Evaluation par compétences : vos élèves comprennent-ils ?

J'enseigne depuis peu et je suis vraiment décontenancé par l'évaluation par compétences. Autant je trouve l'enseignement par compétences cohérent et intéressant, autant je ne vois pas toujours ce que l'évaluation par compétences apporte aux élèves. Je suis au collège et je n'ai pas l'impression que mes niveaux de compétences aident mes élèves à identifier leurs points forts et leurs faiblesses. Ils comparent leurs niveaux de maîtrise pour savoir qui est le meilleur quand je leur rends leurs devoirs et c'est à peu près tout.
J'ai parfois l'impression d'être un peu seul à trouver que ce n'est pas très efficace. Beaucoup de mes collègues trouvent ça positif.
Avez-vous des exemples d'évaluations par compétences qui ont permis à certains de vos élèves de progresser? Comment?

Comme avec les notes, quoi: l'important c'est qui a la plus grosse meilleure (pardon mais vraiment, c'est tellement net!)...
Je n'ai pas d'exemple à te donner pour la bonne (ou mauvaise) raison que je n'évalue toujours pas "par compétences"... (mais bon, je vais devoir, vu la pression dans mon collège)

Merci pour ta réponse. Du coup tu vas abandonner les notes ou vous gardez notes et compétences?

Je ne sais pas si les élèves les comprennent mais moi, ça y est, je ne comprends plus les appréciations de certains collègues sur les bulletins. En l'occurrence, ce soir, les synthèses du PP étaient absolument hermétiques. J'ai fini par demander ce que voulait dire une expression mais à part la répéter, on ne m'a rien expliqué. Je n'ai malheureusement pas eu la présence d'esprit de noter ça, afin de vous le soumettre, quelqu'un aurait peut-être pu éclairer ma lanterne. Il était question d'investir l'axe du cours et de dominer (ou pas) la maîtrise de niveaux de compétences. Ou quelque chose comme ça.

qrabiere a écrit:J'enseigne depuis peu et je suis vraiment décontenancé par l'évaluation par compétences. Autant je trouve l'enseignement par compétences cohérent et intéressant, autant je ne vois pas toujours ce que l'évaluation par compétences apporte aux élèves. Je suis au collège et je n'ai pas l'impression que mes niveaux de compétences aident mes élèves à identifier leurs points forts et leurs faiblesses. Ils comparent leurs niveaux de maîtrise pour savoir qui est le meilleur quand je leur rends leurs devoirs et c'est à peu près tout.
J'ai parfois l'impression d'être un peu seul à trouver que ce n'est pas très efficace. Beaucoup de mes collègues trouvent ça positif.
Avez-vous des exemples d'évaluations par compétences qui ont permis à certains de vos élèves de progresser? Comment?

Je suis d'accord avec toi.
Je vois des collègues qui font des fiches d'évaluation que je trouve trop détaillées. Qui reportent cela dans Pronote.
Quand je leur demande en quoi cela aide les élèves, regards bovins, ou regards qui tuent. Mais pas de discussion, car ils savent ce que j'en pense.

Perso, les compétences ont eu le mérite de me faire réfléchir un peu plus à ce que je fais.

Mais je n'en fais pas l'alpha et l'oméga de mes cours.
J'agrafe donc une petite feuille sur les contrôles, avec une note, toujours, et quelques compétences simples, avec chacune une appréciation qui donne des pistes à suivre.
Du type "Bien. Tu peux encore...bla-bla..".
            "Telle chose à améliorer"
             "Pas assez de..."
Je reporte cela en style patte de mouches dans mon cahier, pour savoir qui échoue à quoi et avoir un suivi.

En HG, nous avons 7 grandes compétences, donc c'est faisable.
Le "coopérer/mutualiser" n'est pas ma tasse de thé.
Il y a toujours le "Raisonner".

Les IPR de mon académie sont contre la "croïte": multiplier les sous-compétences et les croix. Donc, on est décomplexés de ce point de vue.

A chaque contrôle, exercice, etc, les élèves ont le droit de reprendre ces devoirs annotés.

Je n'entre rien sur Pronote en 5 et 4ème . Quel intérêt ? Qui s'en sert ou s'en servira ?

En 3ème : je passe en compétences les DNB blancs, pour lesquels je corrige mes élèves, et un gros test (connaissances, croquis) par trimestre.
Il le faut bien pour le DNB et pour la prise en compte dans l'orientation post-3ème.

Bref, tes interrogations correspondent aux miennes.

Je peux "n'en faire qu'à ma tête" car j'ai un chef désengagé et je suis très avancée dans ma "carrière", pas loin de la sortie. Je ne sais pas si les jeunes collègues peuvent se permettre cela.

@Dalva : novlangue, novlangue !

Dalva a écrit:Je ne sais pas si les élèves les comprennent mais moi, ça y est, je ne comprends plus les appréciations de certains collègues sur les bulletins. En l'occurrence, ce soir, les synthèses du PP étaient absolument hermétiques. J'ai fini par demander ce que voulait dire une expression mais à part la répéter, on ne m'a rien expliqué. Je n'ai malheureusement pas eu la présence d'esprit de noter ça, afin de vous le soumettre, quelqu'un aurait peut-être pu éclairer ma lanterne. Il était question d'investir l'axe du cours et de dominer (ou pas) la maîtrise de niveaux de compétences. Ou quelque chose comme ça.

Tout comme eux.

Pour que les élèves comprennent mieux leur niveau d'acquisition et comment ils peuvent progresser, tu peux leur donner des repères dans ton rendu avec un tableau qui détaille ce qu'il faut avoir fait pour avoir tel ou tel niveau.
Par exemple pour nous dans la compétence communiquer - expliquer sa démarche à l'écrit, on pourrait la décomposer comme ceci :
Niveau 1 : On n’a fait que des calculs.
Niveau 2 : On a présenté les calculs par des mots clés mais sans faire de phrase.
Niveau 3 : On a fait des phrases pour expliquer les calculs mais sans détailler les étapes.
Niveau 4 : On a détaillé les étapes et on a expliqué les calculs à l’aide de phrases.
Niveau 5 : On a fait une intro, on a distingué les différentes étapes, on a fait des phrases pour conclure chaque calcul.
Tu peux même leur faire cocher à eux en leur rendant le travail pour qu'ils prennent possession du document puis tu regardes avec eux si tu t'es positionné au même endroit.

Après ça fait un gros travail de préparation et ça n'est absolument pas évident de décomposer tout cela pour chaque compétence. Je ne le fais que très rarement par faute de temps.

qrabiere a écrit:Merci pour ta réponse. Du coup tu vas abandonner les notes ou vous gardez notes et compétences?

C'est toute la question (voir topic ci-dessous sur les compétences justement) : pour le moment je suis aux notes mais je vais probablement devoir me plier au "tout en couleurs" majoritaire dans le bahut (même si ça râle partout, mais les gens n'ont malheureusement pas résisté bien longtemps, sans quoi on serait moins embêtés.... c'est ça qui est terrible: on aurait tenu bon l'an dernier, maintenant, on ne pourrait pas nous dire "ah vous voyez, la grande majorité est aux couleurs donc c'est ça qu'on choisit pour la bascule dans LSU", tout ça alors qu'il y a la possibilité de faire la bascule par notes... !!!!!! j'hallucine et je m'en mords les doigts à la place des collègues!!)..

Honchamp a écrit:
Les IPR de mon académie sont contre la "croïte": multiplier les sous-compétences et les croix. Donc, on est décomplexés de ce point de vue.

Je crois que je vais suivre leur avis. Et puis, agir en fonctionnaire responsable, n'est-ce pas suivre les conseils de ses supérieurs ? ;-)

Et les parents. Les parents sont souvent oubliés dans les relevés de compétences.
Travaillant dans un établissement avec 50 % de parents qui ne maîtrisent pas le français, je vous laisse imaginer la portée de tels documents dans la liaison avec les familles. Un relevé de compétences à 4 pages... c'est beau, ça montre que l'on a bien fait travailler les enseignants.

Dans ce cas là peut être accompagner chaque compétence d'un document contenant de quoi s'améliorer (cours, exercices corrigés ou non, etc.).

JEMS a écrit:Et les parents. Les parents sont souvent oubliés dans les relevés de compétences.
Travaillant dans un établissement avec 50 % de parents qui ne maîtrisent pas le français, je vous laisse imaginer la portée de tels documents dans la liaison avec les familles. Un relevé de compétences à 4 pages... c'est beau, ça montre que l'on a bien fait travailler les enseignants.

Voilà ! Car tout le monde le sait, un professeur cela ne fait rien sinon...

Les élèves que je vois en cours particuliers n'y comprennent rien. Il ne sont même plus capables de savoir s'ils sont bons, moyens ou mauvais. Les parents ont l'impression d'être face à un mur. On leur donne de jolies feuilles colorées et ils n'y comprennent goutte. J'entends souvent : "Mais vous, vous en pensez quoi ? Elle a le niveau pour passer dans la classe suivante ? Elle arrivera à suivre ? Et ça veut dire quoi cette phrase, là, sur la feuille qu'ils m'ont donnée ?"
L'éducation nationale est morte. Demain viendra le coup de grâce avec la fin du statut de fonctionnaire et le recrutement de professeurs en cdd et cdi, en local, par le chef d'établissement. D'abord tout détruire par des réformes bien pensées, ensuite constater le désastre, enfin proposer des solutions radicales.

snoop a écrit:Les élèves que je vois en cours particuliers n'y comprennent rien. Il ne sont même plus capables de savoir s'ils sont bons, moyens ou mauvais. Les parents ont l'impression d'être face à un mur. On leur donne de jolies feuilles colorées et ils n'y comprennent goutte.  

Exactement !
L'an dernier mon fils a "bénéficié" en 3ème d'un système mixte. Certaines matières évaluées par compétences d'autres avec des notes. Les évaluations par compétences n'amenaient rien si ce n'est de la confusion, des incompréhensions et du désintérêt généralisé finalement pour la matière ! J'étais délégué des parents au CA et les parents m'interrogeaient : ils n'y comprenaient rien. Quant aux bulletins avec les 30 éléments du programme par matière en caractères illisibles personne ne les regardait et c'était l'objet de pas mal de railleries ! Grotesque.
Les compétences sont le dernier avatar de cette pédagogie constructiviste qui a fait tant de mal depuis quelques décennies. Depuis l'ère Jospin en 1988 je dirais. C'est un système ringard et inutile qui intéresse surtout de fumeux pédagogues en quête de reconnaissance ou de carrière. Comme le nouveau ministre semble plein de bon sens et de "discernement", on peut espérer qu'il mette un jour au placard ces inepties sans grand intérêt qui détournent définitivement les familles et les élèves de l'école. Mais il devra s'attaquer à tous ceux qui sont installés tranquillement dans les bureaux de la pédagogie officielle et là, il y a du boulot !

Matheod a écrit:Dans ce cas là peut être accompagner chaque compétence d'un document contenant de quoi s'améliorer (cours, exercices corrigés ou non, etc.).

Ça s'appelle un cours structuré ce que tu proposes là, c'est pas un peu violent ?

JEMS a écrit:Et les parents. Les parents sont souvent oubliés dans les relevés de compétences.
Travaillant dans un établissement avec 50 % de parents qui ne maîtrisent pas le français, je vous laisse imaginer la portée de tels documents dans la liaison avec les familles. Un relevé de compétences à 4 pages... c'est beau, ça montre que l'on a bien fait travailler les enseignants.

Voilà, à peu près comme toi ( bon peut-être pas 50% mais tout de même, et incluons-y une grosse partie des parents qui n'a pas la "culture de l'école" et qui laisse un peu courir )

Matheod a écrit:Dans ce cas là peut être accompagner chaque compétence d'un document contenant de quoi s'améliorer (cours, exercices corrigés ou non, etc.).

Et ce n'est pas du tout chronophage...
Je n'en peux plus de ces injonctions au toujours plus dans l'intérêt de l'élève.

Esméralda a écrit:

Matheod a écrit:Dans ce cas là peut être accompagner chaque compétence d'un document contenant de quoi s'améliorer (cours, exercices corrigés ou non, etc.).

Et ce n'est pas du tout chronophage...
Je n'en peux plus de ces injonctions au toujours plus dans l'intérêt de l'élève.

L'idée, pourtant lumineuse, est que si des parents ne lisent pas (ou ne comprennent pas) un bulletin de 10 pages, ils liront plus volontiers un bulletin de 100 pages.

Après je ne suis pas forcément opposé à l'évaluation par compétences. C'est juste que pour l'instant je n'ai pas trouvé de façon de faire qui me convienne, c'est-à-dire un système compréhensible par les élèves et leurs parents, et qui ne soit pas chronophage comme disait Esméralda. Au final, l'important, c'est qu'on soit performant devant les élèves. Si j'arrive crevé parce que j'ai passé ma nuit à mettre des croix, je ne crois pas que ma journée de cours sera profitable aux élèves.
En gros si quelqu'un à une méthode pour évaluer par compétences (et notes) de façon simple, je suis preneur !

from random import *
def EPC():
    n=randrange(3)
    if n==0:
        return "non acquis"
    elif n==1:
        return "en cours d'acquisition"
    else:
        return "acquis"

Voilà, c'est cadeau.
On peut ensuite améliorer avec une autre distribution que l'uniforme, afin d'obtenir une joli gaussienne qui trompera les antibistes les plus avertis.

Je suis plutôt pro compétence (prof HG en REP+). J'avais le double système l'an dernier et désormais je suis en compétence sans note.
Mais maintenant qu'un trimestre est passé je me rends compte que certains élèves n'ont pas idée de leur niveau approximatif et que les parents n'y comprennent rien. De plus on ne voit pas d'évolution dans le temps. Nous ne sommes pas capable de déterminer si un élève progresse ou régresse autrement que par du ressenti vague. Le travail du PP est considérablement alourdi et Pronote ne propose pas de solutions satisfaisantes dans l'analyse et le traitement des compétences. On se retrouve trop souvent avec une galaxie de couleur.

J'ai dû me créer un tableur qui convertit les niveaux des items en chiffres puis en pourcentage ce qui me permet d'avoir une vision d'ensemble de l'élève.

A mon avis les compétences sont une bonne chose pour notre conception de cours car cela nous oblige à mieux penser l'acquisition des méthodes, à s'ouvrir sur de nouvelles tâches (hypothèse etc...) ou à proposer une remédiation plus personnalisée (on a de l'A.P.). Mais c'est un mauvais système de communication. Il ne permet pas un échange simple avec les parents et avec les élèves. On reproche aux notes de ne rien dire des difficultés et des atouts de l'élève, je pense que les compétences en disent trop et nous perdent.

D'ici la fin de l'année je réfléchirai à un retour à la note. Dans mon collège on est en plein débat, le niveau 6 ème est sans note et on a renoncé à transformer les autres niveaux devant ces problèmes. Chacun se débrouille comme il peut avec les compétences et ça tâtonne beaucoup.

VinZT a écrit:

Esméralda a écrit:

Matheod a écrit:Dans ce cas là peut être accompagner chaque compétence d'un document contenant de quoi s'améliorer (cours, exercices corrigés ou non, etc.).

Et ce n'est pas du tout chronophage...
Je n'en peux plus de ces injonctions au toujours plus dans l'intérêt de l'élève.

L'idée, pourtant lumineuse, est que si des parents ne lisent pas (ou ne comprennent pas) un bulletin de 10 pages, ils liront plus volontiers un bulletin de 100 pages.

J'adore!! C'est exactement ce que je me suis dit...

Sharku84 a écrit:Je suis plutôt pro compétence (prof HG en REP+). J'avais le double système l'an dernier et désormais je suis en compétence sans note.
Mais maintenant qu'un trimestre est passé je me rends compte que certains élèves n'ont pas idée de leur niveau approximatif et que les parents n'y comprennent rien. De plus on ne voit pas d'évolution dans le temps. Nous ne sommes pas capable de déterminer si un élève progresse ou régresse autrement que par du ressenti vague. Le travail du PP est considérablement alourdi et Pronote ne propose pas de solutions satisfaisantes dans l'analyse et le traitement des compétences. On se retrouve trop souvent avec une galaxie de couleur.

J'ai dû me créer un tableur qui convertit les niveaux des items en chiffres puis en pourcentage ce qui me permet d'avoir une vision d'ensemble de l'élève.

A mon avis les compétences sont une bonne chose pour notre conception de cours car cela nous oblige à mieux penser l'acquisition des méthodes, à s'ouvrir sur de nouvelles tâches (hypothèse etc...) ou à proposer une remédiation plus personnalisée (on a de l'A.P.). Mais c'est un mauvais système de communication. Il ne permet pas un échange simple avec les parents et avec les élèves. On reproche aux notes de ne rien dire des difficultés et des atouts de l'élève, je pense que les compétences en disent trop et nous perdent.

D'ici la fin de l'année je réfléchirai à un retour à la note. Dans mon collège on est en plein débat, le niveau 6 ème est sans note et on a renoncé à transformer les autres niveaux devant ces problèmes. Chacun se débrouille comme il peut avec les compétences et ça tâtonne beaucoup.

Merci pour ce témoignage que je trouve très éclairant. J'aimerais envoyer à tous mes collègues ton premier paragraphe (mais je n'ose pas, je vais encore passer pour la chieuse que je dois être définitivement). Sous prétexte de détailler tout, on se perd complètement. Pour les très bons élèves ou ceux très en difficulté, bon... mais en même temps c'était pareil avec les notes. Pour tous les autres, ce joli mélange printanier est illisible, y compris pour nous!

J'ai fait un sondage dans mon équipe de français, plutôt (très) pour les notes mais qui se force parce qu'on essaie de l'y obliger:
- deux font systématiquement les deux (note + 2-3 compétences reportées dans les grilles Pronote)
- une fait notes PUIS transforme chaque note en x compétences et dit que ça lui a pris des heures et des heures (car en plus elle fait papier PUIS Pronote: je la plains!!!)
- une transforme ses notes en compétences en 5 minutes chrono, dit-elle (mais je ne vois pas bien comment, à vrai dire... enfin si: elle a mis "lire / écrire / oral", du coup ça ne veut rien dire non plus je trouve)
- un fait des bilans de compétences après un trimestre noté, du type: 2-3 compétences pour résumer toutes les évals d'écriture, idem pour la lecture, idem pour l'oral (et pour la langue, il laisse tomber, ça ne marche pas, poin poin poin)
- un résiste vaillamment et ne met que des notes, et se demande si, en cas de pression trop forte, il met juste une couleur par trimestre pour toute la matière (compliqué aussi...)
- et il y a donc moi, qui hésite entre l'avant-dernière et la dernière solution.

Bref...

Sharku84 a écrit:Je travail du PP est considérablement alourdi et Pronote ne propose pas de solutions satisfaisantes dans l'analyse et le traitement des compétences. On se retrouve trop souvent avec une galaxie de couleur.

J'ai dû me créer un tableur qui convertit les niveaux des items en chiffres puis en pourcentage ce qui me permet d'avoir une vision d'ensemble de l'élève.

J'ai trouvé sur internet un site super pour faire ce que tu souhaites. J'évalue seulement les compétences, il me génère une note correspondante et je peux imprimer le bilan (compétences + notes) à l'élève. Il permet aussi de faire des bilans avec sur une même page la moyenne de l'élève, l'écart par rapport à la moyenne de la classe, l'évolution par rapport au trimestre précédent, les 3 compétences les mieux maîtrisées et les 3 moins bien maîtrisées, l'évolution d'une compétence, le pourcentage de maîtrise par groupe de compétences et, cherry on the cake, des propositions d'appréciations personnalisée et bien sûr modifiables.
C'est vraiment impeccable. Je corrige maintenant mes copies en rentrant les compétences avec mon téléphone et j'imprime les bilans au collège pour les élèves. Et pour la préparation des conseils, ça permet vraiment d'avoir une bonne vision de l'élève.

...et c'est quoi, ce site?

Ah oui pardon j'ai oublié ! Ca s'appelle ProfHelper. Je ne peux pas mettre le lien car je suis nouvelle sur le forum, désolée !