- RendashBon génie
Arverne a écrit:
La maman aide-soignante n'est-elle pas tenue au secret médical et/ou professionnel ?
Oui, et il s'agit là d'une faute grave. Non seulement elle n'a pas à divulguer l'identité des résidents dont elle s'occupe, mais en plus elle n'a certainement pas à faire de commentaires. C'est ahurissant, et ça mérite une sanction.
- CeladonDemi-dieu
Si elle a été capable d'en parler à son rejeton, la mettre en garde ne servira pas à grand-chose, elle a dépassé les limites et n'en est même pas consciente. Plainte auprès de sa direction, directement.choup78 a écrit:Arverne a écrit:La maman aide-soignante n'est-elle pas tenue au secret médical et/ou professionnel ?marie91270 a écrit:Alors j'hésite entre "j'ai éclaté de rire", "j'ai honte", et "j'hallucine".
Samedi, en rendant visite à ma grand mère à l'hôpital, je croise une maman d'élève (chiant, l'élève). Elle est aide soignante là bas.
Aujourd'hui, alors que j'explique le cours, le petit J., 6ème, lève la main :
"Madaaaaaame! Ma mère elle vous a vue samedi! Vous alliez voir votre mamie ?"
Eclat de rire de la classe.
L'élève insiste : "Ma mère elle a dit que votre mamie elle était pas très aimable quand même!"
- Spoiler:
S'en est suivi un long débat : "Madame en fait, on connaît toute votre vie! Je sais où est votre maison parce que votre voisine c'est la tante de machine! Et on connaît votre fille parce que vous l'avez ramenée en classe une fois!" Vivement que je change de bahut!! J'ai hâte de me redevenir anonyme!
Si il me semble, donc moi perso je l'appellerai la mère pour le lui rappeler et que si elle réitère ses commentaires, tu appelleras sa direction pour manquement au secret professionnel. Hallucinant.
- RendashBon génie
Ce n'est pas un secret médical, c'est un devoir de discrétion, au passage. Un secret professionnel, plutôt. Sa violation entraîne éventuellement des sanctions pénales (de mémoire, jusqu'à un an d'emprisonnement, et une amende carabinée : la cadre de santé de mon service évoquait 15 à 20 000 euros), mais au minimum des sanctions disciplinaires. Et ça inclut l'atteinte à la vie privée des patients.
- neocdtHabitué du forum
marie91270 a écrit:
Samedi, en rendant visite à ma grand mère à l'hôpital, je croise une maman d'élève (chiant, l'élève). Elle est aide soignante là bas.
Aujourd'hui, alors que j'explique le cours, le petit J., 6ème, lève la main :
"Madaaaaaame! Ma mère elle vous a vue samedi! Vous alliez voir votre mamie ?"
Eclat de rire de la classe.
L'élève insiste : "Ma mère elle a dit que votre mamie elle était pas très aimable quand même!"
Si la maman faisait partie du personnel d'entretien de l'hôpital, la réaction aurait été exactement la même... aurait-on parlé de faute professionnelle ?
C'est humain, lorsqu'on rencontre un enseignant de son enfant de le lui dire, "tiens aujourd'hui j'ai vu "machin", ton prof de ..."
Y compris dans une salle d'attente de médecin par exemple... ou celle d'un avocat...
Edit : je ne cautionne pas l'indélicatesse de la maman, mais de la à dire qu'elle a commis une faute professionnelle...
Pour moi, il y aurait vraiment eu faute professionnelle si la maman avait rajouté, "tu sais, sa mamie elle a telle ou telle maladie..." ce qui visiblement n'a pas été le cas.
- RendashBon génie
neocdt a écrit:
Pour moi, il y aurait vraiment eu faute professionnelle si la maman avait rajouté, "tu sais, sa mamie elle a telle ou telle maladie..." ce qui visiblement n'a pas été le cas.
Mais ce n'est pas toi qui fais la loi. Elle est claire : en tant que personnel soignant, on n'a pas à évoquer même la simple présence de nos patients dans le service.
C'est humain, lorsqu'on rencontre un enseignant de son enfant de le lui dire, "tiens aujourd'hui j'ai vu "machin", ton prof de ..."
Y compris dans une salle d'attente de médecin par exemple... ou celle d'un avocat...
Oui, c'est humain. Sauf lorsqu'on est personnel soignant, ou secrétaire de l'avocat*, auquel cas la discrétion professionnelle fait partie du job.
* pour ce cas, je n'en sais rien, je suppose. Je n'ai jamais été secrétaire d'un avocat.
- neocdtHabitué du forum
Rendash a écrit:neocdt a écrit:
C'est humain, lorsqu'on rencontre un enseignant de son enfant de le lui dire, "tiens aujourd'hui j'ai vu "machin", ton prof de ..."
Y compris dans une salle d'attente de médecin par exemple... ou celle d'un avocat...
Oui, c'est humain. Sauf lorsqu'on est personnel soignant, ou secrétaire de l'avocat*, auquel cas la discrétion professionnelle fait partie du job.
* pour ce cas, je n'en sais rien, je suppose. Je n'ai jamais été secrétaire d'un avocat.
Si, en tant que M Lambda, j'allais voir quelqu'un à l'hôpital et que je croise M X, professeur de Maths de mon fils et que je lui dis (à mon fils)...
Tiens, j'ai vu M X, il allait voir sa maman dans tel service...
Bah, c'est exactement ce qui s'est passé...
- choup78Habitué du forum
Bon qu'elle ait dit qu'elle a vu la prof de son fils ok (à la limite), mais c'est plutôt les commentaires désobligeants sur sa grand-mère qui ne sont pas du tout professionnels.
Après réflexion, je suis d'accord avec celadon, tu devrais appeler directement la direction et leur faire part de ce qu'il s'est passé.
Après réflexion, je suis d'accord avec celadon, tu devrais appeler directement la direction et leur faire part de ce qu'il s'est passé.
- RendashBon génie
Non, ce n'est pas ce qui s'est passé. Parce qu'ici, ce n'est pas Mme Lambda qui, se rendant à l'hôpital, a rencontré le professeur de son fils. C'est Mme ASD qui, travaillant dans le service, a rompu son devoir de discrétion professionnelle. C'est pourtant simple ! M. Lambda n'est pas soumis à ce devoir de discrétion, Mme ASD l'est. M. Lambda n'est pas en faute, Mme ASD l'est.
- Dadoo33Grand sage
Rendash a écrit:Non, ce n'est pas ce qui s'est passé. Parce qu'ici, ce n'est pas Mme Lambda qui, se rendant à l'hôpital, a rencontré le professeur de son fils. C'est Mme ASD qui, travaillant dans le service, a rompu son devoir de discrétion professionnelle. C'est pourtant simple ! M. Lambda n'est pas soumis à ce devoir de discrétion, Mme ASD l'est. M. Lambda n'est pas en faute, Mme ASD l'est.
Je confirme. C'est simple à comprendre...
- CarnyxNeoprof expérimenté
Lors de la réunion de pré-rentrée, le chef a voulu faire de l'humour ou plutôt le malin et a révélé des choses sur certaines collègues qui, du coup,, sont parties !
On dira que ce n'est pas très grave mais de quel droit ce genre d'individus parle-t-il de ce qui ne regarde personne ?
Le chef de droit divin c'est bien ce que veulent droite, gauche et pédagos ?
On dira que ce n'est pas très grave mais de quel droit ce genre d'individus parle-t-il de ce qui ne regarde personne ?
Le chef de droit divin c'est bien ce que veulent droite, gauche et pédagos ?
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- CelebornEsprit sacré
Carnyx a écrit:Lors de la réunion de pré-rentrée, le chef a voulu faire de l'humour ou plutôt le malin et a révélé des choses sur certaines collègues qui, du coup,, sont parties !
On dira que ce n'est pas très grave mais de quel droit ce genre d'individus parle-t-il de ce qui ne regarde personne ?
Le chef de droit divin c'est bien ce que veulent droite, gauche et pédagos ?
Je ne sais pas quelle est la teneur des « choses » révélées, mais dans certains cas, ça peut se finir devant un tribunal et avec une sanction.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- DaphnéDemi-dieu
Mais qu'a-t-il donc "révélé" qui les fasse partir ??
Il n'a pas à faire de commentaires ni sur leur vie professionnelle, ni sur leur vie privée !
Il y en a des pas malins quand même
Il n'a pas à faire de commentaires ni sur leur vie professionnelle, ni sur leur vie privée !
Il y en a des pas malins quand même
- User5899Demi-dieu
Pourquoi attendre la prochaine fois ? :diable:choup78 a écrit:Arverne a écrit:La maman aide-soignante n'est-elle pas tenue au secret médical et/ou professionnel ?marie91270 a écrit:Alors j'hésite entre "j'ai éclaté de rire", "j'ai honte", et "j'hallucine".
Samedi, en rendant visite à ma grand mère à l'hôpital, je croise une maman d'élève (chiant, l'élève). Elle est aide soignante là bas.
Aujourd'hui, alors que j'explique le cours, le petit J., 6ème, lève la main :
"Madaaaaaame! Ma mère elle vous a vue samedi! Vous alliez voir votre mamie ?"
Eclat de rire de la classe.
L'élève insiste : "Ma mère elle a dit que votre mamie elle était pas très aimable quand même!"
- Spoiler:
S'en est suivi un long débat : "Madame en fait, on connaît toute votre vie! Je sais où est votre maison parce que votre voisine c'est la tante de machine! Et on connaît votre fille parce que vous l'avez ramenée en classe une fois!" Vivement que je change de bahut!! J'ai hâte de me redevenir anonyme!
Si il me semble, donc moi perso je l'appellerai la mère pour le lui rappeler et que si elle réitère ses commentaires, tu appelleras sa direction pour manquement au secret professionnel. Hallucinant.
- BabsieNiveau 10
Et après ce seront les mêmes professeurs qui viendront se plaindre que les parents sont procéduriers...
- RendashBon génie
Babsie a écrit:Et après ce seront les mêmes professeurs qui viendront se plaindre que les parents sont procéduriers...
N'importe quoi
Personne n'ira affirmer que des parents qui réagiraient suite à la divulgation d'informations confidentielles sont procéduriers. C'est exactement la même chose ici. La faute est grave, ce n'est pas parce qu'elle paraît anodine à certains qu'elle l'est réellement. C'est une faute professionnelle.
- BabsieNiveau 10
Mmmmm, je sais pas... m'est d'avis qu'on en trouverait des profs qui parlent à leur entourage nominativement de leurs élèves et de leurs performances scolaires en termes peu élogieux, qui n'auraient pas pour unique but d'initier une réflexion dépassionnée (et donc toute professionnelle) autour des difficultés dudit élève, et qu'on trouverait exagéré de le mettre devant un tribunal. Je ne crois pas qu'il existe une loi en effet pour interdire au prof de parler du comportement d'un de ses élèves lors du temps en classe, mais ça me paraît comparable au cas de la dame, qui elle, il est vrai, est soumise à une législation spécifique.
Et pis, faut savoir assumer d'avoir une grand-mère chiante.
Et pis, faut savoir assumer d'avoir une grand-mère chiante.
- RendashBon génie
Non, ça n'est pas comparable : divulguer des informations médicales au sujet d'un élève est assez loin de la simple évocation de résultats scolaires, je pense. Je corrige mes copies à la BU ou au Starbucks du coin, mais il ne me viendrait pas à l'idée d'y évoquer la maladie d'UnTel ou les problèmes familiaux d'UneTelle. Il est effectivement possible que certains s'y amusent, mais il y a des cons partout, ça n'en fait pas un argument ; et s'ils se retrouvaient au tribunal pour ça, j'applaudirais.
Quant au fait d'assumer une grand-mère chiante, outre que c'est idiot, c'est hors de propos : si la mémé en question était la cliente casse-burnes d'une caissière qui se trouverait être mère d'élève, à la limite, on pourrait l'évoquer. Parce qu'il n'y a pas d'infraction au devoir de discrétion professionnelle, qui se trouve quand même être juste un tout petit peu au cœur du boulot en question.
Quant au fait d'assumer une grand-mère chiante, outre que c'est idiot, c'est hors de propos : si la mémé en question était la cliente casse-burnes d'une caissière qui se trouverait être mère d'élève, à la limite, on pourrait l'évoquer. Parce qu'il n'y a pas d'infraction au devoir de discrétion professionnelle, qui se trouve quand même être juste un tout petit peu au cœur du boulot en question.
- neocdtHabitué du forum
Rendash a écrit:Babsie a écrit:Et après ce seront les mêmes professeurs qui viendront se plaindre que les parents sont procéduriers...
N'importe quoi
Personne n'ira affirmer que des parents qui réagiraient suite à la divulgation d'informations confidentielles sont procéduriers. C'est exactement la même chose ici. La faute est grave, ce n'est pas parce qu'elle paraît anodine à certains qu'elle l'est réellement. C'est une faute professionnelle.
Il n'a été fait mention que d'une rencontre d'un enseignant à sa grand mère à l'hôpital... on ne sait pas si c'était pour un simple examen ou une maladie quelconque... parler d'informations confidentielles est un peu fort quand même... indiscrétion, oui !
Je le répète, tout le monde peut croiser tout le monde dans un hôpital (y compris si on ne travaille pas dans cet hôpital), en faire mention est certes une indiscrétion...
Au dernier conseil de classe, un enseignant a fait mention d'une notification MDPH d'un élève... (sans le faire exprès, je le précise, c'était venu dans la conversation naturellement), je lui en ai fait la remarque, discrètement, en fin de conseil de classe... que c'était fort indélicat d'en parler devant les délégués de la classe... je n'ai pas été voir mon CDE pour lui faire un rapport !
- PabloPEExpert
Le jour où un prof apostrophe en classe un élève en lui disant "j'ai vu vos parents hier à la réunion, ben dis -donc ils ne sont pas aimables" je serai la première à leur dire de ne pas laisser passer.Babsie a écrit:Et après ce seront les mêmes professeurs qui viendront se plaindre que les parents sont procéduriers...
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- RendashBon génie
C'est ahurissant, cette mauvaise foi et cet entêtement à essayer d'expliquer que oui, mais non, mais c'est pas si grave, ça peut arriver, etc. A croire que c'est vous qui êtes mis en cause et qui tentez maladroitement de vous défendre :lol:
Non, il a aussi été fait mention du caractère de la dame en question. Par ailleurs, la simple mention de la présence de la dame dans l'établissement est une infraction au devoir de discrétion. J'en ai déduit, peut-être un peu vite, qu'il s'agit d'une maison de retraite (enfin, d'un EHPAD, mais peu importe), mais ça ne change rien au fond du problème.
Répéter un argument débile ne le rend pas plus pertinent : le devoir de discrétion ne s'applique pas aux visiteurs, ni, pour ce que j'en sais, aux agents d'entretien (à vérifier, tiens, faudra que je leur pose la question). Il s'agit d'une ASD, le devoir s'applique, elle a merdé, point.
Enfin, je ne vois pas bien ce que le dernier point que tu évoques vient faire là-dedans. S'il s'agit d'évoquer l'absence d'intention malveillante, je ne crois pas avoir prétendu que la malveillance était le moteur de la mère d'élève ; ça ne change rien à sa bourde, d'ailleurs. Et le conseil de classe ne commence-t-il pas systématiquement par l'évocation de questions confidentielles, hors présence des délégués et des représentants des parents, précisément dans un souci de discrétion et de respect de la confidentialité? Quant au rapport que tu t'es magnanimement ( :lol: )abstenu de faire (... à quel titre, d'ailleurs, pourrais-tu faire un rapport? Tu présidais le conseil, ou tu y participais? Dans le premier cas, c'est à toi de gérer, dans le second ce n'est pas à toi, tout simplement, non?) parce que tu jugeais la faute vénielle, grand bien t'en fasse ; tu n'en connais ni n'en mesures les conséquences, pas plus que n'importe qui.
C'est une bien étrange manie que de considérer qu'on est un juge qui peut décider du moment où la loi s'applique, et des cas où bon, ce n'est pas trop grave, on s'en fout.
( Sans parler de l'argument de type "pis moi j'suis pas une balance t'façon t'as vu" :lol: )
Ce type de discours me fait halluciner, pour rester dans le ton du topic. C'est du même tonneau que ceux selon lesquels le collègue qui ferait un rapport d'incident serait procédurier, ou selon lesquels le collègue qui se ferait insulter aurait tort d'en faire tout un foin ("nan mais ça va quoi, on va pas sévir pour ça, c'est pas comme s'il t'avait frappé non plus, quoi"). Une faute a été commise, point barre. Si la collègue concernée estime qu'elle doit faire remonter à qui de droit, c'est tout à fait légitime. Idem d'ailleurs si elle estime qu'elle peut laisser pisser ; mais ça ne veut pas dire pour autant que ce n'est pas un acte grave de la part d'une ASD.
neocdt a écrit:Il n'a été fait mention que d'une rencontre d'un enseignant à sa grand mère à l'hôpital... on ne sait pas si c'était pour un simple examen ou une maladie quelconque... parler d'informations confidentielles est un peu fort quand même... indiscrétion, oui !
Non, il a aussi été fait mention du caractère de la dame en question. Par ailleurs, la simple mention de la présence de la dame dans l'établissement est une infraction au devoir de discrétion. J'en ai déduit, peut-être un peu vite, qu'il s'agit d'une maison de retraite (enfin, d'un EHPAD, mais peu importe), mais ça ne change rien au fond du problème.
neocdt a écrit: tout le monde peut croiser tout le monde dans un hôpital (y compris si on ne travaille pas dans cet hôpital)
Répéter un argument débile ne le rend pas plus pertinent : le devoir de discrétion ne s'applique pas aux visiteurs, ni, pour ce que j'en sais, aux agents d'entretien (à vérifier, tiens, faudra que je leur pose la question). Il s'agit d'une ASD, le devoir s'applique, elle a merdé, point.
Enfin, je ne vois pas bien ce que le dernier point que tu évoques vient faire là-dedans. S'il s'agit d'évoquer l'absence d'intention malveillante, je ne crois pas avoir prétendu que la malveillance était le moteur de la mère d'élève ; ça ne change rien à sa bourde, d'ailleurs. Et le conseil de classe ne commence-t-il pas systématiquement par l'évocation de questions confidentielles, hors présence des délégués et des représentants des parents, précisément dans un souci de discrétion et de respect de la confidentialité? Quant au rapport que tu t'es magnanimement ( :lol: )abstenu de faire (... à quel titre, d'ailleurs, pourrais-tu faire un rapport? Tu présidais le conseil, ou tu y participais? Dans le premier cas, c'est à toi de gérer, dans le second ce n'est pas à toi, tout simplement, non?) parce que tu jugeais la faute vénielle, grand bien t'en fasse ; tu n'en connais ni n'en mesures les conséquences, pas plus que n'importe qui.
C'est une bien étrange manie que de considérer qu'on est un juge qui peut décider du moment où la loi s'applique, et des cas où bon, ce n'est pas trop grave, on s'en fout.
( Sans parler de l'argument de type "pis moi j'suis pas une balance t'façon t'as vu" :lol: )
Ce type de discours me fait halluciner, pour rester dans le ton du topic. C'est du même tonneau que ceux selon lesquels le collègue qui ferait un rapport d'incident serait procédurier, ou selon lesquels le collègue qui se ferait insulter aurait tort d'en faire tout un foin ("nan mais ça va quoi, on va pas sévir pour ça, c'est pas comme s'il t'avait frappé non plus, quoi"). Une faute a été commise, point barre. Si la collègue concernée estime qu'elle doit faire remonter à qui de droit, c'est tout à fait légitime. Idem d'ailleurs si elle estime qu'elle peut laisser pisser ; mais ça ne veut pas dire pour autant que ce n'est pas un acte grave de la part d'une ASD.
- fifi51Fidèle du forum
Je suis d'accord sur le fond avec Neocdt et Babsie.
_________________
Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- mafalda16Modérateur
Si l'argumentaire consiste à dire avec qui on est d'accord, et bien moi je suis parfaitement d'accord avec Rendash! Et par ailleurs, il connaît beaucoup mieux le milieu médical que nous de fait ce qu'il dit sur le plan juridique me semble très clair.
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- RendashBon génie
fifi51 a écrit:Je suis d'accord sur le fond avec Neocdt et Babsie.
Je suis certain que ça leur fera chaud au coeur, mais ce n'est pas pour autant qu'ils auront raison :lol:
Les faits ont la désagréable habitude d'être têtus.
mafalda16 a écrit:Si l'argumentaire consiste à dire avec qui on est d'accord, et bien moi je suis parfaitement d'accord avec Rendash! Et par ailleurs, il connaît beaucoup mieux le milieu médical que nous de fait ce qu'il dit sur le plan juridique me semble très clair.
- PabloPEExpert
Et moi je suis parfaitement d'accord avec Mafalda quand elle est d'accord avec Rendash.. .
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- SimgajulNeoprof expérimenté
Effectivement, il y a faute.
Après Rendash, si on appelle le directeur, que la mère d'élève se retrouve mise à pied, qu'elle est licenciée.
Pour avoir dit à son fils que la mamie de la prof était pas super aimable.
Est ce que ce sera juste ou pas? trop ou pas?
Il y a une faute certes mais elle vient d'une maladresse. Un petit coup de fil pour la remettre à sa place, n'est il pas suffisant?
Après Rendash, si on appelle le directeur, que la mère d'élève se retrouve mise à pied, qu'elle est licenciée.
Pour avoir dit à son fils que la mamie de la prof était pas super aimable.
Est ce que ce sera juste ou pas? trop ou pas?
Il y a une faute certes mais elle vient d'une maladresse. Un petit coup de fil pour la remettre à sa place, n'est il pas suffisant?
_________________
When you doubt your power, you give power to your doubt.
- marie91270Neoprof expérimenté
Eh bien, je ne pensais pas que mon histoire entraînerait un tel débat!
Lorsque j'ai croisé la mère de mon élève à l’hôpital, je me suis doutée qu'elle le répéterait à son fils.
Le commentaire qu'elle a fait était déplacé, c'est sûr, mais ça ne me choque pas car il m'arrive aussi de parler de mes élèves à mon mari en des termes peu élogieux!
Bon, qu'elle l'ait répété à son fils de 12 ans, c'est plus ennuyant, mais elle ne lui a pas forcément dit directement, il avait peut être aussi les oreilles qui traînaient. Et ma grand mère n'est effectivement pas très aimable avec le personnel soignant
J'ai été vexée que l'élève le répète devant toute la classe, mais quand il est sorti j'ai éclaté de rire et j'ai appelé ma grand mère le soir même pour lui raconter l'anecdote, qui l'a fait rire aussi. L'histoire ne dit pas si elle sera plus aimable avec cette infirmière maintenant!
Lorsque j'ai croisé la mère de mon élève à l’hôpital, je me suis doutée qu'elle le répéterait à son fils.
Le commentaire qu'elle a fait était déplacé, c'est sûr, mais ça ne me choque pas car il m'arrive aussi de parler de mes élèves à mon mari en des termes peu élogieux!
Bon, qu'elle l'ait répété à son fils de 12 ans, c'est plus ennuyant, mais elle ne lui a pas forcément dit directement, il avait peut être aussi les oreilles qui traînaient. Et ma grand mère n'est effectivement pas très aimable avec le personnel soignant
J'ai été vexée que l'élève le répète devant toute la classe, mais quand il est sorti j'ai éclaté de rire et j'ai appelé ma grand mère le soir même pour lui raconter l'anecdote, qui l'a fait rire aussi. L'histoire ne dit pas si elle sera plus aimable avec cette infirmière maintenant!
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