaille dans le public, et que j'avais toujours dit que le privé, hors de question pour mes enfants.
Je précise que je travaille dans le public, et que j'avais toujours dit que le privé, hors de question pour mes enfants.
- lucBNiveau 9
Je bosse dans le privé, mon mec dans le public, nous enseignons la même matière...Nous discutons souvent de nos conditions de travail, de nos élèves, des querelles privé /public et on se rend compte que tout n'est pas si différent pour finir.
- celitianSage
Je pense que cela dépend vraiment des villes. Ici, la différence est assez importante au niveau du comportement des élèves, d'ambiance en cours et du travail à la maison.
- caroletteNeoprof expérimenté
Chez nous, le collège public de rattachement conserve sa bilangue et sa section sportive, le privé perd tout : sections bilingues, sections euro, heures en moins en latin.
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