- A TuinVénérable
Thalia de G a écrit:Moi aussi. Je n'ai guère corrigé avec barème que les dnb blancs. Et parole d'IPR, la seule que j'ai appréciée, "Pas besoin de barème, vous avez, le compas dans l'œil"lulucastagnette a écrit:Amaliah a écrit:lulucastagnette a écrit:Moi je gagne du temps pour les rédacs depuis que je ne fais plus de barème !
Le barème m'évite de longues explications du pourquoi du comment la rédaction est nulle.
Une partie respect du sujet qui varie et une partie correction de l'expression qui est toujours à peu près la même et qui compte plus que l'autre.
Je trouvais qu'avec le barème j'écrasais mes notes. Globalement tout était entre 8 et 14.
Même remarques concernant les barèmes de rédac : en les appliquant j''ai tendance à écraser les notes aussi, et à me retrouver avec des copies extrêmement médiocres qui ont des notes presque potables. Le but n'est pas non plus de valoriser la médiocrité quand c'est mauvais. Sans barême j'ai le sentiment de noter plus juste et plus en accord avec ce qui a été fait. Par contre le barème permet de corriger plus vite, il n'y a qu'à cocher pourquoi c'est bon, pourquoi ce n'est pas bon et hop.
- scot69Modérateur
Je les rends systématiquement au cours suivant parce que je suis un enseignant sérieux et consciencieux MOI...
- Spoiler:
- Tu parles, c'est surtout parce que j'ai des petits effectifs, beaucoup d'absentéistes pré-programmés et que leur niveau est tellement bas que j'ai au moins 4 ou 5 copies blanches par paquet, souvent que la moitié des exercices de faits...!
- pailleauquebecFidèle du forum
"Travail à faire pèse double de travail fait" dit la grand mère de mon épouse.
J'évite aussi d'accumuler, ça m'est arrivé, dans de moments de déprime ou de surmenage, c'est très désagréable, je compatis.
Tu verras, on s'en fait une montagne, mais finalement une fois corrigés on s’aperçoit que c'était moins pire que prévu.
Surtout ne plus donner de contrôle tant que vous ne vous en êtes pas sortis.
Prendre cet avertissement au sérieux (c'est un signe de saturation).
Et réduire le nombre de contrôle au minimum jusqu'à la fin de l'année, retrouver du goût pour le métier.
Courage, ça va faire.
J'évite aussi d'accumuler, ça m'est arrivé, dans de moments de déprime ou de surmenage, c'est très désagréable, je compatis.
Tu verras, on s'en fait une montagne, mais finalement une fois corrigés on s’aperçoit que c'était moins pire que prévu.
Surtout ne plus donner de contrôle tant que vous ne vous en êtes pas sortis.
Prendre cet avertissement au sérieux (c'est un signe de saturation).
Et réduire le nombre de contrôle au minimum jusqu'à la fin de l'année, retrouver du goût pour le métier.
Courage, ça va faire.
- A TuinVénérable
Sei a écrit:Ça m'est arrivé l'année dernière (des copies de lycéens), en fin d'année.
Du coup, j'emportais mes copies pour aller corriger dans un café. Ça m'était plus facile. Peut-être que tu pourrais trouver un truc du même genre ?
Bon courage !
C'est une bonne idée, appliquée de temps en temps je trouve que la corvée ressemble moins à une corvée, parce qu'il y a l'intérêt du café justement, et du fait qu'on peut regarder ce qui se passe autour pour se changer les idées. Le bruit de ces endroits est assez propice à la concentration (pourtant généralement je ne supporte pasun bruit pour pouvoir me concentrer).
Corriger les copies les unes après les autres est plus motivant que questions après questions : on voit le tas diminuer, "matériellement". C'est stimulant.
- kerangeloNiveau 7
Bien d'accord avec ça et en plus cela aide à se motiver. Moi je me mets un objectif : pendant xh je ne bouge pas et je corrige sans discontinuer en regardant le moins possible l'avancée de ce que j'ai déjà corrigé. Chez moi la technique de la récompense après l'effort ne marche pas. Les interstices sont aussi bien utiles pour avancer ses paquets et c'est bon pour le moral de savoir qu'on rentabilise le temps. Je ne rends jamais les paquets avant 2 semaines le même jour même si j'ai fini avant (sauf les comptes-rendus de TP que je rends systématiquement 1 semaine après).Gisèle a écrit:Cela m'arrive aussi, mais j'essaye de ne pas être trop complaisante envers moi-même. Chaque métier a ses désavantages et pour nous c'est la correction de copies, travail laborieux et peu utile dans sa forme actuelle (les élèves ne lisent pas les annotations et tout ça pourrait être fait par ordinateur).
Il faut trouver un rythme et savoir garder une attention moyenne pour ne pas s'embourber, être efficace dans les commentaires plutôt qu'écrire des tonnes pour rien. Pour cela, s'y plonger mais aussi profiter d'interstices pour corriger : à une époque, je corrigeais dès que j'avais une minute, et alors je m'apercevais que les fameuses minutes perdues dans la journée sont très nombreuses ! Je corrigeais dans le métro, prenais mes correspondances paquet à la main, fallait faire gaffe à ne pas tout lâcher à la moindre bousculade. Sinon je confirme, une certaine discipline marche aussi : trois copies chaque jour, le matin ou le soir.
Il faut aussi savoir s'y mettre, et là ce sont nos conditions d'exercice qui favorisent le problème : ce n'est pas parce que nous passons la moitié de notre temps chez nous qu'on peut se dispenser de remplir nos obligations. Il n'est pas acceptable de rendre des devoirs au-delà de deux semaines après les avoir récupérés. Dans un autre contexte professionnel, cela serait impensable.
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Sapere aude
- kerangeloNiveau 7
Excellentes remarquespailleauquebec a écrit:"Travail à faire pèse double de travail fait" dit la grand mère de mon épouse.
J'évite aussi d'accumuler, ça m'est arrivé, dans de moments de déprime ou de surmenage, c'est très désagréable, je compatis.
Tu verras, on s'en fait une montagne, mais finalement une fois corrigés on s’aperçoit que c'était moins pire que prévu.
Surtout ne plus donner de contrôle tant que vous ne vous en êtes pas sortis.
Prendre cet avertissement au sérieux (c'est un signe de saturation).
Et réduire le nombre de contrôle au minimum jusqu'à la fin de l'année, retrouver du goût pour le métier.
Courage, ça va faire.
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Sapere aude
- AsarteLilithBon génie
En ce moment, très grosse fatigue proche du surménage : 2 paquets à corriger, mais je rattrape déjà mon retard de prép. Ca fait environ 2 semaines que corriger me demande un très gros effort, même si une fois dedans et après, ça va mieux.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- olive-in-oilSage
Cette question des corrections est assez terrible.
Si l'on n'a pas suffisamment d'évaluation, l'institution, les élèves, les parents estiment que c'est du mauvais travail. Cependant, passer son temps à évaluer et à corriger, est-ce du bon travail pour autant ?
Bref, j'ai peu de copies mais je compatis avec mes collègues de français quand je me vois obligée de lire à haute voix pour comprendre un début de sens à une "phrase"...
Ce qui est pesant dans ma discipline, c'est d'une part qu'il est très délicat de ne pas remettre aux élèves leur travail corrigé aussitôt fini car nous ne les voyons qu'une heure par semaine et par conséquent, cela implique une certaine organisation car la plupart des travaux doivent être corrigés sur place, à cause du volume, du format, de la technique... et bien sûr, en dehors des cours car ils sont dans l'action et on ne peut corriger une classe et surveiller le bon déroulement d'une séance en même temps.
Donc, mes corrections se font beaucoup sur la pause déjeuner et le soir.
Je passe environ une heure par classe mais quand on en a 16 ou 20, cela vous laisse imaginer le temps de présence sur l'établissement d'un professeur d'arts plastiques ! Si un gouvernement demande un jour à ce que les profs justifient d'un temps de présence de 35 heures sur leur lieu de travail, on dépassera forcément le quota !
Si l'on n'a pas suffisamment d'évaluation, l'institution, les élèves, les parents estiment que c'est du mauvais travail. Cependant, passer son temps à évaluer et à corriger, est-ce du bon travail pour autant ?
Bref, j'ai peu de copies mais je compatis avec mes collègues de français quand je me vois obligée de lire à haute voix pour comprendre un début de sens à une "phrase"...
Ce qui est pesant dans ma discipline, c'est d'une part qu'il est très délicat de ne pas remettre aux élèves leur travail corrigé aussitôt fini car nous ne les voyons qu'une heure par semaine et par conséquent, cela implique une certaine organisation car la plupart des travaux doivent être corrigés sur place, à cause du volume, du format, de la technique... et bien sûr, en dehors des cours car ils sont dans l'action et on ne peut corriger une classe et surveiller le bon déroulement d'une séance en même temps.
Donc, mes corrections se font beaucoup sur la pause déjeuner et le soir.
Je passe environ une heure par classe mais quand on en a 16 ou 20, cela vous laisse imaginer le temps de présence sur l'établissement d'un professeur d'arts plastiques ! Si un gouvernement demande un jour à ce que les profs justifient d'un temps de présence de 35 heures sur leur lieu de travail, on dépassera forcément le quota !
- CathEnchanteur
J'ai horreur de ça, corriger.
Les copies sont de plus en plus mal écrites.
Les copies sont de plus en plus mal écrites.
- metropolis75Niveau 2
Bon, la nuit et les néoprofiens portant conseil, je pense connaitre les raisons de ce blocage. En fait je suis dépitée à chaque fois que je corrige un tas... La grande majorité des élèves a des lacunes incommensurables (ne serait-ce que du point de vue de l'étendue de leur vocabulaire) mais en plus j'ai affaire cette année à des élèves qui, pour la plupart, ne travaillent pas du tout chez eux. Même les "bons élèves". Et, pour en avoir parlé avec mes collègues ils sont comme ça dans tous les cours (au début je pensais que cela venait de moi).
Comme je suis très lente quand je corrige (3h par classe) eh bien ça m'agace ! Ça m'agace parce que j'ai l'impression qu'ils se foutent de ma gueule. J'ai l'impression que le travail que je fournis ne sert à rien.
Comme je suis très lente quand je corrige (3h par classe) eh bien ça m'agace ! Ça m'agace parce que j'ai l'impression qu'ils se foutent de ma gueule. J'ai l'impression que le travail que je fournis ne sert à rien.
- jonjon71Fidèle du forum
J'arrive toujours à corriger les copies au fur et à mesure, ce n'est pas trop dur pour moi de me mettre au travail.
En revanche, il m'arrive souvent de faire un blocage pendant la correction d'un paquet de copies. Il suffit d'une copie difficile à lire, d'une réponse vaseuse dont je ne sais combien de points mettre ou d'une réponse visiblement recopiée sur le voisin, et du coup je suis découragé. Alors je fais une pause, je fais autre chose et je reviens à la correction plus tard.
Sinon, je trie les copies et termine par celles des meilleurs élèves. Je préfère finir par les meilleures copies, elles sont plus faciles et plus rapides à corriger et c'est mieux de terminer par des copies faciles quand on est fatigué, lassé de corriger.
En revanche, il m'arrive souvent de faire un blocage pendant la correction d'un paquet de copies. Il suffit d'une copie difficile à lire, d'une réponse vaseuse dont je ne sais combien de points mettre ou d'une réponse visiblement recopiée sur le voisin, et du coup je suis découragé. Alors je fais une pause, je fais autre chose et je reviens à la correction plus tard.
Sinon, je trie les copies et termine par celles des meilleurs élèves. Je préfère finir par les meilleures copies, elles sont plus faciles et plus rapides à corriger et c'est mieux de terminer par des copies faciles quand on est fatigué, lassé de corriger.
- Thalia de GMédiateur
D'accord sur les points que j'ai graissé. Certains préfèrent manger le pain blanc d'abord.jonjon71 a écrit:J'arrive toujours à corriger les copies au fur et à mesure, ce n'est pas trop dur pour moi de me mettre au travail.
En revanche, il m'arrive souvent de faire un blocage pendant la correction d'un paquet de copies. Il suffit d'une copie difficile à lire, d'une réponse vaseuse dont je ne sais combien de points mettre ou d'une réponse visiblement recopiée sur le voisin, et du coup je suis découragé. Alors je fais une pause, je fais autre chose et je reviens à la correction plus tard.
Sinon, je trie les copies et termine par celles des meilleurs élèves. Je préfère finir par les meilleures copies, elles sont plus faciles et plus rapides à corriger et c'est mieux de terminer par des copies faciles quand on est fatigué, lassé de corriger.
Il m'est arrivé d'être exaspérée au point de descendre du bureau avec une copie, de la balancer devant mon mari en vitupérant : "Mais que veux-tu que je fasse de ça ?" Et puis je reprends mon sang-froid et mes corrections.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- ArverneGrand sage
Je vois que nous sommes dans la même matière. Une solution est de faire de plus petits contrôles, rapides à corriger. Sur les grands chapitres (Révolution Française, âge industriel), je fais des petits contrôles intermédiaires, sur 10, avec quelques questions de cours, en indiquant aux élèves que c'est un très bon moyen d'avoir une très bonne note si on apprend son cours. Ca fonctionne plutôt bien, ça me fait une note en plus et ça se corrige très vite. Certains collègues n'évaluent que sur une réponse longue (ou développée) : et hop, une note sur 5. Je pratique de plus en plus ces petits contrôles, ce sont des évaluations comme les autres, ça change du grand contrôle de fin de chapitre avec questions de cours, réponse développée et document et on ne passe pas des heures à les corriger.metropolis75 a écrit:Bon, la nuit et les néoprofiens portant conseil, je pense connaitre les raisons de ce blocage. En fait je suis dépitée à chaque fois que je corrige un tas... La grande majorité des élèves a des lacunes incommensurables (ne serait-ce que du point de vue de l'étendue de leur vocabulaire) mais en plus j'ai affaire cette année à des élèves qui, pour la plupart, ne travaillent pas du tout chez eux. Même les "bons élèves". Et, pour en avoir parlé avec mes collègues ils sont comme ça dans tous les cours (au début je pensais que cela venait de moi).
Comme je suis très lente quand je corrige (3h par classe) eh bien ça m'agace ! Ça m'agace parce que j'ai l'impression qu'ils se foutent de ma gueule. J'ai l'impression que le travail que je fournis ne sert à rien.
- CatalunyaExpert spécialisé
Je fais pas mal de petits contrôles de vocabulaire ou de grammaire donc ça c'est rapide à corriger (très rapide) et je les rends au cours suivant.
Pareil pour les contrôles de secondes et de premières avec peu d'expression écrite (au plus 2x50 mots), ça se corrige en 1h-1h30 le paquet donc là aussi je rends au cours suivant.
En revanche, pour les devoirs type bac, je corrige le plus rapidement possible la partie expression écrite car cela va être horrible, une immonde bouillie criblée de fautes pour la plupart, et ça va m'énerver. Donc j'essaie d'expédier ça au plus vite. Puis je fais la compréhension écrite, ce qui va assez vite dès que l'on a le barème en tête.
Et mon petit truc à moi, c'est de classer a priori les copies, en mettant celles des meilleurs élèves en dernier, comme ça on finit l'esprit apaisé, avec des étoiles plein les yeux Par contre, ça peut déprimer quand on en est à 20 corrections et qu'on n'a toujours pas croisé l'ombre d'une bonne copie.
Pareil pour les contrôles de secondes et de premières avec peu d'expression écrite (au plus 2x50 mots), ça se corrige en 1h-1h30 le paquet donc là aussi je rends au cours suivant.
En revanche, pour les devoirs type bac, je corrige le plus rapidement possible la partie expression écrite car cela va être horrible, une immonde bouillie criblée de fautes pour la plupart, et ça va m'énerver. Donc j'essaie d'expédier ça au plus vite. Puis je fais la compréhension écrite, ce qui va assez vite dès que l'on a le barème en tête.
Et mon petit truc à moi, c'est de classer a priori les copies, en mettant celles des meilleurs élèves en dernier, comme ça on finit l'esprit apaisé, avec des étoiles plein les yeux Par contre, ça peut déprimer quand on en est à 20 corrections et qu'on n'a toujours pas croisé l'ombre d'une bonne copie.
- lalilalaEmpereur
Je fais pareil Catalunya, je garde le meilleur pour la fin! Et je commence aussi par regarder le nombre de copies blanches ^^
Il faut que je m'y colle là (devoir des secondes + les 57 CO du bac), et je n'y arrive pas...
Il faut que je m'y colle là (devoir des secondes + les 57 CO du bac), et je n'y arrive pas...
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- lulucastagnetteEmpereur
Amaliah a écrit:Pour le barème de rédaction, je m'y suis mise depuis deux ans, je dirais. Mais je teste le barème sur des copies ce qui signifie que je ne le donne avant la rédaction que si j'ai déjà donné le sujet une première fois.
Je mets au crayon une note sur trois quatre copies représentatives et je fais en sorte que mon barème me fasse arriver sur cette note. Je ne veux pas d'un barème qui tasse mes notes ou qui surnote. Je mets des malus si texte trop court par exemple. Je gagne du temps sur l'appréciation générale. Je leur demande de mettre un coup de fluo sur les points perdus.
Et j'ai des notes qui vont de 2 à 20!
Finalement, on fait pareil. Sauf que je ne fais pas figurer le barème.
- A TuinVénérable
olive-in-oil a écrit:
Bref, j'ai peu de copies mais je compatis avec mes collègues de français quand je me vois obligée de lire à haute voix pour comprendre un début de sens à une "phrase"...
Ce n'est pas drôle, personnellement j'ai de plus en plus de mal avec ça en lycée pro. Ils écrivent mal, c'est une horreur. Et à ce stade même si on essaye de pallier en faisant apprendre les règles et bien on se rend compte que les lacunes sont tellement intégrées qu'il n'y a que peu d'impact positif.
Et quand je lis les changements induits par cette réforme de collège je suis consternée.
Les quelques bons -les pauvres- vont devenir nuls, et je me demande si l'aide des parents conscients de ce qui se passe pourra même pallier le gouffre abyssal qui va se créer entre leurs petites connaissances et ce qu'il serait juste normal d'attendre à un niveau donné.
- SaphyrNiveau 9
En ce qui me concerne, je déteste corriger. C'est une vraie plaie de constater qu'après des heures à expliquer quelque chose, la plupart n'ont rien retenu, n'ont rien appris... Néanmoins, comme il faut passer par là, j'essaye de corriger durant mes heures de trou ou si je ne peux pas faire autrement, chez moi, mais jamais après 20h. Bien sûr, comme beaucoup, jamais de copies pendant les vacances, parce que c'est vraiment inhumain !
Le pire ce sont effectivement les rédactions où on sent que l'élève a essayé d'écrire quelque chose, mais que c'est totalement incompréhensible. Je ne parle même pas des dictées où je réalise, que bien souvent, les élèves ne savent pas orthographier les mots courant. Je suis encore traumatisée par "un nananasse" et "y'nescuzab".
Le pire ce sont effectivement les rédactions où on sent que l'élève a essayé d'écrire quelque chose, mais que c'est totalement incompréhensible. Je ne parle même pas des dictées où je réalise, que bien souvent, les élèves ne savent pas orthographier les mots courant. Je suis encore traumatisée par "un nananasse" et "y'nescuzab".
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"Ecoutez, mon vieux, peu importe qu'un homme vive trente ou cent ans, dans la mesure où il fait quelque chose qui en vaut la peine avant de casser sa pipe", Etats d'urgence, André Brink.
“I'm right and you're wrong, I'm big and you're small, and there's nothing you can do about it.”, Matilda, Roald Dahl
- ysabelDevin
Oh oui ! j'ai deux paquets de bac blanc qui m'attendent depuis le début des vacances...
je hais les copies...
je hais les copies...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- nevermoreNiveau 10
Je déteste vraiment et de plus en plus. J'ai réussi à faire un paquet ce weekend, mais j'ai encore tous les bacs blancs aussi. Vraiment beurk...
- mafalda16Modérateur
4 copies, un ptit tour sur néo, 3 copies un ptit tour sur néo... oups, ça fait une heure que je suis sur néo
Ma stratégie est toute personnelle et pas d'une grande productivité mais elle aide à faire passer les horreurs.
Ma stratégie est toute personnelle et pas d'une grande productivité mais elle aide à faire passer les horreurs.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- cléliaFidèle du forum
Arverne a écrit:Pour faire passer cette tâche indigeste, je fais plusieurs choses qui facilitent le travail :
- je divise mon paquet de copies en petits paquets de 5. J'en fais 5 parfois j'en attaque un autre paquet de 5 et je fais une pause (thé, internet) et je m'y remets. Hier, alors que je commence mes vacances et que je suis fatiguée, j'ai fait l'air de rien un paquet entier de 24 copies, sans vraiment m'en rendre compte durant la journée.
- quand j'ai cours, j'emmène toujours un paquet de copie dans mon sac : je corrige 1,2, 3 copies pendant que les élèves font un exercice. Puis pendant la pause de midi, j'arrive aussi à en corriger quelques unes. Résultat : le soir, quand je rentre, le paquet a souvent diminué de moitié, voire plus.
J'utilise les mêmes "trucs". Et je prends des copies dès que je vais à un rendez-vous, en particulier médical, ce qui me permet d'éviter deux sources d'énervement, les copies et le temps perdu en salle d'attente.
Le pire reste les rédactions de 3e. En fait, les mauvaises rédactions. Une année, j'ai eu une classe de 3e exceptionnelle avec les trois quarts des élèves qui écrivaient dans un français correct, se relisaient et faisaient en sorte de respecter les consignes. Franchement, la correction n'était pas une corvée. Les corrections nous épuisent aussi parce qu'elles nous rappellent sans cesse l'inefficacité de notre système (on me dit dans l'oreillette que ça ne risque pas de s'arranger...)
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- User5899Demi-dieu
Gisèle a écrit:Cela m'arrive aussi, mais j'essaye de ne pas être trop complaisante envers moi-même. Chaque métier a ses désavantages et pour nous c'est la correction de copies, travail laborieux et peu utile dans sa forme actuelle (les élèves ne lisent pas les annotations et tout ça pourrait être fait par ordinateur).
Il faut trouver un rythme et savoir garder une attention moyenne pour ne pas s'embourber, être efficace dans les commentaires plutôt qu'écrire des tonnes pour rien. Pour cela, s'y plonger mais aussi profiter d'interstices pour corriger : à une époque, je corrigeais dès que j'avais une minute, et alors je m'apercevais que les fameuses minutes perdues dans la journée sont très nombreuses ! Je corrigeais dans le métro, prenais mes correspondances paquet à la main, fallait faire gaffe à ne pas tout lâcher à la moindre bousculade. Sinon je confirme, une certaine discipline marche aussi : trois copies chaque jour, le matin ou le soir.
Il faut aussi savoir s'y mettre, et là ce sont nos conditions d'exercice qui favorisent le problème : ce n'est pas parce que nous passons la moitié de notre temps chez nous qu'on peut se dispenser de remplir nos obligations. Il n'est pas acceptable de rendre des devoirs au-delà de deux semaines après les avoir récupérés. Dans un autre contexte professionnel, cela serait impensable.
Il y a toujours une façon de faire la morale aux autres.
Par exemple, puisque vous me la faites, qui rends parfois les copies cinq semaines après ("inacceptâââble !" ), je vous dirai que 3 le matin et 3 le soir, en français, c'est le meilleur moyen pour avoir un arbitraire total. Autant les noter sans les lire.
Je corrige chaque paquet dans la foulée, le même jour. Ca me prend entre 9 et 12h.
Medice, cura te ipsum !
- User5899Demi-dieu
Ouf ! J'ai bien choisi !Gisèle a écrit:Il n'est pas acceptable de rendre des devoirs au-delà de deux semaines après les avoir récupérés. Dans un autre contexte professionnel, cela serait impensable.
- RendashBon génie
Cripure a écrit:
Medice, cura te ipsum !
"Médicis, cure-toi les psaumes!" :shock:
!!
=> "Médicis, le curé te psaume!"
Je peux faire un EPI latin
- AudreyOracle
Rendash a écrit:Cripure a écrit:
Medice, cura te ipsum !
"Médicis, cure-toi les psaumes!" :shock:
!!
=> "Médicis, le curé te psaume!"
Je peux faire un EPI latin
"Médecin, soigne-toi toi-même!", tiré de l'Evangile de Saint Luc, je crois.
- Ca vous est déjà arrivé à vous?
- Quels niveaux demandez-vous ou aurez vous (de gré ou de force) l'année prochaine?
- Quel délai vous donnez-vous pour corriger un paquet de copies ?
- Est-ce qu'il vous arrive de contester quand vous avez trop de surveillance d'examens ?
- Vous arrive-t-il de vous inspirer de séquences trouvées sur internet pour concevoir vos propres séquences?
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