- SphinxProphète
miss terious a écrit:Planning de fin d'année reçu sur ma BAL aujourd'hui. Passons sur la faute commise par la nouvelle secrétaire : « bonne usage ». Mais ensuite je découvre que les notes des 3e s'arrêtent le 27 mai et que les conseils pour ce niveau (4 classes) seront le 30 mai et le 2 juin. Bien... !
J'ai les mêmes dates. Les conseils des 3e étaient prévus la semaine suivante d'après le planning reçu en début d'année mais le CDE a un empêchement ou un truc du genre pour la semaine donc on avance...
- MelanieSLBDoyen
Le problème, c'est qu'Eduscol édite des dates, sur lesquelles les académies s’assoient joyeusement: ici, les commissions d'appel sont le 15 juin, avec une clôture définitive d'affelnet le 10 juin: le temps que les papiers soient remis, que les parents soient reçus, il faut bien 10 jours (donc conseil de classe 31 mai, 1 juin et 2 juin chez nous).
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- ForsterÉrudit
J'ai reçu un mail d'une académie limitrophe qui nous demande de proposer des sujets d'examen... ils anticipent la fusion des académies c'est bien. Ils ont eu accès à une liste de diffusion spécifique en plus. Ils veulent pas qu'on aille faire passer les oraux à 500 bornes aussi?
Ce mail était suivi par celui d'un inspecteur outré par l'audace du rectorat et qui nous dit de ne pas en tenir compte. Ouf!
Ce mail était suivi par celui d'un inspecteur outré par l'audace du rectorat et qui nous dit de ne pas en tenir compte. Ouf!
- Ignatius ReillyFidèle du forum
L'ordi de ma salle a été marabouté. Depuis 3 semaines il veut s'éteindre de façon aléatoire, notamment quand il pourrait apprendre des trucs et ne me demande pas mon avis pour le faire. Mes exercices et autres résumés brillants projetés disparaissent, je dois donc faire des photocopies qui tuent les arbres et les bébés phoques, je m'agace et ça fait monter ma tension... aujourd'hui le maudit appareil m'annonce sans rougir que je ne dispose pas de la licence de Windows7. Mon chef d'établissement me dit que la bécane a un gros gros problème. Je crois que je vais revenir aux stylos sur le white board ou au rétroprojecteur car là, j'en ai un peu marre.
- DalvaVénérable
C'est bien pour ça que je ne prépare quasiment jamais un cours destiné à être utilisé via l'ordi (sauf projection inévitable d’œuvres d'art).
L'autre jour, il y a eu une panne de courant dans la moitié de l'établissement, réparée seulement le lendemain. On fait quoi, si une tempête arrache les fils électriques ?
Mes cours, c'est tout dicté, textes et exos dans le manuel ou photocopiés, ou écrits au tableau. Si l'envie me toque et que l'ordi fonctionne, je passe par le vidéo-projecteur, mais seulement de temps en temps. En plus je déteste être coincée derrière ma chaise de bureau.
L'autre jour, il y a eu une panne de courant dans la moitié de l'établissement, réparée seulement le lendemain. On fait quoi, si une tempête arrache les fils électriques ?
Mes cours, c'est tout dicté, textes et exos dans le manuel ou photocopiés, ou écrits au tableau. Si l'envie me toque et que l'ordi fonctionne, je passe par le vidéo-projecteur, mais seulement de temps en temps. En plus je déteste être coincée derrière ma chaise de bureau.
- BalthamosDoyen
Dalva a écrit:
L'autre jour, il y a eu une panne de courant dans la moitié de l'établissement, réparée seulement le lendemain. On fait quoi, si une tempête arrache les fils électriques ?
Peut on prendre les élèves dans ces conditions là?
Ni a t il pas un risque, un problème de sécurité?
- HélipsProphète
Dalva a écrit:C'est bien pour ça que je ne prépare quasiment jamais un cours destiné à être utilisé via l'ordi (sauf projection inévitable d’œuvres d'art).
L'autre jour, il y a eu une panne de courant dans la moitié de l'établissement, réparée seulement le lendemain. On fait quoi, si une tempête arrache les fils électriques ?
Mes cours, c'est tout dicté, textes et exos dans le manuel ou photocopiés, ou écrits au tableau. Si l'envie me toque et que l'ordi fonctionne, je passe par le vidéo-projecteur, mais seulement de temps en temps. En plus je déteste être coincée derrière ma chaise de bureau.
Moi aussi, mais je possède ceci :
(et sinon, oui, j'ai toujours un plan B !)
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
J'imprime mes cours également, mais la projection au tableau et la copie dans l'ENT aident pas mal les dys. J'ai bien sûr la possibilité d'écrire, mais j'ai pris l'habitude de bosser avec l'ordi pour projeter rapidement des docs complémentaires qui ne figurent pas dans le livre...
- ForsterÉrudit
Balthamos a écrit:Dalva a écrit:
L'autre jour, il y a eu une panne de courant dans la moitié de l'établissement, réparée seulement le lendemain. On fait quoi, si une tempête arrache les fils électriques ?
Peut on prendre les élèves dans ces conditions là?
Ni a t il pas un risque, un problème de sécurité?
Il y a deux ans ça nous est arrivé, on a quand même dû garder les élèves alors qu'il faisait nuit... Faire cours dans le noir c'est conceptuel.
- BalthamosDoyen
RooMcfly a écrit:Balthamos a écrit:Dalva a écrit:
L'autre jour, il y a eu une panne de courant dans la moitié de l'établissement, réparée seulement le lendemain. On fait quoi, si une tempête arrache les fils électriques ?
Peut on prendre les élèves dans ces conditions là?
Ni a t il pas un risque, un problème de sécurité?
Il y a deux ans ça nous est arrivé, on a quand même dû garder les élèves alors qu'il faisait nuit... Faire cours dans le noir c'est conceptuel.
Ma réflexion portait surtout sur la sécurité.
Je suppose que les dispositifs incendie subissent aussi ces incidents par exemple, ainsi que la communication de crise.
Sans parler de notre profession et nos conditions d'exercice.
- mafalda16Modérateur
Chez nous l'électricité se "bloque" par moment et par secteur: si c'est allumé impossible d'éteindre et vice versa, c'est d'un pratique! Et effectivement j'ai testé le cours dans le noir à 8h, c'est conceptuel et longuet
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- DalvaVénérable
En l'occurrence, nous avons découvert après avoir fait cours qu'en réalité, seul le circuit des lampes était atteint - nous aurions pu utiliser les ordis...Balthamos a écrit:Dalva a écrit:
L'autre jour, il y a eu une panne de courant dans la moitié de l'établissement, réparée seulement le lendemain. On fait quoi, si une tempête arrache les fils électriques ?
Peut on prendre les élèves dans ces conditions là?
Ni a t il pas un risque, un problème de sécurité?
Et il ne faisait pas nuit, même à 8h. Juste un tout petit peu sombre, ce qui a créé une atmosphère plus calme que ce que je peux espérer d'habitude.
Il y a deux ans, nous avons eu ainsi une grosse coupure d'électricité en plein hiver. Jusqu'à 16h, cela a été, puis la lumière a baissé jusqu'à la nuit à 17h. Les élèves étant là, impossible de les renvoyer chez eux. J'ai fait asseoir tous les élèves (de sixième) au fond de la classe, par terre, j'ai pris l'Odyssée et je la leur ai lue à la lumière d'une petite lampe de poche qu'un élève m'a prêtée.
(Ils avaient hâte de commencer le chapitre, après ça !)
Les incidents technologiques de ce genre ont plutôt tendance à me plaire. Je suis une farouche partisane de l'objet "manuel" (le papier, la plume). Je répète toujours aux élèves qu'ils seront bien contents s'ils sont les derniers à savoir utiliser un stylo quand tout le monde aura désappris, n'ayant plus que l'habitude du clavier. Parce qu'inévitablement, un jour, on manquera d'énergie pour tous ces ordis, et ceux qui manieront le papier et la plume seront les plus puissants.
J'aurais beaucoup de mal à me contenter de la télécommande pour écrire !Hélips a écrit:
Moi aussi, mais je possède ceci :
(et sinon, oui, j'ai toujours un plan B !)
C'est sûr, cette technologie est un sacré plus. (Mais je ne compte jamais dessus. La seule fois où je n'ai pas eu le choix cette année, pour une séance d'histoire des arts pour laquelle je n'avais aucun plan B, une intervention subreptice avait eu lieu sur l'ordi de la salle, il manquait des câbles, je n'ai pas pu travailler du tout.)Ignatius Reilly a écrit:J'imprime mes cours également, mais la projection au tableau et la copie dans l'ENT aident pas mal les dys. J'ai bien sûr la possibilité d'écrire, mais j'ai pris l'habitude de bosser avec l'ordi pour projeter rapidement des docs complémentaires qui ne figurent pas dans le livre...
- archebocEsprit éclairé
Dalva a écrit:j'ai pris l'Odyssée et je la leur ai lue à la lumière d'une petite lampe de poche qu'un élève m'a prêtée.
(Ils avaient hâte de commencer le chapitre, après ça !).
Extra.
Il faudrait mettre plus souvent les élèves dans le noir.
(qu'on en soit là dit l'état de notre enseignement : contes des brillantes montagnes avant la nuit)
- RabelaisVénérable
Dalva a écrit:C'est bien pour ça que je ne prépare quasiment jamais un cours destiné à être utilisé via l'ordi (sauf projection inévitable d’œuvres d'art).
L'autre jour, il y a eu une panne de courant dans la moitié de l'établissement, réparée seulement le lendemain. On fait quoi, si une tempête arrache les fils électriques ?
Mes cours, c'est tout dicté, textes et exos dans le manuel ou photocopiés, ou écrits au tableau. Si l'envie me toque et que l'ordi fonctionne, je passe par le vidéo-projecteur, mais seulement de temps en temps. En plus je déteste être coincée derrière ma chaise de bureau.
La seule à ne pas avoir fait la bouille lors de la panne réseau, c'est bibi, hiha!
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- DalvaVénérable
C'est vrai que j'ai beaucoup aimé moi aussi.archeboc a écrit:Dalva a écrit:j'ai pris l'Odyssée et je la leur ai lue à la lumière d'une petite lampe de poche qu'un élève m'a prêtée.
(Ils avaient hâte de commencer le chapitre, après ça !).
Extra.
Il faudrait mettre plus souvent les élèves dans le noir.
(qu'on en soit là dit l'état de notre enseignement : contes des brillantes montagnes avant la nuit)
A une époque où les horaires n'étaient pas réduits à peau de chagrin, nous consacrions même une heure par semaine à de la lecture en sixième : lecture silencieuse du livre choisi par chacun, ou lecture magistrale du début d'un roman, ou lecture à haute voix par les élèves...
Depuis, les élèves lisent beaucoup moins et, par conséquence, beaucoup moins bien. La lecture à haute voix devrait être régulière, même au collège. Et du temps pour des moments de lecture devraient être prévu.
- leyadeEsprit sacré
Dalva a écrit:En l'occurrence, nous avons découvert après avoir fait cours qu'en réalité, seul le circuit des lampes était atteint - nous aurions pu utiliser les ordis...Balthamos a écrit:Dalva a écrit:
L'autre jour, il y a eu une panne de courant dans la moitié de l'établissement, réparée seulement le lendemain. On fait quoi, si une tempête arrache les fils électriques ?
Peut on prendre les élèves dans ces conditions là?
Ni a t il pas un risque, un problème de sécurité?
Et il ne faisait pas nuit, même à 8h. Juste un tout petit peu sombre, ce qui a créé une atmosphère plus calme que ce que je peux espérer d'habitude.
Il y a deux ans, nous avons eu ainsi une grosse coupure d'électricité en plein hiver. Jusqu'à 16h, cela a été, puis la lumière a baissé jusqu'à la nuit à 17h. Les élèves étant là, impossible de les renvoyer chez eux. J'ai fait asseoir tous les élèves (de sixième) au fond de la classe, par terre, j'ai pris l'Odyssée et je la leur ai lue à la lumière d'une petite lampe de poche qu'un élève m'a prêtée.
(Ils avaient hâte de commencer le chapitre, après ça !)
Les incidents technologiques de ce genre ont plutôt tendance à me plaire. Je suis une farouche partisane de l'objet "manuel" (le papier, la plume). Je répète toujours aux élèves qu'ils seront bien contents s'ils sont les derniers à savoir utiliser un stylo quand tout le monde aura désappris, n'ayant plus que l'habitude du clavier. Parce qu'inévitablement, un jour, on manquera d'énergie pour tous ces ordis, et ceux qui manieront le papier et la plume seront les plus puissants.
:flower:
- sansaraModérateur
sansara a écrit:Ce matin, un élève de 1re m'a tendu une lettre de son père : il m'y explique que son fils quitte le système scolaire français en juin, puisqu'ils déménagent en Angleterre, et que, puisque son fils doit préparer intensivement les examens de maths qui compteront pour son passage en fac là-bas, désormais, il ne fera plus les devoirs "qui ne font pas partie de son parcours scolaire". A commencer par l'anthologie poétique que je leur ai demandé de réaliser, il y a plus d'un mois, pour aujourd'hui.
Voilà, chez nous, les cours, c'est à la carte !
gauvain31 a écrit:Et tu lui as répondu quoi sansara ?
sansara a écrit:Rien. J'étais tellement sur les fesses... Mais je vais essayer de voir la PA mercredi pour lui montrer ça, quand même.
Je m'auto-cite pour donner la suite de l'histoire : j'ai essayé de voir la PA ce matin, mais j'ai été rembarrée par sa secrétaire qui m'a dit d'en référer d'abord à la CPE... qui ne travaille pas le mercredi. J'en ai parlé au PP au détour d'un couloir. Réponse : "Tu t'en fous, ça te fera toujours une copie de moins à corriger".
Voilà. Demain, je tente de voir la CPE. Si elle me laisse tomber également, tant pis, je mettrai "non rendu" dans Pronote jusqu'à la fin du trimestre, et je ne me gênerai pas sur l'appréciation.
- tiptop77Prophète
Je n'arrive pas à être pleinement satisfaite de la conclusion d'une prise de tête. Je sais que je devrais être contente mais ça ne passe pas.
- Spoiler:
- Ne pas citer.
On avait découvert que ma chèèèèèèèère collègue ( en anglais) était la seule prof de l'établissement à avoir des tablettes pour faire cours. Les autres profs de LV n'ont même pas de matériel pour enregistrer les productions orales des gamins. Avec mon autre collègue d'anglais, on a rué dans les brancards. Explication: cette collègue a les compétences pour faire la configuration et la maintenance des tablettes.
La cde est venue me voir pour me dire que l'établissement pouvait acheter des mp4. Aujourd'hui la gestionnaire m'interpelle, me dit qu'elle m'a cherchée partout depuis ce matin ( j'étais en sortie) et m'annonce que les MP4 ont été commandés, qu'on les aura rapidement et qu'ils ont pris de la bonne qualité. Elle m'a donné les fiches qui détaillent tout ce qu'il est possible de faire avec ces MP4.
Je voyais bien que la gestionnaire voulait me faire plaisir et essayer d'apaiser les choses. Je suis contente qu'on ait ce matériel pour les collègues de LV mais pour autant je garde un goût amer de cette histoire.
Peut-être que j'abuse?
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May the force be with us!
- amethysteDoyen
Non, comme d'habitude, ce sont ceux qui réclament le plus qui obtiennent le plus. C'est usant comme mentalité, il semblerait normal que tout le monde soit traité à égalité.
- maduNiveau 8
Un élève a dit à la classe que j'étais "sa p*te"... Distingué n'est-ce pas ?
- florestanGrand sage
J'ai deux élèves de Terminale qui veulent devenir professeurs d'allemand
- gauvain31Empereur
florestan a écrit: J'ai deux élèves de Terminale qui veulent devenir professeurs d'allemand
Tu leur a dit quoi?
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